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Croyances : une histoire vraie édifiante

Madame Doherty étant une excellente enseignante d’un collège de Chicago. Une année, elle est devenue l’enseignante de la « classe d’enfer » : c’est comme ça qu’on appelait une classe remplie uniquement d’enfant horriblement irrespectueux, perturbés et au comportement juste inqualifiable.

Au début tout le monde pensait, elle aussi, qu’elle arriverait à un résultat honorable malgré tout. Mais la pauvre Prof se rendit vite compte qu’elle se sentait dépassée.

Un jour que le proviseur était en déplacement, Madame Doherty alla fouiller dans son bureau et trouvait la liste de ses élèves. Elle y lut les scores de QI de ses élèves, et fut très très surprise que contrairement à ce qu’elle pensait, ses élèves avaient des scores très élevés, qui allaient de environ 120 à plus de 135 !

Alors elle décida de revoir son enseignement : elle se mit à leur enseigner à un niveau bien supérieur, et leur demandait aussi des devoirs plus difficiles, et leur demandait de participer activement en classe comme on le demande à des élèves plus agés. Au début c’était difficile mais petit à petit mais sensiblement, le niveau de la classe s’élevait.

Vers la fin de l’année scolaire, elle fut convoquée chez le proviseur : qu’avait-elle mis en place comme stratégie pour avoir d’aussi bons résultats avec cette classe ? Il demanda comment elle en était arrivée là. Là, la prof a avoué qu’elle avait fouillé dans les armoires de son supérieur et avait lu que ses élèves avaient de scores de QI et elle avait compris qu’il fallait leur donner un enseignement à la hauteur de leur QI.

Là, le proviseur lui dit en souriant  » je vous pardonne, il n’y a pas de souci. Mais vous devez savoir que ce que vous avez lu, ce n’étaient pas les scores de QI de vos élèves, mais les numéros de leurs casiers !  »

… d’autres expériences ont été menées sur d’autres prof et élèves : croire en le talent de quelqu’un, ou ici d’un groupe, change le comportement et aussi le résultat !!!

Nous ne devons JAMAIS limiter les autres, et surtout QUELLES QUE SOIENT LES ETIQUETTES : « bons » ou « mauvais », jeunes ou vieux, de telle profession « adverse » ou proche, d’une culture différente ou pas etc…

Cette histoire vraie, que vous trouverez proche de vous si vous ouvrez votre esprit, montre aussi que les gens peuvent vraiment changer : dans notre exemple, la prof, par son comportement basé sur une erreur d’interprétation, a suscité la modification du comportement des enfants. Mais en plus de cela, ces enfants auront trouvé une porte de sortie, et en plus de cela un épanouissement personnel, intellectuel et social ! Tout ça à cause – ou grâce à – une erreur d’interprétation !

 

Les besoins fondamentaux

Inspiré et tiré de modules de Mark Tyrrell

Module 2 – Personality and character

Module 1 Comprendre les besoins fondamentaux

Nous pouvons mieux nous connaitre, et aider en ce sens à mieux avancer vers nos objectifs, en connaissant et reconnaissant nos besoins fondamentaux. Ils n’existent évidemment pas sous forme matérielle, c’est donc une fois de plus une image.

Ces besoins fondamentaux sont aussi une soupe propre à chaque-un.

Mais parcourons-en quelques-uns pour en prendre conscience. Prendre conscience, c’est se préparer à définir des stratégies.

Et les connaitre fait aussi pleinement partie de la (re)construction de la paix avec soi, à communiquer mieux avec soi, donc avec les autres.

Quelques-uns des grands besoins fondamentaux

Le besoin de sécurité : L’autonomie et le sentiment de contrôler son quotidien augmentent l’estime et la confiance en soi.

Besoin d’avoir du plaisir et sentir que la vie est agréable.

Le besoin d’intimité. Nous avons besoin de compter pour quelqu’un, d’avoir le droit de penser à quelqu’un de cher, d’être cher pour quelqu’un. Ami ou famille ou amants, le besoin d’intimité se retrouve dans la proximité, parfois même dans une relation qui n’est pas intime. À défaut se développent les relations toxiques avec des intimités comme l’alcool ou d’autres intimités comme les animaux, les objets…

Le besoin de se sentir connecté à une communauté
L’isolation sociale est un grand facteur de déprime, on se sent inutile, l’estime et la confiance sont déprimées.

Le besoin de reconnaissance. Pas besoin de passer à la télé pour cela, se sentir être un fils ou un père peut suffire à nourrir ce besoin, ou encore d’être un ami reconnu, un membre éminent d’une association ou un collègue reconnu.

Le besoin de se sentir compétent et d’avoir mené des actions à leur terme. Savoir et sentir qu’on est compétent dans un domaine

Besoin de ralentir et de réflexion. Nous avons besoin aussi de moments de calme et où les sollicitations sont tues. Ne pas nourrir ce besoin mène à ce qu’on appelle le burn out, littéralement la surchauffe, justement par manque de calme et de silence.

Le besoin de sens. Pas forcément besoin de méditer ou d’entretenir une spiritualité élevée, le sens de l’existence peut se trouver dans les activités, dans l’action. Par exemple dans l’action qui sera en déclinaison des valeurs fondamentales de la personne, qui va nourrir son identité. S’il n’y a pas de sens de la vie, la motivation décline rapidement. Au contraire, la résilience augmente chez les personnes qui ont un sens de la vie et des objectifs bien ancrés.
Rem : manger= sentiment de sassiété

Ne pas se tromper de bonheur

L’idée du bonheur est parfois orientée. Mais avoir du succès nourrit le besoin de reconnaissance et ensuite parfois celui de la connexion, mais ne nourrit pas tous les besoins. Ou alors même parfois de façon fausse comme avoir beaucoup d’argent et de notoriété apporte parfois des intimités opportunistes.
Par exemple l’argent nourrit certains besoins primaires notamment, mais pas certains autres besoins. Et être plus riche encore ne va pas les combler ces autres besoins. Et on n’est jamais 10 000 euros plus heureux que précédemment.

Vulnérabilité, dépendances, abus

Les besoins non nourris nous rendent vulnérables : quand nous cherchons chez les autres à nourrir nos besoins. Nous pouvons nous retrouver en dépendance.
Nous pouvons aussi comprendre les abus, quand quelqu’un manipule une ou des autres personnes pour satisfaire un besoin, pour vous faire croire que cette personne est la source d’un ou de plusieurs besoins à nourrir : cette personne devient votre source de nourriture, vous en dépendez, affectivement, financièrement, dans le statut, etc… c’est notamment le cas des relations perverses.
La publicité et le conditionnement collectif nous font parfois croire que tel ou tel besoin sera nourri par tel achat ou tel comportement.

Décoder pour comprendre
Sécurité, compagnie, sens, intimité, statut, accomplissement, stimulation, implication… Nos besoins fondamentaux sont profondément inscrits en nous. Les besoins non nourris veut dire une faim. Cette faim peut se manifester sous différentes formes, de souffrances ou de compensations. Dépression addiction ou encore radicalisation…Quand ils ne sont pas nourris, nous les compensons parfois par des comportements irrationnels, addictions ou évitements par exemple.
Les souffrances et manques et excès nous indiquent quels besoins ne sont pas nourris chez une personne. Et les maladies pouvant en découler, mentales ou physiques, les comprendre et les identifier nous permet de comprendre la direction à prendre.

Ne pas cataloguer en maladies.
La médecine moderne qui cherche toujours la maladie au lieu de s’intéresser aux sources, va cataloguer les gens en malades :
Une personne isolée et sans attaches va peut-être parler sans s’arrêter quand elle obtient l’attention de ses collègues quand vraiment le besoin de connexion est en souffrance. Le fait de parler va calmer le besoin et le lendemain la personne sera peut-être très calme. On va la diagnostiquer comme bi-polaire.

Ou alors, une personne âgée (ou non) totalement isolée va être tellement en souffrance qu’elle peut développer des comportements irrationnels : on va dire qu’elle est atteinte de démence.

Rectifier un besoin non nourri peut mettre rapidement fin (faim) à des comportements compensatoires.

La perfection n’est pas de ce monde
Nos besoins n’ont pas besoin d’être tous parfaitement nourris pour autant. Nous allons faire la différence et ne pas chercher à trouver des faims qui n’en sont pas. Une personne célibataire n’est pas automatiquement en déficit affectif. La compagnie d’un animal peut nourrir au moins partiellement un besoin de connexion, et c’est positif. Alors que reporter sur les animaux un besoin de statut par exemple n’est pas une idée épanouissante et on pourra détecter un besoin non nourri.

Le stretch
Stretch : le cœur et l’esprit comme le corps ont besoin d’être étirés, la créativité est un des besoins fondamentaux. Ne pas le faire nous engonce dans une inertie qui mène à la déprime.

Les besoins nourris nous ouvre
La créativité met en lumière nos talents naturels, qui nous permettent de vivre par l’action nos valeurs. Nous sommes également valorisés par l’apprentissage de nouvelles compétences, qui nous donnent de nouvelles raisons d’être joyeux, de nouvelles relations aussi, au travers de la découverte. Estime et confiance en sont renforcées. Quand nous besoins sont nourris, nous avons plus de capacité à nous ouvrir à l’inconnu, à la créativité, et alors nous développons le potentiel. Ce potentiel parfois bloqué par les besoins qui ne sont pas nourris.

L’ami qui écoute lui aussi
Quand on veut comprendre les besoins de quelqu’un, qu’on soit un ami ou un thérapeute, il ne faut pas perdre de vue que ses propres besoins ne sont pas tous parfaitement nourris, et en tenir compte dans la perception qu’on a de la personne qu’on écoute.

Besoins entremêlés
En observant nos besoins nous pouvons nous rendre compte qu’ils sont entremêlés. Par exemple, le besoin de reconnaissance se retrouve mêlé à celui de la protection, et à celle de la connexion et au sentiment d’appartenir à un groupe. Le groupe protège, reconnait, il apporte la stabilité de la connexion. En réfléchissant à ces interactions, nous pourrons trouver d’autres de ces liens entre les besoins.

A chaque-Un ses propres équilibres
Chaque personne a ses propres équilibres de besoins fondamentaux. Pour telle personne, le besoin de connexion sera très fort, pour telle aussi ce sera moins important. Pour telle personne, le statut ne sera pas forcément autant connecté au lien au groupe et trouvera son statut conforté dans la sphère intime, par exemple.

Profil de besoin et caractère
En fonction de nos vécus, en fonction de l’expression de nos gènes, en fonction de nos croyances, ces besoins auront pour chaque personne un profil différent. Et c’est tant mieux ! Et ceci forme pour partie nos différences de caractère

Chacun ses propres stratégies
Pour nourrir nos besoins, nous utilisons chacun nos propres stratégies. Selon notre façon de fonctionner, nous les nourrissons de manière différente. Il n’y a pas une seule méthode !

Par exemple une personne qui est très imaginative et extravertie peut nourrir ses besoins avec des expérimentations très diverses, improvisées. Une autre personne aura besoin de préparer ses initiatives. Prenez la vie intime pour un célibataire : une personne s’ouvrira à beaucoup de monde et sortira beaucoup pour faire des rencontres nombreuses dans l’intention de tomber sur sa future moitié, tandis que telle autre personne aura l’idée d’utiliser un site de rencontre très sélectif car il a plus besoin de repères. On devine que la première personne a aussi un besoin de lien facile, tandis que l’autre a un besoin de maturation plus long. Il n’y a pas de bon ou de mauvais, une fois de plus ! Nous sommes juste différents et nos besoins sont nourris de manière personnelle.

Besoins nourris en fonction de nos situations
Evidemment, une personne qui a grandit dans l’aisance et dans une environnement nourrissant aura une tendance naturelle à se sentir en paix, entouré, faisant partie d’un groupe, en sécurité. Ces besoins déjà nourris, il aura plus de facilité à s’épanouir par exemple dans les activités intellectuelles ou sportives, pour ne prendre que deux familles d’intelligences.  Une personne qui a grandit dans un environnement inverse, partira avec un handicap, et aura besoin de plus d’énergie pour nourrir ses besoins fondamentaux. D’où l’importance, une fois de plus, de respecter chaque personne, dont nous ne connaissons pas l’histoire intime. Et ce n’est pas parce que quelqu’un vit dans l’abondance que cette personne ne sera pas dans des grandes souffrances de besoins fondamentaux non nourris. Il sufft par exemple qu’un enfant de famille aisée soit orienté vers un métier qui rapporte mais ne correspond pas à son identité pour que ses besoins fondamentaux soient de moins en moins nourris : il va peut être se sentir exclu, ou va rejeter sa famille, se sentir en insécurité car il y a conflit interne entre ses valeurs et le métier qu’il apprend ou exerce, ou encore son besoin de statut sera bafoué…

Les croyances déforment nos besoins fondamentaux
Les croyances mènent nos vies, on le sait bien. Ainsi, une croyance peut générer à elle seule un déséquilibre de l’alimentation de nos besoins. Il suffit par exemple d’être persuadé d’être moche et malaimable et inutile pour dégrader les relations ou alors ne pas en nouer, s’éloigner des autres : besoin d’intimité impossible, besoin d’appartenance dégradé voire mort, etc…

Combler les vides par l’abondance
Vivre dans l’abondance n’est pas toujours un avantage. Une personne seule, que ce soit célibataire ou alors seul à l’intérieur, peut recouvrir ses vides par les moyens qu’offrent le confort : internet, jeux vidéos, alcool, porno, sport à outrance, autant d’évitements.

J’ai observé dans des pays pauvres comme les gens d’un village se retrouvent en fin de journée pour juste papoter, rire, et être ensemble : ils cultivent la protection, le lien du groupe, la joie, la reconnaissance, la paix … rester devant la télé ou le smartphone évidemment, ne permet pas cela.

Un outil pour aider à trouver sa propre voie
On peut utiliser ce petit outil gratuit pour s’aider ou aider une personne dans la compréhension pour s’orienter ensuite. Evidemment, on évitera de proposer d’emblée ce test, aussi valable soit-il, à une personne allergique aux conventions aura une méfiance envers tous les test qui existent en les classant comme toujours partiels, j’en faisais partie 🙂   à ces personnes, on pourra présenter le test sous une autre forme, à commencer par ne pas prononcer le mot « test » 🙂   mais par exemple « méthode » ou « jeu ». Selon le métaprogramme, là aussi en fonction de la personne, on dira « j’ai connu une personne qui a trouvé sa voie toute seule grâce au déclencheur que fut ce questionnaire » ou alors « bon, je ne sais pas si ça vaut grand chose, mais je vous donne ce lien, vous en ferez ce que vous voudrez, certains ont trouvé leur solutions propre avec ce test » etc…

test de personnalité gratuit BIG FIVE

Utiliser les résultats du BIG FIVE
En fonction du profil du moment (ne pas s’attacher aux résultats, le résultat du test est évolutif), chacun peut, avec le coach, s’aider du test pour trouver ses propres stratégies.

En fonction des scores, le coach avec/ou la personne qui s’auto-coache pourra plutôt développer une prédictibilité, ou alors plutôt s’orienter vers les activités spontanées. Ce test nous parle donc de nos besoins nourris ou pas.

Les besoins fondamentaux ne sont pas figés dans le temps

Nous vivons et nos besoins fondamentaux sont plus ou moins nourris au fil de notre existence, en fonction de ce que nous vivons, de notre environnement, et de nos croyances … il est donc essentiel de ne pas figer une personne ou soi (si on travaille sur soi) dans des besoins d’alimentation de nos besoins fondamentaux.

Les besoins fondamentaux ne sont pas figés dans l’espace
En fonction de nos activités, de notre entourage et des endroits, nous pouvons apparaitre et même vivre nos besoins fondamentaux mieux ou moins bien nourris. Là aussi, ne pas figer ou s’auto-figer. Il est tout à fait normal de ne pas être dans le même équilibre en fonction des situations. Ceci implique de poser des questions, et de le cas échéant, pour aider, refaire le test du BIG FIVE en se plaçant dans les différents secteurs de vie : soi-même, le couple, la famille, les amis, le travail, la société.

Personna : Comprendre ses masques tout en restant soi
 » sois toi-même  » : cette invitation peut parfois sembler étrange. En fait, ce que ça veut dire, c’est qu’en fonction de l’environnement, nous revêtons tour à tour des masques différents. Et parfois, nous ne sommes pas à l’aise, dans ce cas on a du mal à être « soi ». Par exemple, au travail selon l’ambiance ou la culture d’entreprise, on peut se sentir à l’étroit et ne pas s’y retrouver, car un comportement peut ne pas cadrer avec un job. C’est souvent le cas pour les jeunes gens qui entament leur vie professionnelle, ils sont sans repères et trouvent parfois frustrant de ne pas pouvoir s’exprimer comme à la maison devant les collègues, les clients ou les chefs. Pourtant ils ont conscience que ce n’est pas possible. Dans ce cas, la personne doit apprendre à porter un masque, celui du travail, tout en restant elle-même. Pas facile ! Idem dans une vie sociale, ou même dans le couple, ou dans la famille.

Ceci dit, nous pouvons faire un parallèle avec les vrais masques : si je porte différents masques dans un bal masqué, revêtant différents masques de différents personnage, je reste, moi, le même sous ce masque, et je ne me sens pas forcément frustré.

Masquer ne doit pas cacher
Revêtir un masque, par exemple celui du travail, ne veut pas forcément dire cacher quelque chose de soi aux autres, simplement nous pouvons apprendre à porter le masque tout en restant soi, que cd soit au travail en famille, avec des amis ou quel que soit l’environnement.
Et alors, dans ce cas, nous sommes bien plus lumineux, car notre identité rayonne dans tous les environnements. Et parfois, nous devons apprendre à rester soi dans certains environnement. J’ai déjà pu voir des personnes étre très à l’aise dans un environnement de travail et perdre tous leurs moyens dans un environnement intime, ou social par exemple.

De même, une personne peut être tout à fait à l’aise avec son coach tout en rappotant qu’elle est très mal dans sa peau au travail. Il convient alors d’écouter la personne et une fois de plus ne pas la juger en se disant  » elle éxagère, elle est bien, elle est peut-être perfectionniste ou même un peu mytho  » (ça n’existe pas).

Nous devenons ce que nous faisons
Ce n’est pas ce que nous devenons qui génère ce que nous faisons, mais l’inverse. C’est en faisant, en répétant, en approfondissant, en utilisant les principes de l’apprentissage que petit à petit nous devenons ! Nous pouvons devenir un expert dans un domaine précis ou un professionnel reconnu par l’expérience, et jamais par l’information ! On ne devient pas ingénieur à la fin d’un cursus d’information, mais c’est en pratiquant que nous devenons ce que nous sommes ! Il en est de même dans la sphère privée : nous devenons des parents en pratiquant l’éducation de nos enfants. Et ainsi de suite dans toutes nos situations de vie.

Nous sommes ce que nous faisons : Arrêter les comportements compensatoires de besoins non nourris et adopter simplement un mode de plus équilibré peut déjà faire des miracles.

être un expert dans tout, non, mais trouver son équilibre, oui !
Et oui, on ne peut pas être expert en tout ! chacun trouve son équilibre. Tout le monde n’a pas besoin d’être un expert dans son métier, si la personne trouve ses besoins nourris par ailleurs; Dans ce cas, on ne va pas pousser la personne à devenir impérativement un expert dans son job, ça ne le nourrit pas et en plus on risque de créer des frustrations chez cette personne.

Mais on peut par exemple se trouver mal à l’aise dans un job SI être un profesionnel très compétent est important pour CETTE personne. Dans ce cas, une initiative pourra être ciblée vers la sphère travail.

Dans les Amours
Nous sommes des êtres vivants et la Joie est notre moteur principal, notre besoin fondamental par excellence. On parle souvent d’Amour, qui est en fait la source de cette Joie profonde qui nous apporte le bonne-heure.

J’aime aussi parler des trois principales formes d’amour. Et en ce sens, nous devenons de bons amants en pratiquant l’amour d’Eros d’une personne en particulier, nous devenons de bons compagnons en pratiquant encore et encore l’amour de connexion humaine Philae, et nous devenons des êtres spirituels éclairés en pratiquant la spiritualité (en soi).

Arrêter de parler sans expérimenter
Et par là même, on ne peut pas parler des différentes formes d’amour sans les avoir pratiqués encore et encore. De nos jours, tout le monde s’exprime sur tout à partir d’information. Or, la connaissance vient par l’expérience, et un peu d’expérience génère un peu de connaissance, et sans expérimenter, il n’y a que de l’information, et l’information ne se commente pas.

Le coach, en ce sens, ne juge pas et ne dit pas la sentence la personne qui vient le consulter. Le coach ne pose pas de diagnostic et reste à l’écoute.

Et comme l’a fait Madame Doherty, considérer l’autre comme une personne pleine de ressources c’est la stimuler et l’élever, à l’inverse de mettre la pression à quelqu’un qu’on considère comme non capable.

De même, générer la confiance et l’estime peut justement emmener une personne vers son épanouissement. Je me souviens étant adolescent, j’avais des capacités mais je ressentais le monde extérieur non pas comme un chemin sur lequel je collecterai des joies en faisant l’apprentis_sage de la vie, mais je ressentais la vie comme un effort dans un environnement hostile qui attendait de moi ce dont je n’étais juste pas capable à ce moment-là : confiance, estime. Le sytème scolaire est très sélectif à cet effet, et ces notions de confiance et d’estime n’est je pense jamais arrivé dans un cerveau de ministre … logique, ils sortent des grandes écoles et n’ont jamais connu le manque de confiance, c’est très bien pour eux mais ça les prive d’empathie pour une part de la population grandissante.

 

 

MODULE 2    2644

 

 

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C’est justement l’objectif du coaching d’accompagnement que chaque personne trouve ses propres stratégies, car elles seront fiables et durables !

 

 

 

Technique de mémorisation

Ferme les yeux et Imagine que tu es chez toi,
et puis tu penses à une personne qui s’appelle John. Une fois que tu l’as trouvé, imagine que John sonne.

Mais d’un coup il fait nuit et tu il pleut fort dehors, et là c’est ton pote Nick arrive, et lui aussi, Nick sonne.

Puis tu te retrouves dans un immense circuit automobile en ovale, le speeker gueuele dans les haut-parleurs, mais toutes les voitures de la courses sont de marque Ford

Ensuite, tu roules sur une route la nuit, puis arrive un sanglier venu den ulle part et se jette sous tes roues. Tu vois une grosse tâche d’huile, en fait l’animal a du éclater le Carter

Puis tu te retrouves dans la luxueuse propriété de Ronaldo, il y a plein de gens, mais tout le monde semble l’avoir privé de son O, il s’appelle Ronald

Tu te retrouves dans un manège d’horreur, au devnier moment tu évites car foncent sur toi deux bouches, une paire

Mais ouf, l’instant d’après tu te retrouves sur les plages de Santa Monica où tu croises Bill

puis l’instant suivant, dans un tunnel, tu trouves que l’air ne passe par bien, tu as de l’athme car tu es soudain une petite Bouche

On te demande ensuite si tu arriveras à grimper la montagne, et tu te mets à parler ‘ »yes we can, yes we can »

et enfin, à la fin, tu croises un éléphant qui cherche sa route, il te dit qu’il se trompe !

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Lorsque vous vous inventez une histoire étrange afin de mémoriser, cela devient subitement plus facile.
Si vous associez ces images à un endroit que vous connaissez bien, tel que votre corps, mémoriser des choses dans l’ordre devient soudainement plus facile.
En améliorant la mémorisation ce genre de compétences, nous améliorons la capacité d’expérimentation.

3 étapes
Le bilan : signifie être conscient d’où vous en êtes actuellement.
S’ouvrir : aux nouvelles possibilités et les explorer
L’expérimentation :  Cela signifie prendre quelque chose de cette nouvelle expérience et l’appliquer à votre vie pour voir si ça fonctionne.

Exercice pour commencer à trouver son foyer émotionnel

Exercice pour commencer à trouver son foyer émotionnel

Listez les émotions ressenties dans le courant de la semaine passée. Classer dans une colonne agréable et désagréable.
entourer les deux émotions dans chaque colonne ressenties le plus souvent dans votre vie.
Parmi ces 4 émotions entourées, choisir celle ressenties régulièrement, sans raison apparente.
Il y a de fortes chances pour que cette émotion soit aussi celle qui sera l’émotion refuge en cas de difficultés rencontrées.

Pour décrire la peur :

Angoissé – Anxieux – Appréhension (avoir de l’) – Coincé – Confus – Coupable – Craintif – Défensive (sur la) – Désorienté – Effrayé – Épouvanté – Faible – Fourbe – Frousse (avoir la) – Harcelé – Horrifié – Incertain – Inhibé – Inquiet – Méfiant – Nerveux – Paniqué – Pessimiste – Perdu – Prudent – Secoué – Soucieux – Tendu – Terrifié – Timide – Timoré – Traumatisé – Troublé – Vulnérable

Pour décrire la colère :

Agacé – Agité – Agressif – Amer – Aversion (avoir) – Choqué – Contracté – Contrarié – Courroucé – Critique – Dérangé – Dur – Énervé – Envieux – Exaspéré – Excité – Fâché – Frustré – Furieux – Haineux – Hostile – Hystérique – Insatisfait – Irrité – Jaloux – Mécontent – Mesquin – Outré – Proteste (qui) – Rancunier – Renfrogné – Révolté – Sauvage – Suffisant – Vexé

Pour décrire la tristesse :

Abattu – Affligé – Apathique – Blessé – Bouleversé – Cafardeux – Chagriné – Découragé – Déçu – Dégoûté – Déprimé – Désespéré – Embarrassé – Ennuyé – Éteint – Fatigué – Honteux – Humilié – Inadéquat – Inintéressant – Isolé – Lugubre – Malheureux – Meurtri – Nostalgique – Navré – Paumé – Pessimiste – Prostré – Résigné – Submergé – Tourmenté – Triste – Vaincu – Vidé

Pour décrire la joie :

Affectueux – Agréable – Allègre – Amical – Amusé – Bon – Chaleureux – Chanceux – Comblé – Confortable – Content – Décontracté – Enchanté – Entrain (plein d’) – Enthousiaste – Euphorique – Exubérant – Fier – Forme (en) – Gai – Harmonie (en) – Heureux – Jovial – Joyeux – Libre – Lumineux – Motivé – Nourri – Optimiste – Passionné – Ravi – Reconnaissant – Satisfait – Stimulé – Transporté

Quel moine es-tu ? une fable sur la rumination

Quel moine es-tu ?

 

Il était une fois, dans le Japon médiéval, deux moines. Ils appartenaient à un ordre qui avait des interdictions très strictes en ce qui concerne les convenances sexuelles. Il leur était interdit de parler des femmes, de parler aux femmes, de penser aux femmes ou de les regarder. Et certainement pas de toucher les femmes !

Un jour, ces deux moines ont reçu l’ordre de se rendre à pied dans un autre monastère situé à quelques kilomètres de là. Le temps était horrible et la route était détrempée.

À quelques kilomètres de là, la route prend un virage. Au moment où les moines prennent le virage, ils sont confrontés à une vision d’une telle beauté qu’ils sont arrêtés dans leur élan par la boue et la pluie.

Une belle femme portant un somptueux kimono orange, manifestement neuf, se tenait sur le bord de la route. Elle voulait traverser la voie boueuse, mais elle ne voulait certainement pas salir son resplendissant kimono.

Soudain, sans un mot, l’un des moines s’approche de la femme, la soulève, lui fait traverser doucement la route et la repose. Elle remercia le moine et sourit, et les deux moines continuèrent leur chemin. Mais l’autre moine était profondément choqué.

Ils continuèrent à marcher sous la pluie pendant plusieurs kilomètres, et finalement le moine choqué retrouva sa voix. Il se tourna vers le premier moine et lui dit : « As-tu la moindre idée ? Sais-tu seulement ce que tu as fait là-bas ? Non seulement tu as regardé une femme… tu t’es approché d’elle ! Tu l’as prise dans tes bras ! Tu l’as portée sur la route ! Je ne peux pas le croire ! »

Le premier moine se tourne calmement vers le premier moine et répond : « Tu as raison. J’ai regardé la femme directement. Je me suis approché d’elle. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai portée à travers ce chemin boueux. Mais je l’ai ensuite redescendue. Toi, mon ami, tu la portes encore. »

 

De l’injonction « sois heureux »

Coachs ou annoncés comme tels, guérisseuses, chamanes, conseillers en bien-être, naturopathes, psychothérapeutes, art-thérapeutes, etc… trop souvent j’entends des paroles qui se résument à :

 » sois heureux  »

ça peut être :  » on ne peut être heureux si on est dans la colère ou la peur « , ou  » on ne peut pas être en paix avec les autres si on ne l’est pas avec soi « , ou encore  » il faut éliminer les énergies qui nous tirent vers le bas pour pouvoir nous élever  »

La plupart du temps, ça part d’un bon sentiment : on voudrait voir la personne heureuse.

Mais est-ce qu’on dit à une personne malade  » on ne peut pas être heureux si on a un cancer « , ou encore  » pour t’élever, peut-être que tu pourrais penser à ne pas avoir ta sclérose en plaque  » ou encore  » si tu n’avais pas ce mal de tête aussi souvent, tu serais plus heureuse, tu ne crois pas ?  »

Ce n’est pas une méthode de donner des conseils sous forme d’injonctions déguisées.

C’est renvoyer la personne à ses souffrances, ça ne l’aide pas, et ça ne fait que creuser la plaie, et ce genre de  » conseils  » peut même aigrir la personne avec une pensée  » il/elle ne me comprend pas ».

C’est aussi d’une certaine manière démissionner de sa fonction de conseiller et/ou d’ami, car cette personne a juste envie d’entendre  » je t’écoute  » au lieu de  » je te dis ce que tu devrais faire  » que contiennent ces « conseils ».

ALORS QUOI FAIRE ?

Ecouter ! qui sait encore écouter ? Tout simplement ! Ecouter, c’est ne pas interpréter, car chaque-un possède sa propre carte du monde. Ecouter sans juger selon sa propre carte du monde, permet d’accéder à la carte du monde de l’autre, et puis d’entrer en connexion avec l’Être vivant que vous avez en face de vous.

L’Être : pas seulement l’ami, le client, le collègue, le pote, le voisin,
pas seulement ce que vous savez de cette personne, car vous ne savez que très peu de choses d’elle, même si vous êtes le conjoint … (d’ailleurs qui vous connait vraiment, vous ? Voudriez-vous qu’on vous connaisse vraiment ? non ? eh bien les autres pas non plus)
pas seulement ce que la « personne » exprime dans ses apparences, à savoir ses habits, sa coiffure, son apparence physique;

Nous sommes bien autre chose que tout ce qui se rapporte au « je ». Nous sommes aussi « suis » : je suis.

Les maux émotionnels comme la peur, la colère, la tristesse, le ressentiment etc… sont comme les maladies du corps : elles nous coupent du « je suis », et elles nous projettent dans l’urgence de retrouver la paix, la simple paix !

Celle qu’on n’a pas quand on a mal aux dents, ou mal à la tête : ce n’est pas autre chose que cela !

Dans ces moments-là, nous dire qu’on devrait quitter les émotions qui nous habitent c’est comme nous dire de quitter le mal de tête ou le mal de dents : ce n’est pas comme ça que ça marche !  Car « s’élever » et « prendre soin de son soi intérieur », concerne le « je suis », et ne se commande pas !

Ca ne se commande pas, ça s’acquière

La paix intérieure ne se commande pas. Elle s’acquière à force de s’exercer à l’intériorité, à faire de la place. Mais quand on n’est pas bien, les émotions sont comme une maladie physique, elles prennent toute la place des pensées. Les émotions rendent la vue trouble.

Et aux émotions répond le plus vite le mental, qui protège, le conservateur, celui qui ne veut pas bouger de ce qu’il connait. Dans un tel contexte, venir et dire  » il faut s’élever  » est une agression. L’enjeu est de calmer les émotions pour libérer la pensée, puis le coeur de ses chaines émotionnelles.

On peut faire quoi concrètement ?

On peut accompagner ! Ecouter vraiment, avec le coeur, sans juger, sans donner de conseils. Encourager. Ne pas insister trop sur les qualités de la personne. Rester doux, présent. Soyez présents physiquement : ne faites jamais de séances d’écoute par SMS ! C’est vraiment quelque chose qui limite énormément, et les pièges de l’écrit réduit sont très nombreux !

Calmer les émotions, c’est d’entrainer la personne à s’exprimer certes, et de l’entrainer doucement vers la liberté de la paix intérieure. Capter un souvenir heureux, capter une exception à la généralisation, puis très très doucement l’entrainer vers le positif. C’est un véritable travail de patience, car en tant qu’ami ou coach, on a tendance à vouloir aller trop vite, puisqu’on n’est pas dans cette pensée extrême.

 

 

Alimentation et Santé mentale, l’apport de Julia Rucklidge

Le professeur Julia Rucklidge est une psychologue clinicienne d’origine canadienne. Elle est directrice du groupe de recherche sur la santé mentale et la nutrition à l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande.

Ses recherches sont centrées sur la santé mentale et la nutrition. Elle défend (en rappelant les limites du traitement par la médication) une alimentation saine pour combattre les grands fléaux de nos sociétés occidentales : dépression, TDAH, insomnie, anxiété, le stress et la démence sénile.

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Dans une conférence TED elle donne quelques éléments de son travail depuis plus de 10 ans et son unité a des dizaines de publications à son actif.

https://youtu.be/3dqXHHCc5lA

« Mes recherches et celles menées dans le monde entier ont montré que 60 à 80 % des personnes réagissent aux micronutriments, ce qui montre à quel point cette intervention est puissante. Et au niveau international, il y a maintenant 20 essais randomisés contrôlés par placebo. C’est l’étalon-or que nous utilisons pour prendre des décisions cliniques – qui montrent que nous pouvons réduire l’agressivité des prisonniers, ralentir le déclin cognitif des personnes âgées, traiter la dépression, l’anxiété, le stress, l’autisme et le TDAH ».

 On peut citer entre autres articles sur le lien entre alimentation et santé mentale :

Le régime méditerranéen et la prévention des troubles dépressifs

https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/210386

Portant sur 10094 participants « Nos résultats suggèrent un rôle protecteur potentiel du régime méditeranéen en ce qui concerne la prévention des troubles dépressifs »

 

Fast-food et dépression

Dans cette étude de l’Université de Cambridge, on lit sans surprise qu’« un risque plus élevé de dépression (est) associé à la consommation de fast-food »

https://www.cambridge.org/core/journals/public-health-nutrition/article/fastfood-and-commercial-baked-goods-consuming-and-the-risk-of-depression/CF02E46F44CFC28D5F4D151FAD39EC77

 

Alimentation naturelle et dépression

Cette étude britannique portant sur 3486 personnes sur un horizon à 5 ans montre que les aliments transformés sont un facteur de dépression alors qu’une alimentation naturelle est préventive de la dépression.

https://www.cambridge.org/core/journals/the-british-journal-of-psychiatry/article/dietary-pattern-and-depressive-symptoms-in-middle-age/96D634CD33BD7B11F0C731BF73BA9CD3

 

Alimentation pro-inflammatoire et dépression : Cette étude britannique portant sur 1068 femmes, conclue qu’« il existe une association entre le régime pro-inflammatoire et la dépression récurrente chez les femmes » https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616645777

 

Alimentation saine et santé mentale chez les ados

Et aussi, cette étude Australienne portant sur 3040 adolescents sur le lien entre une alimentation saine et la santé mentale : « Les améliorations de la qualité de l’alimentation se sont traduites par des améliorations de la santé mentale au cours de la période de suivi, tandis que la détérioration de la qualité de l’alimentation était associée à un fonctionnement psychologique moins bon »

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0024805

 

Alimentation et dépression

Et dans cette étude Australienne faisant le lien entre dépression et alimentation chez 7114 adolescents : « Nos résultats démontrent une association entre la qualité de l’alimentation et la dépression chez les adolescents, qui existe au-delà de l’influence des facteurs socio-économiques, familiaux et autres facteurs de confusion potentiels »

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.3109/00048670903571598

 

Micronutriments et Insomnie

Cette étude a examiné l’effet de 8 semaines de traitement par des micronutriments à large spectre (vitamines et minéraux) sur l’insomnie, et conclue que les personnes ayant terminé le traitement ont rapporté des changements fiables et cliniquement significatifs de la sévérité de l’insomnie, de la dépression, du stress et de l’anxiété.

https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616631740

 

Nutriments et TDAH chez les adultes 

Julia Rucklidge a mené une étude – randomisée contre placebo – utilisant des minéraux et des vitamines pour le traitement du TDAH chez les adultes, et ce jusqu’à 15 pilules par jour contenant 36 nutriments. Sur une période de 8 semaines seulement, deux fois plus de personnes ont répondu dans le groupe des micronutriments par rapport au placebo ; deux fois plus de personnes ont vu leur dépression se résorber, dans le groupe des micronutriments. L’hyperactivité et l’impulsivité ont été ramenées à un niveau normal. Et un an plus tard, les personnes qui ont continué à prendre les micronutriments ont maintenu leurs changements ou avaient une amélioration supplémentaire, tandis que celles qui sont passées aux médicaments ou ont arrêté les micronutriments ont en fait montré une aggravation de leurs symptômes.

https://www.cambridge.org/core/journals/the-british-journal-of-psychiatry/article/vitaminmineral-treatment-of-attentiondeficit-hyperactivity-disorder-in-adults-doubleblind-randomised-placebocontrolled-trial/6DECDD36BD673FB31C92C64BAA9BBA14

 

Oméga 3 et risques de psychose

« Cette étude a porté sur 81 adolescents présentant un risque de psychose et les a répartis de manière aléatoire pour recevoir soit des acides gras oméga-3 sous forme d’huiles de poisson – des nutriments essentiels pour la santé du cerveau – soit un placebo pendant une période de 12 semaines. Un an plus tard, 5 % de ceux qui avaient reçu l’huile de poisson étaient devenus psychotiques, contre 28 % de ceux qui ont reçu le placebo. Cela représente une réduction de 80 % des risques de passage à la psychose, simplement en donnant des huiles de poisson ».

https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/210554

 

Les micronutriments et les maladies génétiques

« Une cinquantaine de maladies génétiques humaines différentes, peuvent être corrigées par l’administration de fortes doses de vitamines B » ./.. « de nombreuses carences courantes en micronutriments, comme le fer ou la biotine, provoquent une dégradation des mitochondries avec fuite d’oxydants, ce qui accélère le vieillissement et la dégradation des neurones ».

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0003986103005939

« Une cinquantaine de maladies génétiques humaines dues à des enzymes défectueuses peuvent être corrigées ou améliorées par l’administration de fortes doses du composant vitaminique du coenzyme correspondant, ce qui rétablit au moins partiellement l’activité enzymatique. » https://academic.oup.com/ajcn/article/75/4/616/4689367?login=true

 

Apport d’acides gras polyinsaturés et fonction neurocognitives chez les enfants

Ou encore cette étude venant de Taiwan qui portait sur l’association entre l’apport en acides gras polyinsaturés (AGPI) et les fonctions neurocognitives chez les enfants souffrant de trouble de déficit de l’attention hyperactivité (TDAH)

https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616637820

 

dépression anxiété exercices en séance

EXERCICE A FAIRE EN SEANCE

Listez les anxiétés

Décrivez votre anxiété, avec le plus de détails possible, dans la précision, et de façon claire. Il faut que les lecteurs puissent y croire sans discuter de la validité de votre inquiétude. Faites cela pour chaque anxiété.

Notez chaque élément de la liste comme « soluble » ou « insoluble » (par exemple, les anxiétés concernant des situations qui ne peuvent pas être changées immédiatement ou les préoccupations concernant le passé).

tous les éléments « solubles » : écrivez les mesures pratiques qui peuvent être prises pour « régler » ce problème.

tous les éléments « insolubles » : Pour chaque élément, comment se sentir différemment psychologiquement. Par exemple, « je dois accepter qu’il est parti et qu’il ne reviendra pas ».

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EXERCICE A FAIRE EN SEANCE

1 – Nommer l’anxiété

2 – Noter (graduer) l’anxiété : noter de 1 à 10 en début et en fin de séance. Le fait de noter l’anxiété oblige à s’en dissocier.

2 – Ressentir l’anxiété. Méthode Sedona. Rester dans l’anxiété la fait diminuer. La ressentir la fait se diluer.

3 – Respirer rallonger l’expir.

4 – Posture anti-stress

5 – Noter (graduer) l’anxiété : noter de 1 à 10 en début et en fin de séance.

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