Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 29 of 57)

Passage

Mes premiers tirages de Yi Jing sont quelque peu … décourageants.

le premier tirage, hier, concernait ce que je peux faire pour la guérison de ma vision, le deuxième, ce matin celle de guérir de mes manques de confiance en moi.

Dans les deux cas, pas de mutant. Et j’ai tiré les deux numéros parmi ou les plus sévères de tout le Yi Jing. A chaque fois, ceux d’un blocage prolongé, et blocages qui dépendent d’autres, blocages sur lesquels je n’ai pas prise, blocages liés aux jugements d’autrui. C’est aussi du trop- plein de Yang, et des risques d’effondrement. Les messages sont limités à la patience, grande longue patience. Comme il n’y a pas de mutants, les tirages sont se limitent beaucoup aux constats, et ne me donnent donc que des pistes limitées, pas d’ouverture.

Dans les deux cas cependant, les trigrammes sont très positifs, et disent de moi que je suis un être de communication, joie, légéreté, de secousse.

Dans les deux cas, les hexagrammes opposés sont … le même, celui de progresser pas à pas, ne pas se laisser effrayer, rester en mouvement, persévérer.

je vais poursuivre, en précisant cette fois les questions.

 

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Le beau est dans la dualité, la dualité dans l’unité, l’unité dans l’Universel

Pourquoi chercher, comme le font certains, les « multivers » ? Ces conceptions de monde parallèles, qui superposeraient notre uni-vers à d’autres, pour compenser nos mystères, nos incompréhensions, notre limitation d’intelligence … humaine !

Doit-on chercher des explications de nos incompréhensions dans la matière ? dans des formes différentes de matière, qui s’organiseraient de façon à former un millefeuille d’Univers comme un millefeuille d’explications rationnelles ? Ce serait bien pratique, et déjà certains imaginent ces explications. La conceptualisation est une imagination, c’est à dire la mise en image, elle n’a rien de rationnel. La rationalité est très souvent imaginaire, donc.

Ou bien peut-on plus simplement admettre que nous ne comprenons pas tout, et que c’est très bien ainsi. Ceci nous permettrait de vivre, de nous connecter à ce qui est plutôt à imaginer ce qui n’est pas.

Les autres formes d’intelligence sont légion, nous baignons dans ces autres intelligences. Certaines sont connues, à peine, et peu reconnues. Agir en bonne intelligence, c’est ce que nous faisons dans la collaboration, jamais dans la compétition, qui est une intelligence de la séparation. Nous vivons d’ailleurs dans une société qui s’illusionne de penser que la compétition est un moyen efficace d’emporter l’ensemble vers un meilleur. Pourtant, que de pertes en cours de route ! Que de pertes de cultures locales, de langues, de patrimoine, de connaissances dans tout ce qui n’intéresse pas cet esprit de compétition ! Que de pertes de moments de bonheur, d’harmonie, d’intelligences entre les humains et d’intelligences entre les humains et leur environnement, animal, végétal, minéral, au profit d’une seule direction, celle d’une compétition dont les critères sont choisis dans des bureaux déshumanisés.

Le beau est dans la dualité, la dualité est une maladie, cette maladie est la source du sacré de l’humain. Il n’y a pas de beau sans le moche. Ce sont des sensations. Le beau, je peux le ressentir, c’est une sensation, ce n’est pas une réalité. Dans la réalité, rien n’est beau, ni moche d’ailleurs.

Dois-je, sous l’objectif de chercher le paradis, tenter de nier le beau et le moche ? Je ne crois pas. Le beau me fait vibrer, me rapproche des autres êtres. Quand parfois j’arrive à atteindre l’état de grâce, c’est à dire quand j’arrive à me départir des concepts, alors j’entre dans la senstion d’union, d’unité, le tout, et c’est une sensation qui m’envahit, encore, celle d’une union avec ce qui est, tout simplement, dans le tout, et le beau n’existe plus, à ce moment-là je SUIS, et beau et moche sont des concepts relégués à la matérialité.

Les poètes mystiques persans ont écrit l’amoureusité.

Homo sapiens : l’espèce orpheline (2)

Homo sapiens : l’espèce orpheline (2)

Intervenant(s) : Lluis Quintana Murci, Institut Pasteur, Paris

Par rapport aux autres primates, l’homme moderne a une très faible diversité génétique
Dans un échantillon donné d’humains, les différences génétiques n »ont rien à voir avec les origines ethniques. On trouvera exactement les mêmes différences entre 100 parisiens qu’entre 100 Abidjanais et que entre 100 personnes d’un mélange de ces deux populations.
Deux individus au hasard n’importe où sur terre vont avoir 0.1 % de différences génétiques. La plupart de ces différences sont neutres.

Une partie de ces mutations est responsable de nos différences :

– apparence physique,
– adaptation au climat, la vie en altitude par exemple,
– explique  pourquoi on n’est pas tous égaux face au métabolisme de certains aliments comme le lait
– explique pourquoi on n’est pas tous égaux face aux traitements thérapeutiques (pharmacogénétique), la réponse aux antibiotiques, influence nos différentes vulnérabilités face à un agent infectieux …

Ainsi, chacun de nous porte en lui 10 000 mutations qui changent l’expression proteïque.

La génétique nous montre que tous les humains sont bien originaires d’Afrique, et la diversité génétique des non-africains est plus fable que celle des Africains, et tous les gènes des non Africains se trouvent chez les Africains.

Les facteurs qui façonnent la diversité génétique naturelle

– Les forces génétiques
– La sélection naturelle
– Les forces démographiques : Les populations qui ont subi un goulot d’étranglement portent en elles plus de migrations du génome : migrations de petits groupes dans des conditions difficiles (comme les islandais, les finnois, populations des pays baltes). Ceci parce que la sélection naturelle n’a pas encore eu le temps de purger ces mutations.

La plupart des mutations ont les mêmes fréquences.

Structuration des différences génétiques :
Sur 3000 échantillons des différentes populations d’europe, la structure génétique des populations européennes reflète presque parfaitement la carte géographique de l’europe.

On peut ensuite étudier les populations partageant des mêmes mutations génétiques par rapport à leur sensibilité à certaines maladies. Par exemple suite à des comportements sociaux, une population va favoriser une mutation génétique.
Dans certains cas bien précis, les mutations ne sont pas neutres. Par exemple (et en éxagérant un peu le trait pour illustrer), un gêne mutant commun au départ avant la sortie d’Afrique de ceux qui sont devenus des Européens, a rencontré une « utilité » lui correspondant, ici la résistance au paludisme.
On se demandait si ces situations existent, la réponse est très peu mais oui, et ça arrive surtout dans des mutations qui changent l’acide aminé d’une protéine ou dans des mutations que sont impliquées dans la régulation de l’expression génique.
Mutations génétiques positives héritées du passage à l’agriculture
La plupart des mutations génétiques ont eu lieu à l’époque où l »Homme a commencé à développer l’agriculture, donc la sédentarité.
Cela comprend les « mutations positives » qui protègent mieux les différentes populations face aux agressions des pathogènes de leurs régions respectives. Je comprends que les agriculteurs sédentaires ont développé ces mutations face aux pathogènes que leur mode de vie a généré (sédentarisation, spéciation des animaux, absence de mouvement, endogamie…).
Je comprends donc aussi que les populations non sédentarisées n’avaient pas besoin de développer ces mutations, étaient plus sensibles aux pathogènes qu’ils rencontraient, comme par exemple le cas célèbres des Indiens d’Amériques quand les Européens ont débarqué.
L’héritage Néanderthélien des Européens.
L’héritage génétique des très rares croisement avec Néanderthal a donné lieu à un résultat d’héritage qui est supérieur à celui que la hasard aurait produit. Il y a eu une sélection de cet héritage, et notamment celle qui a résulté à l’héritage génétique d’une meilleure résistance des Européens face aux infections virales, issu du croisement avec Néanderthal.  En clair, les Européens ont hérité de Néanderthal une résistance supérieure face aux attaques virales.

L’intériorité est une place de calme

Comment pourrais-je être dans un calme intérieur, une sérénité profonde, et me sentir en Paix calme et sereine si j’étais dans un environnement de bruit, d’agressions, de sollicitations, d’agitation ?

Alors je sais que avant d’espérer qu’un état de paix se manifeste en moi, je dois être dans l’environnement adéquat.

Alors j’éteins la télé (je n’en ai pas), les réseaux sociaux, la musique qui fait boom boom, et je laisse tomber les projections du quotidien : prévoir ceci et cela, prendre les rdv, et je laisse derrière moi le passé des regrets et de l’attache-ment.

Un peu de silence, se poser et laisser se poser les agitations. Un moment contemplatif dans une journée où il y a plus de lumière à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Un moment où peu à peu la rivière débouche sur un lac bordé de pins, de joncs et d’aulnes, dans la fraicheur du matin, l’hiver dort, l’hiver se repose, pas besoin de toujours s’agiter, juste contempler, observer.

 

Les raisons de ma pratique de Coach d’accompagnement

Je pratique le coaching, mais aussi des techniques de médecine chinoise traditionnelle. Le chemin que j’ai pris pour en arriver là peut intéresser certains d’entre vous, je pense.

Je pratiquais la médecine chinoise depuis quelques années. Je ne suis pas docteur en médecine chinoise, cependant ma formation me permettait de venir en aide à un certain nombre de personnes pour des baisses de forme, des douleurs post-opératoires, des douleurs digestives ou encore menstruels.

Je précise que l’avantage de la médecine chinoise est de ne pas intervenir dans le fonctionnement du corps, mais de seulement aider à rectifier les déséquilibres : on ne peut pas faire de « mal ». Bref.

Ceci dit, comme vous l’avez déjà ressenti, je ne reçois pas des clients, plutôt des êtres humains, des personnes à part entière. Et quasiment à chaque consultation, je percevais, accompagnant les douleurs, des souffrances « non-physiques ». Il me manquait donc une corde à mon arc, celle d’une écoute efficace qui irait bien au-delà de l’aspect « psy d’opportunité » comme on se confie à sa coiffeuse (le métier, pas le meuble … quoique… ! ). Bref encore.

Je me suis donc intéressé à des techniques qui s’adressent plutôt à la Psyché. PNL, hypnose Ericksonienne, principes Rogeriens … je souhaitais ajouter une compétence à ma boite à outils.

Et comme il est hors de question, là comme en médecine chinoise, de me prendre pour un guérisseur puisque je crois profondément qu’une intervention extérieure n’est que du sparadrap qui ne dure pas et qui peut trop facilement causer des effets indésirables, j’en suis venu naturellement au coaching d’accompagnement.

 

 

Je suis déjà immortel

Combien de livres, de films, de séries, de fantasmes sur le thème de l’immortalité ? Même la science s’y met …

Je ne veux surtout pas être immortel !!! Et encore moins en vieillissant ! J’imagine que seuls les moins de 40 ans rèvent de l’immortalité, car après cet âge, on comprend que l’on ne l’est pas, et ensuite un peu plus tard on comprend que c’est pour le mieux…enfin, en tout cas, c’est comme ça que je l’ai pris, compris.

Non, au contraire, je considère que je suis déjà immortel, simplement ma conscience d’humain ne me permet pas d’appréhender ces autres dimensions de l’Être.

 

Les petits rus font les grands rivières

On ne peut pas changer, ou vouloir changer, ou vouloir que « ça change », sans … changer !

Comment voulez-vous améliorer votre vie de façon durable, satisfaisante, congruente et je dirais même sincère, si vous n’êtes pas décidé à effectuer le changement ?

Le changement, un désir sinon rien !

Le changement, s’il est contrainte, n’a que très peu de chances de se produire … ou alors c’est un changement contraint, venu de l’extérieur. Mais je ne parle pas de ce changement-là !

Le changement synonyme de belles perpsectives, de découverte, de lumière, d’émerveillement, de nouveautes, de développmeent, de réalisation … tout ça ne se passe pas dans ce qui est déjà ! Tout ça se passe, oui, dans le non-connu, et donc dans l’inconnu !

La peur de l’inconnu ! Voilà le frein ! et le prétexte, aussi.

Je suis pourtant certain que le changement est possible pour vous ! Qu’il y a des secteurs de votre vie qui sont suffisamment solides pour ne pas craindre l’inconnu !

 

états dépressifs : de l’intérêt de dépersonnaliser le problème – Outil de Coaching

Voici une astuce qui peut avoir des effets profonds, qui concerne autant les amis que le coach d’accompagnement :

Dissociez le problème de la personne !

Ca veut dire quoi ? Lorsque l’ami(e) ou le client vous raconte qu’il/elle est « ceci » ou « cela », à savoir l’objet d’un stress intense comme un état dépressif, accompagné souvent de comportements destructeurs et déstructurants, comme l’isolement, les réactions socialement inappropriées…ou parfois les addictions ou compulsions.

Vous pouvez l’écouter, et le faire sans vous compromettre dans la complainte, ce qu’il faut en effet éviter, car cela ne fait que renforcer l’état de la personne et risque de vous éloigner d’elle parce qu’il n’est jamais épanouissant de fréquenter une personne en état dépressif. Bref. Mais comment écouter sans renforcer ?

Vous pouvez parler du comportement ou du problème en le dissociant de la personne :

au lieu de  » et quand tu es dans ta colère, que fais-tu ?  »
on peut  » et quand cette colère survient, comment tu réagis ?  »

au lieu de  » et depuis quand tu es dans ta dépression ?  »
plutôt  » et quand cette dépression a-t-elle commencé ?  »

au lieu de  » tu dis que tu es acheteuse compulsive, depuis quand ?  »
plutôt  » depuis quand cette compulsion survient-elle ?  »

Tant que la personne s’identifie à son problème, elle ne le lâchera pas, et le lâcher sera un deuil en soi. Le fait de dissocier peut avoir différents effets :

* La personne, en se dés-identifiant, peut considérer le problème comme quelque chose d’extérieur, et il est plus facile de se débarrasser d’une chose extérieure que de quelque chose qui nous appartient ;

* La personne peut cesser de culpabiliser, ce n’est pas elle qui est alcoolique, c’est l’alcoolisme qui la domine ; ce n’est pas elle qui est déprimée, mais une dépression qui l’accable ; le fumeur peut lui aussi considérer le fait de fumer comme quelque chose d’extérieur à lui ;

* La personne peut vous considérer comme quelqu’un qui la comprend, alors que vous n’avez pas du tout approuvé son problème. Le fait d’avoir un ami qui la comprend peut renforcer la personne dans sa volonté de se débarrasser de son problème ;

* La personne peut reprendre ESPOIR ! Si le problème n’est pas elle, elle n’est pas le problème, et l’espoir peut renaitre : l’espoir est la chose la plus importante pour toute personne prise dans un état dépressif !

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Voilà, petit geste, grands effets ! Si vous répétez cette habitude, pour eux mais aussi pour tout votre entourage, et pour vous, vous me raconterez les effets que cela produit !

Voeux et Résolutions, magie et coaching

« Ne te rendors pas, car la brise du matin te murmure des secrets »  (Rumi)

Quel secret me dis-tu ce matin, toi l’insondable, l’indicible, l’inavoué part céleste, toi … l’esprit ?

Le mot esprit se rapporte à la spiritualité, le spirit. Or, la spiritualité ne trouve pas son siège dans le cerveau. Quand en langue Français on parle de l’esprit, généralement on évoque le cerveau. Or, l’acception générale du cerveau, c’est de réfléchir, de raisonner, de mouliner, et c’est bien utile pour résoudre les préoccupations du quotidien. Le cerveau est aussi le siège des mémoires, des automatismes, etc… mais pas de l’esprit.

Quand je capte une part de l’esprit, ce n’est pas un raisonnement. C’est plutôt un éclat, une intuition, un vécu même, et ce sont des associations parfois étranges. L’esprit évolue dans un sfumato, d’où sa manifestation dans les toutes premières heures du jour, quand le cerveau qui raisonne, lui, est encore endormi, dans ses ondes alpha, pour que puisse résonner d’autres images, venues d’ailleurs, captées par le cerveau calme.

 

Hier, au 1er Janvier, j’ai pensé à ces vœux qu’on forme pour ce nouveau cycle de Vie qui commence dans l’hiver. Les vœux du nouvel an sont d’autant plus facilités que je suis débarrassé de l’ancienne année. Un légèreté offerte, c’est évidemment dans la tête que ça se passe, on peut très bien, chaque jour, se sentir libre de ce qui s’est passé la veille ou l’année d’avant. D’ailleurs, heureusement que je ne fais pas chaque jour le bilan des 365 derniers jours ! le bilan ne me sert qu’à mieux me projeter v vers autre  chose : ce n’est pas en faisant la même chose que je vais pouvoir générer autre chose que ce qui est déjà arrivé, voilà pourquoi les bilans ne sont que le compte de ce que je ne veux plus faire, mais l’utilité du passé s’arrête là, autrement je referai toujours les mêmes choses, et j’irai dans les mêmes impasses, encore et encore.

Et pour générer autre chose, je dois donc m’ouvrir à l’inconnu. L’inconnu, ce n’est pas un inconnu extérieur. C’est l’inconnu intérieur. C’est ce que je n’ai pas encore fait, c’est d’autres manières de faire, c’est explorer d’autres de mes talents ou alors de les mettre en valeur d’une manière différente, c’est explorer mes valeurs, et même mon identité. Observer, explorer, faire autrement ne sont pas des trahisons de ce que je suis. Je suis est toujours le même et le restera. Du moment que je choisis d’observer et d’explorer, je n’ai pas à avoir …. Peur ! Car j’ai, comme presque tout le monde, peur de l’inconnu. J’ai été élevé dans la croyance que l’inconnu est mauvais, et j’évolue dans une société qui est actuellement totalement recroquevillée dans ses peurs, rapport je pense à une population vieillissante, et quand on vieillit on a plus peur. Peur de quoi ? de perdre ! Car nous avons des besoins fondamentaux, ceux de la protection et de la sécurité sont forts, de me retiennent dans l’acquis. Et il n’y a rien de mieux que l’acquis pour me figer.

Quelle est donc la différence entre les vœux et les résolutions ?

Le vœu : il est lancé dans le airs, c’est une intention. C’est beau et ça fait rêver. J’ai besoin de magie, de rêver, de croire, de m’évader du cerveau pour rejoindre ma part céleste, et de le faire régulièrement. Ma part céleste, c’est la magie en moi, celle que je perçois parfois dans le chant d’un oiseau, lors d’un coucher de soleil ou dans le silence d’une église de campagne … cette magie n’a pas besoin que je réalise des résolutions, du concret, car la magie est déjà parfaite, elle est là, à disposition, il suffit que je la cueille ici et là. Les vœux, c’est une bénédiction, une intention divine, chamanique, ce que tu voudras, et c’est important, profond. Le vœu de la nouvelle année, c’est une prière, c’est notre façon moderne de nous adresser aux Dieux pour leur demander qu’ils nous offrent ce à quoi nous attachons de l’importance. Généralement, c’est souhaiter des bonnes récoltes, et la paix. En Occident, dans cette minorité de gens trop bien nourris, nous souhaitons des choses beaucoup plus abstraites comme le bonheur, la santé, la joie, comme si c’était justement la preuve que l’abondance matérielle n’apporte pas le bonheur, mais ça, c’est une autre histoire… bref. Le vœu, c’est un souhait magique, chamanique, il confère au religieux, aux croyances, et c’est bien ainsi. Ceci dit, un vœu reste dans le domaine de la magie, et ma vie concrète n’est pas magie.

Les résolutions : Ce sont toutes les choses que je voudrais faire, concrètement. Mais souvent, les résolutions ne vont pas très loin. Et il y a des raisons à cela. On ne peut pas réaliser ce qui n’est pas défini. Je ne peux pas atteindre l’endroit de mes rêves si je n’ai pas défini où il se trouve ! Je ne peux pas revêtir l’habit de mes rêves si je n’ai pas défini quelle est sa forme, sa couleur, son tissus, et si je n’ai pas trouvé le tailleur qui saura le fabriquer. Je ne peux pas acheter la voiture de mes rêves si je n’ai pas défini ce qu’elle est : elle est différente d’une personne à l’autre, tout comme les vacances de rêve sont différentes d’une personne à l’autre.

Il est donc indispensable, pour réaliser une résolution, de savoir d’où on part, et où on va. Pour qu’une résolution, ou quoi que ce soit d’ailleurs, soit réalisée, elle doit être réaliste ! Souvent on commence par le passé, ce qu’on ne veut plus. Cependant, faire la liste de ce qu’on ne veut plus ne donne pas la destination. Donc, se posent des questions comme : Qu’est-ce que je veux, exactement ? Comment je rends spécifique ma résolution ? j’ai même tendance à dire, quel est l’ordre que je veux donner à mes résolutions ? car chacune doit être menée de façon rigoureuse pour être réalisée. Définir clairement ce qu’est un objectif est indispensable pour le poursuivre !

Car si je poursuis ce qui n’est pas clairement défini, je poursuis quelque chose qui ne correspondra peut-être pas à ce que JE veux, moi, en fonction de mes préférences, mes références, mes valeurs !

Voilà pourquoi souvent, suivre les recettes toutes faites qu’on trouve dans des bouquins ou sur internet ne mènent pas très loin. Prenez « le régime bidule », il ne fonctionne que pour les personnes qui fonctionnent plus ou moins comme l’auteur du régime, mais la grande majorité des gens ne réussissent pas à maigrir sur le long terme. Chaque régime est pertinent…pour la personne sur laquelle ça fonctionne ! Il en est de même pour toutes les méthodes. La méthode est le chemin, la recette qui assemble les ingrédients pour arriver à un résultat. Or, quand on réalise un objectif, les résolutions en font partie, on concocte SA propre recette ! Ce n’est pas un plat de quelqu’un d’autre ! La méthode est donc unique.

Pour ma part, je vise plutôt la démarche inverse, que ce soit en médecine chinoise ou en coaching : c’est chaque personne qui trouve sa manière de réaliser ses objectifs, ses résolutions !

Une fois que j’ai défini mon objectif, c’est comme un voyage : quelles sont les étapes de la réalisation ? quelles sont mes ressources pour y aller ? Comment je saurai que je suis arrivé à destination ? Quels sont les repères que je sème pour retrouver mon chemin si je me perds en cours de route ? Là, la résolution prend forme, et souvent, je me rends compte qu’il a fortement évolué depuis la première fois où j’ai émis cette résolution. Elle s’est transformée, précisée, remodelée en fonction de ce que je veux vraiment moi, et pas selon les rêves d’autres. Cette personalisation me donne de l’estime et de la confiance en moi, en plus ! Je découvre des ressources dont je n’étais pas conscient, ou que je n’ai plus utilisées depuis longtemps, ou pas de cette manière-là … ça aussi, ça me donne confiance et estime ! Au final, le cheminement est souvent plus épanouissant que l’objectif en lui-même !

Lao Tseu disait : « il n’y pas de chemin du bonheur, le bonheur est dans le cheminement »

Cette méthode, c’est le coaching génératif que je propose, celui qui permet à chacun d’entre nous de mettre sur pied la suite de sa propre vie, selon ses propres valeurs et façons de fonctionner, en mettant en valeur les talents naturels dont souvent nous ne sommes pas conscients. C’est un cheminement de joie et de révélation !

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