Catégorie : BAO Psy (Page 10 of 17)

DEPRESSION EN QUESTIONS

Questions

Votre idée s’applique-t-elle à tous les contextes, et si non, pourquoi ?

Est-ce que tous ceux qui ont vécu un divorce sont des ratés ?

– Une personne qui a généralement du succès peut-elle néanmoins échouer dans certains domaines ?

Est-il possible d’être généralement apprécié mais de ne pas être apprécié par tout le monde ? Y a-t-il quelqu’un dans le monde qui soit apprécié par absolument tout le monde ? Une telle personne serait-elle sympathique ?

 Est-il possible que le fait de comprendre quelqu’un ne fasse que peu ou pas de différence dans son comportement ? »

Est-il possible qu’une personne vraiment intelligente fasse parfois des choses stupides ?

– Est-il possible que des personnes ayant eu une enfance terrible trouvent le moyen de vivre heureux à l’âge adulte ?

– Est-il possible que parfois la meilleure façon d’aider quelqu’un soit de ne pas l’aider ?

Y a-t-il d’autres raisons pour lesquelles Mike boit qui n’ont en fait rien à voir avec le fait que vous soyez avec lui ou non ?

Est-ce toujours la ‘faute’ de quelqu’un si une personne boit et ne trouve pas le bonheur ? Ou est-ce simplement la façon dont les choses se passent pour certaines personnes jusqu’à ce qu’elles trouvent en elles-mêmes la volonté de changer ?

Y a-t-il d’autres raisons pour lesquelles une personne met du temps à répondre à un texto que le fait qu’elle ne l’aime plus ?

– Pouvez-vous penser à d’autres raisons pour lesquelles un ami pourrait rompre le contact, si ce n’est qu’il se met soudainement à détester la personne avec laquelle il a rompu le contact ?

– Y a-t-il d’autres causes possibles au fait de se sentir malheureux que des substances chimiques défectueuses dans le cerveau ?

C’est intéressant, pouvez-vous me donner la preuve réelle qu’elle a rompu avec vous parce que vous êtes laid ? C’est elle qui vous a dit ça ?

– Je vois, et quelle preuve avez-vous que votre mari ne vous aime plus ?

– Dites-moi la preuve que vous avez que vous êtes une mauvaise mère, et toute contre-preuve aussi, s’il vous plaît. Juste pour que je comprenne bien.

– Quelle preuve avez-vous que vous n’êtes pas un « échec total » ? Y a-t-il eu des moments où vous avez réussi des choses ?

 

Toutes les questions n’ont pas besoin d’être, ou ne peuvent pas être, répondues de la manière dont elles ont été posées.

« Comment cela va-t-il être, je me demande, pour vous de ressentir cette sensation incroyable pour la toute première fois ? ».

Bien sûr, la personne peut essayer de répondre en devinant. Mais la vraie réponse à une telle question passe par l’expérience, pas par les mots.

Une question, ou une série de questions, peut être utilisée comme une invitation conversationnelle à aller vers l’intérieur, dans une recherche intérieure, pour faire l’expérience  » à vue  » pendant une transe thérapeutique légère (ou plus profonde).

« Et est-ce que ce sera, je me le demande, votre main gauche ou votre main droite qui commencera à remarquer ce confort croissant en premier… ? ».
« Qu’est-ce que ça fait de se sentir si bien… Je me demande si vous pouvez remarquer ce sentiment ou quelque chose de semblable à nouveau… maintenant ou peut-être dans quelques instants ? »
« Et quand, je me demande, remarquerez-vous cette première nuit complète de sommeil ? »

« Quand vous avez eu le courage de dire ça, comment ont-ils réagi ? »
« Alors elle n’a pas bien réagi à vos bonnes intentions ? »
« Où d’autre pourriez-vous appliquer votre créativité, pensez-vous ? »

« Comment cette colère essaie-t-elle de vous faire faire des choses que vous ne voulez vraiment pas faire ? »
« Quand vous aurez laissé cette dépression derrière vous, que ferez-vous de plus dans votre vie ? »
« Quels mensonges cette envie de boire essaie-t-elle de vous faire avaler dans ces occasions ? »

« Quelles sont les améliorations que vous avez remarquées depuis que vous avez pris rendez-vous avec moi et que vous êtes venu aujourd’hui ? »

« Sur une échelle de un à dix… ? »

« Comment saurez-vous que vous n’avez plus besoin de venir me voir ? »

« Si un miracle se produisait cette nuit pendant que vous dormez et qu’au matin, le problème n’était plus là, comment serait la vie ? Qu’est-ce qui serait différent ? Que feriez-vous différemment ? »

« Quelles ont été les fois où le problème ne s’est pas produit au moment où vous auriez pu vous y attendre ? ».

 

« Comment saurez-vous que vous n’avez plus besoin de venir me voir ? »

« Que verrions-nous si nous regardions une vidéo de vous en train de ‘faire’ votre problème ? »

« Quel sera le premier petit changement que vous remarquerez une fois que cette dépression aura commencé à se dissiper ? » ou « Quelle petite différence dans votre journée rendrait les choses meilleures ? » et plus tard « Qu’est-ce qui vous empêche d’être plus haut… ? ».

« Que ferez-vous différemment lorsque ce problème aura été résolu ? »
Que ferez-vous des heures supplémentaires une fois que le trouble obsessionnel compulsif aura été chassé pour de bon ? ».
« Que ferez-vous au jour le jour une fois que vous aurez laissé cette dépression derrière vous ? »
« Que ferez-vous le soir une fois que vous n’aurez plus à boire trois bouteilles de vin ? »

« Que remarqueront les autres en vous ? »
« Qui remarquera ces améliorations en premier ? »

« Quelles autres parties de votre vie seront aidées lorsque vous surmonterez cette situation ? »

« Quel sera le meilleur aspect de… ? »

« Si vous étiez quelqu’un d’autre qui vous aime vraiment, que vous diriez-vous de ce dont vous avez vraiment besoin ? »

« Une personne peut-elle faire des erreurs tout en étant fondamentalement une bonne personne ? »

« Où trouvez-vous la force de… ? » « Où trouvez-vous la force de vous lever et d’aller travailler tous les jours même si vous vous sentez si mal ? »

Qu’est-ce qui pourrait mal tourner et comment feriez-vous pour y remédier ?

Depression références et liens

https://www.sciencedirect.com/

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/

https://ijmhs.biomedcentral.com/articles

https://ajp.psychiatryonline.org/

https://journals.sagepub.com/home/psp

 

 

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En route vers le bien-être : Pratiques, perspectives et préférences en matière d’activité physique des usagers des services ambulatoires de santé mentale

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0163834317300476?via%3Dihub

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Des études montrent que nommer l’anxiété la réduit (2)

(2) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0005796715000431

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(1) Des études montrent que l’intensité émotionnelle diminue lorsque le message émotionnel est enfermé dans une enveloppe https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20622143/

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La mentalisation positive orientée vers l’avenir réduit l’anxiété liée à l’exposition à l’art oratoire

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0005789421000824

 

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https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/?term=depression+social+media

 

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Lorsque les gens sont déprimés, ils s’isolent souvent, et s’isoler trop longtemps peut aussi nous rendre dépressifs ! voir ici

https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/consequences-et-effets-de-la-depression/la-depression-et-les-relations-sociales/

https://journals.plos.org/plosone/

https://journals.plos.org/plosmedicine/

 

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Sans rumination négative, la dépression s’effondre assez rapidement, voir ici.

Des recherches récentes ont montré que le simple fait de réaliser que l’on n’est pas obligé de ruminer peut être libérateur. Tellement libérateur en fait que six mois après avoir commencé une thérapie métacognitive visant à aider les patients à éviter ces schémas de pensée négatifs, 80 % des participants autrefois déprimés ne l’étaient plus.

Nous ne voulons pas que nos clients suppriment la rumination, mais plutôt qu’ils s’en détachent.

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fpsyg.2017.00031/full

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Des recherches ont montré que les personnes qui se voient en train d’accomplir une tâche ont plus de chances de l’accomplir que celles qui se voient à la première personne, voir ici.

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0146167207304541#cited-by

 

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Lorsque les gens sont déprimés, ils s’isolent souvent, et s’isoler trop longtemps peut aussi nous rendre dépressifs ! voir ici

https://www.la-depression.org/comprendre-la-depression/consequences-et-effets-de-la-depression/la-depression-et-les-relations-sociales/

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Des recherches menées en 2015 ont révélé que plus les contacts en face à face diminuaient, plus la probabilité de développer une dépression majeure augmentait. C’est vrai pour les contacts en face à face, mais pas pour les contacts par courriel ou par téléphone. Nous avons besoin d’être vraiment avec des gens !

https://agsjournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/jgs.13667

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Mais il a été démontré que le fait de bouger (et parfois aussi vite que possible) réduisait de 44 % les risques de dépression. Les recherches ont montré qu’il suffisait de faire une heure d’exercice par semaine, quelle que soit l’intensité, ne serait-ce que prendre les escaliers au lieu de l’assencseur.

https://ajp.psychiatryonline.org/doi/10.1176/appi.ajp.2017.16111223

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Le fait d’être dans la nature a également des effets bénéfiques sur l’esprit

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0033350606001466

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ces activités favorisent également la neurogenèse – la formation de nouvelles cellules cérébrales – ce qui peut prévenir la dépression, sans parler des maladies cérébrales dégénératives.

https://www.frontiersin.org/articles/10.3389/fnins.2013.00066/full

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Lien entre anxiété et problèmes cardiaques

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

http://quantumwaves.space/2022/05/15/conclusions-dune-etude-sur-le-lien-entre-inquietude-et-troubles-cardiaques/

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Une étude sur le lien entre news et anxiété

Une étude de British Psychological Society sur le lien entre news et anxiété :

L’impact psychologique des bulletins d’information télévisés négatifs : La catastrophisation des inquiétudes personnelles.

Résumé :

« Cette étude a examiné l’effet du contenu émotionnel des journaux télévisés sur l’état d’esprit et la catastrophisation des soucis personnels. Trois groupes ont regardé des bulletins d’information télévisés de 14 minutes, édités de manière à présenter un contenu à valeur positive, neutre ou négative. Les participants qui ont regardé le bulletin à valeur négative ont montré une augmentation de l’humeur anxieuse et triste, ainsi qu’une augmentation significative de la tendance à catastrophiser un souci personnel. Les résultats sont cohérents avec les théories de l’inquiétude qui impliquent l’humeur négative comme facteur causal dans la facilitation des pensées inquiétantes. Ils suggèrent également que les programmes d’informations télévisées à valence négative peuvent exacerber une série de préoccupations personnelles qui ne sont pas spécifiquement liées au contenu du programme. »

Retrouvez l’étude ici :

https://bpspsychub.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/j.2044-8295.1997.tb02622.x

 

Conclusions d’une étude sur le lien entre inquiétude et troubles cardiaques

Cette étude parue dans l’international Journal of Psychophysiology en Juillet 2021 de deux équipes Autrichiennes et une Espagnole, traite du

Contrôle cardiaque parasympathique pendant la concentration attentionnelle et l’inquiétude dans le trouble dépressif majeur.

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Voici le résumé :

 » L’inquiétude, qui fait référence à des chaînes incontrôlables de pensées et d’images à charge affective négative, est un symptôme transdiagnostique de divers troubles mentaux, dont le trouble dépressif majeur (TDM). Les théories actuelles associent l’inquiétude excessive à un contrôle descendant déficient de la pensée persévérative qui se produit automatiquement.

Cette étude a examiné le contrôle cardiaque parasympathique dans le TDM dans le contexte de l’inquiétude et du contrôle cognitif. La variabilité de la fréquence cardiaque (VRC) a été enregistrée, dans les bandes de haute fréquence (HF) et de basse fréquence (LF), chez 36 patients atteints de TDM et 36 témoins sains pendant qu’ils effectuaient une tâche de concentration sur la respiration.

L’étude comprenait deux phases au cours desquelles la capacité des participants à se concentrer sur leur respiration était évaluée avant et après une phase d’inquiétude.

En plus de l’inquiétude autodéclarée plus élevée, les patients atteints du TDM présentaient une VRC HF et LF plus faible au repos, et une VRC LF plus faible pendant la tâche que les témoins. Le TDM a également été associé à une capacité réduite de concentration respiratoire, à davantage d’intrusions de pensées négatives et neutres, à une humeur plus négative pendant la concentration respiratoire et à un stress accru pendant la phase d’inquiétude dirigée.

Dans l’ensemble de l’échantillon, la VRC LF est corrélée négativement avec l’inquiétude et les intrusions de pensées négatives autodéclarées, et positivement avec les évaluations de l’humeur. La réduction de la VRC confirme la notion de faible contrôle cardiaque parasympathique dans le TDM.

De plus, le faible VRC représente un corrélat de l’activité préfrontale émoussée et de l’altération du contrôle cognitif qui caractérisent le trouble.

L’altération du contrôle cognitif peut exacerber l’inquiétude, qui est à son tour impliquée dans la genèse des états émotionnels aversifs et le maintien du TDM. »

Retrouvez l’étude ici :

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

AngelaBaira  , JosefMarksteinerbThomasStöckleinbGustavo A.Reyes del PasocStefanDuscheka

a : UMIT Tirol – University of Health Sciences, Medical Informatics and Technology, Institute of Psychology, Hall in Tirol, Austria

b  : County Hospital of Hall in Tirol, Department of Psychiatry, Hall in Tirol, Austria

c University of Jaén, Department of Psychology, Jaén, Spain

 

Received 20 November 2021, Revised 6 April 2022, Accepted 11 April 2022, Available online 14 April 2022, Version of Record 19 April 2022.

 

 

Anxiété en Coaching

Le mot « inquiétude » est une non-quiètude. Elle mène à l’anxiété. Cette anxiété donne l’impression d’étranglement : on a du mal à respirer, la respiration est bloquée sans qu’on s’en rende compte. En anglais le mot worrying vient d’une vieille expression anglaise qui signifie « étrangler ».

( inspiré de Mark Tyrrell, Bruce Lipton, Joe Dispenza, des neurosciences … )

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D’abord, ne pas juger

Quand on se sent inquiet, angoissé, anxieux, pris de panique, la première chose à faire est de ne pas la juger. Tout ce qui se remue en nous a une bonne raison, toutes les émotions y compris les plus « négatives » a une bonne raison, protectrice.

Parce que la peur protège. Rien n’est négatif, mais simplement certaines peurs peuvent être irrationnelles. Mais elles ont beau être irrationnelles, on a beau le savoir, on n’arrive pas à s’en défaire par le simple fait d’en pendre conscience.

C’est parce que les peurs s’inscrivent dans le subconscient. Et le subconscient n’a aucune notion de vrai ou de faux. Il réagit : il a appris à réagir un jour face à un évènement qui a déclenché une peur. Et il a mémorisé cette réaction et nous la ressert à chaque fois qu’il rencontre la même situation qui la déclenche.

Parfois donc, en fonction de notre passé, une même possibilité peut provoquer de l’anxiété ou non. Une personne ayant vécu un ouragan peut développer une peur irraisonnée quand elle se retrouve dans une situation similaire à celle où elle a vécu son expérience traumatisante. Du moment que le vent se lève de façon audible, et fait se balancer fortement les arbres, un réflexe de peur manique peut se manifester. Même si cette personne ne va probablement plus jamais revivre un ouragan. Ce n’est pas le contexte qui est en cause mais ce qui se passe dans la personne.

Ainsi une personne peut avoir peur des araignées et son voisin pas du tout, la première personne va fuir devant une toute petite araignée, le voisin va l’ignorer ou l’écraser (quoique, on peut penser que le fait d’écraser un animal aussi utile n’est pas lié à la peur…).

Dans les deux cas, le subconcscient réagit à un contexte, pas au sujet. Il est donc inutile et contre-productif de juger le sujet de la peur. En coaching on va s’intéresser aux processus qui sont inscrits dans le système de peur.

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Accueillir :

il est essentiel d’accueillir les anxiétés, aussi dérangeantes soient-elles, sans les juger. Accueillir les conséquences positives et négatives.

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La vraie et la fausse peur

Combien de fois en une année pouvez-vous comptabiliser le nombre de peurs réelles et légitimes ? Du genre un véhicule vous fonce dessus, un chien méchant pourrait vraiment vous sauter à la gorge : 2 fois, 3 fois, 5 fois par an ?

Combien de fois dans une journée avez-vous des inquiétudes, des angoisses, des pensées de perspectives négatives pour votre santé, pour celle des autres, pour la planète, etc toutes pes peurs qui sont finalement imaginaires : 10 fois, 20 fois, 30 fois ?

Nous ne sommes pas faits pour stresser en permanence. Le processus de fuite est salvateur dans un moment de vraie peur, mais il désactive notre système immunitaire, notre pensée raisonnée, et fait grimper la tension artérielle, chasse le sang du système digestif et inonde les muscles de sang et d’oxygène, raccourci la respiration et la rend superficielle.

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Quand s’inquiéter devient une habitude

L’inquiétude persistante peut se transformer en une habitude, une habitude désagréable dont il est si difficile de se défaire que les inquiets chroniques trouvent qu’il y a quelque chose de louche quand tout va bien.

C’est vrai par exemple des personnes qui passent leur temps à regarder les mêmes news et à y revenir alors même qu’elles savent que c’est de la redite et des mauvaises nouvelles.

Ces personnes trouvent toujours des justifications : «  je m’informe de ce qui se passe dans le monde », « la réalité est moche », « il y a toujours des choses nouvelles et intéressantes », etc… tout est bon pour justifier cette addiction morbide.

Par exemple durant la crise covid, quand ça allait mieux, certains s’en sont inquiété, et ont appelé de leurs vœux « tu verras très bientôt ça sera pire », et en effet le pire arriva ! mais ça c’est la loi d’attraction dont nous parlerons une autre fois.

S’inquiéter n’est pas anodin, cela a des conséquences. Plus on s’inquiète, plus on produit d’hormone de stress et plus on rêve la nuit. À leur tour, les rêves excessifs causés par des inquiétudes non résolues peuvent provoquer une dépression clinique. Et c’est là encore un autre sujet d’inquiétude. Cesser de s’inquiéter autant peut avoir de multiples avantages.

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Le rôle de l’imagination

L’imagination : elle est partout dans nos vies d’humains ! C’est peut-être même ce qui distingue l’homme des autres animaux ! Tout ce qui n’est pas palpable est imaginé.

L’anxiété chronique a été qualifiée de « trouble de la pensée », mais il s’agit plutôt d’une mauvaise utilisation de l’imagination. Et l’imagination n’est pas seulement « dans votre tête ». Elle a des effets mesurables et palpables, tant physiques que comportementaux.

Par exemple, les personnes jalouses peuvent imaginer toutes sortes de choses négatives sur les actions et les intentions de leur partenaire, souvent sans aucune preuve pour étayer leurs soupçons. Cela peut les amener à commettre des crimes terribles – tout cela parce qu’ils adhèrent au scénario créé par leur imagination.

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Le corps répond au stress et le stress répond au corps

L’imagination peut être utilisée de manière constructive ou destructive. Et puisque l’imagination est dans nos têtes, nous avons le contrôle sur nos imaginations, donc sur les émotions et les hormones qui sont libérées en fonction que nous imaginons le beau (hormones du plaisir et de la sérénité) ou le pire (hormones du stress, désactivation du système immunitaire, sensibilité à la douleur).

N’est-ce pas un peu facile de parler d’attaque de panique comme si elle venait de l’extérieur ? La panique est un état d’anxiété extrême qui attaque la respiration. Des études démontrent le lien entre les syndromes l’inquiétude et les précurseurs des troubles cardiaques (1)

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RESPIRATION

L’anxiété rend la respiration superficielle, et cette dernière est une réponse à l’effort. Sauf qu’on ne fait aucun effort physique. On n’a pas besoin de nourrir les muscles ! En nourrissant les muscles alors qu’ils n’ont pas besoin d’oxygène, par effet rebond on crée une hypersensibilité à la douleur.

C’est un effort inconscient de lutte interne contre l’anxiété : contre l’imagination, contre les idées qu’on se fait d’une situation. Dans ce cas, le corps répond à ce qui se passe dans l’état émotionnel. De même, la tension artérielle augmente, et le système immunitaire se désactive.

Mais si la respiration est une réponse à un effort imaginaire, on peut donc faire l’inverse : respirer lentement et longtemps à l’expir calme l’anxiété !

En effet, une respiration d’effort va chercher l’oxygène pour nourrir les muscles, et elle sera plus superficielle. De plus, l’air c’est la vie et le manque d’air est stressant. Ralentir et allonger l’expir a un grand effet anti-stress : petit à petit, rallonger l’expiration permet de calmer les anxiétés.

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SALIVATION

De même, mâcher un chewing-gum réduit l’anxiété : la salivation est un message au corps qui dit manger, et on ne mange pas quand on est en fuite. Le corps ne peut pas comprendre manger et fuite en même temps.

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POSTURES

La posture : Le stress implique une posture de fuite : se tenir droit, les épaules en arrière, le regard haut, avec le sourire, éloigne le stress de façon naturelle, car on ne peut pas être bien tout en étant mal.

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Corire ou ne pas croire l’anxiété

Nous avons tous des inquiétudes. Une personne anxieuse peut me dire : «  oui ok tu me dis que c’est mon imagination, mais je n’arrive pas à ne pas imaginer, tu vois bien c’est la réalité, ce qui se passe, et ce qui se passe est inquiétant ». OK l’inquiétude se présente à nous, mais nous ne sommes pas obligés de la croire !

Quand JC Grangé écrit un de ses romans sanglants, il n’y croit pas et il n’est pas lui-même effrayé par ce qu’il écrit, sans quoi il ne continuerait pas son écriture ! Et quand vous, lectrice/lecteur, lisez un de ses romans, vous n’y croyez pas non plus ! Vous avez le frisson, mais vous êtes en-dehors du livre !

Je peux par exemple imaginer que le plafond va me tomber dessus : c’est possible, mais pour autant, tant que je n’y crois pas, je ne m’inquiète pas ! Cela reste seulement une possibilité !

Ainsi, plutôt que d’essayer de « ne pas y penser » nous pouvons apprendre à nous détendre profondément tout en imaginant ce qui fait normalement peur.

On peut s’entrainer à prendre de la distance et voir les inquiétudes au loin, tout en se sentant toujours aussi détendu « ici ».

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EXERCICES A FAIRE CHEZ SOI

Dépression exercices à la maison

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EXERCICES A FAIRE EN SEANCE

dépression anxiété exercices en séance

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(1) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

(2) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0005796715000431

(3) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20622143/

Faites de votre vie une œuvre d’Art !

Faites de votre vie une œuvre d’Art !

Comme un artiste ! Vous êtes l’artiste de VOTRE vie !

Ce que vous faites, faites-le avec AMOUR  avec INTENTION avec ATTENTION  avec PERSUASION avec PERSEVERANCE avec VOS TRIPES avec INSPIRATION

Soignez les détails, soignez votre travail, mettez du coeur à l’ouvrage, ne vous laissez pas détourner, ne vous laissez pas décourager, croyez en votre étoile

 

 

VALORISATION DE NOS SAVOIR ETRE ET SAVOIR FAIRE

VALORISATION DE NOS SAVOIR ETRE ET SAVOIR FAIRE

Le coaching valorise ! Il met en lumière vos savoir-faire et vos savoir-être, puis vous permet de les garder avec vous ! Vous avez une grande valeur, et vous êtes unique ! Ce que vous n’êtes pas ne va jamais vous servir, mais ce que vous êtes et savez faire c’est ce qui vous sert, et c’est ce qui vous fait avancer !

 

VALORISATION EXTERIEURE EPHEMERE

Prenez un jeune homme qui se lance dans la boulangerie. Il fait un apprentissage et puis ouvre sa boulangerie. Au début, son pain est d’une qualité moyenne, il essuie même les critiques de ses clients «  chez l’autre boulanger c’est meilleur ».

Peu à peu son pain s’améliore, il devient le meilleur boulanger et il reçoit des compliments.

Mais la valorisation sera de courte durée, car à partir de ce moment, son excellence est actée et le compliment devient superflu. Même, le moindre pain qui n’est pas à la hauteur de l’excellence sera critiqué.

 

LA VALORISATION EST INTERIEURE

La valorisation est quelque chose qui se vit de l’intérieur, et ce n’est pas être égoïste ! N’attendez pas que votre valeur soit toujours reconnue par les signes extérieurs que vous donnent les autres. Ce serait vous mettre sous leur dépendance ;

Votre valeur vous appartient, elle est propre à vous, elle n’est pas forcément comprise par les autres ! Combien d’artistes illustres n’ont pas été reconnus de leur vivant ?

LA COACHING FAIT EMERGER

Le coaching permet aussi de faire briller vos valeurs, mais à la base, il tombe sous le sens qu’il faut en prendre conscience, et qu’elle doit être entretenue, mise en lumière.

Le coaching utilise des petits ateliers qui mettent en lumière vos talents, vos savoir-faire et vos savoir-être, vos valeurs et vos façons de fonctionner. Une fois listés, nous allons les amplifier, et les ancrer.

EXCERCICE

Faites une liste de : « je sais » de ce que vous savez faire, être, de façon sûre et naturelle. Dites-les à vois haute, et répétez cela chaque jour dans un moment que vous vous prenez pour vous, en mettant l’intention dans les mots. Cela peut être des choses simples, comme une recette de cuisine, ou quelque chose de plus abstrait, vous avez tout un tas de talents, de savoir-être et de savoir-faire.

CROYANCES

CROYANCES

Les cultures sociétales sont basées sur des croyances communes. Une croyance peut associer un comportement, une apparence, une valeur à un jugement. Par exemple, typiquement, un type aux cheveux noirs portant un barbe et habillé d’une djelaba est associé à un intégriste musulman qui représente une menace de mort. L’association est tellement fortement répandue que même quand on ne veut pas faire l’association, elle est présente à l’esprit comme au minimum « les gens font cette association ».

Allez maintenant dans un pays où les américains ont exploité et pillé une ressource naturelle et imposé leur volonté. Allez dans une telle région du monde en jean avec une casquette sur la tête, on vous prendra pour un américain et vous recevrez peut-être des regards peu amicaux : vous êtes associé !

LES CROYANCES NORMALISEES

Or, est-ce que le barbu en djelabah est un terroriste ? Non ! c’est dans votre tête qu’il l’est, ou qu’il est un potentiel ! C’est une croyance !

LES CROYANCES EVOLUENT

Est-ce que les femmes en mini-jupe sont des « marie-couche-toi-là ? » ? Non ! pourtant c’est encore dans la tête de certains !

LES CROYANCES S’INVERSENT

Est-ce que les gays sont des personnes anormales ? Non pas aujourd’hui, mais il y a 50 ans on les mettait en prison, en France !

 

Par ces exemples, nous sommes invités à modérer notre identification aux croyances.

Nous sommes remplis de croyances, celles qui sont normales depuis notre enfance, et celles qui sont cultivées du matin au soir par les médias. Les croyances sont partout dans nos vies ! Elles nous formatent.

Nous avons besoin de repères, oui. Mais faire des « signes » des croyances est une identification, et à partir de ce moment, nous basculons dans un monde qui n’est plus réel.

Ce qui est réel est très ténu : « il pleut / le soleil brille », est une réalité. Mais « il fait moche / il fait beau » n’est pas une réalité, c’est un jugement. Pour repérer une croyance, repérez les jugements, les étiquettes, les catégorisations ;

Ayez des repères, oui, mais ne vous identifiez pas en faisant de vos repères des croyances.

Un même repère doit être limité à son champ d’application. Par exemple, les personnes très très âgées sont plus à même de mourir que les jeunes adultes : la disparition des premiers doit-elle être mesurée à la même croyance dramatique d’une mort scandaleuse qu’un jeune adulte qui meurt ?

Doit-on enfermer de la même manière les jeunes adultes et les personnes fragiles et âgées en présence d’une bactérie ou d’un virus ?

Oui si on croit la croyance  » on va tous mourir de la même façon  » , et non si on ne croit pas cette croyance.

Ne pas croire  » bêtement  » les croyances permet de rendre compte que 98% des personnes touchées sont fragiles et/ou âgées, ce qui permet de ne pas traumatiser toute une population et ne pas causer des dégâts inutiles.

Tant qu’on réagit avec la peur, on entretient les croyances irrationnelles, car on pense avec la peur. C’est un cercle vicieux.

Par la suite, on est dans la roue de Satir, à toujours générer les mêmes comportements et donc toujours les mêmes résultats.

Pour changer l’issue d’une problématique, il n’y a pas d’autre choix que remettre en cause les croyances, puisqu’elles sont à l’origine du comportement qui génère les mêmes résultats.

 

Lorsque nos besoins ne sont pas satisfaits, nous pouvons nous sentir … CNV

FATIGUE   :  épuisé –  inerte  – léthargique  – indifférent  – ramolli   –  dépasséimpuissant  – lourd  – endormi  – saturé  – sans élan  – rompu

TRISTESSE   :    navrépeiné  –mélancolique  – sombre  – découragé  – désabu  –  en détresse  – déprimé  – d’humeur noire  – consterné  – démoralisé  – désespéré  – dépité  – seul   – impuissant  –   sur la réserve  – mécontent  –  malheureux  – chagriné  – cafardeux  – blessé   –  abattu –  débordé

DEGOUT  :  dégoûté  –  écœuré

PEUR  :    alarmé  – apeuré  –  angoissé  – anxieux   – inquiet  – effrayé
gêné
  – transi  – tendu  –  sur ses gardes   – bloqué  – craintif  – avec la trouille   – fragile  – vulnérable

TERREUR   :   terrifié  – horrifié  – glacé de peur   – paniqué  – terrorisé
épouvanté

COLERE   :     en colère   –  enragé   –  exaspéré  – agacé  –  contrarié  –  nerveux  – irrité  – qui en a mare   – amer  – plein de ressentiment   – horripilé   – crispé   – ulcéré   – excédé  – furieux  –   hors de moi  –   enragé  –    impatient

CONFUSION   :  perplexe  –   hésitant  – troublé  –  inconfortable  – embrouillé  – tiraillé  – partagé  – déchiré  – embarrassé  – embêté
mal à l’aise
  – frustré   – méfiant  – bloqué  – agité  –

SURPRISE  :    stupéfait  perplexe  sidéré  choqué  effaré  dépassé
abasourdi
  ébahi  hésitant  démuni  désorienté  décontenancé
étonné
  intrigué


Dépression et Espoir

L’Espoir

La dépression est déprimante, et les personnes en dépression sont profondément ancrées dans leur dépression, mais l‘espoir est le mot fondamental dans la dépression. faire naitre l’espoir va faire renaitre la personne dépressive.

L’espoir est ce qui manque le plus aux personnes dépressives. Toutes leurs pensées y sont liées, les émotions aussi. Une fois que l’espoir entre dans les pensées, la rumination va être moins destructrice. Et plus on rumine plus on est fatigué, et moins on dort, et plus on est fatigué.

Plutôt que de vouloir sauter dans l’eau et sauver la personne qui se noie devant soi, et se mettre en danger en s’immergeant dans le même milieu que la personne dépressive, l’aidant doit rester sur la rive et guider, puisque seule la personne peut se sauver elle-même.

Une personne dépressive ne va pas sortir des premières séances en étant déjà guérie. Il faut laisser le temps au temps et accepter de ne pas savoir sauver les personnes et pas tout de suite.

L’élément fondamental est l’espoir : une personne dépressive n’a pas d’espoir, faire naitre l’espoir va faire renaitre la personne dépressive.

Il est donc plus efficace de changer les émotions en vue de changer les pensées que l’inverse.  il y a plus de connexions neuronales menant des centres émotionnels du cerveau vers les centres cognitifs que l’inverse.

De plus, une personne dépressive aura l’esprit encombré de négativité et y tient très fort.

 

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