Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 13 of 58)

Energie et Qi, immatériels et pourtant source de Vie

 

L’energie Qi et le lien avec l’énergie moderne

Dans ce billet, je résumais une vidéo du génial Etienne KLEIN. Pourtant, à la fin, le constat est le même que pour la notion de QI de la chine antique : l’énergie n’est pas définissable matériellement, ni conceptuellement.

On ne sait pas ce qu’est l’Énergie Qi , la source de ce que nous appelons l’Énergie.

L’énergie est à la source de beaucoup de ses manifestations physiques, que ce soit l’électricité, le Qi dans la MTC. Cependant, nous, en tant qu’humains, ne pouvons que la percevoir si nous en sommes capables, par définition !

C’est-à-dire que nous ne pouvons nous apercevoir de la manifestation de l’énergie qu’à partir du moment où elle se transforme, et encore faut-il qu’elle se transforme dans le champ de notre perception, celle de nos 5 sens corporels, ou encore, de nos jours, dans le champ des perceptions des appareils que nous avons fabriqués pour la percevoir dans des champs autres.

Mais il n’est absolument pas dit que d’autres champs de perceptions de la manifestation de l’énergie n’existent, et ne soient découverts !

L’énergie produit des effets quand elle se transforme.

Elle se transforme donc également dans des champs que nous ne percevons pas, avec des conséquences en termes de puissance du moment que ses conditions d’effort et de flux, et également d’entropie.

Par conséquent, je ne me vois pas condamner, juger, exclure des personnes, des cultures, des pratiques qui ne me sont seulement pas connues et reconnues, sous prétextes qu’elles échappent à ma compréhension.

Si d’autres manières de manifestation d’énergie existent, ce sont donc aussi des types de manifestations qui peuvent exister. Nous en connaissons un certain nombre, et donc, il peut en exister d’autres, dont les effets peuvent être déjà « efficaces », « utilisées », ou d’autres peuvent l’avoir été dans le passé, comme d’autres encore peuvent se manifester à l’avenir, poussés que nous sommes par la découverte. Donc, les personnes qui prétendent que certaines pratiques culturelles sont des fadaises, se tirent une balle dans le pied, celui de l’ouverture d’esprit qui leur permettrait peut-être justement de s’intéresser à ces fadaises.

Car toute forme d’énergie (manifestation d’) est régie par la même loi, celle que Einstein a expliquée E=mc2. Nous tenons là la loi universelle qui permet de faire le lien entre toutes les manifestations de l’Energie.

Cette loi universelle E=mc2 nous permet de comprendre que tout est Énergie, il n’y a pas différentes énergies, il n’y a que différents résultats de transformation de l’Énergie manifestée.

De plus, Planck et Noether nous ont montré que l’Énergie n’est pas consommée, elle ne disparait jamais, elle prend seulement différentes formes.

En MTC

En Médecine Chinoise, on connait bien ce principe, car on considère que l’énergie des aliments est transformée et transportée et les nutriments extraits pour se combiner à l’énergie de l’air inspiré pour former différentes formes de Qi, d’énergie. Elle est utilisée et se transforme. Elle est dépensée en activité physique, en pensées, en transpiration, etc… et une partie est expirée, excrétée.

L’activité d’un humain ne tourne pas en rond, elle n’est possible que grâce au produit de l’énergie qu’est la chaleur, la force, l’extraction d’eau, de nutriments.

 

Le fait que le coeur bat est une des manifestations de l’énergie. Sa source est où ?

 

 

L’energie Qi et le lien avec l’énergie moderne

 

D’après une vidéo avec le génial Etienne KLEIN

 

https://www.youtube.com/watch?v=4CBSZqPmPH0&ab_channel=Sciense-pro

 

Aristote l’énergie c’est le passage entre une potentialité en acte : c’est la force en action

 

Diverses significations : Aujourd’hui dans la langue française le mot énergie désigne aussi d’autres notions comme l’élan, la vitalité.

 

Max Planck définit plus tard l’énergie comme étant une grandeur qui se conserve, c’est-à-dire qu’elle est la même à l’issue d’un processus qu’au démarrage du processus, de sorte que la seule chose qu’on peut faire avec de l’énergie c’est soit la transférer depuis un système où

elle est déjà présente vers un autre système, ou bien modifier la nature de cette énergie.

Par exemple, on pourra transformer de l’énergie thermique en électricité, de l’électricité en énergie mécanique, et cetera. Et donc, le propre de l’énergie est d’être une grandeur nomade dont la quantité se conserve.

 

Comme le démontre Max Planck dans les 1880 dans « Das Prinzip der Erhaltung der Energie » (le principe de conservation de l’Energie) c’est que l’Energie se conserve, et non pas la puissance.

 

L’énergie se distingue de la puissance : à ne pas confondre !

La puissance mesure le rythme auquel l’énergie est délivrée, et donc elle s’exprime toujours par le produit d’un effort par un flux. 1 kg de TNT contient 10 fois moins d’énergie qu’un kilo de pétrole. La différence entre les deux c’est la puissance à laquelle cette énergie est délivrée. Le TNT explose donc il libère son énergie très rapidement, alors que le pétrole est capable de brûler lentement et donc il délivre son énergie à faible vitesse, d’où la puissance faible qui lui est associée, alors que le TNT a une puissance très élevée bien que son énergie soit moindre.

 

Le Théorème de Noether

En 1918 la mathématicienne Emmy Noether va produire un théorème très important qui dit que les lois physiques sont les mêmes à tous les instants du temps (« les lois physiques sont invariantes par translation du temps »). C’est-à-dire que si on change la référence de l’instant zéro, ça ne modifiera pas les lois physiques qui s’appliquent au réel. Ce qui implique la conservation de l’énergie. Ce qui démontre également que nul n’a jamais produit d’énergie puisque l’énergie se conserve.

 

Personne ni rien ne produit d’énergie

l’expression produire de l’énergie sous-entend qu’on pourrait la créer à partir de rien. alors ce que nous dit le Thèorème de Noether, c’est que pour avoir de l’énergie il faut déjà en avoir pour soit en changer la nature soit la transférer depuis un système vers un autre système.

 

On ne peut pas consommer de l’énergie

Si vous mettez un litre de pétrole dans votre réservoir de voiture, vous allez pouvoir rouler c’est-à-dire produire de l’énergie mécanique, chauffer, allumer vos phares etc … vous allez faire des transformations, mais à la fin aucune énergie ne s’est dissipée. il y a à la fin autant d’énergie qu’il y en avait dans le litre de pétrole. Sa capacité à être transformée c’est amoindrie mais la quantité d’énergie elle est restée constante.

 

On ne consomme pas de l’énergie, mais on produit de l’entropie

L’entropie désigne la capacité à évoluer. L’entropie ne peut que croître. Donc consommer de l’énergie c’est simplement élever l’entropie, mais c’est passer d’une forme d’énergie à une autre, mais la quantité totale d’énergie est inchangée.

 

Il n’y a pas d’énergie renouvelable

Ce qui est renouvelable c’est le processus physique à partir duquel on va extraire de l’énergie. Par exemple la lumière qui nous vient du soleil ou bien le vent qui vient faire tourner les pales d’une éolienne. C’est un nouveau rayon de soleil ou un autre coup de vent qui a permis de transformer l’énergie en électricité, mais l’énergie n’est pas renouvelable, elle est renouvelée, ou continue.

 

Einstein en 1905 démontre que E=mc2, que toute énergie suit la loi de la lumière.

dans un article très court qu’il publie en septembre 1905, Einstein fait l’hypothèse qu’on dispose d’un corps qu’on chauffe et qui donc émet de la lumière, alors si la température de ce corps est faible la lumière émise par ce corps sera de la lumière infrarouge donc invisible. Mais c’est quand même de la lumière. Cette lumière comme on sait n’a pas de masse, donc quand on chauffe un corps il émet des ondes électromagnétiques, qui elles-mêmes n’ont pas de masse. Ce que montre Einstein, c’est que même si les particules émises par ce corps sont sans masse, le corps perdra de la masse du seul fait qu’il perd de l’énergie. Et ce que montre Einstein par sa formule c’est que la quantité de masse perdue par le corps est égale à l’énergie qu’il a perdu divisé par le carré de la vitesse de la lumière.

Même si la forme sous laquelle le corps perd de l’énergie n’est pas lumineuse, ce sera quand même E = MC2 qui sera la formule permettant de comprendre le bilan énergétique du processus. La vitesse de la lumière n’est plus seulement la vitesse d’un phénomène physique particulier qu’on appelle la lumière, elle devient une constante fondamentale de la physique qui intervient dans tous les processus par lesquels un corps peut perdre de l’énergie, y compris les processus non lumineux.

 

Tout corps possède de l’énergie du seul fait qu’il possède de la masse

L’énergie présente dans n’importe quel gramme de matière est colossale, si on la multiplie par le carré de la vitesse de la lumière, et donc bien supérieure à la totalité de l’énergie que nous absorbons pendant une vie entière pour alimenter notre métabolisme. Alors, d’où vient que nous sommes obligés de manger autant à chaque repas ? Nous ingurgitons environ un kilo de nourriture. Comment se fait-il que cette énergie nous traverse sans nous faire exploser ?

 

 

 

Out of the Box

Je suis déjà « mort ». « mort » et « vivant » à la fois.

L’aspect Yang et « vivant » de mon existence est celle du Ciel Postérieur, celle liée à la matière.

L’aspect Yin est la face « mort », liée au Ciel Antérieur, à l’immatérialité.

Je suis les deux à la fois, je ne suis pas seulement dans le vivant des humains.

Si j’oublie l’aspect antérieur, Yin, de mon existence, il me manquera quelque chose dans ma vie. Quelque chose qui me lie à quelque chose de plus grand que mon existence alimentaire, la part spirituelle c’est à dire ce qui donne du sens à ce que je fais.

Dans une passion, un hobby, on cherche et donne du sens à ce qu’on fait. On trouve une nourriture interne à une activité qui est pourtant extérieure. Et quand on est expert, on transmet, et quand on expert, on passe à autre chose. Demandez aux artistes accomplis quels sont leurs centres d’intérêt, ils vous répondront souvent qu’ils aiment tel autre loisir, passion, métier…

Pour exercer une activité qui nous fait plaisir dans les tripes, on mobilise le mouvement Yang celui qui monte, dans l’activité en elle-même, pour nourrir le mouvement Yin qui descend en soi. C’est une respiration, un mouvement intégré.

Nous ne sommes pas séparés de la Vie en nous, du fonctionnement de notre corps, nous sommes ce fonctionnement, c’est une intrication permanente et globale.

Notre éducation, et l’école, ne nous sensibilise pas à notre corporalité, et le sport ne s’enseigne pas de cette manière à l’école, ou si peu, on y enseigne des techniques.

 

Le diagnostic culpabilité et responsabilité

Certaines personnes sont très enthousiastes à l’idée d’un diagnostic, car elles y voient une explication claire de la façon dont leur vie s’est déroulée. Elles peuvent y voir une déstigmatisation, voire une sorte de statut. D’autres l’utilisent comme un moyen de se soustraire à leurs responsabilités et à leur obligation de rendre des comptes. Après tout, si je peux attribuer mon comportement à un diagnostic, je suis tiré d’affaire.

Un autre risque est qu’une fois étiqueté, on en vienne à penser que l’on est incapable de changer parce que « les substances chimiques de notre cerveau sont toutes mauvaises ».

Réflexion du Dimanche 21 Janvier 2024

L’épigénétique
Tous les gènes du corps sont identiques, c’est leur expression qui s’active ou pas.
L’expression d’un gène est modifiée par
La possibilité héritée
Les émotions, que ce soit trauma soudain ou long
L’alimentation (microbiome)
L’environnement

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La psychothérapie humaniste montre que les méthodes psycho-corporelles peuvent agir sur
– des troubles émotionnels
– les comportements alimentaires
– les comportements sociaux

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il y a donc une intelligence psycho-corporelle, activée ou non.

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L’épigénétique explique et rationalise, les techniques psycho-corporelles activent et désactivent.

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Je pense qu’une thérapie qui agit seulement sur la psychée n’est pas suffisante. je pense qu’une thérapie qui agit seulement sur le corps n’est pas suffisante.

On montre par exemple que les traitements chimiques contre l’obésité ne sont pas efficaces pour ôter le principe métabolique qui mène à l’obésité, car les cellules gardent en mémoire leur fonctionnement premier. La médication n’est donc pas une solution, ce n’est qu’un sparadrap, avec la contrepartie des effets indésirables.

Si l’obésité est une anomalie du métabolisme (de l’eau). la possibilité est intrinsèque et normale. Elle est activée dans certaines situations au mauvais endroit. Sous l’effet de l’alimentation, du stress, d’un trauma.

Mais il semble que n’importe quel résultat ne soit pas activé sous l’effet de n’importe que facteur. Par exemple, un stress peut induire une digestion altérée menant à l’obésité, mais si l’alimentation est correcte, il n’y aura peut-être pas d’obésité ? L’obésité n’étant qu’un des résultats possibles, c’est la digestion altérée que je peux pointer.

Donc, la digestion est mauvaise suite à un stress traumatique. Le résultat n’est qu’une expression, par exemple si l’alimentation est « mauvaise ». Mais l’obésité peut aussi survenir avec une alimentation normale dans laquelle le moindre écart est accumulé par le corps, mais pas éliminé. D’un point de vue symbolique, on peut considérer que la personne garde tout le mauvais. Le gros intestin ne fait pas son travail d’élimination.

Si j’agis sur le traumatisme, est-ce qu’automatiquement l’obésité va disparaitre ? Il faut agir sur le fonctionnement du gros intestin, puisque c’est lui qui dysfonctionne.

Il y a une relation : trauma – gros intestin – obésité.

Ce qui est visible, c’est l’obésité, cependant ce n’est que le résultat.

Si j’agis sur le gros intestin, ok, il va mieux fonctionner. Pour autant, cela va-t-il résoudre le trauma ? Non. Et l’expression du trauma va peut-être (probablement) s’exprimer d’une autre manière. Soit dans un conflit entre le trauma et le métabolisme, soit dans l’expression du trauma d’une autre « manière corporelle ». Je pense que donner des rémède de naturopathie n’est pas suffisant.

Si j’agis sur le gros intestin, cela peut-il réduire le trauma ? Oui, car le corps a ses aspects mentaux. Agir sur le corps agit sur ses aspects mentaux. Ceci dit, cela ne va pas résoudre le trauma initial.

Une personne qui garde un équilibre de vie sain peut-elle accumuler des stress sans tomber malade ? Autrement dit, peut-on vivre sans conséquences négatives de traumatismes du moment qu’on vit sainement ? Je ne pense pas, car on rencontre parfois des personnes qui ont une vie très saine qui développent des maladies graves. Ce n’est donc pas une garantie.

Pour ces personnes, justement, l’aqui initial, le Qi hérité, est déterminant.

L’environnement : social, humain, pollution. C’est une intrusion. Si la personne ne s’y soustrait pas, ou ne peut pas, l’expression des gènes risque de réapparaitre. Dans ce cas, les techniques psycho-corporelles sont à effet limité dans le temps. La médecine chinoise est conseillée pour redonner peps et équilibre régulièrement. L’autre option sera la médication chimique, qui pose un sparadrap sur le malaise.

 

L’éveil n’est pas un truc d’illuminés

L’éveil n’est pas un truc d’illuminé. C’est un processus !

D’abord ne pas confondre avec la Révélation : « Tiens, c’est donc comme ça que ça marche », ou « Ah voilà j’ai compris ».

La révélation n’est pas de l’éveil ! La révélation, avec son effet surprise, est un éveil de la conscience, c’est une prise de conscience de quelque chose qui était sous-jacent, mais qui avait besoin d’émerger à la surface. C’est même plutôt la conscience qui s’est mise à la hauteur de ce qui est révélé !

Et puis, que fais-tu de la révélation ? Savoir c’est bien, et qu’en fais-tu ? comment tu appliques ta révélation dans ta vie « réelle » ? Que peux-tu en tirer ? Dans quel contexte tu la places ? Dans quel contexte tu ne veux pas la placer ? Que tires-tu du fait qu’elle (la révélation) arrive pile à ce moment ?

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L’éveil ne tombe pas du ciel ! C’est un processus !

L’éveil est comme une révélation au ralenti. L’éveil est un processus qui se fait sans qu’on le remarque vraiment. il est autonome de l’égo, au contraire. C’est plus que la connaissance, c’est quand on vit son art, ou plus précisément quand ce qu’on fait devient un art, singulier, profond, intuitif, personnel, nourrissant.

 

Being Aware, être en éveil, outil de coaching

Si je te demande combien de voitures rouges tu as croisé sur la route hier, saurais-tu répondre ?

– non, je ne sais pas

– tu en as croisé ?

– probablement oui, mais je n’ai pas porté attention aux voitures rouges

… c’est la même chose pour tout : si tu portes ton attention sur un aspect spécifique, il apparait.

 

Cette méthode peut être utilisée pour différentes situations, dans différents domaines.

Personne négative, dépressive, à qui rien ne réussi : Observe ce qui t’arrive dans la journée, qui correspond aux critères que nous aurons définis ensemble. Par exemple, dans la discussion, tu auras défini ce qu’est un évènement positif, ce à quoi ça correspond. Sois honnête dans ton observation.

Métier : pour t’améliorer dans ton métier, observe comment les principes de ton métier se retrouvent au fil du quotidien, ce que tu peux observer, en tirer, pour aller plus loin dans ton art, note les nouvelles questions que tu poseras à ton maitre.

 

Descendre en moi

L’hiver est là pour ça. Descendre. Décembre et les fêtes devraient servir à cela, au lieu de la frénésie. La frénésie serait bien placée, je pense, à la fin du printemps. Le Noël de Coca Cola pollue mon besoin d’intériorité dont j’ai besoin, en hiver.

C’est par la mise en terre des cendres du cycle de vie écoulé, qu’on appelle année, que le terreau dont sortiront les idées nouvelles au printemps sont ensemencées. La mort ensemence la Vie.

Réaliser par l’erreur. Quels ensaignements puis-je tirer de mes erreurs ? Le sang des idées. Les idées sont comme un sang, le sang fait sens. Les idées sont des images mentales, des concepts, le résultat des perceptions.

Le sang est produit par le Coeur, le sens aussi. Le sang est produit grâce à l’énergie de la digestion, après ingestion, mastication, transformation et extraction des nutriments de la nourriture.

Une activité nourrissante aboutit à la production de sens, tout comme l’activité de se nourrir d’aliments aboutit à la production de sang.

 

Hypersensibilité, hypersensibles, ou pas …

La sensibilité n’est pas une hypersensibilité !

La sensibilité, c’est la connexion aux sens : les sensations. La normalité de l’être humain comme de tout être vivant, c’est d’être connecté aux sens, c’est à dire au monde extérieur par l’intermédiaire des capteurs sensoriels.

Tout le monde est sensible, même les plus insensibles. Par exemple un insensible sera ébloui par le soleil, aura froid ou chaud.

Chaque sollicitation de nos sens consomme de l’énergie. Les sollicitations peuvent être traitées en fonction de la sensibilité des humains, et ensuite en fonction des particularismes.

Par exemple, l’être humain est à l’aise dans une certaine plage de température, mais une personne qui a grandit en Alsaka aura une sensibilité moindre au froid, et inversement pour une personne des pays tropicaux.

La sensibilité est connectée aux émotions, et donc aux hormones (plaisir, stress), et elle est intimement liée à notre sensation de bien-être. Je pense que quand les ascètes et méditants fuient leurs sensations pour ne pas devoir gérer les émotions, c’est déjà une fuite.

Une sensation peut générer un déséquilibre quand la sollicitation n’est plus dans le spectre de ce que la personne a appris à gérer. Par exemple, j’ai grandit dans un endroit très calme sans bruits, et j’ai développé une sensibilité accrue au bruit, non pas parce que le bruit était excessif, mais parce que ma plage d’acceptation au bruit est faible.

La sensibilité normale et l’émotivité normale
Une sensibilité normale génère des émotions qui sont normales, c’est à dire que les émotions sont traitées, et passent.

 

Capital sensibilité variable selon chaque-un
Tout d’abord, nous héritons de potentiels de sensibilité. Ce sont des neurones, certes. Mais sommes-nous des neurones ?  Nous sommes des Êtres, et cet héritage, c’est une énergie de Vie.

Ensuite notre éducation, le contexte c’est à dire l’environnement dans lequel nous grandissons, va nous permettre ou pas de développer notre sensibilité au monde.

Notre adolescence est souvent la période où la sensibilité est à fleur de peau. C’est l’âge de la rébellion. Pouvoir ou non la vivre, l’exprimer, est une donnée importante.

Par la suite, nous construisons nos quotidiens, et faisons face à des petites violences quotidiennes. C’est à cet âge disons entre 20 et 50 ans que nous sommes les plus actifs, mais aussi les plus inconscients de la portée de nos actes, ceux qui sont violents pour les autres. C’est l’âge durant lequel nous revêtons les rôles et responsabilités qui nous mènent à pratiquer des actes et des paroles violentes, par intérêt, par conviction, et par ce que nous pensons incontournable pour réaliser les objectifs, que ce soient les nôtres ou plus souvent ceux des autres, car ceux des autres justifient la violence qu’on inflige aux autres. J’appelle cela la trentaine arrogante. Nous manquons souvent de sensibilité à mesure que nos rôles prennent le dessus sur l’être.

 

Stratégies face à l’agression
La stratégie que met en place le cerveau est celle de la fuite. Face à toutes ces petites agressions, nous apprenons à nous fermer, à nous blinder, pour ne pas trop ressentir l’effroi, la peur, l’horreur.

La sensibilité réside dans l’Être
Car la sensibilité réside dans l’Être. D’ailleurs, aucune émotion ne touche les rôles que nous revêtons. Les émotions touchent l’Être. Une émotion n’est problématique que lorsqu’elle est en excès, lorsqu’elle domine. Alors la personne perd de sa lucidité, de discernement.

 

Hypersensibilité
C’est quand les sensations sont exacerbées. Quand tout touche. Par exemple le moindre bruit, ou la moindre agitation. Nous percevons le monde par nos sens, les sens donnent lieu à des émotions.

Hypersensibilité par excès ou par vide ?
On peut être hypersensible parce qu’on a grandit dans un contexte qui ne nous a pas préparé à des sollicitations de un ou plusieurs sens. Par exemple et comme je l’ai déjà mentionné plus haut, j’ai grandi dans un environnement très silencieux, et quand j’ai changé d’environnement à l’âge adulte, j’ai été « agressé » par le bruit « normal » de la vie en société. C’est ma capacité de traitement du bruit qui était faible.

Inversement, le bruit « excessif » et permanent stresse le sens de l’audition, va fatiguer la personne, réduire la qualité du sommeil, d’où irritabilité, mauvaise humeur. Dans ce cas, la capacité « normale » de traitement du bruit est dépassée, car même si nous avons une certaine plage de tolérance en fonction de notre capital initial, les limites sont dépassées.

DIFFÉRENTES HYPERSENSIBILITÉS

* La sensibilité normale face à un contexte d’agression.
Il est normal que la sensibilité normale soit mise à l’épreuve dans un contexte d’agression permanente.

Nous vivons dans un monde violent. La violence n’est pas seulement physique. La violence est de plus en plus psychologique, induite, et elle s’inscrit comme une normalité. Par déshumanisation, par dénigrement de la recherche de sens, par démission de l’aspect humain de la vie en société (comme si nous étions une société de robots). Et aussi par la violence des jugements permanents qui ont envahi les coeurs par les médias et réseaux associaux.

Par conséquent, une personne « normalement sensible » peut se sentir hypersensible, quand les agressions sont permanentes. C’est alors le contexte qui est excessif, la personne n’est pas hypersensible mais les émotions peuvent finir par s’emballer.

 

* La sensibilité exacerbée par déficit de capacité d’accueil

Avoir grandit dans un environnement silencieux peut générer des troubles anxieux, de la fatigue, un mauvais sommeil, des migraines, de l’irritabilité, c’est à dire à fleur de peau. Ainsi, une personne anxieuse va se croire hypersensible à la compagnie de certaines personnes. Ou encore, on peut qualifier une personne de mauvais caractère, car elle ne se laisse rien dire, elle ne peut rien entendre.

On peut décliner ainsi nos hypersensibilités par déficiences initiales sur tous les sens, évidemment.

Pour y remédier, on peut axer la thérapie sur un renforcement des énergies qui ont un capital non développé;  Attention, on peut penser que le capital initial de la personne est faible, alors que la personne a seulement non-développé son capital d’acceptabilité au son, et en conséquence aux autres aspects de l’élément correspondant.

* Hypersensibilité « vraie » par déficit d’énergie
Enfin, en effet, on peut souffrir d’hypersensibilité « vraie » par déficit, par vide. L’hypersensibilité se traduit alors par une hyper-émotivité générale, tous les sens sont touchés, et la personne souffre beaucoup, on se dit « écorché vif » c’est à dire qu’aucune peau ne protège ni ne filtre le contact avec l’extérieur.

Traumatisme d’hypersensibilité
A partir de là, si la situation perdure et se répète, peut se mettre en place un traumatisme. L’émotivité se généralise et s’inscrit dans le présent de la personne. Ainsi, même quand la personne est en sécurité, elle vit le trauma dans le présent. Il n’y a alors plus de sécurité possible, la personne est constamment en état d’hyper-émotivité.

L’hypersensibilité s’inscrit dans les croyances
De partout, les psy et thérapeutes nous parlent d’hypersensibilité à tout va. Nous serions tous des hypersensibles pathologiques. C’est traumatisant en soi ! S’inscrivent alors les croyances « je suis hypersensible » qui nous dispensent de ce que nous faisions avant de savoir et d’adopter ce concept d’hypersensibilité et de nous y identifier : relativiser, recontextualiser, pour redescendre de l’émotivité. Ainsi on y reste en permanence ! Et une émotivité normale se transforme en émotivité permanente par la simple croyance. Attention, je ne prétends pas que ces personnes ne sont pas hypersensibles, mais je pense que la croyance en est le moteur principal !

Les relations avec ces personnes sont très compliquées, ce qui va ajouter à leur conviction qu’elles sont hypersensibles, que personne ne peut les comprendre.

 

Hypersensibilité et maladies internes

Une hypersensibilité, de quelque nature qu’elle soit, crée des déséquilibres émotionnels. Et tout déséquilibre émotionnel non traité finit par créer la maladie interne. On va traiter les émotions, mais si on ne traite par la sur-sollicitation, on ne va faire que poser un sparadrap sur l’émotion, elle ne sera pas sensible, mais la sur-sollicitation initiale sera toujours présente. Les plantes ou les médicaments chimiques pour calmer l’état intérieur sont importantes, mais elles ne préviennent pas des dommages profonds.

 

Nos Sens sont liés à nos facettes spirituelles

Notamment, le sens de la relation au monde extérieur qui est directement lié à la tristesse

 

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