Catégorie : Psychée (Page 3 of 40)

Aversion, Attachement, Sagesse une autre vision du bien-être

D’où vient le bonheur ? De façon plus large, je parle ici de ma tranquillité, de ma sérénité, de mon bien-être physique et psychique.

Est-ce que le bonheur c’est quelque chose qui devrait nous être apporté, offert de façon automatique? Est-ce que le bonheur c’est quelque chose qui doit venir de personnes et de circonstances extérieures ? Donc, est-ce que je suis dépendant de facteurs extérieurs pour mon bonheur ?

Par exemple, est-ce que c’est ma partenaire qui doit m’apporter le bien-être au quotidien ? C’est donc sur elle que repose mon bonheur ? Ou bien aussi sur mes enfants ? Ils devraient être comme ci et comme ça pour préserver ma paix, et me faciliter mon rôle de parent ? Au travail c’est mon patron qui devrait m’assurer mon cadre de travail paisible ? Le gouvernement, les médecins et les enseignants devraient être là pour mon bien-être ? C’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont payés avec mes impôts, non ?

Est-ce que j’ai le droit de faire ça, si j’aime vraiment ma partenaire, mes enfants, mes amis ? Qui suis-je pour attendre de mes proches, des dirigeants ou des fonctionnaires qu’ils devraient se comporter comme moi je l’entends ?

Si je fais cela, je mets mon bonheur entre les mains des autres, et notamment entre celles de personnes qui me sont inconnues. Et je ne suis pas sûr d’aimer cette conception de la vie, de ma vie !

D’ailleurs, mon bonheur à moi, ma paix et mon plaisir de vivre, est très différent de celui de toute autre personne ! Les uns aiment le salé, les autres le sucré, les uns la ville d’autres la campagne, les uns aiment le foot d’autres aiment la musique, etc…  Comment pourrais-je attendre des autres qu’ils nourrissent, eux, mon bonheur propre, singulier ? Si je crois au Père Noël, je peux lui écrire la lettre de ce que voudrais comme bonheur. Non, franchement, je n’aime pas quand c’est les autres qui décident à ma place ils ne font jamais exactement les choix que moi j’aurais fait.

Le monde ne peut pas tourner selon ma volonté ! Réaliser cela, c’est réaliser que l’égo est surdimensionné en moi : le monde ne tourne pas comme moi je le voudrais, et si je passe ma vie à combattre la vie qui se présente à moi, parce qu’elle n’est pas comme je l’imagine : Parce qu’il faut remplir des obligations je devrais en être dispensé et que le pays tournerait mieux si c’était mieux organisé ; Parce que la météo est mauvaise et qu’elle devrait toujours être comme moi je voudrais ; Parce que mon voisin devrait plutôt aller se faire soigner chez docteur bidule il serait moins chiant à vivre ; Parce que ce con ne démarre pas assez vite au feu, il devrait accélérer ; etc …  mais quelle vie !!!  Quelle vie !

C’est aussi les autres et la vie qui me prive de bonheur : si j’avais plus d’argent je pourrais m’acheter voiture de mes rêves ; Si j’étais plus beau je pourrais sortir avec des belles femmes ; Je voudrais avoir un frigo rempli de fruits. Etc… Mais je n’ai pas tout ça, et je suis privé de ma tranquilité intérieure.

 

Premier constat : je ne peux pas trouver de bonheur de sérénité, de tranquillité et d’apaisement si je suis dans le combat de trouver la paix ! On ne peut pas être en guerre et en paix en même temps !

Première question : Peut-être que je peux cesser mes guerres internes ?

Qu’est-ce qui m’empêche d’être heureux vraiment et durablement ?

D’une part, si je réfléchis à tous les désagréments, tout ce qui empêche mon bien-être intérieur, je remarque que tout tombe dans deux familles d’émotions :

D’une part l’aversion c’est à dire toutes mes mouvements de recul, qui vont du simple mouvement de recul devant quelque chose qui me déplaît, par exemple le mouvement de recul que j’ai devant un aliment qui me déplaît, en passant par la frustration, le rejet, la colère jusqu’à la haine. Tout ça, ce sont des aversions, quand je veux m’éloigner de ce qui se présente à moi. C’est un mouvement de repli qui s’exprime vers l’extérieur : quand je me mets en colère, je repousse ce qui se présent à moi, je mets des barrières, des panneaux « il est interdit de », et je peux passer beaucoup de temps et d’énergie à cela. Ce qui me mène à des pensées des paroles et des actes qui sont dirigés vers le fait de me protéger de ce qui me déplait : le rejet sous toutes se formes, y compris les plus violentes. Sinon, je suis colérique.

Pourtant, il existe l’antidote ! C’est le détachement, le lâcher prise, la prise de recul, le fait de calmer l’égo, d’arrêter de vouloir que le monde tourne comme je veux, d’arrêter de forcer les évènements, de laisser aller, d’être plus tolérant. Accepter et aimer de qui est.

D’autre part, l’autre sentiment qui m’empêche d’être heureux c’est l’attachement, c’est un mouvement inverse que le rejet, c’est la volonté d’attirer vers moi ce que je voudrais avoir, être, faire. Je voudrais la voiture que je ne peux pas avoir, je voudrais avoir plus d’argent, je voudrais faire tel métier, je voudrais voyager, je voudrais que telle personne m’aime etc…  en somme c’est tout ce que je n’ai pas et que je voudrais avoir ! Ce qui me mène à des pensées des paroles et des actes qui sont dirigés vers le fait de combler ces désirs : remplir, même si c’est en trichant un peu ou beaucoup avec les choses et les gens, pour obtenir ce que je veux. Sinon, je suis malheureux.

Pourtant il existe une antidote ! C’est le détachement, c’est le discernement, c’est calmer l’égo, c’est arreter de vouloir que la vie soit comme je voudrais, c’est cesser de forcer, être tolérant, accepter ce qui est, aimer ce qui est.

Oui, l’antidote est la même, c’est une vision un peu plus haute, éclairée, celle qui permet de prendre de la distance avec les évènements et de considérer le contexte.

Le désir de n’avoir pas de désir

Le plus grand désir, c’est de n’avoir pas de désir. Exemple : j’ai soif, une fois que j’ai bu, j’ai nourri ce désir et il a disparu. J’ai faim, idem. J’ai envie d’une grosse voiture, et le désir sera là à me travailler, à habiter en moi jusqu’à ce que je puisse m’offrir la grosse voiture. Et à ce moment-là, le désir aura disparu, il sera apaisé.

Le désir nous fait faire tout un tas de choses qui ne sont pas du bonheur mais qui sont une chimère de bonheur qui disparait au moment même où le désir est satisfait.

Donc, pourquoi combler les désirs ? Pourquoi ne pas être simplement heureux sans courir après nos désirs ? Pourquoi focaliser sur les désirs puisqu’ils n’apportent pas le désir mais sont remplacés par d’autres désirs ? Pourquoi choisir la tension du désir alors qu’en fait nous recherchons la paix et non pas le désir ?

Nous ne cherchons pas le désir, mais nous cherchons la paix.

Donc, est-ce que le désir rend heureux PENDANT qu’il est là ? Ou bien le désir va seulement apaiser la sensation d’être heureux ?

La vie de celui qui désire est un calvaire, il passe son temps à apaiser son désir. L’absence de désir est un bonheur.

Celui qui a un désir est dans la tension de le combler et de s’agiter pour cela, pour arriver au moment où il dit  » ouf, maintenant je suis bien », et ça ne dure pas longtemps.

Mais celui qui n’a pas de désir est DEJA bien ! et il n’y a pas de tension, pas d’aboutissement à tout une démarche, ce bonheur n’est pas dépendant d’éléments extérieurs.

TECHNIQUE RESPIRATOIRE POUR APAISER LE BESOIN DE DESIRS

expirez ce désir là sous forme de fumée noire
et inspirez une belle lumière blanche remplie de détachement ET de contentement

Technique pour apaiser les émotions de colère

La colère possède énormément de variantes. Tout le monde en a, même si on n’a pas besoin ou si on n’exprime par la colère. Elle commence par les tous petits agacements du quotidien, c’est une des nombreuses formes de ce qu’on appelle la colère. Pour les bouddhiste c’est l’aversion, le mot est juste car la notion représente TOUT ce vers quoi nous ressentons de l’aversion, ne serait-ce que  » la non-envie d’aller vers « , l’envie intuitive de reculer. Frustation, rechigner, resister, etc…

Mouvement respiratoire :
1 – Identifier et Ressentir l’émotion négative
2 – Expirer comme si on expirait une fumée noire
3 – Inspirer une lumière intense : la tolérance,le patience, la compassion, l’Amour inconditionnel.

Il faut beaucoup de pratique pour que cette technique fonctionne bien. Les émotions seront toujours là, mais elles seront plus facilement passées.

 

SEDONA METHOD

 

  • The first way is by choosing to let go of the unwanted feeling.
  • The second way is to welcome the feeling, to allow the emotion just to be.
  • The third way is to dive into the very core of the emotion.
  • The fourth way is by dissolving the opposing polarities we all carry.
  • The fifth way is by seeing through the feeling to the effortless Awareness that is right behind it.

 

Choosing to Let Go

Make yourself comfortable and focus inwardly. Your eyes may be open or closed.

Step 1: Focus on an issue that you would like to feel better about, and then allow yourself to feel whatever you are feeling in this moment. This doesn’t have to be a strong feeling. In fact, you can even check on how you feel about this exercise and what you want to get from it. Just welcome the feeling and allow it to be as fully or as best you can.

This instruction may seem simplistic, but it needs to be. Most of us live in our thoughts, pictures, and stories about the past and the future, rather than being aware of how we actually feel in this moment. The only time that we can actually do anything about the way we feel (and, for that matter, about our businesses or our lives) is NOW. You don’t need to wait for a feeling to be strong before you let it go. In fact, if you are feeling numb, flat, blank, cut off, or empty inside, those are feelings that can be let go of just as easily as the more recognizable ones. Simply do the best you can. The more you work with this process, the easier it will be for you to identify what you are feeling.

Step 2: Ask yourself one of the following three questions:

  • Could I let this feeling go?
  • Could I allow this feeling to be here?
  • Could I welcome this feeling?

These questions are merely asking you if it is possible to take this action. “Yes” or “no” are both acceptable answers. You will often let go even if you say “no.” As best you can, answer the question that you choose with a minimum of thought, staying away from second-guessing yourself or getting into an internal debate about the merits of that action or its consequences.

All the questions used in this process are deliberately simple. They are not important in and of themselves but are designed to point you to the experience of letting go, to the experience of stopping holding on. Go on to Step 3 no matter how you answered the first question.

Step 3: No matter which question you started with, ask yourself this simple question: Would I? In other words: Am I willing to let go?

Again, stay away from debate as best you can. Also remember that you are always doing this process for yourself—for the purpose of gaining your own freedom and clarity. It doesn’t matter whether the feeling is justified, long-standing, or right.

If the answer is “no,” or if you are not sure, ask yourself: “Would I rather have this feeling, or would I rather be free?”

Even if the answer is still “no,” go on to Step 4.

Step 4: Ask yourself this simpler question: When?

This is an invitation to just let it go NOW. You may find yourself easily letting go. Remember that letting go is a decision you can make any time you choose.

Step 5: Repeat the preceding four steps as often as needed until you feel free of that particular feeling.

You will probably find yourself letting go a little more on each step of the process. The results at first may be quite subtle. Very quickly, if you are persistent, the results will get more and more noticeable. You may find that you have layers of feelings about a particular topic. However, what you let go of is gone for good.

Les niveaux de Dilts

ENVIRONNEMENT Où quand avec qui

COMPORTEMENT  Ce que je fais qu’est-ce que je dois faire quelle action

CAPACITE / RESSOURCES Comment je peux faire comment je fais quelles sont mes ressources quel atout connaissance stratégie

VALEURS / CROYANCES : Le motif à l’action, le moteur quelle conviction ai-je, quelles sont mes valeurs

IDENTITE Mon projet de Vie est-ce que je serais pleinement moi-même

SPIRITUALITE : Ce dont je fais partie fermer les yeux se détendre se concentrer sur sa respiration le but est de se placer en pleine conscience de qui je suis au fond de moi-mêm

Aujourd’hui, j’ai déjà été …

Aujourd’hui, je prends le temps de contempler la journée se dérouler. Chaque instant m’offre son moment présent. Ainsi, aujourd’hui, j’ai déjà vécu tout un tas de petits moments au présent. Certaines n’ont pas été agréables, quand il s’est agit de retrouver un mot de passe. Mais la plupart sont magnifiques, il fallait seulement que je porte mon attention sur les moments de joie. Comme si les moments de joie n’avaient pas le même poids que les moments de non-joie. Ces petits moments de non-joie portent encore leur trace en moi, dans une envie de me détendre. Leurs traces s’accrochent en moi. Traces émotionnelles. Pourquoi n’ai-je pas encore appris à passer au travers sans générer autant de négativité en moi ? Pendant ce temps, les moments de joie sont plutôt inscrits dans l’instantaneïté, ils ne laissent pas de grandes traces en moi. N’ai-je simplement pas appris à les mettre en valeur ? Quand je pense à quelques beaux moments qui se sont passés juste il y a quelques minutes, je trouve qu’ils sont inscrits dans le passé : cette odeur de linge qui sèche près du radiateur, ces chants d’oiseaux, cette jolie mélodie au piano que j’entendais.

La Joie est un muscle, tout comme la non-joie. Cette dernière semble bien plus musclée que la première, chez moi.

Alors je ferme les yeux, je respire profondément, et je pense d’abord au moment de Joie passé, cette odeur de linge qui sèche, et je m’en imprègne : « oui, cette belle sensation est toujours là, elle est légitime, elle existe toujours en moi » Oui, car elle n’est pas dépendante du linge mais de ce qui se passe en moi, pas besoin que le linge dégage toujours cette belle odeur pour que je la ressente en moi, puisque ça se passe en moi. J’ai parfaitement le droit de revivre le passé heureux, si c’est mon choix. Ce qui m’importe n’est pas si c’est vrai ou pas, ce qui est important c’est « est-ce que ça me fait du bien ? »

Et pour le moment désagréable, celui du mot de passe perdu, celui dont je ressens encore les relents et même dans mon corps ? C’est pareil, je peux laisser aller, la situation est passée, elle n’existe plus, la situation ne m’impose rien. Donc, je peux, si je le choisis, respirer profondément, par le ventre, et laisser aller cette sensation désagréable. Je peux même utiliser une petite technique pour débarrasser l’émotion, qui ne m’appartient pas et que je partage : Où se situe l’émotion désagréable dans mon corps ? Quel est le trajet qu’elle fait ?  je définis petit à petit son trajet. un début, une fin. Et une fois le trajet ressenti ou visualisé, quel est le sens du spin du tourbillon de cette émotion sur le trajet ? La question semble étrange, je sais, mais dans quel sens tourne-t-elle ? Si elle devait tourner sur elle-même en tourbillonnant, dans quel sens ? Une fois défini le sens et le trajet, du début à la fin, je peux passer à l’étape suivante : Partir de la fin du trajet, inverser le sens du tourbillon, et faire le trajet inverse, jusqu’au point de départ initial. Ensuite je respire profondément, et j’observe. S’il le faut je referai ce trajet retour dans le sens inverse du spin. Jusqu’à sentir que l’émotion est détachée du moment. Je peux laisser aller ce moment, il est dans mon passé, il s’est produit, mais je ne le garde pas en moi, je peux le laisser partir, en paix.

Je reviens à la bonne odeur du linge qui sèche, et je m’en emplis encore une fois, et je fais grandir la sensation en moi. Elle prend toujours plus de place, elle m’emplit, elle parfume mon coeur. Que me dit-elle de beau, cette odeur ? Est-elle florale ? puissante ? pourquoi me plait-elle tant ? C’est cette odeur de douce chaleur, ces souvenirs d’enfance, quand Maman repaissait le linge, la quiétude que dégage ce phénomène de séchage, rien ne brusque, ça se passe en douceur, c’est une odeur de cocon, protectrice, l’enfant en moi se sent au chaud. Peut-être me vient-il d’autres belles choses à propos de ce moment où j’ai ressenti cette odeur, l’endroit où j’étais, ce que j’étais en train de faire, de regarder, avec qui j’étais, et je laisse grandir le beau moment, en moi, toujours un peu plus, grandir.

Pour moi, dans mon cas, c’était un moment fugace, ça n’a duré que deux secondes. Mais j’ai parfaitement la légitimité de faire grandir ce court moment, de le garder en moi, tout autant que je choisis de garder ou de ne pas garder ce que je veux de cette existence. Car ma réalité est faite d’une foule de ces petits moments, auxquels j’ai accroché des émotions, qui me font voir la vie d’une façon belle ou moche. C’est mon choix, finalement. Et je choisis d’être en paix.

 

Les Valeurs : soyons spécifiques

j’ai trouvé cette très belle phrase d’intention sur une site d’un organisation humaniste : «  Nous rêvons d’une Humanité plus juste, plus altruiste, plus alignée, plus cultivée ; une Humanité qui place une confiance inébranlable en la capacité de l’Homme à tendre vers une existence plus haute « 

Les personnes qui tombent sur ce genre de site sont en quelque sorte pré-sélectionnées. Celles qui restent sur ce site après avoir lu cette phrase sont des personnes qui adhérent à une idée générale. Mais ensuite ? Ensuite, nous avons chaque-un(e) notre propre compréhension de cette belle phrase. Essayons d’être spécifique pour en tirer quelque chose :

« Nous rêvons » = j’ai envie de dire : seulement ? j’attends, en tant que lecteur, une réponse du comment concrétiser ce rêve.

« d’une Humanité plus juste » = quelle justice ? On peut penser qu’il est injuste (vis à vis des Français) à que les migrants viennent en France ; On peut tout autant penser qu’il est injuste (vis à vis des migrants) de laisser les migrants dans la misère. Etc : tout dépend quel point de vue on adopte, de son histoire personnelle, de son cheminement personnel, de ses idées et vérités propres.

« plus altruiste » = voilà qui semble plus spécifique, et sélectif vis à vis de l’adhésion qu’on peut porter à ce mot. Quoique, cette valeur pourrait faire l’objet d’un atelier, car elle renvoie à des résonances énergétiques spécifiques qu’il serait intéressant de cultiver.

« plus alignée » = humm, alignée sur quoi ? où ? quand ? comment ?

« plus cultivée » = l’idée est spécifique, mais de quelle culture parle-t-on ? Toute culture est imprégnée de significations communes à échelle régionale, de langue, de vérités communes, de goûts, d’arts locaux. Nous oublions souvent, à mon avis, en Europe, que nous avons une culture bien à nous, et que d’autres cultures ne valent pas moins que la nôtre.

 » une Humanité qui place une confiance inébranlable en la capacité de l’Homme à tendre vers une existence plus haute » = la notion d’existence plus haute est radicalement personnelle. Chaque personne aura sa propre idée, ses propres espoirs, de ce que constituerait une existence plus haute. Selon le passé, selon les idées, selon ses vérités…

En somme, je pense qu’il serait intéressant de préciser ce que chaque personne d’un groupe comprend et ressent à partir de cette belle phrase.  Partager les compréhensions personnelles permet de s’enrichir de l’autre, de développer la tolérance, la compréhension de l’autre, d’étendre ses propres significations. C’est en précisant les choses qu’on peut élargir son monde, sa réalité, et s’ouvrir d’une façon différente à l’autre. Par ailleurs, ressentir cette phrase, c’est-à-dire aller à la rencontre de la résonance corporelle de ces mots, permet de dé-moi-iser les significations qu’ils portent, pour leur faire prendre un sens dés-émotion-nisé, ceci pour prendre conscience du concept d’un point de vue plus neutre.

C’est ce genre d’atelier que je peux proposer. Durée 1 heure, minimum 2 personnes, max 6 personnes.

Out of the box : les perceptions forment notre réel

 

Les perceptions participent à l’état dans lequel on se trouve, quel que soit cet état. Dans l’état de veille, on perçoit les choses, nous vivons dans le monde de la perception. Dans l’état de rêve, les créations mentales se conforment de nos perceptions. Dans l’état de sommeil profond, il n’y a plus d’identification avec le corps, et donc pas de perceptionsTout autant que l’état transcendantal, où l’on peut toucher la connexion avec le tout.

Nos perceptions sensorielles nous renvoient aux significations de ce que nous percevons. En naissant, ce que nous percevons nous étonne, nous fait peur, nous amuse. Au fil de la vie, nous construisons une encyclopédie de significations « raccourcis », des concepts et des choses.

Ainsi les perceptions ont forgé notre « réalité ». Une partie vient de ce que nous héritons de nos ainés, qui ont donné avant nous des significations à ce qui est perçu pour élargir toujours plus ce que nous appelons la connaissance. Une partie est consensuelle, commune à un groupe de personnes, c’est ce qu’on appelle la culture.

Mais force est de constater que notre « réalité » est une construction, parfois complexe, de significations accumulées, assimilées, automatisées. La « réalité » est propre à l’humain, elle n’est pas universelle. La « réalité » est également propre à chaque personne, dans sa singularité. Et nous baignons dans cette pseudo réalité, sans jamais nous arrêter.

Pour tenter de se départir quelques instants de cette pseudo-réalité, on peut faire l’expérience suivante : regarder un arbre, puis petit à petit oublier son espèce, sa taille, sa couleur, et toutes les significations symboliques de l’arbre, oublier d’où il vient et là où il pourrait être transformé, oublier ses propres peurs ou joies envers les arbres, oublier petit à petit tout ce qui « fait » cette chose que nous nommons arbre, jusqu’à oublier le fait d’y rattacher le mot arbre : Défocaliser la perception des significations, et entrer dans la connexion avec « lui », ce « je suis » qui est soi.

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