Catégorie : Psychée (Page 3 of 39)

Réflexion du Dimanche 21 Janvier 2024

L’épigénétique
Tous les gènes du corps sont identiques, c’est leur expression qui s’active ou pas.
L’expression d’un gène est modifiée par
La possibilité héritée
Les émotions, que ce soit trauma soudain ou long
L’alimentation (microbiome)
L’environnement

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La psychothérapie humaniste montre que les méthodes psycho-corporelles peuvent agir sur
– des troubles émotionnels
– les comportements alimentaires
– les comportements sociaux

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il y a donc une intelligence psycho-corporelle, activée ou non.

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L’épigénétique explique et rationalise, les techniques psycho-corporelles activent et désactivent.

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Je pense qu’une thérapie qui agit seulement sur la psychée n’est pas suffisante. je pense qu’une thérapie qui agit seulement sur le corps n’est pas suffisante.

On montre par exemple que les traitements chimiques contre l’obésité ne sont pas efficaces pour ôter le principe métabolique qui mène à l’obésité, car les cellules gardent en mémoire leur fonctionnement premier. La médication n’est donc pas une solution, ce n’est qu’un sparadrap, avec la contrepartie des effets indésirables.

Si l’obésité est une anomalie du métabolisme (de l’eau). la possibilité est intrinsèque et normale. Elle est activée dans certaines situations au mauvais endroit. Sous l’effet de l’alimentation, du stress, d’un trauma.

Mais il semble que n’importe quel résultat ne soit pas activé sous l’effet de n’importe que facteur. Par exemple, un stress peut induire une digestion altérée menant à l’obésité, mais si l’alimentation est correcte, il n’y aura peut-être pas d’obésité ? L’obésité n’étant qu’un des résultats possibles, c’est la digestion altérée que je peux pointer.

Donc, la digestion est mauvaise suite à un stress traumatique. Le résultat n’est qu’une expression, par exemple si l’alimentation est « mauvaise ». Mais l’obésité peut aussi survenir avec une alimentation normale dans laquelle le moindre écart est accumulé par le corps, mais pas éliminé. D’un point de vue symbolique, on peut considérer que la personne garde tout le mauvais. Le gros intestin ne fait pas son travail d’élimination.

Si j’agis sur le traumatisme, est-ce qu’automatiquement l’obésité va disparaitre ? Il faut agir sur le fonctionnement du gros intestin, puisque c’est lui qui dysfonctionne.

Il y a une relation : trauma – gros intestin – obésité.

Ce qui est visible, c’est l’obésité, cependant ce n’est que le résultat.

Si j’agis sur le gros intestin, ok, il va mieux fonctionner. Pour autant, cela va-t-il résoudre le trauma ? Non. Et l’expression du trauma va peut-être (probablement) s’exprimer d’une autre manière. Soit dans un conflit entre le trauma et le métabolisme, soit dans l’expression du trauma d’une autre « manière corporelle ». Je pense que donner des rémède de naturopathie n’est pas suffisant.

Si j’agis sur le gros intestin, cela peut-il réduire le trauma ? Oui, car le corps a ses aspects mentaux. Agir sur le corps agit sur ses aspects mentaux. Ceci dit, cela ne va pas résoudre le trauma initial.

Une personne qui garde un équilibre de vie sain peut-elle accumuler des stress sans tomber malade ? Autrement dit, peut-on vivre sans conséquences négatives de traumatismes du moment qu’on vit sainement ? Je ne pense pas, car on rencontre parfois des personnes qui ont une vie très saine qui développent des maladies graves. Ce n’est donc pas une garantie.

Pour ces personnes, justement, l’aqui initial, le Qi hérité, est déterminant.

L’environnement : social, humain, pollution. C’est une intrusion. Si la personne ne s’y soustrait pas, ou ne peut pas, l’expression des gènes risque de réapparaitre. Dans ce cas, les techniques psycho-corporelles sont à effet limité dans le temps. La médecine chinoise est conseillée pour redonner peps et équilibre régulièrement. L’autre option sera la médication chimique, qui pose un sparadrap sur le malaise.

 

Being Aware, être en éveil, outil de coaching

Si je te demande combien de voitures rouges tu as croisé sur la route hier, saurais-tu répondre ?

– non, je ne sais pas

– tu en as croisé ?

– probablement oui, mais je n’ai pas porté attention aux voitures rouges

… c’est la même chose pour tout : si tu portes ton attention sur un aspect spécifique, il apparait.

 

Cette méthode peut être utilisée pour différentes situations, dans différents domaines.

Personne négative, dépressive, à qui rien ne réussi : Observe ce qui t’arrive dans la journée, qui correspond aux critères que nous aurons définis ensemble. Par exemple, dans la discussion, tu auras défini ce qu’est un évènement positif, ce à quoi ça correspond. Sois honnête dans ton observation.

Métier : pour t’améliorer dans ton métier, observe comment les principes de ton métier se retrouvent au fil du quotidien, ce que tu peux observer, en tirer, pour aller plus loin dans ton art, note les nouvelles questions que tu poseras à ton maitre.

 

Astuces pour les pensées négatives

D’après un article de Mark Tyrrell

 

« Restez face au soleil et vous ne verrez pas les ombres.  – Helen Keller

Un collègue avait gagné une belle somme d’argent. Mais les pensées négatives ont puissantes… J’ai dit : « C’est fantastique ! ». Au début, il était plutôt d’accord, mais très vite il a dit : « Oui, mais maintenant, j’ai un problème supplémentaire : dois-je le dire à mes amis ? Si je ne le fais pas et qu’ils l’apprennent, je serai mal. Et si je le fais, ils s’attendront à ce que je partage ce que j’ai gagné! ». J’ai suggéré que ce n’était pas vraiment un « problème » mais simplement une considération, et que, tout compte fait, il pourrait tout aussi bien juste être heureux. « Oui, mais je suis partagé entre le remboursement du prêt immobilier et l’achat d’une Porsche »…

Comprendre l’emprise de la négativité
Il est important de reconnaître l’impact profond que des pensées négatives peuvent avoir sur le bien-être général. Les personnes qui ont des pensées négatives ont tendance à saper leurs propres succès, s’attendant au pire même dans les moments de triomphe. En revanche, les personnes qui font preuve de résilience et d’un état d’esprit positif peuvent conserver leur optimisme même face à l’adversité. Les clients qui ont des pensées négatives n’ont pas la capacité de se rendre compte que leur vision de réalité est une version biaisée et déformée de celle-ci. Il y a une sorte de confiance en soi dans l’esprit d’un client négatif, du moins en ce qui concerne son sentiment d’avoir raison sur la façon dont les choses se passent mal ou vont mal se passer.

Paradoxalement, une partie du travail du thérapeute consiste à faire douter sainement les clients, en leur faisant comprendre que ce qu’ils pensaient être une mauvaise chose ne l’est peut-être pas du tout. Les personnes sujettes aux pensées négatives ont tendance à trop ruminer, c’est-à-dire à passer trop de temps « dans leur tête », ce qui a pour effet de renforcer les pensées négatives, d’éloigner les pensées positives et de restreindre la perception du contexte.

Il est essentiel de reconnaître que les pensées négatives peuvent s’enraciner par le biais d’un comportement acquis et d’un conditionnement émotionnel passé. Il est essentiel de reconnaître que les pensées négatives peuvent s’enraciner par le biais d’un comportement acquis et d’un conditionnement émotionnel antérieur.

 

Les avantages de la pensée négative

Curieusement, la pensée négative peut offrir certains avantages à ceux qui la pratiquent. La familiarité des résultats négatifs procure un sentiment de sécurité, car les individus pensent que le fait de s’attendre au pire les met à l’abri du changement.

Ou encore, certaines personnes éprouvent une satisfaction particulière à se voir donner raison dans leurs prédictions négatives plutôt que d’être confrontées à des résultats positifs. « tu vois j’avais raison ! ».

De plus, en étant négatif, on peut rejoindre un groupe social, celui très grand de ceux qui sont négatifs : les médias le sont, les commères le sont, l’esprit négatif alimente l’échange où chacun imagine pire encore que son voisin … c’est fun d’être négatif alors que d’être positif est ringard !

De plus, nous n’avons pas l’habitude de partager des vécus de bonheur. Il y a une pudeur, car le bonheur est vu comme étant une chose privée, intime. Les belles choses se passent en famille, ou dans l’intimité du couple.

Le sentiment d’avoir raison peut nous donner l’impression d’être plus intelligent. Plus intelligent que les rêveurs optimistes. Il y a une jouissance d’être négatif, un cynisme ambiant en bandoulière qui est de mise, normalisé.

 

Tirer vers le positif est souvent contre-productif

Si nous essayons de tirer ces personnes de leurs positions négatives et de les forcer à être plus « positifs », nous risquons de les faire s’accrocher encore plus à leurs préjugés négatifs. Nous devons faire preuve de prudence à l’égard de leurs systèmes de croyance, même lorsque ces croyances les ébranlent.

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Donc, plutôt que de nous embarquer dans un combat inutile, nous allons plutôt l’aider à développer sa capacité à avoir des pensées plus calmes, plus optimistes et plus raisonnables, avec un plus grand discernement. Cela étant dit, quelles mesures pouvons-nous prendre pour l’aider à apporter plus de nuances et d’équilibre à leur vision de la vie ?

 

Encourager les pensées moins extrémistes

La pensée excessive de type « tout ou rien » est une distorsion cognitive primaire. La pensée négative a tendance à nous faire voir les situations comme étant toutes bonnes ou toutes mauvaises. Souvent, les adolescents voient le monde de manière simpliste et polarisée, ce qui peut les conduire à la colère, au catastrophisme et à la dépression. Nous pouvons gentiment encourager la personne à considérer les nuances de gris dans la vie et à adopter une perspective plus réaliste. En reconnaissant que les situations peuvent avoir des aspects positifs et négatifs, ils peuvent réduire l’intensité de leurs émotions et penser plus clairement. Cela ne signifie pas qu’il faille ignorer ou minimiser les aspects négatifs d’une situation, mais plutôt qu’il faut aider à élargir leur perception contextuelle :

En utilisant des questions socratiques, nous pouvons aider la personne négative à prendre conscience de son raisonnement « tout ou rien » et à commencer à le remettre en question.

– « Quelle est une autre façon de voir les choses ? »
– « S’agit-il d’un problème ou d’une simple considération ? »
– « Quel bien pourrait en résulter même si, dans l’ensemble, la situation semble mauvaise ? »

Ou encore les questions dissociées du jeu de rôles : jouons à un jeu de rôle fictif.

– « Si je devais arriver au résultat que vous m’exposez, quel processus de pensée je devrais adopter en moi-même ? »
– « Si vous deviez être une personne qui a de ce sujet un avis optimiste, quelles pensées, quels arguments trouveriez-vous ? » … puis « quels arguments une personne nuancée sur la question garderait-elle ? »

 

Éviter de généraliser les aspects négatifs

K était le genre de personne qui, s’il n’était pas parfait dans un domaine, l’abandonnait avec colère. A la moindre difficulté, c’est toute sa vie qui était « merdique » ! « J’ai raté mon contrôle de maths, toute ma vie est un échec ! » …  « L’arrivée soudaine dans la richesse financière comporte des défis, donc toute l’expérience est mauvaise ! »… « Le retour de mes vacances a été difficile, donc tout le voyage a été horrible ! » …

Nous voyons souvent ce genre de raisonnement chez les personnes négatives, qu’ils le verbalisent ou non. Souvent, je me contente de dire qu’il s’agit d’un schéma que j’observe chez de nombreux clients et je le laisse reconnaître qu’il s’applique à son propre mode de pensée.

Une fois qu’un client commence à voir le modèle de ce qu’il fait, il peut commencer à s’en écarter, à en voir les limites et à le remettre en question.

Et le fait d’être mis dans le sac d’une « généralité » ne convient pas souvent, car cela enlève l’originalité, d’autant qu’une personne négative aura tendance à voir chez d’autres personnes négatives … de la négativité.

Les négatifs ont donc souvent tendance à étendre les expériences négatives à d’autres domaines de leur vie, les considérant comme permanentes et omniprésentes. Plus nous les aidons respectueusement à reconnaître la nature spécifique et temporaire des revers et des échecs, en leur permettant de conserver une vision plus équilibrée, plus ils peuvent commencer à le faire pour eux-mêmes.

 

Arrêter de lire dans les pensées !

– « Ils doivent penser que je suis un imbécile/un perdant/un abruti ! »
– Je sais qu’elle me déteste !
– « Quand les gens me regardent, ils voient un gros tas de merde ! »

Le pessimisme et le manque d’estime de soi s’accompagnent d’une certaine forme de négativité.

Les personnes qui pensent négativement interprètent souvent les situations ambiguës avec des hypothèses négatives, qui deviennent alors des certitudes. Cela entraîne évidemment une anxiété et un stress inutiles.

Nous pouvons encourager nos clients à ne pas donner de signification négative à des circonstances incertaines et à envisager un éventail d’explications plausibles, y compris des explications positives.

 

Faire le vide de sens

Je parle souvent à mes clients de commencer à maintenir un « vide de sens » jusqu’à ce que des preuves apparaissent. Cette idée peut être totalement nouvelle pour certains clients.

Par exemple, si je ne fais pas de vide de sens dans mon esprit lorsque quelqu’un ne me répond pas par texto ou n’a pas l’air content de me voir au travail, je risque de chercher à remplir prématurément ce vide de sens avec mes propres imaginations négatives. « Il ne m’a pas encore répondu parce qu’il ne m’aime plus » ou « Je n’ai pas entendu parler de ce travail parce qu’il m’a trouvé horrible ».

Être capable de se détendre en disant « je ne sais pas encore » est une compétence émotionnelle profonde.

Nous pouvons décrire cela à nos clients et les aider à générer un éventail d’explications possibles pour une situation ambiguë, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. De cette manière, ils peuvent relâcher un peu leur réflexion et parfois même « éteindre » tout besoin d’explication par l’imagination – se détendre simplement sans savoir pendant un certain temps. C’est une compétence merveilleuse à développer.

 

Qui est responsable ici ?

Les personnes ayant des idées négatives peuvent avoir tendance à internaliser le blâme pour les résultats négatifs, même lorsqu’il est injustifié.

Ils peuvent également penser que tous les résultats négatifs sont dus à d’autres personnes, ce qui leur enlève e pouvoir et l’influence sur leur propre vie – une sorte d’impuissance apprise.

Nous pouvons parler à nos clients de la manière dont la pensée négative tend à déformer le sens réaliste de ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas contrôler et de ce qu’il est raisonnable pour eux d’assumer.

Je pourrais poser des questions socratiques telles que :

– « Quel est le pourcentage de responsabilité qui peut m’être attribué si je constate que mon collègue est de mauvaise humeur et que je ne sais pas pourquoi ? »

– Si mon fils adolescent refuse d’étudier pour un examen, quel est le pourcentage de responsabilité qui m’incombe et quel est le pourcentage qui lui incombe ?

– Si je fais un discours et que certaines personnes ne semblent pas très intéressées, quelle est la part de responsabilité qui m’incombe et celle qui leur revient ?

Faire ce genre d’exercice avec un client peut l’aider à trouver des interprétations plus nuancées. Il ne s’agit pas nécessairement de le dédouaner ou de le déresponsabiliser, ni de mettre tout cela sur le compte d’un mauvais comportement des autres. En revanche, elle les aide à élargir le contexte.

 

aider à assouplir les modélophiles et les rendre plus humains

Une cliente, Susie, était extrêmement perfectionniste. Elle s’imposait des règles strictes, avait des opinions bien arrêtées sur la façon dont les autres et la vie elle-même devaient être, et ne laissait que peu de place à l’humour ou à la tolérance, que ce soit pour elle-même ou pour les autres.

Vous aurez peut-être remarqué que certains penseurs négatifs semblent imposer des règles rigides à la vie. Au lieu d’accepter avec curiosité les différences entre les gens et les imperfections (perçues) de la vie, des autres et d’eux-mêmes, ils cherchent à exercer une emprise presque tyrannique.

Les « modélophiles » pensent souvent comme suit : « Les gens doivent être comme je crois qu’ils sont :
– « Les gens doivent être comme je pense qu’ils devraient être ! »
– « Je dois paraître parfait à tout moment ! »
– « Les gens ne doivent pas trouver cela drôle ! »

En posant simplement des questions aux gens et en leur proposant des exercices, nous pouvons les aider à assouplir des règles dures, cassantes et rigides afin qu’elles deviennent moins blessantes et impitoyables, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur.

Nous pouvons aider nos clients à devenir plus tolérants envers eux-mêmes en leur posant des questions telles que :
– Une personne qui est généralement bonne peut-elle faire une chose qui n’est pas excellente ? Dans quelles circonstances cela pourrait-il se produire ?
– Une personne très intelligente peut-elle commettre une erreur ?
– Dans quelle mesure pouvons-nous contrôler ou influencer le comportement et les valeurs d’autres personnes ?

Ainsi, les penseurs négatifs créent souvent des attentes et des règles irréalistes sur la façon dont la vie devrait se dérouler. Nous pouvons aider nos clients à examiner leurs attentes et à se demander si elles ne sont pas trop étroites ou trop rigides. Nous pouvons les encourager à adopter une approche plus ouverte.

Car c’est être humain que d’aborder les gens et soi-même avec humanité, nous ne sommes pas des machines, les modèles que nous suivons restent des repères, nous restons humains, et faillibles.

Nous pouvons aussi passer au travers de quelques légendes urbaines qui veulent que le monde tel qu’il est était toujours comme ça, ou que les gens à succès l’étaient toujours.

 

exploiter l’imagination

L’imagination peut être un outil puissant, mais les négatifs l’utilisent souvent pour créer les pires scénarios. Nous pouvons plutôt encourager nos clients à exploiter le potentiel positif de leur imagination en visualisant des résultats positifs. Ou au moins en traitant de manière positive les scénarios négatifs !

Les chercheurs ont constaté que l’utilisation d’images mentales positives était la technique la plus distrayante pour les participants lorsqu’il s’agissait d’interrompre des ruminations déprimantes et négatives.

Et nous pouvons renforcer l’imagerie mentale en enseignant l’auto-hypnose à nos clients.

Nous pourrions demander à notre client de ressentir une rumination négative, puis de commencer à en sortir en imaginant fortement qu’une inquiétude est résolue, ou qu’il fait face à une difficulté de la meilleure façon possible, ou qu’il remplace simplement l’inquiétude par le sentiment d’être dans un endroit beau, calme ou paisible, et ainsi de suite.

3 conseils contre l’émotivité

Comment pouvons-nous aider une personne à ne pas se laisser submerger par ses impulsions émotionnelles destructrices ? Voici trois conseils.

(inspiré d’un article de Mark Tyrrell, Uncommon Knowledge)

Nous avons besoin de comprendre nos émotions. Elles nous indiquent qu’un besoin émotionnel n’est pas satisfait. Mais elles sont sournoises et s’insinuent jusque dans notre rationalité, nous submergent bien avant que nous nous en rendions compte et contrôlent nos vies.

1) Planifier

Plutôt que d’être toujours surpris par une émotion et d’être ensuite « vaincu par elle » (désolé, j’avais promis de ne plus la personnifier !), aider la personne à détecter et à planifier une stratégie pour les moments de vulnérabilité, peut l’aider à mieux gérer ses émotions. On est mieux armé quand on est prévenu.

Par exemple, quand on passe régulièrement du temps à ruminer, ou qu’on se réveille la nuit pour ça, on peut planifier une période de 10 minutes (en journée !) durant laquelle passer en revue toutes ses angoisses, ses peurs. Le tout en planifiant à la fin de cette période (pas trop longue !) de dire « ok, stop, je reprends une vie plus apaisée, je pense à d’autres choses », et en effectuant un rituel corporel, ça peut être un balayage, ou boire un verre d’eau, en tout cas une action physique qui distingue le moment.

Ou si on sait qu’on devient anxieux-se lorsque le téléphone sonne, on peut prévoir de prendre trois respirations profondes, en expirant lentement à chaque fois, avant de répondre, en ressentant au fond de soi que ça va bien se passer, en imaginant une scène joyeuse, ou en mettant devant soi une image rigolote, ou en imaginant que c’est donald qui sera au bout du fil. Il est essentiel de mettre au point une stratégie préparée.

 

2) Avoir une vue d’ensemble

Il est beaucoup plus efficace d’atténuer un sentiment que d’essayer de le supprimer.

Admettons que vous n’aimez pas une certaine personne. Faire semblant de l’aimer peut parfois aider un peu, mais il est plus probable que vous vous sentiez rancunier et manipulé. Cependant, trouver activement des choses qui vous aideront à « humaniser » cette personne dans votre propre esprit peut vraiment vous aider à diluer votre aversion.

On peut ainsi procéder à un questionnement socratique avec des questions du Travail de Byron Katie. Il n’est pas question de changer les personnes au comportement détestable en les excusant, mais de leur donner un visage humain, ce qui apaise les considérations.

Un jeune client passionné d’astrologie a été encouragé à penser à l’immensité de l’univers lorsqu’il parlait à son patron intimidant. Cette « perception globale » l’a aidé à placer les rencontres avec ce patron autrefois effrayant dans une perspective beaucoup plus gérable.

 

3) Trouver le « point de bascule » de l’émotivité

Les émotions peuvent nous prendre par surprise, et avant que nous nous en rendions compte, nous faire faire, penser, dire et bien sûr ressentir des choses que nous aurions préféré éviter. Ce n’est peut-être pas très facile à voir, mais il y a toujours un « point de bascule ». Avant de l’atteindre, nous pouvons faire marche arrière. Mais une fois ce point atteint, il devient de plus en plus difficile d’arrêter de glisser dans le marécage émotionnel. Si nous pouvons apprendre à localiser le point de bascule, nous pouvons nous entraîner à l’éviter.

Par exemple, une mère se mettait en colère de manière incontrôlable lorsque son jeune fils utilisait un certain ton de voix. Elle essayait de ne pas se mettre en colère, mais à partir d’un certain point, elle ne pouvait plus s’en empêcher. Je lui ai demandé de s’entraîner à imaginer ce point de bascule et, lorsqu’elle l’atteignait, d‘imaginer qu’elle s’éloignait de la situation et qu’elle l’observait de l’extérieur. Lorsqu’elle s’est imaginée faire cela, elle s’est instantanément sentie plus calme et a déclaré plus tard que son fils ne pouvait plus « appuyer sur ses boutons » lorsqu’il utilisait ce ton de voix. Et il a très vite cessé de l’utiliser.

 

C’est quoi une approche holistique ?

Bonjour,

Mon approche est holistique : je m’intéresse à l’entièreté de la personne. je suis passé par les deux grandes orientations thérapeutiques pour toujours sentir un manque : je rejette cette séparation du corps et du mental, et je propose une approche « holistique » c’est à dire globale, centrée sur la singularité de la personne. Il ne s’agit donc pas d’une thérapie, vous êtes votre propre thérapeute, je ne suis là que pour vous accompagner, comme une béquille que vous allez lâcher dès que possible, en toute autonomie.

 

* approche psychologique :

le thérapeute vous considère généralement sous l’angle de vos façons de fonctionner, et en déduit tout un tas de dysfonctionnements qui correspondent à un canevas donné. Cela peut être les schémas de la psychanalyse moderne, ou encore le transgénérationnel, ou encore les schémas astrologiques, il y a mille façons de catégoriser une personne.

Je ne me satisfais absolument pas de ces techniques, qui oublient l’aspect humain, la complexité de la Vie, la singularité de la personne, son identité unique, qui restent des techniques. Les techniques et les canevas doivent selon moi rester des outils, pas des thérapies.

Pour ma part, j’ai besoin de m’intéresser d’abord à la personne, à sa singularité, à son humanité. Ensuite, je pense qu’aucun savoir ne donne la connaissance profonde de l’autre, que chaque personne, aussi bonne thérapeute soit-elle, perçoit le monde, donc l’autre, au travers de ses propres filtres. L’humilité est donc indispensable : je ne peux pas être un thérapeute, ce qui est soignant n’est issu de mes connaissances, mais c’est une interaction énergétique entre mon énergie et l’énergie de la personne.

Et enfin, plus important encore, comment pourrais-je laisser de côté l’aspect corporel d’une personne ? Même la science, notamment la neuroscience, réalise aujourd’hui qu’il y a des connexions entre le corps et le cerveau. Par conséquent, je pense que les thérapies uniquement orientées vers la psychologique sont incomplètes !

 

* Approche corporelle

Que ce soit la médecine allopathique comme nombre de techniques manuelles de médecines naturelles, s’intéresser à la maladie dans le corps est un sparadrap poreux selon ma conception des choses.

Les maladies internes sont à 90% liées aux émotions, donc à l’aspect psychique. Les émotions naissent par l’intermédiaire de nos perceptions, et nos perceptions sont sensorielles, elles se passent dans le corps. Enfin, nos perceptions sont interprétées selon notre passé et notre état mental.

Voilà pourquoi je ne crois pas aux médecines du corps. Elles sont incomplètes. Les neurosciences nous ont montré que le cerveau et le corps ne sont pas séparés, comment une approche uniquement corporelles ou uniquement psychologiques pourrait-elle être complète ?

Voilà pourquoi je m’oriente vers une approche qui est globale. Vous allez me dire que c’est ce qu’on fait en naturopathie. C’est un début, oui.

Mais le corps et le mental, ne me suffisent pas ! Je ressens le besoin de m’intéresser en priorité à l’Être : l’être humain, l’être vivant ! Nous sommes des Être, c’est à dire que nous existons, nous sommes mus par la Vie, le Qi, l’énergie vitale, l’Essence de Vie, à chaque instant. Nous avons une dimension plus profonde que celle du mental et celle du corps. Une approche plus Rogériennne me semble appropriée, du nom de ce thérapeute qui a développé son art centré sur la personne.

 

Hypersensibilité, hypersensibles, ou pas …

La sensibilité n’est pas une hypersensibilité !

La sensibilité, c’est la connexion aux sens : les sensations. La normalité de l’être humain comme de tout être vivant, c’est d’être connecté aux sens, c’est à dire au monde extérieur par l’intermédiaire des capteurs sensoriels.

Tout le monde est sensible, même les plus insensibles. Par exemple un insensible sera ébloui par le soleil, aura froid ou chaud.

Chaque sollicitation de nos sens consomme de l’énergie. Les sollicitations peuvent être traitées en fonction de la sensibilité des humains, et ensuite en fonction des particularismes.

Par exemple, l’être humain est à l’aise dans une certaine plage de température, mais une personne qui a grandit en Alsaka aura une sensibilité moindre au froid, et inversement pour une personne des pays tropicaux.

La sensibilité est connectée aux émotions, et donc aux hormones (plaisir, stress), et elle est intimement liée à notre sensation de bien-être. Je pense que quand les ascètes et méditants fuient leurs sensations pour ne pas devoir gérer les émotions, c’est déjà une fuite.

Une sensation peut générer un déséquilibre quand la sollicitation n’est plus dans le spectre de ce que la personne a appris à gérer. Par exemple, j’ai grandit dans un endroit très calme sans bruits, et j’ai développé une sensibilité accrue au bruit, non pas parce que le bruit était excessif, mais parce que ma plage d’acceptation au bruit est faible.

La sensibilité normale et l’émotivité normale
Une sensibilité normale génère des émotions qui sont normales, c’est à dire que les émotions sont traitées, et passent.

 

Capital sensibilité variable selon chaque-un
Tout d’abord, nous héritons de potentiels de sensibilité. Ce sont des neurones, certes. Mais sommes-nous des neurones ?  Nous sommes des Êtres, et cet héritage, c’est une énergie de Vie.

Ensuite notre éducation, le contexte c’est à dire l’environnement dans lequel nous grandissons, va nous permettre ou pas de développer notre sensibilité au monde.

Notre adolescence est souvent la période où la sensibilité est à fleur de peau. C’est l’âge de la rébellion. Pouvoir ou non la vivre, l’exprimer, est une donnée importante.

Par la suite, nous construisons nos quotidiens, et faisons face à des petites violences quotidiennes. C’est à cet âge disons entre 20 et 50 ans que nous sommes les plus actifs, mais aussi les plus inconscients de la portée de nos actes, ceux qui sont violents pour les autres. C’est l’âge durant lequel nous revêtons les rôles et responsabilités qui nous mènent à pratiquer des actes et des paroles violentes, par intérêt, par conviction, et par ce que nous pensons incontournable pour réaliser les objectifs, que ce soient les nôtres ou plus souvent ceux des autres, car ceux des autres justifient la violence qu’on inflige aux autres. J’appelle cela la trentaine arrogante. Nous manquons souvent de sensibilité à mesure que nos rôles prennent le dessus sur l’être.

 

Stratégies face à l’agression
La stratégie que met en place le cerveau est celle de la fuite. Face à toutes ces petites agressions, nous apprenons à nous fermer, à nous blinder, pour ne pas trop ressentir l’effroi, la peur, l’horreur.

La sensibilité réside dans l’Être
Car la sensibilité réside dans l’Être. D’ailleurs, aucune émotion ne touche les rôles que nous revêtons. Les émotions touchent l’Être. Une émotion n’est problématique que lorsqu’elle est en excès, lorsqu’elle domine. Alors la personne perd de sa lucidité, de discernement.

 

Hypersensibilité
C’est quand les sensations sont exacerbées. Quand tout touche. Par exemple le moindre bruit, ou la moindre agitation. Nous percevons le monde par nos sens, les sens donnent lieu à des émotions.

Hypersensibilité par excès ou par vide ?
On peut être hypersensible parce qu’on a grandit dans un contexte qui ne nous a pas préparé à des sollicitations de un ou plusieurs sens. Par exemple et comme je l’ai déjà mentionné plus haut, j’ai grandi dans un environnement très silencieux, et quand j’ai changé d’environnement à l’âge adulte, j’ai été « agressé » par le bruit « normal » de la vie en société. C’est ma capacité de traitement du bruit qui était faible.

Inversement, le bruit « excessif » et permanent stresse le sens de l’audition, va fatiguer la personne, réduire la qualité du sommeil, d’où irritabilité, mauvaise humeur. Dans ce cas, la capacité « normale » de traitement du bruit est dépassée, car même si nous avons une certaine plage de tolérance en fonction de notre capital initial, les limites sont dépassées.

DIFFÉRENTES HYPERSENSIBILITÉS

* La sensibilité normale face à un contexte d’agression.
Il est normal que la sensibilité normale soit mise à l’épreuve dans un contexte d’agression permanente.

Nous vivons dans un monde violent. La violence n’est pas seulement physique. La violence est de plus en plus psychologique, induite, et elle s’inscrit comme une normalité. Par déshumanisation, par dénigrement de la recherche de sens, par démission de l’aspect humain de la vie en société (comme si nous étions une société de robots). Et aussi par la violence des jugements permanents qui ont envahi les coeurs par les médias et réseaux associaux.

Par conséquent, une personne « normalement sensible » peut se sentir hypersensible, quand les agressions sont permanentes. C’est alors le contexte qui est excessif, la personne n’est pas hypersensible mais les émotions peuvent finir par s’emballer.

 

* La sensibilité exacerbée par déficit de capacité d’accueil

Avoir grandit dans un environnement silencieux peut générer des troubles anxieux, de la fatigue, un mauvais sommeil, des migraines, de l’irritabilité, c’est à dire à fleur de peau. Ainsi, une personne anxieuse va se croire hypersensible à la compagnie de certaines personnes. Ou encore, on peut qualifier une personne de mauvais caractère, car elle ne se laisse rien dire, elle ne peut rien entendre.

On peut décliner ainsi nos hypersensibilités par déficiences initiales sur tous les sens, évidemment.

Pour y remédier, on peut axer la thérapie sur un renforcement des énergies qui ont un capital non développé;  Attention, on peut penser que le capital initial de la personne est faible, alors que la personne a seulement non-développé son capital d’acceptabilité au son, et en conséquence aux autres aspects de l’élément correspondant.

* Hypersensibilité « vraie » par déficit d’énergie
Enfin, en effet, on peut souffrir d’hypersensibilité « vraie » par déficit, par vide. L’hypersensibilité se traduit alors par une hyper-émotivité générale, tous les sens sont touchés, et la personne souffre beaucoup, on se dit « écorché vif » c’est à dire qu’aucune peau ne protège ni ne filtre le contact avec l’extérieur.

Traumatisme d’hypersensibilité
A partir de là, si la situation perdure et se répète, peut se mettre en place un traumatisme. L’émotivité se généralise et s’inscrit dans le présent de la personne. Ainsi, même quand la personne est en sécurité, elle vit le trauma dans le présent. Il n’y a alors plus de sécurité possible, la personne est constamment en état d’hyper-émotivité.

L’hypersensibilité s’inscrit dans les croyances
De partout, les psy et thérapeutes nous parlent d’hypersensibilité à tout va. Nous serions tous des hypersensibles pathologiques. C’est traumatisant en soi ! S’inscrivent alors les croyances « je suis hypersensible » qui nous dispensent de ce que nous faisions avant de savoir et d’adopter ce concept d’hypersensibilité et de nous y identifier : relativiser, recontextualiser, pour redescendre de l’émotivité. Ainsi on y reste en permanence ! Et une émotivité normale se transforme en émotivité permanente par la simple croyance. Attention, je ne prétends pas que ces personnes ne sont pas hypersensibles, mais je pense que la croyance en est le moteur principal !

Les relations avec ces personnes sont très compliquées, ce qui va ajouter à leur conviction qu’elles sont hypersensibles, que personne ne peut les comprendre.

 

Hypersensibilité et maladies internes

Une hypersensibilité, de quelque nature qu’elle soit, crée des déséquilibres émotionnels. Et tout déséquilibre émotionnel non traité finit par créer la maladie interne. On va traiter les émotions, mais si on ne traite par la sur-sollicitation, on ne va faire que poser un sparadrap sur l’émotion, elle ne sera pas sensible, mais la sur-sollicitation initiale sera toujours présente. Les plantes ou les médicaments chimiques pour calmer l’état intérieur sont importantes, mais elles ne préviennent pas des dommages profonds.

 

Nos Sens sont liés à nos facettes spirituelles

Notamment, le sens de la relation au monde extérieur qui est directement lié à la tristesse

 

Le cercle vertueux de la confiance en soi

Le cercle vertueux : si j’ai confiance en moi que je me sens fiable, si je me sens fiable je me fie à mes intuitions car elles sont justes, mes inspirations sont justes, et donc je deviens créateur de ma vie. Si je laisse venir sincèrement et spontanément qui je suis dans ma façon d’être avec moi-même et avec les autres, ma singularité, mon originalité vont s’exprimer d’elles-mêmes sans que j’ai d’efforts à faire ! Alors on savoure, on goûte, on apprécie, on se délecte de vivre soi en soi.

Signes de mauvaise confiance en soi

Signes de mauvaise confiance en soi :

ne pas réussir à s’aimer tel qu’on est

accorder beaucoup d’importance au regard des autres, du coup je vais vivre non plus par rapport à ce que je suis et ce que je ressens, mais je vais m’adapter aux critères des autres et à leurs attentes. Dans le groupe qui nous correspond pas, on est vite isolé et donc on a tendance à se sur-adapter, et à ne pas respecter qui on est, on ne va pas poser de limites,

Vouloir se faire aimer : construire un discours pour se mettre en valeur, qui n’est pas un discours spontané mais qui est « je vais dire ça parce que je sais que ça va leur plaire et que ça va me mettre en valeur à leurs yeux » pour se faire aimer.

la rigidité : s’enfermer dans un cadre de valeurs ou de façons de faire très rigide.

Les croyances envahissantes : tout vouloir expliquer au travers d’une croyance, fut-elle aussi scientifique qu’elle soit. On peut tout rapporter aux chiffres, ou aux étoiles, ou encore aux gènes… ne pas laisser à la vie sa part de mystère.

le jugement : je n’arrive pas à trouver de la valeur en moi, donc je vais me trouver de la valeur socialement par rapport à certains critères du groupe social auquel j’appartiens ou de système de croyance auquel j’adhère. Et je vais juger les autres en comparant ce qu’ils font et je ne veux pas les fréquenter s’il ne corresponde pas à aux critères que j’ai adopté.

La dureté : je n’arrive pas à me faire confiance je n’arrive pas à faire confiance aux autres.

ne pas s’écouter : on ne prend pas soin de soi, on croit qu’on prend soin de soi parce qu’on fait des choses qui sont dites dans les journaux ou sur les réseaux, mais finalement pour prendre soin de soi on aurait besoin de faire d’autres choses.

se croire indigne : beaucoup étouffer ses désirs de ne pas écouter ses aspirations de faire les choses en fonction de ce qui est bien.

se sacrifier : on va se dévouer au point de s’oublier, faire plein de choses pour les autres.

 Se poser en victime : C’est une façon de se déresponsabiliser, et quand on manque de confiance en soi, cette capacité à se dire les choses avec franchise sans détour ni culpabilité, alors on ne peut pas répondre de ses actes.

Confondre stabilité et sécurité : La sécurité est un besoin fondamental. Mais elle ne peut pas venir d’une vie statique. Une personne qui, par son éducation et la culture occidentale, fonde son sentiment de sécurité sur la stabilité, aura beaucoup de risque de n’avoir pas confiance en elle. Or, la vie est mouvement, la vie est imprévisible. C’est justement notre capacité à nous ajuster d’instant en instant qui fait que nous sommes vivants au milieu de l’océan. La santé psychique, c’est quoi qu’il arrive, facile ou difficile, de connu ou d’inconnu, on est capable de se rattraper aux branches, et comme font les chats de retomber sur ses pattes même si on n’avait pas prévu de sauter ou de tomber. Cette souplesse-là elle est vraiment le signe d’une bonne confiance en soi et en la vie.

Développer des comportements sécuritaires : avoir besoin d’empêcher tout ce qui pourrait me prendre au dépourvu être une surprise désagréable, de plus en plus

contrôler tous les aspects du quotidien, tout programmer, sécuriser… au bout d’un moment on perd complètement toute flexibilité, et tout changement est une agression de ce qu’on a prévu car on croit qu’on a besoin de sécurité, y compris du point de vue affectif. On perd aussi notre naturel, notre spontanéité, notre créativité, et on va sans s’en rendre compte enfermer les autres petit à petit dans ces ornières d’une vie sécuritaire. On va dire « c’est pour votre bien »… reflexion : ne serions-nous pas dans une société qui n’a pas confiance en elle ?…

Ne pas accepter sa singularité : nous avons besoin d’être en relation avec d’autres humains, mais ne pas supporter sa propre compagnie signe que la personne n’existe pas assez par elle-même.

la honte : en fait chez une personne qui a peu confiance en elle va plus vite et avoir honte.

Réactions défensives d’animal acculé : mélange de peur de rejet, de honte, de manque d’estime, c’est l’agression de personnes qu’on aime ou apprécie quand on se sent pris en défaut;

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massage : ce qui est d’ordre corporelle manuelle physique et les massages notamment ça aide énormément retrouver confiance en soi parce que ça re ça nous permet de retisser l’enveloppe : le contact, la peau les muscles même les os, le massage c’est très thérapeutique

Avec une bonne confiance en soi : on dort mieux on écoute mieux les autres on a moins besoin de se justifier, on sait dire non, on va choisir des choses qui nous plaisent et plus celles que d’autres nous disent de choisir, on attire vers nous les personnes qui nous ressemblent plus.

Accepter des moments de baisse de confiance en soi : si je suis fatiguée, si j’ai appris une mauvaise nouvelle, si je suis malade, si on m’a fait une réflexion désagréable mon niveau de confiance va baisser : c’est normal ! Une personne qui a peu confiance en elle va se sentir beaucoup plus affectée.

Le cercle vertueux : si j’ai confiance en moi que je me sens fiable, si je me sens fiable je me fie à mes intuitions car elles sont justes, mes inspirations sont justes, et donc je deviens créateur de ma vie. Si je laisse venir sincèrement et spontanément qui je suis dans ma façon d’être avec moi-même et avec les autres, ma singularité, mon originalité vont s’exprimer d’elles-mêmes sans que j’ai d’efforts à faire ! Alors on savoure, on goûte, on apprécie, on se délecte de vivre soi en soi.

 

Définition de la Confiance en soi

confiance :

  • dans ce mot il y a le verbe se fier, c’est la fiabilité : la confiance en soi c’est sentir que je suis fiable.
  • La confiance est loin de la croyance, mais c’est avoir la foi (au-delà des questions religieuses évidemment), est-ce que j’ai foi en moi, est-ce que j’ai foi en la vie, est-ce que j’ai foi en les autres.
  • est-ce que je suis capable de me confier à moi-même, avoir ce discours intérieur honnête et transparent, ne pas le faire c’est déjà se raconter des histoires.
  • plus concrètement avoir confiance en soi c’est être bien avec soi-même, c’est avoir une bonne relation avec soi.

la différence entre s’aimer et avoir une relation égotique à soi

la différence entre s’aimer et avoir une relation égotique à soi :

le show off, le fait de se montrer de vouloir prendre la première place, ça c’est le contraire de l’amour de soi ! avoir comme projet d’être très visible, de prendre plus de place que les autres, de parler plus fort, ça c’est pas du tout de l’amour de soi !

L’amour de soi c’est être capable de s’accepter exactement comme on est, avec son âge, avec son corps tel qu’il est, avec ses qualités ses défauts, avec ce moment où se sent à l’aise les

moments où on se sent mal à l’aise, mais aussi les bêtises que l’on a fait ou les échecs que l’on a vécu, les moments où on se dit qu’on aurait pu être plus sympa avec quelqu’un ou plus adroit…c’est pouvoir accepter la personne qu’on est dans sa globalité !

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