Catégorie : Psychée (Page 27 of 40)
Interroger la croyance :
Quelles conséquences positives tu trouves à penser cela ?
Quelles conséquences négatives tu trouves à penser cela ?
les 7 principes de santé de Tony Robbins
1 – Respirer : respirer par le ventre, profondément.
Respiration profonde plusieurs fois par jour : 1 temps d’inspir, 4 temps d’apnée, 2 temps d’expir, pendant deux minutes minimum.
2 – Une alimentation composée à 70% d’eau : fruits et légumes, et céréales germées. ne manger qu’un aliment concentré (sans eau) par repas.
3 – Loi de combinaison des aliments : Certains aliments ne doivent pas être mélangés à d’autres. ceux à digestion dans un milieu basique et ceux dans un milieu acide. les deux milieux n’opèrent pas en même temps, et se neutralisent.
Aliments milieu basique : produits avec amidon, pain, pois, lentilles, riz, pommes de terre. Milieu fourni par la salive par l’enzyme pytaline.
Aliments milieu acide : viande, laitages, noix, graines.
Ex : manger viande à midi et pdt le soir.
4 – manger moins
5 – manger des fruits, et les manger dans un ventre vide. sous forme de fruits pressés.
6 – mythe des protéines : pas ou alors peu de viande et de laitages
7 – Fini les compléments alimentaires : une alimentation saine fourni tout ce qu’il faut.

(inspiré de Tony Robbins « pouvoir illimité » page 200 et suivantes)
» Toute conduite humaine est le résultat de l’état dans lequel on se trouve. »
Dès qu’on adopte une attitude physiologique dynamique, on se met aussitôt dans un état identique. Changez de physiologie et vous changerez d’état.
Physiologie et représentation interne sont étroitement liées. Si vous modifiez l’un des éléments vous modifiez automatiquement l’autre. L’action sur la physiologie est un outil puissant du contrôle de l’esprit. Quand votre physiologie s’effondre, l’énergie positive de votre état s’effondre également et inversement.
La physiologie est le levier du changement émotionnel. Il est impossible d’éprouver une émotion sans que s’opère une transformation physiologique correspondante. De même il est impossible d’opérer un changement physiologique sans que se produise un changement d’état correspondant.
Il y a deux façons de changer d’État : soit en modifiant ses représentations internes, soit en modifiant sa physiologie : Changer de façon de respirer, de posture, d’expression, de gestes, etc.
– Représentation mentale vers état physiologique : Si vous vous dites que vous êtes fatigué, alors vous constituez la représentation interne qui vous maintient physiologiquement fatigué. Et inversement parfois on motive ses ressources nécessaires pour être en forme, et le corps répond.
Il en est de même dans l’autre sens, celui de la physiologie vers l’état mental.
– Physiologie vers mental : Si vous mettez votre physiologie dans les conditions où elle se trouve quand vous vous sentez fort cela modifiera vos représentations internes, et ce que vous ressentirez à ce moment-là.
Il n’est pas nécessaire de connaître les images qu’un être déprimé forme dans son esprit. Modifiez sa physiologie et vous modifierez son état.
Exemple pour tout état bas : Tenez-vous droit, rejetez les épaules en arrière, respirez profondément et levez le regard droit vers le haut et formez un sourire avec vos lèvres. Dans cette position vous ne pouvez pas être triste, fade, déprimé. Votre esprit reçoit de votre corps un message lui ordonnant d’être en forme est en éveil et il le devient.
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Pour un Objectif donné (spécifique) ou pour aider une personne triste / déprimée à sortir de son état :
1 – questions
Questions sur la physiologie :
dans un état « fort »
comment vous tiendrez-vous?
comment parleriez-vous?
comment respireriez-vous?
quelle serait l’expression de votre visage?
Notez les modalités et sous-modalités : quelles seraient les sensations, les couleurs, les sons ? (à adapter en fonction du VAKOG de la personne)
Notez-les réponses.
Questions sur les Représentations mentales : dans un état « fort »
à quoi penseriez-vous ?
comment vous structurez votre journée ?
vos actions ?
croyez-vous en vous ?
Notez les réponses.
Ces réponses permettent déjà une première dissociation de l »état déprimé. S’il le faut, faites faire une double dissociation du genre » si vous voyez « (prénom) » de l’extérieur quand « (prénom) » est en pleine forme et heureux… » puis posez les questions.
2 -Recadrage
Mettez la personne dans l’état physiologique et mental dans lequel elle serait sur elle avait atteint l’objectif.
Note : pour une personne qui est déprimée, la faire retourner à un état non-déprimé est une chose, mais essayez d’apporter un « plus » dans le nouvel état.
A partir des réponses données précédemment :
associez oralement l’objectif fixé et, de façon dynamique, debout et en avançant en marchant vers l’avant (vers l’objectif) :
– Faites prendre l’état physiologique décrit en état fort
– Associez les représentations mentales décrites en état fort
Vérifiez si la personne se sent mieux
+ on peut associer des ancrages.
Dans les cas de forte dépression, on ne cherchera pas un résultat terminé lors de la première séance, mais on demandera à la personne de pratiquer une marche tous les jours jusqu’à la prochaine séance.
Les Drivers sont au nombre de 5
Ils correspondent à des injonctions que nous tentons en permanence de satisfaire. Nous avons tous les drivers en nous, mais certains sont plus présents, en fonction de l’étape de notre vie.
- Sois parfait : ce sont les personnes qui ne se sentent pas bien tant qu’elles ne peuvent s’estimer parfaites, autant en termes d’actions que de connaissances.
- Fais des efforts : c’est l’injonction qui dit que le moyen de réussir est d’essayer, ce sont des personnes qui ne sont pas dans une logique de résultat, de réussite, qui se contentent de tenter.
- Sois fort : ce sont les personnes qui ne montrent pas leurs sentiments et leurs émotions car elles considèrent que ce sont des signes de faiblesse. Leur satisfaction est importante quand l’objectif a été difficile à atteindre.
- Dépêche-toi : ce sont ceux qui sont en permanence dans le résultat rapide, ils n’ont pas de patience, ils veulent aller vite en toute circonstance et sont dans l’économie de ressources. Ils ne travaillent correctement qu’avec des délais serrés. Ils veulent toujours se rajouter des choses à faire, se dépêcher et ont une mauvaise gestion de leur temps.
- Fais-plaisir : ce sont les personnes qui croient qu’elles peuvent rendre les gens heureux et se sentent responsables des autres. Elles ont besoin d’obtenir l’amour des autres et font passer le plaisir des autres avant le leur. Elles n’ont pas conscience de leurs propres besoins.
Et pour le coach, pourquoi travailler sur les drivers ?
1- identifier ses drivers pour comprendre son comportement
Le travail du coach sera de permettre à son client d’identifier ses drivers dominants. L’identification des drivers permettra au client de prendre du recul par rapport à ses comportements habituels.
2- Utiliser les drivers comme ressources
Le coach s’attachera ensuite à mettre en lumière les bénéfices des drivers dominants de son client et à les utiliser comme ressources si cela permet à son client d’avancer vers l’atteinte de son objectif.
Tous les drivers ont des points positifs : le « sois fort » sait prendre des décisions sans état d’âme, le « fais plaisir » travaille bien en équipe, le « fais des efforts » adore la nouveauté….
3- Mettre en lumière les limites des drivers dominants et s’autoriser des permissions pour provoquer le changement
Le coach pourra également apprendre à son client à s’autoriser des permissions s’il sent que le driver dominant est limitant et empêche le client d’atteindre son objectif.
Le « sois parfait » a le droit de demander de l’aide, le « fais plaisir » à le droit de SE faire plaisir, le « sois fort » a le droit d’exprimer ses sentiments, le « dépêche toi » a le droit de prendre son temps et le « fais des efforts » a le droit de réussir.
M Rosenberg : Dépression : Les personnes sont prises dans leurs jugements, avec la pensée dominante que quelque chose ne tourne pas rond avec soi-même. La dépression n’est pas un état constant. MR commence par dire à la personne en dépression qu’elle peut guérir cette situation si la personne arrive à exprimer ce qui est vivant en elle à l’instant présent. Il précise qu’il ne cherche à remonter au stimuli originel mais qu’elle raconte juste ce qu’elle vit maintenant.
Qu’est-ce que vous ressentez ? quels sont vos besoins non nourris dans votre vie ?
La plupart du temps la personne n’arrive absolument pas à identifier ses besoins. Car les personnes en dépression sont engluées dans les pensées, les jugements, les diagnostics les étiquettes à propos d’elles-mêmes et des autres. » je suis nul, je suis un mauvais père, je suis une mauvaise personne, je suis paumé, je suis bête, je suis déprimé, je suis folle, je suis…je suis… » . la plupart du temps on trouve des jugements moraux, de valeur.
Il ne parle pas de leurs émotions, ni du passé, ne remet pas en cause leurs pensées et leurs jugements.
Il aide à identifier les jugements, et interroge les besoins non nourris qui leur correspondent.
Nous sommes éduqués à nous identifier aux pensées, alors que toutes les pensées stressantes, donc y compris celles menant à la dépression, et celles qui sont vivantes dans la dépression, sont en fait des besoins non nourris
Rappel ; chaque besoin non nourri correspond à des émotions, et chaque besoin non nourri est la manifestation d’un blocage de la vie en nous, qui essaye de s’exprimer.
Donc, la dépression elle-même est la manifestation de la vie qui est en nous, qui essaye d’exister, de circuler correctement, qui est bloquée (soit en stagnation soit en vide).
Il aide et mène la personne à prendre conscience que la dépression est un bon signal : qui nous dit que ce que nous pensons n’est pas bon pour notre bien-être et pour notre entourage.
il aide les personnes à prendre conscience des ressentis de la dépression, quand la personne pense ce qu’elle pense d’elle.
Etre conscient des jugements qui ont pour effet la dépression, permet d’identifier que ces messages ont une valeur et une utilité, celle de dire » hey, un besoin en moi n’est pas nourri « .
Une fois qu’on a transformé les jugements en besoins non nourris, on sort de la dépression. On peut alors être triste, ou frustré, etc… mais on sort de l’idée que quelque chose ne tourne pas rond en soi, ce sont des émotions qui ne sont pas liées à des jugements contre soi.
la triade de congruence
V. Satir considère la triade de congruence comme suit : l’équilibre entre le soi, l’autre et le contexte,
Soi : C’est moi, avec toute ma carte du monde.
L’autre : C’est toujours UNE SEULE PERSONNE A LA FOIS qui occupe cet espace.
Le troisième espace est le contexte, c’est à dire tout le reste : l’environnement, tous les autres « autres », les éléments extérieurs, tout ce qui n’est pas si soi ni l’autre.
V Satir est très claire au sujet de nos relations : nous ne pouvons être en vraie relation qu’avec un seul « autre » à la fois. Même si cela implique des changements très rapides, comme par exemple dans les interactions au sein d’une famille : la personne qui occupe l’espace « l’autre » peut changer à tout bout de champ, allant rapidement du tiers « other » vers « context », et vise versa en fonction de la personne à laquelle on s’adresse. La seule constante est le soi. Il ne peut y avoir deux personnes à la fois. Elle insiste beaucoup sur cet aspect. En effet, chaque relation possède son propre monde, particulier et commun aux deux personnes. Si on réfléchit un peu, du moment qu’on est en présence de plusieurs personnes à la fois, le monde commun n’est jamais celui des trois.
C’est quand nous sommes connectés à notre être que nous pouvons être en équilibre et en paix avec notre congruence. Nous interagissons de façon harmonieuse avec les différents espaces de la congruence.
Nous sommes nous-mêmes parties des congruences d’autres, ce qui alors nous fait aller dans les différents espaces Other et Context selon les situations et les personnes.
L’équilibre n ‘est donc pas à chercher seulement en fonction du Soi Self, mais dans toutes les situations que nous rencontrons dans l’existence.
Quand nous sommes en dysharmonie avec l’une ou l’autre ou plusieurs parties de la congruence, nous mettons en place des stratégies de survie, qui sont expliquées dans une autre article.


Selon Virginia Satir, nous sommes comme un iceberg : seule la partie du comportement est visible par les autres.
En dessous de la surface, on trouve les émotions.
les émotions à propos de nos émotions.
les pensées, qui incluent nos croyances et nos perceptions.
les attentes (de soi, des autres, et celles des autres)
les valeurs
le Soi profond
