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Pourquoi il est important d’aider vos clients à nommer leurs émotions

Pourquoi il est important d’aider vos clients à nommer leurs émotions

Mark Tyrrell

« Le commencement de la sagesse est la capacité d’appeler les choses par leur nom propre. »  – Confucius

« Qu’est-ce que cela te fait ressentir? » est une question thérapeutique clichée qui me reste en travers de la gorge. Car l’analyse paralyse, perdant toute perspective. C’est comme si un micro était pointé avidement vers le visage d’une victime d’une catastrophe naturelle et avec la quesiton srupide :
« Qu’est-ce que cela te fait ressentir? » … à laquelle deux réponses conviendraient :
R : « Tout simplement merveilleux ! » (la réponse ironique)
B : « Comment pensez-vous que ça puisse me fait ressentir ?! »
Je pense que peut-être la question qui est posée lorsque les gens ne savent pas quoi demander d’autre. Une sorte de position de repli thérapeutique désespérée…

Pourtant, repérer et nommer les sentiments, en particulier pour ceux qui ne savent pas nécessairement ce qu’ils ressentent, peut être extrêmement utile comme première étape dans la régulation des émotions.

Et si nous utilisons bien la question et apprenons aux autres à reconnaître plus précisément ce qu’ils ressentent, cela peut même prémunir de la dépression.

 

Apprendre à se connaître

L’intelligence émotionnelle dépend en partie de la reconnaissance de ce que nous ressentons. Nous ne pouvons pas gérer ce que nous ne comprenons pas. Ce n’est que lorsque nous comprenons objectivement la véritable nature de ce que nous ressentons que nous pouvons éviter le déni ou la projection.

je vous envie parce que vous venez de recevoir une énorme augmentation : Si je nomme ce sentiment, j’ai une chance d’en faire quelque chose. Reconnaître nos vrais sentiments n’est pas toujours agréable ou flatteur ! Mais si je ne reconnais pas que la cause de ma mauvaise humeur est l’envie, ou si je nie mon envie, alors tout ce que je sais, c’est que je me sens mal à propos de quelque chose… et il est difficile de faire quelque chose de particulièrement utile à ce sujet !

Ce que je peux faire, parce que je ne veux pas voir un sentiment aussi mesquin en moi, c’est projeter vers quelqu’un d’autre, peut-être en fabriquant en lui un déficit dont je suis convaincu que c’est vraiment la cause de ma colère. Alors je rationalise et justifie, mais je m’éloigne de la vérité.  C’est ainsi que se trouve la voie temporairement confortable mais finalement destructrice vers le déni et la dissonance cognitive.

 

Des recherches ont montré que comprendre ce que l’on ressent et être capable de le décrire peut protéger contre la dépression, être mieux à même de faire face aux événements stressants de la vie;

Etre Spécifique

Différencier nos émotions nous aide à mieux les réguler. Plutôt que de simplement nous dire : « Je me sens mal ! », nous pouvons identifier nos émotions avec plus de précision – nous pouvons reconnaître « Je me sens frustré ! ou « Je me sens déçu » … « Je me sens merdique! » n’est pas une émotion, c’est un jugement. « Je me sens triste » ou « Je ressens du ressentiment » est plus précis.

Une fois que nous avons identifié nos émotions spécifiques, nous pouvons même trouver leur cause spécifique, ce qui peut conduire à des solutions, ou du moins à des recadrages.

Afin de changer ce que vous ressentez, vous devez d’abord reconnaître ce que vous ressentez.

  • Augmenter la conscience et la régulation émotionnelles,
  • Faciliter la communication, et
  • Favoriser le traitement émotionnel et la guérison.

Ce processus peut les aider à donner un sens à leurs émotions et à y répondre de manière saine.

Elle facilite la communication

Lorsque nous pouvons mettre un nom sur nos émotions, nous pouvons plus facilement les exprimer aux autres. Cela peut nous aider à nous connecter avec les autres et à favoriser des relations plus significatives. De plus, identifier et étiqueter les émotions peut aider les individus à communiquer avec eux-mêmes, augmentant ainsi leur conscience de soi et leur compréhension d’eux-mêmes.

La recherche a montré que nommer les émotions facilite la communication en thérapie. Il a été constaté que les clients capables d’identifier et d’exprimer leurs émotions plus efficacement obtenaient de meilleurs résultats thérapeutiques.

La différenciation  favorise le traitement et la guérison des émotions

Lorsque les individus sont capables d’identifier et d’exprimer leurs émotions, ils peuvent commencer à explorer leurs expériences émotionnelles et les événements qui y ont conduit. Ce processus peut les aider à donner un sens à leurs émotions et à progresser vers la guérison et la résolution.

La capacité de différencier clairement les états négatifs peut également aider les gens à éviter les comportements inadaptés et à risque.

 

Premier conseil : utilisez des questions incisives

Lorsque nous demandons à nos clients ce qu’ils pensent de quelque chose, nous pouvons le faire de manière incisive. Qu’est-ce que cela signifie? Eh bien, par exemple, s’ils nous disent qu’ils se sentent « horribles » ou « moche », nous pouvons leur demander de préciser ce qu’ils entendent par là. Ce n’est pas que nous n’acceptons pas ce sentiment, ou que nous ne supposons pas automatiquement qu’il a tort ou qu’il le nie ou quelque chose du genre. Mais on peut gentiment leur demander de préciser.

Donc, s’ils disent : « Cela me fait me sentir moche », nous pourrions répondre : « Juste pour être clair dans mon esprit, lorsque vous dites « moche », voulez-vous dire physiquement malade ou émotionnellement bouleversé ? »

S’ils peinent encore à cerner le ressenti, on peut aller plus loin.

Deuxième conseil : donnez-leur le choix

Récemment, j’ai travaillé avec un adolescent peu bavard. Je lui ai demandé ce qu’il pensait du fait que sa petite amie avait mis fin à leur relation quelques jours auparavant.

« Je ne sais pas! Je suppose que je me sens mal à ce sujet !
Alors j’ai demandé : « Quand tu dis « tu veux dire : triste, en colère, déçu, choqué ou autre chose ? Je lui ai donc donné un ensemble de choix parmi lesquels choisir un sentiment plus défini. Il a répondu, comme je le pensais, « Ouais, tout ça » . J’ai donc écrit ces sentiments et lui ai demandé de les classer par ordre décroissant d’émotion. Il s’est classé numéro un en colère, numéro deux choqué, et ainsi de suite, triste se classant en fait au dernier rang. Nous commencions à entrer dans le vif du sujet. Il semblait trouver cela fascinant et même surprenant, mais il confirma que c’était véritablement ce qu’il ressentait.

Nous devons éviter de guider nos clients lorsque nous leur proposons des suggestions afin de les aider à mieux se différencier. J’ajoute souvent « ou aucun de ceux-là ? ou « ou autre chose? ».

Je lui ai demandé quel pourcentage de ses sentiments pourrait être de la colère et, après avoir réfléchi un moment, il a répondu 90 % !

J’ai suggéré que la colère s’estompe souvent assez rapidement et peut être partiellement remplacée par un autre sentiment après un certain temps. Ou, plus probablement, tous les sentiments liés à une situation s’estompent avec le temps. Nous avions maintenant quelque chose sur quoi travailler.

 

Troisième conseil : demandez à votre client de tenir un journal NED

La version comportementale : faire autre chose. Vous pouvez demander aux clients de nommer leurs émotions dans un journal quatre fois par jour.

Vous pouvez leur demander d’être aussi précis que possible et également d’ajouter toutes les causes possibles des émotions qu’ils ont repérées. Ce n’est pas que nous souhaitons que nos clients deviennent constamment auto-référentiels ou trop conscients de leurs émotions, car cela donne lieu à une existence maladroite et non spontanée. Mais chaque fois qu’ils ressentent quelque chose de négatif ou de problématique, demandez-leur simplement de l’identifier.

Lorsque nous nommons quelque chose, nous pouvons acquérir un sentiment de pouvoir sur lui d’une manière étrange. Cela pourrait bien être dû au fait que lorsque nous nommons une émotion, nous le faisons en utilisant les lobes préfrontaux du cerveau – la zone responsable de la « fonction exécutive » – qui calment les centres émotionnels et limbiques du cerveau et rétablissent ainsi un sentiment de contrôle sur nous-mêmes et notre situation

Bien sûr, il n’est pas toujours approprié de plonger profondément dans nos émotions ! Lors d’une urgence, par exemple, il peut être adaptatif de supprimer ses émotions afin de pouvoir simplement faire ce qui est nécessaire. Mais la suppression des émotions a tendance à nous faire sentir plus mal encore, et les personnes qui essaient de ne pas se concentrer sur leurs émotions ou d’y faire face y reviennent beaucoup plus. Lorsque nous faisons face à ce qui est à l’intérieur, le reconnaissons et le nommons, nous devenons plus forts et moins effrayés.

L’amour du travail, un choix !

Encore un choix ! Celui de l’Amour du travail.

Je peux aller au travail en me disant  » oh là là encore une journée de travail, j’ai un agenda avec des choses pénibles, je ne suis pas sûr de moi en fait  » ou bien  » je vais apprendre de nouvelles choses, mon travail routinier je vais l’aborder autrement et lui donner du sens, je vais mettre de mes talents naturels dans mon travail, je vais être surpris par plein de choses, le travail fait partie de ma journée, je vais y trouver des petits plaisirs certes mais des plaisirs quand même »

Tous nos actes sont dirigés vers la recherche du plaisir et le rejet du déplaisir : si j’aborde mon travail comme un déplaisir, je vais vivre mon travail en mode rejet, en mode stress, en mode contradiction entre ce que je voudrais faire et ce que je dois faire.

Si j’accepte que le travail ne représente pas un plaisir immense et n’est pas mon objet de bonheur absolu, mais que c’est moi qui peux trouver un plaisir certes modéré, mais quand même calme et détachement dans ce temps et cet endroit, je peux modifier mon état interne de stress et de frustration.

Il est également possible de se mettre dans une bulle de protection, pour vivre ce moment agité, avec des personnes peut-être pas sympa, des tâches pas drôles, de façon détachée.

Par la suite, on peut mettre de soi dans le travail : qu’est-ce que je peux apporter de moi, de mes valeurs et de mes talents et comportements, de mes apprentissages acquis dans ma vie personnelle, dans mon travail ? le travail se transforme alors.

Alors, je peux même trouver du plaisir dans mon travail.

Ne pas attendre du bonheur qu’il soit total, intense, explosif permet de vivre d’apprécier aussi les moments qui sont « juste » agréables. Mettre de soi dans ce qu’on fait permet de rendre agréables des moments qui sont en eux-mêmes peu excitants.

Le fait de trouver une tâche agréable ou non est une évaluation, un jugement, qui nous renvoie à développer des émotions qui y correspondent.

Mais une tâche est toujours neutre ! Une activité quelle qu’elle soit est neutre ! C’est nous, par notre évaluation, qui lui donnons une couleur agréable, désagréable, excitante ou même dégoutante !

Nager dans une eau à 10°C puis faire du vélo puis de la course à pied, c’est un moment de grand bonheur pour un triathlète, et pourtant les mêmes activités sont horribles pour beaucoup de gens !

Certes, récurer les toilettes n’est pas excitant, mais l’activité est récurer les toilettes, c’est tout, elle ne porte en elle aucun jugement ! Par exemple, il suffit de penser au fait que les toilettes seront propres après, de penser au fait que l’hygiène est quelque chose d’important, pour modifier l’évaluation. On peut même se rappeler que beaucoup de gens sont incapables de faire ça, et donc d’être fier d’en être capable. On peut même penser que l’on a fait un « progrès » dans la tête par rapport aux gens qui s’arrêtent à leur dégout de cette activité. etc… ça peut aller loin.

Ca me rappelle cette histoire vraie de ce prisonnier condamné à vie aux USA qui a trouvé le bonheur en prison, par le fait de reconsidérer son existence, en précisant que comme il n’a pas le choix d’être en prison ou libre, il a commencé par cesser de se plaindre car ça ne lui apporte rien de positif, puis a petit à petit reconsidéré toute son existence. Il est devenu un « vieux sage » à qui beaucoup voulaient rendre visite …

Le travail n’est d’ailleurs pas une prison, et chacun peut soit faire son travail dans la survie ou dans la joie de la vie, une joie permanente, non explosive, intérieure, celle du maximum de paix.

Dépression : un état ou une maladie, un choix à faire

Tout le monde a le droit de considérer la dépression comme un état, l’état dépressif, ou comme une maladie. La dépression répond à des critères, elle est reconnaissable à ce qu’on appelle des symptômes. Mais elle touche des personnes, qui sont uniques.

Les mots et le sens des mots est important, et va renforcer l’état dépressif ou la dépression.

Dire « ma dépression », c’est s’approprier ce qui correspond à une maladie, une anomalie. C’est déprimant. Non, ce n’est pas une « réalité », c’est un choix ! Un choix de langage.

Dire « la dépression » c’est déjà commencer par séparer la « maladie » de soi. C’est tout autant une « réalité », non ? La réalité dépend de la perception, mais aussi de l’interprétation. Or, dans la dépression, il n’y a aucun perception extérieure, c’est un état intérieur.

Dire qu’on est dans un « état dépressif » modifie encore la scène, puisque cette façon de parler de la même chose que précédemment détache la dépression de la permanence, et de la maladie, et de soi. Il n’est plus question de maladie, c’est un état. C’est aussi une impermanence, car personne n’est dépressif 24/24. Enfin, si c’est un état, ce n’est donc pas soi.

Mieux encore, dire que c’est un état se rapproche des notions d’état d’humeur et donc des processus corporels qui sont en place : hormones de la dépression, dé-pression de la bonne humeur, effondrement de la bonne pression, un état dépressif est une situation d’effondrement, avec cet état moral qui tire vers la tristesse profonde, avec ce vortex qui tire vers les profondeurs, avec ces idées négatives permanentes, avec cette interprétation extrême et systématiquement négative des choses, même quand parfois on se dit  » oui je sais, je ne devrais pas, je voudrais bien ne pas tout prendre mal, mais c’est plus fort que moi, je n’ai pas de pouvoir » : c’est bel et bien un état !

Que cet état soit classé comme maladie, à quoi ça avance ? Déclarer cet état « maladie » va casser la personne, lui ôter son pouvoir, son espoir : elle est « victime » d’une maladie, une maladie est quelque chose qui lui arrive, qui lui tombe dessus, alors qu’elle a déjà le moral dans les chaussettes. Cette « maladie » va conduire aux sparadraps que sont les médicaments chimiques qui vont déresponsabiliser la personne, lui ôter tout pouvoir sur son état. La maladie va alors laisser la personne dans sa croyance qu’elle ne peut rien y faire, la personne ne va pas bouger, et ne pas bouger est justement renforcer l’état de dé-pression ! Cercle vicieux qui peut dure longtemps …

Les mots ont un pouvoir, et ils sont un  choix ! Les mots génèrent des réactions internes, et ces réactions internes sont dirigées soit vers le découragement, la dépendance, la dépossession de sa vie, et les hormones du stress vont se renforcer ; ou bien à l’opposé, les mots vont générer des réactions dirigées vers l’espoir, la perspective, vers cette lueur d’espoir qui brûle au fond du coeur, si ténue souvent mais toujours présente, et avec beaucoup de bienveillance et de non-jugement, ce sont des hormones de la sérénité qui peuvent être produites, avec le concours de méthodes, pratiques et techniques souvent simples.

Chacun choisi ses mots, et choisi ses croyances. Mais vouloir imposer une manière de voir négative, et asséner des coups au moral déjà défaillant des êtres affaiblis, et prescrire de la chimie et des années de psy qui ressassent le passé, ce n’est clairement pas le choix d’un coach, qui va s’intéresser à la personne, à l’être humain, à l’espoir, dans le non-jugement, en valorisant, en accompagnant.

CNV Outil de réflexion

Outil de réflexion personnelle

Utilisez ce document pour enregistrer vos pensées et réfléchir aux défis auxquels vous avez été confronté.

 

Considérez un défi auquel vous avez été confronté au cours des six derniers mois…

Quel était l’événement ?

 

 

Comment vous êtes-vous senti par rapport à cet événement ?

 

 

Quelles émotions avez-vous ressenties ? Listez les émotions

 

 

À quoi pensiez-vous lorsque l’événement s’est produit ?

 

 

Comment avez-vous réagi ?

 

 

Pourquoi pensez-vous avoir réagi de la sorte ?

 

 

Comment cela a-t-il affecté la situation ?

 

 

Comment cela a-t-il affecté les autres ?

 

 

 

 

 

IDENTIFIEZ LA CHAINE REACTIONNELLE

 

Déconnectez-vous de votre réaction émotionnelle : respirez profondément :

 

1) Décrivez la situation sans jugement / ni diagnostic / ni étiquette : l’événement

 

 

2) Décrivez vos pensées, émotions, ressentis corporels

 

 

3) Décrivez sans jugement / ni diagnostic / ni étiquette : votre réponse comportementale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DANS LE PRESENT

Connectez-vous à votre propre empathie : quels besoins sont troublés / non nourris à l’occasion de cet évènement ?

 

La situation a bloqué le flux naturel joyeux de la vie en vous : où dans votre corps, quelles sensations, quelles couleurs, quels ressentis ?

 

 

Listez les besoins non nourris :

 

 

 

Quelle serait votre réponse à la situation SANS répondre à votre réaction émotionnelle ? Si vous ne vous étiez pas senti : émotions…. Comment auriez-vous réagi ? Tout en n’oubliant pas vos besoins ?

 

 

 

Connectez-vous à l’empathie et sans jugement avec l’autre personne et découvrez quels besoins ne sont pas nourris en lui / elle, qui ont causé son comportement ?

 

 

Comment pourriez-vous formuler une phrase :

 

Je suis _______ (émotion)   mon besoin de  ______  (besoin non nourri),  j’ai besoin que tu  _____ (requête)

Ou

Peut-être que tu es (son émotion) , qui répond à ____ (son besoin) j’ai besoin que tu exprimes ce que tu attends de moi

 

 

 

Depression : Traitement rapide de l’état dépressif

tiré de « Rapid Depression Treatment Free Video Series » de Mark Tyrrell

Rapid Depression Treatment Free Video Series

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Séance 1 : CALMER
Ecouter puis tout de suite
Respiration profonde.
Expliquer l’état dépressif comme général, pas particulier, pas unique mais toujours selon les mêmes modalités (prépare la dé-identification à l’état), c’est un état et pas une maladie, personne n’est jamais déprimé 24/24 etc…
Vers le Futur : Demander quelles sont les ressources, et quels seraient les désirs pour le futur ne pas laisser rester dans le passé/présent. Ceci suscite l’ESPOIR.
Devoir simples :
Prendre des notes sur 3 évènements positifs chaque jour
Selon le Vakog : prendre des photos, écouter de la musique, faire de la cuisine….
Faire faire des promenades

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Séance 2 et suivantes
Relaxation par la respiration
Questions socratiques pour calmer les pensées extrêmes
Valoriser encore plus
PNL jeu de rôle par rapport à la problématique
Devoir : faire la respiration de relaxation à la maison
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Atelier découverte de soi PNL – les valeurs

Nous ne nous penchons que rarement ou jamais sur la signification personnelle de nos valeurs.

Atelier : Quelles sont tes valeurs ?

Pour une valeur :
Qu’est-ce que cette valeur veut dire pour toi ?
Concrètement dans ta vie ?
Et quels mots, sensations, souvenirs, part de ton identité tu y rattaches ?
Si cette valeur était une couleur/chanson/oeuvre d’art/odeur/sensation ?

Ce qu’elle n’est finalement PAS par rapport à ce que tu imagines être la définition commune/collective de cette valeur ?

Qu’as-tu appris de toi par cet exercice ?

Le partage avec les autres : qu’est-ce que tu remarques comme richesse dans ces différentes manières de vivre la même valeur ? Est-ce que cet échange ouvre les tolérances et la bienveillance et comment ?

 

Atelier découverte de soi PNL – VAKOG

Atelier : quelles couleurs/sons/sensations/odeurs/textures

signifient

nos émotions, nos souvenirs, nos moments de vie, nos chers, notre quotidien du matin du soir
Ensuite nos hobies, loisirs ?
Ensuite nos croyances ?
Ensuite nos valeurs ?
si j’étais une couleur/chanson/parfum/texture ?

 

idées reçues sur la confiance

L’un des aspects délicats de la confiance est le langage que nous utilisons. Changeons donc trois hypothèses ou perceptions erronées sur la confiance.

1 – l’objectif est d’accroître la confiance. La confiance n’est pas une question de quantité, mais de qualité. Pensez à quelqu’un dans votre vie qui a brisé votre confiance. Ce n’est pas que vous avez baissé un cran votre confiance, non ! vous ne voulez plus lui accorder votre confiance. Nous ne mesurons pas le degré de confiance, mais les personnes. Ainsi, nous faisons confiance aux autres, la confiance n’est pas attachée à la personne ou à un élément extérieur. Ce que nous voulons, c’est accorder notre confiance à des personnes dignes de confiance.

2 – l’idée que nous pouvons construire la confiance. C’est une drôle de façon d’envisager la confiance, car elle vous fait penser que vous avez le contrôle et que vous allez construire quelque chose, alors que ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. La confiance se gagne en permanence. La confiance est quelque chose qui vous est donné, qui ne s’acquiert pas. Nul ne peut acheter ou la construire la confiance qu’ont les autres.

3 – La confiance serait une confiance générale, et d’absolu. La confiance est contextuelle et subjective. Donc, vous devriez toujours penser que c’est faire confiance à quelqu’un pour un ou des sujets précis. Même quelqu’un qu’on aime profondément, n’aura pas ma confiance sur tout, et c’est ok : ma conjointe n’est pas moniteur de parachutisme, ce n’est pas à elle que je vais demander conseil pour mon premier saut en parachute.  De même, si plus tard ma conjointe devient moniteur, je lui ferai confiance pour mes sauts en parachute.

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Le pilote et l’avion, autre version

 

Ne t’est-il jamais arrivé de commander un dessert au restaurant alors que tu avais déjà le ventre plein ? D’avoir entendu cette petite voix te dire « non, je n’ai plus faim, je n’ai pas besoin de dessert », mais tu en prends quand même… 🙂

La connexion corps cerveau. On peut avoir les meilleures intentions du monde, du moment que c’est le cerveau qui dirige, le corps ne va pas répondre. Le cerveau est le logiciel et le corps est la matière.

 

Se rendre compte de ses propres programmations, de ces réactions automatiques est le premier pas vers la rectification de ces programmations erronées. Se rendre compte de cela, c’est prendre du recul sur soi-même, c’est avoir de l’introspection, c’est comme faire un pas de côté par rapport à soi-même et s’observer. Cette observation, c’est une forme de méditation qui permet dans un premier temps de prendre une décision opposée à celle qui est automatisé. Les personnes qui réagissent de façon automatisée reproduisent toujours les mêmes schémas robotisés.

 

Quand j’explique que je pratique la PNL et l’hypnose douce, j’explique que parfois, on peut se rendre compte de schémas réactionnels qui ne nous font pas du bien, ces  » défauts « , mauvaises habitudes, réactions inappropriées ou excessives qui nous rendent les relations ou le quotidien parfois compliqué. Ca peut être de s’énerver vite, de fumer, de grignoter, d’avoir des angoisses, des tics, des tocs, de procrastiner ou au contraire de ne jamais trouver de paix…etc…tout ça correspond à des schémas réactionnels automatiques et inconscients, et la PNL et l’hypnose peuvent aider à les rectifier.

Quand j’expose ceci, j’entends ou je devine régulièrement une idée reçue :  » j’ai peur de ne plus être moi-même si je remets en cause mes façons de fonctionner  » , comme si c’était une manipulation.

On est bien d’accord que ce qui serait critiquable, serait  » tu devrais fonctionner de telle manière dont je te dis de faire  » ? Eh bien, justement, la PNL permet de s’aligner avec ses propres façons de fonctionner, l’idée c’est  » telle façon de fonctionner, qui semble ne pas te convenir vraiment, est-elle en phase avec tes valeurs, avec la personne que tu ES vraiment ?  » et sinon  » voudrais-tu lui donner une autre orientation ? si oui, laquelle, car  tu peux choisir « .

On a tout à fait le droit d’observer ses propres schémas, et le fait de les observer ne va pas changer la personnalité ! C’est une peur infondée, et le simple fait d’observer peut éclairer.

Eviter la culpabilité

La culpabilité est à éviter, car elle empêche d’avancer. La culpabilité, c’est contourner l’action. Le fait de punir n’a jamais été un apprentissage de sagesse : la punition peut éventuellement mener à ne pas reproduire un comportement, mais du moment qu’il n’y a pas d’acquisition de sens, tant que le sens de l’action n’est pas compris, la raison de la « mauvaise » action ne sera pas comprise et la personne vivra dans la frustration, la colère, d’où des addictions ou des comportements d’évitement.

En toute bienveillance

Eviter de juger, pendant juste 2 petites minutes. Ces deux minutes seraient bénéfiques à énormément de personnes. C’est un exercice que je propose en préalable, car on n’arrive pas à avancer dans le jugement, dans le diagnostic, dans l’évaluation. Ils sont tournés vers le passé et vers le déjà-connu.  On n’agit que dans l’action et vers l’inconnu, à savoir le non-déjà-connu.

Identifier ce qui pollue, renforcer ce qui nourrit

D’abord, on va s’appuyer et renforcer tout ce qui nourrit : toutes nos capacités naturelles sont des talents ! Changer le mot capacité par talent, ne coûte rien, mais change le sens !

Ensuite, identifier ce qui ne correspond pas à mon épanouissement, c’est identifier ce qui me pollue, ce qui ne correspond pas à mon vrai moi.

Donc, c’au contraire de la remise en cause de ma personnalité, d’éliminter ce qui nuit à l’expression de mon meilleur moi c’est une affirmation de ma personne !

C’est de meilleures chances de succès de meilleures chances d’être bien avec moi-même et avec les autres, en harmonie.

Identification à des opinions.

Dans le rejet et la méfiance que je rencontre parfois, je ressens une identification à ses opinions et à ses certitudes, aux vérités, qui semblent déstabiliser.  Mais si une certitude me mène à des comportements qui me nuisent, me mène à des idées négatives de la vie ou des autres, dois-je me blâmer ou blâmer les autres en restant arcbouté  à mes certitudes ? Me lamenter, me flageler, ou condamner les autres ?

Le fait de condamner les autres est très courant, et jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, même notre Président s’adonne à ce comportement immature.

Car les vérités évoluent ! Une personne qui pense toujours de la même façon sans savoir évoluer est-elle une personne « fiable, sérieuse » ? … OK, si je crois au Père Noël parce que, petit, j’y croyais et qu’il est hors de question de changer de croyance sinon je ne suis plus moi, que pensez-vous de moi ? … Il suffit de se tourner un peu vers soi-même pour se rendre compte qu’une personne qui s’identifie à ses vérités aura du mal dans la vie, car la vérité évolue, et ça s’appelle la maturité.

S’identifier à des vérités, c’est de laisser piloter par des automatismes. Il m’arrive régulièrement d’être contredit par une personne qui me donner un exemple totalement inverse à une de mes croyances. Alors, je change ma croyance, je l’enrichis, et parfois il m’arrive de vraiment l’abandonner. Il est où le problème, finalement, de savoir évoluer ?

L’idée n’est pas de changer les personnes, l’idée est que chacun d’entre nous puisse être beaucoup plus en harmonie avec ses vrais besoins et ses vraies envies, et être moins piloté par des automatismes qui sont parfois erronés.

Il ne va rien se passer dans le corps du moment que le cerveau continue de réagir selon des mêmes automatismes erronés.

Le cerveau pilote énormément de choses mais il comporte parfois des erreurs de programmation. Ce sont par exemple nos mauvaises habitudes. Nous sommes tous sujets à des mauvaises habitudes pas des mauvaises programmations.

Vouloir forcer le corps ne sert à rien sur le long terme, car si les mauvaises habitudes ne sont pas effacées, au bout d’un moment on va se retrouver à nouveau au stade du départ, en ayant en plus générer des frustrations entre-temps.

La PNL et l’hypnose en recours

Pour rectifier un processus automatique, j’utilise la PNL et l’auto-hypnose, des moyens simples et naturels, sans aucun effet indésirable, pour me sentir plus en harmonie avec mon environnement.

Un environnement incertain est source d’identifications

Souvent, je remarque que c’est quand mon environnement est incertain que je m’identifie à mes croyances. Les opinions et certitudes sont des croyances liées à des émotions instables. Alors, je perds mes nerfs et je deviens mes émotions, je les incarne au lieu de les laisser passer.

Ancrage

Il nous faut souvent de l’ancrage, de ne pas avoir besoin de trouver sa place dans l’environnement, mais d’être soi, partout, à tout moment, serein et en paix, dans n’importe quelle situation. Ce n’est jamais une situation qui est porteuse de tension, mais la manière dont nous les vivons. Voilà pourquoi la confiance en soi et l’estime de soi sont essentielles :

Une confiance en soi et non pas en des vérités figées qui sont extérieures et apprises de façon bête et méchante, mais une confiance appropriée. La confiance fait référence au « faire » : avoir le comportement et faire en toute confiance, en toute confidence avec mon être vrai : l’estime.

L’estime de soi, se réfère à l’être. Être soi permet d’être dans la singularité épanouie de la créativité permanente et libérée de Soi.  Visez les artistes, les sportifs, les gens connus et reconnus, qui « brillent de tout leur Être », que ce soit dans la rue ou à la télé.

Recherche du bonheur, libre-arbitre et collisions émotionnelles

Tous nos actes sont dirigés par la recherche plaisir et le rejet du déplaisir, ce en quoi nous n’avons pas de libre-arbitre, nous explique Baruch Spinoza.

A y songer, tous les actes, les moindres, que je choisis de faire, sont dirigés par la recherche du bien-être et par le rejet du mal-être.

Ce processus est même inscrit dans mon corps, lequel respire, répare, transpire, se repose ou s’agite en fonction de cette même recherche de bien-être.

Cette même orientation est inscrite aussi dans mon subconscient, et même y compris dans mes « défauts » : tout est dirigé par un besoin vital de Vie. Les addictions, mauvaises habitudes, et même les états psychiques dépressifs ou associés ont une intention positive, parfois de sauvegarde.

Bref, toute ma vie est dirigée par la recherche du bien-être.

Quand ça déraille

Mais alors qu’en est-il de ces actions que j’accomplis contre cette recherche du bien-être ?

Par exemple, beaucoup de personnes exécutent un travail qui ne répond par à cette recherche. Et trop de personnes à mon goût exécutent un travail qui leur procure du mal-être.

Mais sans aller au travail, on peut commencer par reprendre tous les actes du quotidien que nous avons appris à exécuter par une injonction venue de l’extérieur. Je pense ici à toutes les choses que je fais par tradition familiale, sociale, religieuse, tout ce qui relève des actes partagés par une communauté.

Pour chaque acte, depuis le réveil jusqu’au coucher, qu’est-ce qui répond au bien-être ? et qu’est-ce qui n’y répond finalement pas vraiment ? Qu’est-ce qui ne me correspond pas, à moi la personne que je suis ?

Certaines activités peuvent être très épanouissantes pour les uns, sans qu’elles ne n’activent en moi les hormones qui correspondent au bien-être, à la sérénité, à un sentiment de plénitude.

Quand les choix inappropriés ne sont pas conscients

Nombre de personnes font des choses par « tradition » : toutes les choses qu’on fait « parce que c’est comme ça », qui pour certaines ne nourrissent pas notre contentement personnel, vraiment personnel. On peut ainsi faire tout un tas de choses par tradition familiale, ou même se marier et mener une vie à l’encontre de cette nourriture du bien-être. Et on peut même défendre des activités qui nous nuisent ! Vous en avez certainement rencontré, des personnes qui défendent bec et ongle des activités qui leur nuisent. Et vous, aussi, et moi aussi …

Quand nous évoluons, il faut savoir évoluer dans nos actions

Nous évoluons tous, plus ou moins rapidement et plus ou moins intensément, au fil de l’existence. La vie est une école du Vivre. Justement, de savoir laisser derrière soi les actions, souvent des habitudes d’ailleurs, qui ne correspondent plus, c’est savoir continuer de nourrir le sentiment de bien-être avec d’autres aliments, des aliments adaptés à notre évolution.

Par exemple, celui de l’environnement de vie. On n’a pas les mêmes activités dans un pays chaud que dans un pays nordique. Ca tombe sous le sens, non ? Eh bien il en est de même avec l’âge, avec le métier, qui peut exiger des ressources différentes, ou des horaires de travail, etc… la charge mentale d’un ingénieur n’est pas identique à celle d’un ouvrier, l’ouvrier aura certainement plus de latitude dans ses activités de loisirs que l’ingénieur qui devra faire attention à son hygiène de vie s’il veut rester performant.

Autre exemple, avec l’âge, les habitudes alimentaires doivent évoluer, on ne peut pas manger à 60 ans comme une personne de 20 ans, ce serait surcharger le système digestif, et donc par ricochet l’équilibre des hormones, l’expression neuronale, la clarté d’esprit, le système immunitaire… La performance au travail et dans les loisirs n’est pas la même, les vieux sont endurants tandis que les jeunes sont explosifs, donc les aptitudes sont complémentaires mais pas identiques.

Bref, adapter son équilibre est un exercice permanent de créativité.

Alors, c’est la dysharmonie

Si ce qu’une personne fait (execute) est très loin de ce qui nourrit son bien-être, que ce soit par exemple au travail ou bien à la maison, ou les deux, et si ça se répète, à force cette dysharmonie va finir par créer frustration, mal-être, renfrognement, aigreur, laisser-aller, désintéret, et cela peur mener à un état dépressif, au burn-out, au bore-out etc…

Comment s’en sortir : des pistes

D’abord, on peut, c’est ce qu’on fait parfois en coaching, étudier toutes les actions d’une journée et les passer au tamis du bien-être : répond ou ne répond pas ? Et ce qui ne répond pas n’est pas « mauvais », mais on découvrira à quelle bonne intention tout correspond, car tout répond à une intention positive, simplement parfois, on va réorienter.

On ne peut pas totalement échapper à certaines activités qui ne sont pas spontanément nourrissantes pour notre recherche de bien-être. Mais on peut voir quelle part de bien-être se trouve dans chaque moment de Vie. Il existe des personnes qui (ont appris à) sont heureuses alors qu’elles sont en prison à vie ! Impressionnant, non ? Ce sont notamment des gens qui, sachant qu’ils ne sortiront jamais, ont pris le parti de chercher à bien vivre leur condition et ont non seulement trouvé mais ont dépassé cet objectif en trouvant le bien-être ! Ce sont des exemples à suivre dans des conditions moins extrèmes : un travail alimentaire, une famille « toxique », un environnement de vie bruyant.

Agir

Mais il y a aussi des moyens d’agir ! On peut tout d’abord s’éloigner des médias et réseaux qui génèrent des émotions négatives ! L’argument « oui mais c’est important de savoir ce qui se passe dans le monde » n’est pas valable pour moi : à quoi ça sert de se miner d’émotions négatives ? Et puis, si déjà vous voulez savoir ce qui se passe dans le monde, comment vous justifiez de vous intéresser très très majoritairement à des news horribles, des crimes, des catastrophes, et si peu en belles nouvelles ? Chacun a le choix ! Usez-en !

Ensuite, on peut quitter un cercle d’amis qui est toxique. On peut manger sainement. On peut aller se coucher plus tôt. On peut s’arrêter de temps en temps et apprendre à observer des temps de silence, juste un peu de temps d’arrêt. On peut lire. On peut s’intéresser à d’autres choses. On peut écouter l’autre. Ecouter la Vie. … on peut faire des choix, ils nous appartiennent.

Ensuite, même au travail, on peut trouver des moyens de mieux vivre son quotidien : par exemple, relativiser : ce n’est QUE le travail ! Rien n’est grave au travail ! J’entends trop souvent « c’est facile à dire », eh bien ma réponse est « le sujet n’est pas de le dire, mais de le faire, as-tu essayé déjà une centaine de fois ? si c’est non, alors commence aujourd’hui ! »

 

 

 

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