Etre
prendre conscience des peurs.
quelles sont les peurs ? que disent-elles de moi ? comment sont-elles utiles ? non jugement. les peurs me servent, mais je veux me libérer de cette peur.
anxiétés :
ça s’est passé, c’est du passé.
que puis-je tirer de positif de ce que j’ai vécu de pénible ?
quelles sont mes ressources ?
suis-je si vulnérable ?
quelles programmations puis-je déprogrammées ?
je veux tendre vers autre chose. je m’imagine dans une autre posture
je ressens la vie : je danse, je chante, je m’exprime. quelles activités artistiques ? quelles passions ? quelles sont mes ressources de vie, de joie de vivre ?
Outil de réflexion personnelle
Utilisez ce document pour enregistrer vos pensées et réfléchir aux défis auxquels vous avez été confronté.
Considérez un défi auquel vous avez été confronté au cours des six derniers mois…
Quel était l’événement ?
Comment vous êtes-vous senti par rapport à cet événement ?
Quelles émotions avez-vous ressenties ? Listez les émotions
À quoi pensiez-vous lorsque l’événement s’est produit ?
Comment avez-vous réagi ?
Pourquoi pensez-vous avoir réagi de la sorte ?
Comment cela a-t-il affecté la situation ?
Comment cela a-t-il affecté les autres ?
IDENTIFIEZ LA CHAINE REACTIONNELLE
Déconnectez-vous de votre réaction émotionnelle : respirez profondément :
1) Décrivez la situation sans jugement / ni diagnostic / ni étiquette : l’événement
2) Décrivez vos pensées, émotions, ressentis corporels
3) Décrivez sans jugement / ni diagnostic / ni étiquette : votre réponse comportementale.
DANS LE PRESENT
Connectez-vous à votre propre empathie : quels besoins sont troublés / non nourris à l’occasion de cet évènement ?
La situation a bloqué le flux naturel joyeux de la vie en vous : où dans votre corps, quelles sensations, quelles couleurs, quels ressentis ?
Listez les besoins non nourris :
Quelle serait votre réponse à la situation SANS répondre à votre réaction émotionnelle ? Si vous ne vous étiez pas senti : émotions…. Comment auriez-vous réagi ? Tout en n’oubliant pas vos besoins ?
Connectez-vous à l’empathie et sans jugement avec l’autre personne et découvrez quels besoins ne sont pas nourris en lui / elle, qui ont causé son comportement ?
Comment pourriez-vous formuler une phrase :
Je suis _______ (émotion) mon besoin de ______ (besoin non nourri), j’ai besoin que tu _____ (requête)
Ou
Peut-être que tu es (son émotion) , qui répond à ____ (son besoin) j’ai besoin que tu exprimes ce que tu attends de moi
Quand survient une colère
1 – Noter le stimuli : qu’est-ce que la personne a fait ou dit qui a stimulé ma colère ?
2 – Plus tard : quelle est l’histoire qui s’est déroulée en moi qui a fait que ce qu’a fait ou dit cette personne a stimulé ma colère ?
3 – Quel besoin en moi a été heurté quand je me racontais cette histoire ?
FATIGUE : épuisé – inerte – léthargique – indifférent – ramolli – dépassé – impuissant – lourd – endormi – saturé – sans élan – rompu
TRISTESSE : navré – peiné –mélancolique – sombre – découragé – désabusé – en détresse – déprimé – d’humeur noire – consterné – démoralisé – désespéré – dépité – seul – impuissant – sur la réserve – mécontent – malheureux – chagriné – cafardeux – blessé – abattu – débordé
DEGOUT : dégoûté – écœuré
PEUR : alarmé – apeuré – angoissé – anxieux – inquiet – effrayé
gêné – transi – tendu – sur ses gardes – bloqué – craintif – avec la trouille – fragile – vulnérable
TERREUR : terrifié – horrifié – glacé de peur – paniqué – terrorisé
épouvanté
COLERE : en colère – enragé – exaspéré – agacé – contrarié – nerveux – irrité – qui en a mare – amer – plein de ressentiment – horripilé – crispé – ulcéré – excédé – furieux – hors de moi – enragé – impatient
CONFUSION : perplexe – hésitant – troublé – inconfortable – embrouillé – tiraillé – partagé – déchiré – embarrassé – embêté
mal à l’aise – frustré – méfiant – bloqué – agité –
SURPRISE : stupéfait perplexe sidéré choqué effaré dépassé
abasourdi ébahi hésitant démuni désorienté décontenancé
étonné intrigué
M Rosenberg : Dépression : Les personnes sont prises dans leurs jugements, avec la pensée dominante que quelque chose ne tourne pas rond avec soi-même. La dépression n’est pas un état constant. MR commence par dire à la personne en dépression qu’elle peut guérir cette situation si la personne arrive à exprimer ce qui est vivant en elle à l’instant présent. Il précise qu’il ne cherche à remonter au stimuli originel mais qu’elle raconte juste ce qu’elle vit maintenant.
Qu’est-ce que vous ressentez ? quels sont vos besoins non nourris dans votre vie ?
La plupart du temps la personne n’arrive absolument pas à identifier ses besoins. Car les personnes en dépression sont engluées dans les pensées, les jugements, les diagnostics les étiquettes à propos d’elles-mêmes et des autres. » je suis nul, je suis un mauvais père, je suis une mauvaise personne, je suis paumé, je suis bête, je suis déprimé, je suis folle, je suis…je suis… » . la plupart du temps on trouve des jugements moraux, de valeur.
Il ne parle pas de leurs émotions, ni du passé, ne remet pas en cause leurs pensées et leurs jugements.
Il aide à identifier les jugements, et interroge les besoins non nourris qui leur correspondent.
Nous sommes éduqués à nous identifier aux pensées, alors que toutes les pensées stressantes, donc y compris celles menant à la dépression, et celles qui sont vivantes dans la dépression, sont en fait des besoins non nourris
Rappel ; chaque besoin non nourri correspond à des émotions, et chaque besoin non nourri est la manifestation d’un blocage de la vie en nous, qui essaye de s’exprimer.
Donc, la dépression elle-même est la manifestation de la vie qui est en nous, qui essaye d’exister, de circuler correctement, qui est bloquée (soit en stagnation soit en vide).
Il aide et mène la personne à prendre conscience que la dépression est un bon signal : qui nous dit que ce que nous pensons n’est pas bon pour notre bien-être et pour notre entourage.
il aide les personnes à prendre conscience des ressentis de la dépression, quand la personne pense ce qu’elle pense d’elle.
Etre conscient des jugements qui ont pour effet la dépression, permet d’identifier que ces messages ont une valeur et une utilité, celle de dire » hey, un besoin en moi n’est pas nourri « .
Une fois qu’on a transformé les jugements en besoins non nourris, on sort de la dépression. On peut alors être triste, ou frustré, etc… mais on sort de l’idée que quelque chose ne tourne pas rond en soi, ce sont des émotions qui ne sont pas liées à des jugements contre soi.
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