Le choix efface le stress.
Exemple : un mari veut tuer sa belle-mère, tellement il s’agace de ses plaintes à répétition. Au lieu de lui dire « tu ne dois pas faire ça », donc d’empêcher le comportement, l’idée est de demander « comment tu vas faire ça ? ok tuer ta belle-mère est une des manières de changer la situation, et qu’arrivera-t-il ensuite ? que t’arriveras-t-il à toi en tant que citoyen, mari de la fille de celle que tu auras assassiné, en tant que père meurtrier de la grand-mère de tes enfants ? et que se passera-t-il en toi, pendant longtemps, ou pendant le restant de tes jours, quand tu auras réalisé ce que tu dis aujourd’hui vouloir faire par agacement ? »
et « cherchons au moins deux autres manières d’agir qui vont régler le problème qui est en toi de t’agacer de ta belle-mère ».
Le simple fait d’être dans cette prise de conscience d’autres possibilités, met la personne dans une position d’avoir le choix, et à partir du moment où il y a le choix, il n’y a plus de stress.
Le comportement et son processus – Librement interprété d’après une vidéo de Virginia Satir – « Virginia Satir PAIRS Training Segment II » – 1984
le comportement est le résultat d’un processus. Le comportement ne nous dit rien. On cherche toujours à changer les comportements, alors que ce qu’il faut faire c’est aller chercher la perception puis dérouler le chemin des 7 étapes jusqu’à ce comportement.
Habituellement on juge le comportement, « tu ne peux pas / dois pas faire cela ». Chez l’enfant ou chez l’adulte, on cherche à réhabiliter la personne. Punition ou prison. Mais on n’arrête pas un comportement parce qu’on le dit ou l’exige. Il reviendra ou sera seulement recouvert d’interdit, car le comportement est le résultat d’un processus. Ces attentes sont à l’origine des racismes, des discriminations, des mises à l’écart, de la notion de minorité…etc…
L’idée de VS est de favoriser l‘intelligence universelle du patient.
Les Etapes originelles d’un Comportement :
Perception : dépendante de ce qu’on connait. Différent chez chaque personne. On ne perçoit que ce à quoi on est préparé à percevoir. C’est basé sur tout ce que d’autres m’ont enseigné, tout ce que d’autres ont déjà établi comme vrai, ce qui est autorisé, ou ce qu’ils ont senti être vrai. Ce que je perçois est une fonction de ce que j’ai été préparé à porter mon attention dessus. Ce que je vois est très différent de ce qui est. Pour tout évènement, même si tous ont vécu la même histoire, ça reste une histoire et il n’y a pas de réponse universelle.
La plupart du temps on pense qu’on sait ce qu’il s’est passé. Et on juge à partir de ce qu’on voit, car on ne voit que ce qu’on est capable de voir.
Signification : deux parties : d’un point de vue intellectuel, d’un point de vue émotionnel. quel sens donnes-tu à ce qui s’est passé ? comment tu te sentais quand tu as vécu la signification ? Tout ce que l’être humain fait a besoin d’avoir une signification : on donne de la signification intellectuelle et émotionnelle à chaque évènement du vécu. Cette signification est dépendante du vécu.
Par ex : deux frères sont dans la même pièce avec leur père. Le père fait claquer sa pipe entre ses dents. L’un des frères devient nerveux. Son grand père lui avait expliqué que lui avait perdu une dent à force de claquer les dents contre sa pipe. L’autre frère n’a jamais entendu cette histoire et est content car pour lui son père fume la pipe et a du temps à lui consacrer.
Ce qui se rapporte à moi/rapport à l’estime de soi : comment tu te sens vis-à-vis de toi à propos de la sensation ? lien avec l’estime : Si je suis ok avec l’émotion d’être en colère, ou si je me sens coupable. Dans toute situation l’être humain se demande suis-je accepté ou suis-je rejeté ? ai-je une valeur ? « plus nous sommes capables de nous donner de la valeur en toute autonomie moins nous nous posons ces questions » Tout comportement destructif dénote une faible estime de soi.
Réponses Emotionnelles : prennent leurs racines dans le passé : je me sens safe, ridicule, en colère, honteux, etc… « l’émotion en elle-même ne dit rien, c’est l’émotion de l’émotion qui est parlante ». Celui qui a raison est celui qui est aimé, celui qui a tort est celui qui est coupable, celui qui est coupable est celui qui est rejeté. Il y a toujours une réponse émotionnelle : L’être humain est équipé pour avoir toujours une réponse physiologique à tout vécu. Ce n’est pas parce qu’on a un ressenti qu’on a la conscience de cette réponse physiologique. Même mes personnes qui ont des blocages comme l’aphasie ou les états de catalepsies ont réponses physiologiques, mais qu’il y a des processus d’interdiction de réaction très stricts qui sont destinées à protéger la personne.
Défenses : quelle défenses utilises-tu ? La défense classique est que l’autre est responsable. ex : je pense que tu es la cause de mon mal être.
Ex : je ne fais confiance à personne. Cette acception, consciente ou non, est destinée à nous protéger, par exemple après une ou plusieurs « trahisons », déceptions. Mais poussées à l’extrême, les défenses peuvent générer des maladies ou même nous mener à la mort.
La Liberté de commenter: « je suis une personne gentille donc je ne devrais pas être en colère », le commentaire a un rôle de (faux) médiateur.
Ces étapes mènent à un Comportement. Un comportement ne peut aller que dans deux directions : vers soi ou vers les autres / vers l’intérieur ou l’extérieur.
Principe de traitement : face à un comportement, l’idée de V. Satir est d’aller reconstituer le processus pour mettre en lumière les différents aspects qui touchent aux perceptions (au monde ou réalité de la personne), à l’estime, aux réponses émotionnelles, aux mécanismes de défense et d’évitement et donc de dégager les obstacles.
Elle n’aborde pas ici les moyens employés, ni les détails de sa méthode, on le verra dans la méthode Satir, mais elle utilisait beaucoup la conversation et les jeux de rôles, son credo est de ne pas seulement restaurer le patient arrivé avec une pathologie (jusqu’à la prochaine rechute) mais de générer un état de joie, et durable.
Le choix efface le stress.
Exemple : un mari veut tuer sa belle-mère, tellement il s’agace de ses plaintes à répétition. Au lieu de lui dire « tu ne dois pas faire ça », donc d’empêcher le comportement, l’idée est de demander « comment tu vas faire ça ? ok tuer ta belle-mère est une des manières de changer la situation, et qu’arrivera-t-il ensuite ? que t’arriveras-t-il à toi en tant que citoyen, mari de la fille de celle que tu auras assassiné, en tant que père meurtrier de la grand-mère de tes enfants ? et que se passera-t-il en toi, pendant longtemps, ou pendant le restant de tes jours, quand tu auras réalisé ce que tu dis aujourd’hui vouloir faire par agacement ? »
et « cherchons au moins deux autres manières d’agir qui vont régler le problème qui est en toi de t’agacer de ta belle-mère ». Le simple fait d’être dans cette prise de conscience d’autres possibilités, met la personne dans une position d’avoir le choix, et à partir du moment où il y a le choix, il n’y a plus de stress.
Les comportements destructeurs
Dans les comportements destructeurs, quel que soit le domaine, on retrouve toujours : Diminue la perception de ce qui est (car la perception est dominée par les pensées), la signification est très sommaire, la personne se sent constamment en danger de ne pas être aimée, ses réponses émotionnelles sont toujours la peur, leurs défenses sont comment ne pas ressentir la peur (et mettre quelque chose à l’extérieur, en dehors de soi pour contrôler la peur), et ces personnes savent pleinement commenter.
Tu te mets devant ton miroir, et tu apprends progressivement à …
tu te regardes
tu te regardes dans les yeux
tu te dis » je t’aime bien »
tu te dis » je t’aime beaucoup »
tu te dis » je t’aime »
les tensions et les émotions comme la gène, le sentiment de » c’est nul » et autres » ça ne servira à rien » , ou » c’est malsain » seront là, tout comme les résistances car le mental va t’empêcher de t’aimer vraiment.
Au fur et à mesure, au fil des jours, tu ressentieras un mieux-être, et puis tu arriveras à t’aimer franchement.
par la suite, tu te diras je t’aime à chaque fois que tu iras dans ta salle de bain, sans problème, pour cultiver l’estime de toi, et dans les moments où tu te sentiras coupable, nul, après une » erreur » etc…
Un ami vient avec un livre et te dit » il faut que tu lises ça, c’est génial ! » tu lui réponds » ok, ça parle de quoi ? » et là il te dit » euhmm, lis-le tu verras, il faut que tu lises ça, fais moi confiance » … cette personne a lu, ça lui a plu, mais il ne sait pas restituer.
Les 4 étapes pour apprendre vraiment un sujet, quel qu’il soit :
AVANT DE COMMENCER : arrête tout le reste, telephone, télé, etc : ne fais QUE ce que tu veux faire, RIEN d’autre !
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INFORMATION : lire, regarder une vidéo, écouter un audio, écouter une conférence… fais-le à 100%, ne te disperse pas.
Tout de suite après, mettre le texte / cours de côté, et se remémorer un maximum de choses.
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DONNER DU SENS : à chaque fois que tu apprends quelque chose, arrête toi un peu et réfléchis : quel sens peux-tu trouver à ce que tu es en train d’apprendre ? quelle signification ça a ? est-ce que ça peut t’être utile ? si c’est apprendre des signes ou un langage nouveau : quel correspondance mémotechnique peux-tu trouver ? Ex : les signes du code de la route peuvent ressembler à un animal, un objet de la vie courante, pour t’aider à trouver des parallèles / des ponts, car on mémorise mieux en faisant des ponts
Répétition Espacée avec Cartes Mémoire : Classer les cartes mémoire dans une boite à X intercalaires. Quand on répond juste à une carte on la met dans l’intercalaire suivant. Quand on se trompe, on remet la carte tout au début. (boite de leitner)
Les intercalaires sont de plus en plus espacés dans le temps : exemple à ajusrter en fonction de la difficulté du sujet : JOUR 0, +1 jour, +3 jours, +1 semaine, +2 semaines, +3 semaines, +1mois, +2mois, +3mois
MELANGER LES CARTES MEMOIRES DE DIFFERENTS SUJETS : aide à remettre chaque carte dans son contexte.
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FAIRE : trouve des moyens de mettre en pratique ta nouvelle connaissance, et applique-là dès aujourd’hui. faire des simulations si pas applicable dans la réalité.
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PARTAGER : la meilleure façon d’apprendre est d’enseigner. Passe deux fois plus de temps à partager que tu as consacré à t’informer la nouvelle connaissance.
Exemples : parle/telephone à quelqu’un, organise un jeu dans lequel tu partages ta nouvelle connaissance (jeu de cartes, l’autre tire, toi tu réponds), ou alors fais un voyage imaginaire dans lequel tu mets en oeuvre ta nouvelle connaissance. N’hésite pas à imaginer toi-même des obstacles et ta manière de les contourner, ça va améliorer ta nouvelle connaissance.
Astuces :
faire des étapes limitées dans le temps : objectif 15 minutes
trouver le canal préféré : par exemple passer par l’écrit peut s’avérer plus efficace que l’écran et le clavier. Ou encore, avec ancrage musical ou visuel. etc…
Dans une situation de conflit intérieur, faire le check :
1 – Observation de la situation
Ce qui est subjectif
Ce qui est objectif
2 – je me sens … (triste, en colère….) – attention à ne pas mélanger ressenti et jugement : je me suis manipulé = un ressenti + un jugement, ce qui est une posture de victime
Utiliser la facilité pour changer les schémas non désirés
Pratique suggérée :
Faites une liste de deux ou trois comportements ou habitudes envers des personnes ou des situations que vous aimeriez changer.
Notez-les (vous pourrez en ajouter d’autres à votre liste plus tard). Par exemple, l’impatience, les réactions hâtives, la frustration, l’irritation ou tout autre comportement indésirable. Il est important de ne pas vous juger pendant que vous faites cela.
Ensuite, mettez-vous à l’aise dans votre cœur et observez et honorez votre désir de changer.
Ensuite, faites un auto-dialogue sincère et honnête sur la façon de gérer le ou les éléments que vous avez énumérés. Le dialogue avec soi-même le plus significatif se produit lorsque le cœur – votre véritable moi – parle à l’esprit. (Si l’indécision ou le doute de soi commencent à faire surface, sachez que c’est seulement votre esprit qui parle. Réalisez simplement qu’il s’agit de votre ancienne façon de penser, puis reconnectez-vous à votre cœur et engagez-vous à nouveau dans le changement que vous désirez vraiment).
Revoyez les étapes de l’Apaisement intérieur et agissez en fonction de vos idées et de vos intentions.
Étape 1. Concentrez votre attention dans la zone du cœur. Imaginez que votre souffle entre et sort de la zone du cœur ou de la poitrine, en respirant un peu plus lentement et plus profondément que d’habitude. Suggestion : Inspirez 5 secondes, expirez 5 secondes (ou le rythme qui vous convient).
Deuxième étape. À chaque respiration, aspirez la sensation d’aisance intérieure pour équilibrer votre énergie mentale et émotionnelle.
Troisième étape. Fixez une intention significative pour ancrer le sentiment d’aisance intérieure dans vos projets, vos défis ou vos interactions quotidiennes.
Étapes importantes à retenir pour ancrer les inspirations et les intuitions
Agissez sur vos inspirations et vos intuitions dès que vous les ressentez. La procrastination permet à l’énergie gratuite de l’inspiration de s’estomper – ce qui rend vos intentions de plus en plus difficiles.
Ne vous contentez pas de dire « je sais que je devrais » et passez à l’action, car vous bénéficiez d’une économie d’énergie et surtout d’une réduction du stress.
Revenez sur votre engagement à mettre en pratique vos nouvelles intentions tout au long de la journée et respirez de temps en temps le sentiment et le souvenir qui y sont associés. Cela augmentera la force et la résilience de votre intention.
N’oubliez pas : L’utilisation d’un nouvel outil chaque jour pendant une semaine (ou plus) ancre votre nouvelle habitude, qui deviendra bientôt une réponse automatique.
Appréciez tous les effets positifs, car le renforcement renforce l’esprit de votre engagement.