Catégorie : Psychée (Page 8 of 40)

l’esprit et la spiritualité confusion

l’esprit et la spiritualité

la spiritualité se rapporte à l’Esprit, le spirit. Or, en langue française, la première acception du mot esprit est le cerveau. Il en résulte une confusion, et la croyance qu’un cerveau développé est un esprit développé : l’intelligence logico-mathématique est l’équivalent de Dieu, remplace Dieu, remplace le besoin de sens plus profond.

Le problème est-il d’ordre psychique ou bien spirituel ?

Identifier le domaine

 

Le problème est-il d’ordre psychique ou bien spirituel ? C’est important de savoir quels sont vos besoins

Si vous allez demander des conseils psychologiques pour des aspects spirituels, les psys sont pas formés pour les aspects spirituels et donc ils vont avoir tendance à tout ramener vers des problématiques psychologiques. Et si votre problème qui n’est pas corporel et se situe dans le domaine spirituel, vous allez vous sentir pas entendu dans votre problématique de fond. Une psychothérapie ne va pas vous élever spirituellement, elle peut tout au plus vous aider à clarifier le mental pour y accéder, mais elle reste dans le domaine du mental et non pas de la subtilité de l’essence spirituelle. Mais ça peut même aller jusqu’à une forme de violence psychologique, par exemple en disant « ne croyez pas à ces sornettes, vous vous faites des films, vous êtes fou/folle, prenez ces médicaments et tous vos problèmes disparaîtront ».

Si on va chercher des outils spirituels pour traiter des problèmes psychologiques en assimilant le non-matériel à de la spiritualité, ils ne vont pas fonctionner. Si vous méditez pendant 12 ans, vous allez pas foncièrement changer votre état psychologique, et n’allez pas résoudre par exemple vos traumas. Dans ce cas on va faire appel à une technique psychothérapeutique, elles ont été inventées elles sont faites pour ça. On ne répare pas une voiture chez son horloger. Un soigneur spirituel n’est pas formé pour se rendre compte qu’une problématique est d’ordre psychologique, et comme vous êtes venu chez lui/elle, il/elle va avoir tendance à chercher des correspondances avec ses compétences, et parfois à déconsidérer, à surinterpréter. Ca peut même aller jusqu’à une forme de violence spirituelle, par exemple en disant « augmente ta lumière, sois non duel, va vers le vide et tous tes problèmes disparaîtront ».

Cet état d’éveil est à mettre en face de la maturité évolutive de chacun. L’éveil n’est pas un nirvana spirituel. L’éveil est une progression dans un stade, mais n’est pas un aboutissement, et va généralement permettre d’accéder à un stade supérieur.

Dans chaque stade de notre évolution, on va progresser et atteindre l’éveil, c’est-à-dire une notion d’expertise. A ce moment là on va pouvoir passer au stade supérieur.

merci à MingShang Fabrice Jordan

Eveil spirituel, quand la psychologie n’est pas le bon outil

Eveil spirituel, quand la psychologie n’est pas le bon outil

 

Les stades d’évolution développés par exemple part Ken Wilber nous montre les états suivants : le stade carrément psychiatriques c’est une forme de pathologie, le stade oral du bébé, puis anal du petit enfant, celui narcissique de l’adolescence, celui des règles et des rôles de la vie en société, et celui de l’individuation que certains adultes atteignent quand ils ressentent que la vie ce n’est pas seulement le quotidien qu’ils ont construit jusque là. C’est là qu’on s’ouvre aussi à la spiritualité, le sens des choses, la profondeur de l’Être.

Pourtant, quand on atteint ce stade de l’individuation, il faut apprendre, progresser, et les repères ne sont pas si évidents. On peut connaitre alors une phase de découragement, un sentiment d’isolement, et un sentiment de gâchis devant la superficialité du monde dans lequel on vit, un monde où la spiritualité est très éloignée, où le sens des choses disparait de plus en plus.

Le réflexe peut alors être d’aller voir un psy, mais le psy n’est pas formaté pour s’occuper des dimensions spirituelles de l’Être. La psychologie peut répondre aux premiers stades, mais si vous avez atteint le stade de l’individuation, elle ne sait pas répondre à vos aspirations. Le psy va alors reconvoquer votre enfance, ou votre inconscient pour chercher des problèmes là où vous avez envie d’aller plus loin, de vous développer. En fait on perd du temps !

Certaines personnes n’arrivent pas à s’ouvrir à ce stade de l’individuation où émerge la spiritualité consciente. Les choses qui faisaient plaisir ne suffisent plus ! A ce moment-là ça semble absurde parce que « on a tout ce qu’il nous faut pour être heureux » et en même temps on n’est quand même pas heureux ! Alors il est d’usage de changer de conjoint, de job, de hobby, ou de la compensation, c’est de l’autodestruction

Arrivé à ce stade il faut recommencer : se nourrir, croitre, s’approprier, trouver sa place, tenir son rôle. Le tout avec de nouvelles nourritures, une croissance différente, une appropriation plus subtile, une place plus élevée, un rôle plus fin. On a besoin de continuer cette croissance interne, ce mouvement universel de la vie qui vise à créer de l’ouverture du déploiement de la lumière. Et on le fait en utilisant les outils spirituels, avec de préférence un ou des maitres spirituels.

L’approche spirituelle occidentale on voit la progression spirituelle sur un seul axe.

L’approche spirituelle occidentale on voit la progression spirituelle sur un seul axe. On retrouve cela dans la notion des chakras, avec l’idée qu’on s’élève vers les états dits supérieurs en une progression. La pyramide de Maslow reprend d’ailleurs cette notion d’acquis des états dits inférieurs.

Les états de conscience modifiés se situent autour du 6e chakra. Si on raisonne de manière linéaire, on va dire que si ce chakra est ouvert ça sous-entend que les 5 « premiers » chakras sont déjà ouverts aussi, puisque sinon le 6e aurait pas pu s’ouvrir !

Mais pendant ce temps s’il n’y a pas de clarté et de vision, on peut être immature du côté du déploiement, de la maturité, de la solidité, de la fiabilité.

Aujourd’hui dans les courants new age, les gens qui ont un état de conscience modifié ont tendance à penser qu’ils ont atteint un but. En réalité la seule chose qu’ils ont atteint c’est un état de conscience modifié.

Est-ce qu’on s’attend à ce que quelqu’un qui a eu un éveil devienne tout à coup un mathématicien de génie ? S’il a jamais fait de maths avant, non !

Est-ce que quelqu’un qui a un éveil ça devient un virtuose en piano non pas du tout alors pourquoi est-ce que parce qu’on aurait un éveil on aurait tout à coup subitement des capacités relationnelles humaines adulte supérieures.

Le seul état d’éveil va augmenter la puissance de ce qu’on émet, ça va augmenter nos bons côtés, mais ça va aussi augmenter nos pires côtés. Donc si on n’a pas travaillé aussi les autres chakras ça va mettre encore plus en évidence nos déséquilibres.

Concrètement, on a alors affaire à des personnalités extrêmement contrastées dont on ne comprend pas toujours le fonctionnement.

MA SPIRITUALITE

MA SPIRITUALITE

Pour moi, la spiritualité se rapportant au spirit, l’Essence, elle correspond à la forme la plus subtile du Qi, et elle est même plus subtile que le ressenti, elle est même l’indicible, et là me revient le Tao Te King : il ne peut être décrit, et en le nommant il n’est déjà plus. La spiritualité, c’est dans ma vie de tous les jours le sens de toute chose. Cette lampe à pied dont l’abat-jour est en papier me dit qu’elle est différentes formes de Qi, matières. La lampe-ensemble représente un objet, mais aussi la source de lumière. Au-delà de cela, elle dégage un type de lumière, qui donne à la pièce une certaine ambiance. Voilà, par exemple, l’ambiance lumineuse est une porte vers la spiritualité. L’ambiance est déjà un premier pas dans la non-matière. Créer à partir non seulement de la matière-lampe, mais il faut qu’il existe en moi le Qi-Essence qui va permettre la sensation de l’ambiance, laquelle est lumineuse. Est-ce à dire que tout ce qui n’est pas matériel est spirituel ? Peut-être, je vais laisse infuser cette idée. Tout comme la matière a différentes masses, de la pierre à la plume, l’Essence possède différents stades. J’ai parlé de l’ambiance, qui est une des formes les plus lourdes de l’Essence. Elle se ressent physiquement. Ensuite, je peux monter vers d’autres stades de l’Essence. Par exemple, en voyant cet arbre dehors, je peux me connecter à l’arbre pour Être l’arbre, devenir lui, me trouver dans une connexion. C’est encore une sensation, plus subtile, que je peux ressentir mais pas toujours, et j’ai mis quelques années à m’en rendre compte. A m’en rendre compte, car la connexion existe toujours. C’est aussi dans le domaine de l’Essence que s’inscrivent les connexions dites inexpliquées, celles du hasard d’un message qui arrive juste au moment où on pense à une personne, à moins qu’on ne pense à la personne parce qu’un message va arriver, ou bien que cette personne, en pensant à moi en écrivant son message, a en quelque sorte appelé mon Essence… Il y a dans la spiritualité autant de stades que dans la matière. Avant de pouvoir le faire, encore faut-il adopter cet autre forme de réalité, non matérielle. Cependant, je pense qu’en tant qu’être vivant étant fait de matière, la matière est toujours le vecteur de l’Essence, d’une manière ou d’une autre. Je peux mettre en place les conditions nécessaires, c’est l’environnement, ensuite je peux aussi mettre mon corps en conditions, pour que l’Essence puisse se manifester. Etant un être sensible, j’ai besoin de la matière pour qu’elle me manifeste ce que je ne peux pas percevoir autrement. Développer d’autres sens, ceux contenus dans l’Essence, est mon objectif pour vivre ma spiritualité de manière plus consciente. Car la spiritualité est toujours là, omniprésente, elle correspond au Tao du taoïsme ou encore au Dieu des chrétiens. Pour moi, la spiritualité est de nature céleste, celle du ciel antérieur, mais il n’y a pas de séparation avec le ciel postérieur, elle investi le ciel postérieur, à savoir toutes les formes de matière jusqu’à la plus subtile, l’Essence. La Spiritualité est donc encore plus subtile que l’Essence, c’est la part céleste, incompréhensible par mon cerveau, ce que je ne peux pas sentir par les sensations, c’est une forme de non-énergie qui pourrait correspondre au vide sidéral : 99.99997% de l’univers est vide, mais vide de quoi ? … de spiritualité.

Relaxation des 4 saisons

Préparation

Respiration pour la relaxation

 

Ensuite

HIVER

Imagine, c’est l’hiver, les journées sont courtes, le soir tombe vite et les nuits sont longues. Il fait froid dehors, mais tu es confortablement emmitouflée, sous des couches d’habits bien chauds. Imagine la nature en hiver, les arbres qui se dessinent en noir et blanc sur le ciel laiteux, un oiseau sur une branche.

Peut-être peux-tu imaginer une scène de vie, dehors dans la nature blanche, avec des êtres chers, en promenade dans la neige. Un chemin se dessine dans la neige, tracé par les pas d’autres passés par là plus tôt.

Tu peux sentir la neige craquer se tasser sous tes pieds, tu peux entendre la neige craquer sous le tassement de tes chaussures, de tes bottes peut-être.

Peut-être que tu aperçois les traces des pattes d’oiseau dans la neige. Peut-être que tu vois au loin un écureuil travailler à déménager une provision de noisettes. Et peut-être peux-tu voir tout un paysage enneigé se déployer devant toi, les voitures au loin tu ne les entends presque pas, la neige absorbe si bien les bruits. Ou alors, peux-tu évoluer dans une forêt où la neige forme des monticules au-dessus des moindres reliefs du sol ? … et encore des traces dans la neige ? …

Et à mesure que tu sens la relaxation s’approfondir

Avec tes amis, tes proches, vous marchez ensemble, et le fait que la neige craque sous les pas incite tout le monde à harmoniser le pas, crac, crac … et pendant cette promenade apaisée, dans l’air froid la respiration forme des volutes, les mots prononcés fument dans l’atmosphère, la vapeur dégagée forme des petits nuages éphémères.

Peut-être que tu enlèves tes gants pour faire une boule de neige et la lancer sur tes amis, qui te renvoient les leurs. Tu vois ça comme dans un rêve, au ralenti, avec les rires sur les visages.  Et peut-être veux-tu associer à ton rêve des personnes disparues ; ou encore associer des personnes qui ne se connaissent pas les unes les autres; ou encore imaginer une personne idéale.

Peut-être que tu peux même sentir l’effet réchauffant du froid de la neige sur tes doigts, cette sensation d’avoir chaud dans les mains alors que tu viens de saisir la neige froide, et cette sensation d’avoir les mains rêches, comme nettoyées, et tu peux imaginer tes mains rougissantes, et imaginer ton sourire sur tes lèvres, et celui de tes amis, tes proches …

Alors que tu plonges encore un peu plus dans la relaxation, tu peux imaginer, après une longue promenade dans la neige et le froid, que tu es maintenant bien au chaud, dans un intérieur cosy, confortablement installée dans un canapé, ou une chaise-longue, avec un thé ou un chocolat fumant. Tu peux sentir les bienfaits que la fraicheur revigorante de l’air du dehors te font sentir d’autant plus de chaleur dans ta poitrine.

 

(PRINTEMPS)

 

Et puis

Comme le jour succède à la nuit, tu peux remarquer comme les jours rallongent imperceptiblement, d’abord le soir, puis le matin.

Et puis, peut-être peux-tu sentir comme il t’arrive de desserrer un peu ton écharpe, et puis peu à peu ta vision doit s’adapter à recevoir un peu plus de lumière.

Peut-être es-tu en voiture côté passager à ce moment-là, et tu peux remarquer qu’ici et là, dans le paysage qui défile la neige commence à fondre, formant des plaques, et le soleil encore timide te réchauffe derrière la vitre de la voiture qui file en toute sérénité.

Peut-être que tu peux retourner à l’endroit de la balade et percevoir l’éclosion des violettes et leur parfum si doux, et tu peux entendre la citelle chanter l’arrivée prochaine du printemps.

Les premiers bourgeons éclosent en formant des bébés feuilles, qui deviendront des jeunes feuilles d’un vert tendre. Petit à petit les différentes espèces d’arbres, d’arbustes et de haies se colorent de mille verts, frais et éclatants, et l’herbe est d’un vert fluo comme dans les landes Ecossaises.

La neige fondue de l’hiver coule en ruisselets improvisés vers le bas des collines douces; Les oiseaux font leurs nids en vue d’accueillir leurs progénitures de la nouvelle année animale et végétale, et tu peux sentir comme au fil des jours ton énergie monte, ton sommeil est plus léger, les parfums de la nature te sautent au nez.

Tu te sens si bien, ça faisait si longtemps que tu n’avais pas ressenti toutes ces odeurs, tous ces bruits joyeux, toutes ces couleurs éclatantes, cette chaleur sur ta peau, la fraicheur du printemps, tu ressens toutes ces sensations et tu te sens si bien…

 

ETE

Et tu rejoins maintenant cet endroit préféré où tu aimais t’asseoir autrefois pour laisser passer les saisons. C’est peut-être sous un arbre dans l’herbe, ou alors une promenade parcourue par toutes les saisons.

Les jours se sont allongés encore et se sont réchauffés, tu as quitté les habits longs pour les tissus légers.  L’air est chaud, les soirées longues, les bruits alentours sont joyeux, les gens sont heureux, c’est le temps des vacances, c’est le temps des nuits courtes. Les papillons volent autour de toi, tu as peut-être pris une glace, ou une boisson rafraichissante. La saison d’été t’offre distractions et les souvenirs des amours heureuses, les voyages et les repas colorés. C’est la saison sans fin.

Petit à petit, imperceptiblement, les lumières d’été changent et prennent un éclat spécial, chaudes, le soleil est déjà un peu plus rasant, c’est l’été indien, c’est les prolongations, le temps des récoltes, des tartes aux fruits et de la rentrée des classes. Tu te souviens peut-être de l’odeur de la salle de classe, des bruits d’école.

En reprenant la promenade dans les champs, tu peux voir maintenant comme les jours fatigués déploient leurs plus jolis reflets, le soleil les caresse et doucement, lentement, la cinquième saison fait la bascule

 

AUTOMNE

Tu peux maintenant voir les couleurs des feuillages qui progressivement passent du vert fatigué au jaune or, puis au rouge rubis, que le soleil d’automne fait éclater, encore lui, toujours lui, l’astre de la Vie. Tu peux sentir les odeurs de sous-bois, de maquis, d’herbes grillées par le temps et le soleil; La vie semble éclater de mille couleurs avant de s’éteindre, les feuilles mortes forment des tapis dans lesquels tu marches sans lever les pieds comme quand tu étais enfant, il n’y a personne pour te dire que tu vas salir tes chaussures ; L’automne, c’est le noix et les potirons, c’est les pommes et les poires, en compote ou alors écrasées, c’est les vers de terre qui remuent la terre, c’est aussi les jours qui raccourcissent.

 

SAISON PREFEREE

Tu peux ensuite, si tu veux, retourner dans ta saison préférée, ou celle que tu as juste envie de rejoindre maintenant, et rejoindre les sensations, les vues, les sons, les odeurs qui correspondent, et les revivre encore une fois.

 

Respiration pour la relaxation

RESPIRER AVANT LA RELAXATION

 

Installe toi confortablement, coupe le téléphone et installe toi dans un endroit calme
Nous allons prendre trois respirations, nous inspirer par le ventre, et prolonger un peu l’inspir jusqu’au milieu de la poitrine, sans forcer
puis nous allons laisser aller naturellement l’expir, et allons le laisser aller un peu plus loin, jusque dans un temps de repos entre l’expir et le prochain inspir

en prenant cette fois conscience qu’on peut aller dans l’expir un peu plus loin sans avoir peur d’étouffer pour autant, que ce temps de repos au bout de l’expir est naturel, et que du stress initial de « je n’ai plus d’air », ce temps devient progressivement « ce moment précis m’apporte du calme intérieur »

Nous allons recommencer ainsi trois fois encore, un inspir par le ventre et un peu plus long, naturellement, sans forcer,

et un expir un peu plus allongé encore, naturellement, sans forcer

peut-être te faut-il compter l’expir un peu plus que l’inspir, par exemple 4 à l’inspir, 6 à l’expir, et petit à petit l’ensemble de la respiration se calme, naturellement, sans forcer

en prenant conscience cette fois que finalement, la respiration était courte avant, et qu’elle peut être bien plus longue, apaisée, profonde, naturellement, sans forcer, c’est ce que nous faisons maintenant

Tu peux continuer ainsi, à respirer naturellement, profondément, et maintenant nous pouvons commencer notre voyage de relaxation …

Avez-vous déjà porté votre attention sur ce que vous pensez ?

j’aime ce que je pense

Parfois, on est très content de ce qu’on pense ! non ? ça ne vous arrive jamais ?

Avez-vous déjà porté votre attention sur ce que vous pensez ?

Beaucoup de personnes n’ont jamais porté leur attention sur leurs pensées, leurs opinions, et encore moins sur leurs certitudes.

Pourquoi je pense ce que je pense ? Quels sont les motivations à penser ce que je pense ? je nourris quels besoins fondamentaux ?

Et si je pensais autrement, qu’est-ce que je penserai ?

Et si j’adoptais la pensée de quelqu’un qui pense totalement à l’inverse de moi, comment et qu’est-ce que je penserai ? Quels besoins fondamentaux je nourrirai ?

… cet exercice est très intéressant, il ouvre l’esprit, ouvre la tolérance, permet de prendre du recul sur les idées et opinions et les relativiser.

 

L’autisme et l’hémisphère gauche

Iain McGilchrist

L’autisme est une maladie qui se manifeste de différentes manières. Je pense qu’il y a plusieurs autismes plutôt qu’un seul. Mais la forme la plus courante de l’autisme revient à essayer de comprendre le monde en se basant uniquement sur l’hémisphère gauche. Les personnes atteintes d’Asperger ou d’autisme ont une capacité de systématisation linéaire et congruente à l’hémisphère gauche. Le psychiatre Kretschmer a remarqué dans les années 1930 que les personnes issues de familles schizophrènes, autistes ou Asperger sont souvent très enclines à faire le bien dans l’abstrait, mais qu’elles ne sont pas très douées pour être chaleureuses ou aimables avec les individus.

Pourquoi il est important d’aider vos clients à nommer leurs émotions

Pourquoi il est important d’aider vos clients à nommer leurs émotions

Mark Tyrrell

« Le commencement de la sagesse est la capacité d’appeler les choses par leur nom propre. »  – Confucius

« Qu’est-ce que cela te fait ressentir? » est une question thérapeutique clichée qui me reste en travers de la gorge. Car l’analyse paralyse, perdant toute perspective. C’est comme si un micro était pointé avidement vers le visage d’une victime d’une catastrophe naturelle et avec la quesiton srupide :
« Qu’est-ce que cela te fait ressentir? » … à laquelle deux réponses conviendraient :
R : « Tout simplement merveilleux ! » (la réponse ironique)
B : « Comment pensez-vous que ça puisse me fait ressentir ?! »
Je pense que peut-être la question qui est posée lorsque les gens ne savent pas quoi demander d’autre. Une sorte de position de repli thérapeutique désespérée…

Pourtant, repérer et nommer les sentiments, en particulier pour ceux qui ne savent pas nécessairement ce qu’ils ressentent, peut être extrêmement utile comme première étape dans la régulation des émotions.

Et si nous utilisons bien la question et apprenons aux autres à reconnaître plus précisément ce qu’ils ressentent, cela peut même prémunir de la dépression.

 

Apprendre à se connaître

L’intelligence émotionnelle dépend en partie de la reconnaissance de ce que nous ressentons. Nous ne pouvons pas gérer ce que nous ne comprenons pas. Ce n’est que lorsque nous comprenons objectivement la véritable nature de ce que nous ressentons que nous pouvons éviter le déni ou la projection.

je vous envie parce que vous venez de recevoir une énorme augmentation : Si je nomme ce sentiment, j’ai une chance d’en faire quelque chose. Reconnaître nos vrais sentiments n’est pas toujours agréable ou flatteur ! Mais si je ne reconnais pas que la cause de ma mauvaise humeur est l’envie, ou si je nie mon envie, alors tout ce que je sais, c’est que je me sens mal à propos de quelque chose… et il est difficile de faire quelque chose de particulièrement utile à ce sujet !

Ce que je peux faire, parce que je ne veux pas voir un sentiment aussi mesquin en moi, c’est projeter vers quelqu’un d’autre, peut-être en fabriquant en lui un déficit dont je suis convaincu que c’est vraiment la cause de ma colère. Alors je rationalise et justifie, mais je m’éloigne de la vérité.  C’est ainsi que se trouve la voie temporairement confortable mais finalement destructrice vers le déni et la dissonance cognitive.

 

Des recherches ont montré que comprendre ce que l’on ressent et être capable de le décrire peut protéger contre la dépression, être mieux à même de faire face aux événements stressants de la vie;

Etre Spécifique

Différencier nos émotions nous aide à mieux les réguler. Plutôt que de simplement nous dire : « Je me sens mal ! », nous pouvons identifier nos émotions avec plus de précision – nous pouvons reconnaître « Je me sens frustré ! ou « Je me sens déçu » … « Je me sens merdique! » n’est pas une émotion, c’est un jugement. « Je me sens triste » ou « Je ressens du ressentiment » est plus précis.

Une fois que nous avons identifié nos émotions spécifiques, nous pouvons même trouver leur cause spécifique, ce qui peut conduire à des solutions, ou du moins à des recadrages.

Afin de changer ce que vous ressentez, vous devez d’abord reconnaître ce que vous ressentez.

  • Augmenter la conscience et la régulation émotionnelles,
  • Faciliter la communication, et
  • Favoriser le traitement émotionnel et la guérison.

Ce processus peut les aider à donner un sens à leurs émotions et à y répondre de manière saine.

Elle facilite la communication

Lorsque nous pouvons mettre un nom sur nos émotions, nous pouvons plus facilement les exprimer aux autres. Cela peut nous aider à nous connecter avec les autres et à favoriser des relations plus significatives. De plus, identifier et étiqueter les émotions peut aider les individus à communiquer avec eux-mêmes, augmentant ainsi leur conscience de soi et leur compréhension d’eux-mêmes.

La recherche a montré que nommer les émotions facilite la communication en thérapie. Il a été constaté que les clients capables d’identifier et d’exprimer leurs émotions plus efficacement obtenaient de meilleurs résultats thérapeutiques.

La différenciation  favorise le traitement et la guérison des émotions

Lorsque les individus sont capables d’identifier et d’exprimer leurs émotions, ils peuvent commencer à explorer leurs expériences émotionnelles et les événements qui y ont conduit. Ce processus peut les aider à donner un sens à leurs émotions et à progresser vers la guérison et la résolution.

La capacité de différencier clairement les états négatifs peut également aider les gens à éviter les comportements inadaptés et à risque.

 

Premier conseil : utilisez des questions incisives

Lorsque nous demandons à nos clients ce qu’ils pensent de quelque chose, nous pouvons le faire de manière incisive. Qu’est-ce que cela signifie? Eh bien, par exemple, s’ils nous disent qu’ils se sentent « horribles » ou « moche », nous pouvons leur demander de préciser ce qu’ils entendent par là. Ce n’est pas que nous n’acceptons pas ce sentiment, ou que nous ne supposons pas automatiquement qu’il a tort ou qu’il le nie ou quelque chose du genre. Mais on peut gentiment leur demander de préciser.

Donc, s’ils disent : « Cela me fait me sentir moche », nous pourrions répondre : « Juste pour être clair dans mon esprit, lorsque vous dites « moche », voulez-vous dire physiquement malade ou émotionnellement bouleversé ? »

S’ils peinent encore à cerner le ressenti, on peut aller plus loin.

Deuxième conseil : donnez-leur le choix

Récemment, j’ai travaillé avec un adolescent peu bavard. Je lui ai demandé ce qu’il pensait du fait que sa petite amie avait mis fin à leur relation quelques jours auparavant.

« Je ne sais pas! Je suppose que je me sens mal à ce sujet !
Alors j’ai demandé : « Quand tu dis « tu veux dire : triste, en colère, déçu, choqué ou autre chose ? Je lui ai donc donné un ensemble de choix parmi lesquels choisir un sentiment plus défini. Il a répondu, comme je le pensais, « Ouais, tout ça » . J’ai donc écrit ces sentiments et lui ai demandé de les classer par ordre décroissant d’émotion. Il s’est classé numéro un en colère, numéro deux choqué, et ainsi de suite, triste se classant en fait au dernier rang. Nous commencions à entrer dans le vif du sujet. Il semblait trouver cela fascinant et même surprenant, mais il confirma que c’était véritablement ce qu’il ressentait.

Nous devons éviter de guider nos clients lorsque nous leur proposons des suggestions afin de les aider à mieux se différencier. J’ajoute souvent « ou aucun de ceux-là ? ou « ou autre chose? ».

Je lui ai demandé quel pourcentage de ses sentiments pourrait être de la colère et, après avoir réfléchi un moment, il a répondu 90 % !

J’ai suggéré que la colère s’estompe souvent assez rapidement et peut être partiellement remplacée par un autre sentiment après un certain temps. Ou, plus probablement, tous les sentiments liés à une situation s’estompent avec le temps. Nous avions maintenant quelque chose sur quoi travailler.

 

Troisième conseil : demandez à votre client de tenir un journal NED

La version comportementale : faire autre chose. Vous pouvez demander aux clients de nommer leurs émotions dans un journal quatre fois par jour.

Vous pouvez leur demander d’être aussi précis que possible et également d’ajouter toutes les causes possibles des émotions qu’ils ont repérées. Ce n’est pas que nous souhaitons que nos clients deviennent constamment auto-référentiels ou trop conscients de leurs émotions, car cela donne lieu à une existence maladroite et non spontanée. Mais chaque fois qu’ils ressentent quelque chose de négatif ou de problématique, demandez-leur simplement de l’identifier.

Lorsque nous nommons quelque chose, nous pouvons acquérir un sentiment de pouvoir sur lui d’une manière étrange. Cela pourrait bien être dû au fait que lorsque nous nommons une émotion, nous le faisons en utilisant les lobes préfrontaux du cerveau – la zone responsable de la « fonction exécutive » – qui calment les centres émotionnels et limbiques du cerveau et rétablissent ainsi un sentiment de contrôle sur nous-mêmes et notre situation

Bien sûr, il n’est pas toujours approprié de plonger profondément dans nos émotions ! Lors d’une urgence, par exemple, il peut être adaptatif de supprimer ses émotions afin de pouvoir simplement faire ce qui est nécessaire. Mais la suppression des émotions a tendance à nous faire sentir plus mal encore, et les personnes qui essaient de ne pas se concentrer sur leurs émotions ou d’y faire face y reviennent beaucoup plus. Lorsque nous faisons face à ce qui est à l’intérieur, le reconnaissons et le nommons, nous devenons plus forts et moins effrayés.

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