Auteur/autrice : Eric LANGERMANN (Page 33 of 101)

EE Schmidt Ch2 L’envie d’écrire

J’avais 14, peut-être 15 ans. L’adolescence. On n’est pas conscient des tempêtes qui se passent dans le corps, mais celles du coeur, oui ! j’écrivais pour m’exprimer, pour exprimer mon envie de vivre, mais je ne le savais pas encore.

Le stylo à bille du gaucher noircissait des pages et des pages.

J’écrivais aux filles. Hummm, ce doux sentiment, je m’en rappelle encore, ce désir si pur, si profondément humain, de connaitre l’autre. Je ressentais une fille comme je ressens un sentiment, dans mon coeur. C’est tendre, ça sent les fleurs de printemps, une légère brise, et dans le même temps une mélancolie, un regret, l’été arrive et les grandes vacances vont me séparer d’Elle; Elle, elle s’appelait Claudine, Cathy ou encore Elisabeth. Comme j’étais trop moche, trop complexé, trop nul à l’oral, trop timide, j’écrivais des lettres aux filles. Pas des lettres d’amour. Enfin, pas directement. J’y parlais de la vie, du monde, de belles valeurs, de la révolte d’ado, de grands sentiments. Et ça leur plaisait. Elles me répondaient. Quand j’osais jeter la lettre dans la boite aux lettres ! quand j’allais jusque là, je courrais le plus vite possible pour m’éloigner de l’acte que je venais de commettre « oh mon Dieu, que va-t-elle penser ? » « et si c’est son père qui ouvre ? » … aussi je ne signais pas vraiment, ou pas un code que seule elle et moi connaissions … et après, j’attendais. Le lendemain à l’école, comment elle me regardait ? …

J’écrivais beaucoup plus à la société, au monde, pour crier ma révolte. Les injustices, la faim dans le monde, les guerres, et puis les relents de la deuxième guerre mondiale, la shoah, les gens méchants, les politiciens. Il y avait bien quelques figures héroïques, cependant je m’identifiais surtout à moi, la rage m’habitais, elle m’habite encore, tiens ! Les groupes de rock que j’écoutais chantaient, moi j’écrivais des textes chansons.

Oui, il y avait ces textes, ces poèmes sans rimes, juste des cris, des mélopées, des envolées…

La technique, j’en n’avais pas. Le dictionnaire était mon ami permanent. Comme je ne savais pas conjuguer, accorder les verbes, je prenais un synonyme. Le petit Robert était bon pour ça, car à la fin de chaque définition, il donne des synonymes. Alors je découvrais des mots nouveaux.

Tout ça, ça ne s’est jamais vraiment arrêté. J’ai toujours écrit mon amour romantique aux filles, ma révolte au monde. je suis toujours cet ado qui regarde par la fenêtre au loin, à espérer que dans les nuages là-bas, vienne mon amazone, dans un monde d’amour.

Dans les vestiges du jour

Dans les vestiges du jour
Quand la fraîcheur enveloppe les douceurs
Dans les vallons perdus
Entre les rangées de buissons
Sont tapies nos mélancolies

Elles sont quasi immobiles
Elles se cachent au fond du cœur
Les tristesses profondes sont les miroirs de nos plus fous espoirs

C’est en levant le regard que l’on trouve
Dans l’infini du ciel, zébré des dernières lueurs du jour
Notre source à tous, lucarne des cœurs tous unis
La douce chaleur de la « présence »
Dans laquelle je me love doucement

Et voilà que de nos parcours uniques jaillit la magie humaine
Et voilà nos êtres humains rejoignent notre être uni
Dans la douceur du soir
Et se fond dans l’océan d’amour

Chroniques de con-finé sur la vaccination de confort

La très très grande majorité des gens se sont fait « vacciner » non pas à cause du risque d’être malades mais pour pouvoir continuer à avoir la vie sociale qui nous avait été ôtée totalement pendant le confinement. Je peux le comprendre. Et en plus, on nous l’a proposé en été, quand c’est les vacances, à la mi-juillet au moment pile où on a le plus besoin et l’occasion de sortir. je n’ai pas entendu les complotistes relever cela … bref.

La vaccination était une injection non pas sanitaire, mais de confort ! Alors que s’injecter un produit inconnu dans le corps est un acte qui se doit d’être murement réfléchi. Ce n’est pas un produit anodin. De plus, il y a une responsabilité collective à cela.

Imaginez si tous ces gens-là n’avaient pas fait la démarche, disons pendant cet été-là : la campagne de vaccination rendue obligatoire pour aller au restau aurait fait flop !

Et toute la suite de ce que nous avons vécu aurait été différente : les vaccinations pour aller au sport ou à l’école ou au boulot en septembre, les semi-confinements, les doses de rappel, les effets indésirables chez les femmes, la guerre des non-vaccinés et les amitiés brisées, etc… nous nous serions dispensés de tout ça, j’en suis presque certain.

à peine tout le monde piqué, on nous a dit  » ça n’empêche pas d’être malade » et plus tard on a appris que ça n’empêche pas de transmettre. Mais là non plus, personne n’a tiqué …

Et ça ne nous aurait pas empêché de soigner les personnes en danger et de mieux soigner les malades, et les campagnes de vaccination auraient pu être plus ciblées. On aurait pu mobiliser les soignants sur les malades, sans encombrer les services avec des bien-portants : combien de personnes ont été hospitalisées alors qu’en fait, elles n’étaient pas en danger ?

Oui mais voilà, c’était plus urgent d’aller au restau en Juillet 2021 que d’avoir un peu de patience…dommage, hein

Oui c’est humain de vouloir vivre, mais là, c’est du confort, de la paresse, et une démission collective.

 

Chroniques de con-finé : le contexte change les gens

De plus en plus de personnes se plaignent de maux qu’elles attribuent aux « vaccins » arn de la campagne covid. Il ne s’agit pas là de discuter de la justesse de la ruée sur le premier produit qui pourrait marcher, ni de son efficacité. Nous avons tous vécu une période compliquée, et il est humainement compréhensible qu’on se jette sur les solutions et sur la recherche d’une solution. On peut seulement regretter l’absence totale de débat au sein de la classe scientifique, et que les protocoles de mise sur le marché aient été court-circuités, ce qui permet habituellement et justement de déterminer les effets collatéraux et de pouvoir peser un nouveau produit. La panique générale justifiait-elle cette prise de risque ? la pression que les médias et les dirigeants était immense, et seul un organisme indépendant et neutre aurait pu trancher. Mais le discours était plus ou moins  » si vous freinez la mise sur le marché, vous êtes donc des assassins ?  » : le discours a totalement mis de côté l’aspect sanitaire, et le fait qu’on injecte un produit inconnu à des personnes, des vrais gens, et à échelle mondiale. Je ne parle pas là de covid, ni de vaccin arn, je parle simplement de l’ambiance psychologique dans laquelle nous étions tous plongés, la tension du narratif, induite par la peur. Combien de fois ne nous a-t-on pas promis des hécatombes qui ne sont heureusement pas venues ? On nous aurait raconté, il y a 10 ans, que nous serions nous-même demandeurs de nous faire injecter tous les 6 mois une dose d’un produit qui n’a pas passé les tests de précautions minimales nécessaires à un médicament alors que ce produit n’est pas encore un médicament et que les rares tests faits sur des malades se sont révélés inefficaces, je ne suis pas certain que nous l’aurions cru possible, nous aurions nié que ce soit un jour possible, nous aurions surement dit  » non, c’est trop dangereux, on ne peut pas faire ça, ce serait criminel « .

Seulement, le contexte a changé. Je le répète sans cesse : le contexte fait tout ! Nous étions devant la menace (quelque chose qui n’arrive pas, c’est seulement une menace) d’une hécatombe mondiale, une pandémie. Les médias, experts dans la production d’anxiété, ont répondu à leur réflexe morbide habituel et pendant deux ans on n’a pas entendu trois interviews raisonnables, contradictoires, nuancées. L’absence de débat contradictoire aurait pourtant dû nous mettre la puce à l’oreille…mais tout ce qui n’allait pas dans le sens de la panique était classifié de complotiste.

Chroniques de con-finé : le complotisme là où on ne pensait pas

Le complotisme en despote absolutiste

Le complotisme, c’est bien de voir le mal partout, de mettre en lumière chaque indice qui soutient une théorie, et s’il le faut, on invente la lumière pour révéler un indice qui n’existe pas.

Pendant la crise covid, il n’était question que de cela, en permanence !

Le complot mondial s’est répandu chez les anti-covid, mais d’abord et même plus encore chez les pro-covid : médias et ensuite gouvernements n’ont eu de cesse de mettre en lumière les indices de leurs théories.

Ils ont même changé d’avis en cours de route sans jamais se démonter : les indices scientifiques parlent, les chiffres sont là !

Ils ont ainsi changé d’avis plusieurs fois sur le port du masque, mais surtout, ils ont promis qu’avec le vaccin il n’y aurait pas transmission et qu’on ne tombe plus malade. Jamais, jamais personne n’a levé son petit doigt pour dire  » hep, ça suffit, vous vous fichez de nous, maintenant on veut une politique sanitaire et pas une politique de la propagande »

Chroniques de con-finé sur l’importance du décor

Comme je ne regardais pas la télé, et qu’en plus de cela, j’étais déjà confiné avant le confinement (relativement à une blessure), et comme mes parents m’ont appris à ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu’on raconte, et comme j’avais déjà compris que je vis dans un monde où l’information n’est pas neutre, je me suis mis en quête d’info. Et il y en a ! Et nous avions, pendant quelques mois, un outil génial qu’étaient les rapports hebdomadaires de santé publique france. Leurs rapports donnaient à voir les différents visages de cette épidémie. Et donc, on pouvait y lire les nuances. Très vite, la panique sanitaire générale s’est transformée en propagande anxiogène généralisée. Pourtant, les rapports hebdomadaires restaient neutres, présentant les chiffres sans interprétation. Je leur ai même écrit pour les féliciter, et je me souviens d’avoir lu une des réponses me préciser que leur équipe n’est pas habituée à livrer des rapports de cette façon, sur l’immédiateté, mais qu’en tant que statisticiens leur manière de travailler se calculer sur le temps long. bref. Mais ensuite, brusquement, ces rapports ont totalement changé de tonalité : dès lors, les rapports étaient clairement orientés à l’alimentation de l’anxiété.

Exemple : Postulons que d’une semaine à l’autre fin juillet, vous aviez disons 500 malades, et la semaine suivante 520.
– Si vous placez ces chiffres sur une courbe qui commence au début, en mars, alors qu’en mars il y en avait 2000 malades, une lecture de la courbe  ne donne pas lieu à panique.
– Si vous comparez seulement les deux semaines, vous pouvez alors affirmer
— qu’il y a une augmentation de 20% de malades,
— et vous pouvez même affirmer qu’il y a 120% de malades par rapport à la semaine dernière.
Tout dépend du narratif que vous voulez faire passer. Chez santé publique france, il y a eu plusieurs « recadrages » pour les obliger à présenter les chiffres d’une manière plus orientée qu’au départ.

Est-ce moi qui suis complotiste ? Est-ce que je veux dénigrer la gravité de l’épidémie ? Désolé non, je ne fais qu’expliquer que si vous changez le décor, vous obtiendrez des réactions différentes.

Nous avons tous, personne n’y échappe, le même processus :

perception > émotions > réactions.

Changez la perception des gens, et vous obtiendrez des réactions, donc des comportements différents.

 

Méthode Sedona pour les fins, les séparations et les deuils

 

  • Quand cette personne meurt lentement, qu’elle laisse derrière elle un mari et peut-être deux filles, je suis rongée par la douleur.
  • Bien sûr, c’est aussi le cas ici maintenant
  • commençons par un souvenir il y a tous ces souvenirs sur toute cette période
  • oui
  • et il y a aussi une douleur liée à tous ces souvenirs
  • oui
  • oui mais il y a aussi beaucoup de douceur
  • oui
  • parfois, lorsque nous avons un tel mélange, nous pensons que nous devons nous accrocher à l’ensemble parce que si nous laissons aller la douleur, nous avons peur de perdre la douceur. C’est le cas lorsqu’une relation se brise, que quelqu’un meurt ou que quelqu’un disparaît tout simplement de notre vie. Nous avons peur d’abandonner la douleur et la souffrance qui nous sont attachées, les souvenirs, parce que nous avons peur de perdre la personne ou de perdre notre amour pour elle. Mais d’après mon expérience, c’est le contraire qui est vrai : si nous nous accrochons à la douleur ou à la souffrance, nous nous coupons de l’amour que nous sommes.
  • Alors, en cet instant, laissez-vous aller à vous souvenir de votre femme, pouvez-vous ressentir ne serait-ce qu’un peu de l’amour que vous lui portez ?
  • oui
  • ok et pouvez-vous le laisser briller
  • oui
  • et laissez-le briller dans tous ces souvenirs. il vient en fait d’ici (geste des deux mains et bras du centre du corps) vers l’extérieur et si vous le laissez faire, il commencera à dissoudre toutes ces choses que vous avez transportées. et vous remarquerez qu’il deviendra de plus en plus fort au fur et à mesure qu’il les consumera dans la flamme de cet amour, alors laissez tout brûler
  • Appelez un souvenir douloureux et laissez-le venir.
  • d’accord
  • et pourriez-vous accueillir ce souvenir
  • ok
  • Et puis, pourriez-vous aussi accueillir votre désir de le changer, de le rendre différent de ce qu’il était ? et pourriez-vous aussi accueillir ce sentiment que c’est personnel ?
  • oui
  • vous êtes venu ici pour lâcher quelque chose avec lequel vous luttez depuis 20 ans, alors vérifiez maintenant si tu vous avez perdu de l’amour ou si tu vous avez un peu plus d’amour à votre disposition en ce moment.
  • d’accord, pourriez-vous accueillir l’amour ?
  • oui
  • oui et ensuite pourriez-vous accueillir le reste de la douleur, de la souffrance et des souvenirs?
  • oui
  • l’amour lui-même, si vous le permettez, effacera simplement tous les autres souvenirs. vous n’avez pas besoin de les trier, vous n’avez pas besoin de vous souvenir de chacun d’entre eux, vous n’avez pas besoin de vous assurer de tous les détails, ce n’est pas nécessaire ! en ce moment, il y a cette conscience.
  • Maintenant, la conscience elle-même est personnelle ou est-elle simplement  » est  » ?
  • elle est
  • c’est vrai et est-ce qu’il y a des limites ?
  • non
  • elle est juste et a-t-elle un début ou une fin ?
  • non
  • à l’heure actuelle, votre femme était-elle séparée de cela ?
  • non
  • c’est ce que vous êtes séparé d’elle ?
  • non
  • oui donc s’il n’y a pas de centre personnel, y en avait-il un en elle ?
  • non, c’est ce que j’ai commencé à réaliser à l’instant.

Méthode Sedona pour l’addiction alimentaire

 

  • avez-vous une habitude particulière à l’esprit oui une habitude d’utiliser la nourriture, pour le confort ou l’énergie pour calmer les choses
  • oui pour exciter les choses
  • en ce moment, utilisez-vous la nourriture pour quoi que ce soit ?
  • non
  • d’accord alors pourriez-vous accueillir ce souvenir de la façon dont vous avez utilisé la nourriture pour de nombreuses choses en plus de simplement soutenir le corps ?
  • oui
  • d’accord et pourriez-vous accueillir ce souvenir dans son intégralité ?
  • oui
  • ok et puis pourriez-vous aussi accueillir tout sentiment de vouloir être contrôlé par la nourriture
  • oui
  • ok bien et ensuite pourriez-vous accueillir tout désir de vous débarrasser de ce souvenir, de le changer ?
  • oui
  • bien et ensuite pourriez-vous accueillir tout sentiment que c’est à propos de vous ou de qui vous êtes
  • oui
  • quand on a beaucoup de souvenirs associés à une tendance particulière, on a l’impression que tous ces souvenirs doivent appartenir à quelqu’un
  • Oui, et je pense que c’est parce qu’il y a une sensation qui surgit dans le fait d’être assis ici et de se sentir fatigué et donc la sensation de manger quelque chose surgit
  • tout le monde s’y réfère
  • très bien et tout au long de ma journée, je travaille sur l’ordinateur et je suis stressé, vous savez, et c’est en fait la sensation de manger quelque chose, c’est la pensée mais elle surgit comme une sensation corporelle
  • absolument et donc chaque fois que cela se produit, cela renforce le souvenir.
  • c’est vrai, mais encore une fois, rien de tout cela ne se produit en ce moment.
  • c’est vrai
  • ok donc tous ces souvenirs parce que tu les as simplement accueillis
  • oui
  • et ensuite tu pourrais accueillir le reste du sens que ces souvenirs sont ce que tu es
  • oui
  • oui pourriez-vous accueillir ce sentiment d’avoir construit toute une identité autour de votre relation à la nourriture ?
  • oui
  • et maintenant vérifiez si vous avez besoin que cette identité soit liée à la nourriture
  • non
  • si cette sensation se présente à nouveau, remarquez-la simplement et accueillez-la, remarquez les sensations, remarquez les voix dans votre tête « oh que manger que puis-je manger, je dois manger maintenant » ; Accueillez simplement ce phénomène où que vous vous trouviez, très rapidement il commence à se dissoudre. et vous pouvez passer par le schéma encore quelques fois et puis il commencera à disparaître. Et soyez ouvert à la possibilité qu’il ne se présentera plus jamais.

Ce en quoi j’ai foi

le mouvement, c’est la Vie !

la solution est à l’intérieur !

la joie est l’objectif primaire de tout être !

Le bonheur n’est pas un état extatique permanent, mais de vivre bien avec ce qu’on a dans son environnement.

*****

La méthode de Coaching que je propose est basée sur ces principes.

 

Le mouvement :

Le mouvement du temps. Se défaire du passé, parce qu’il n’existe pas ! Ce qui existe, c’est ce que j’en ai gardé ! Souvent, ce que j’en ai gardé est stocké dans le subconscient, dans mes automatismes. Mais je ne suis pas prisonnier de mes automatismes, je peux les modifier. Même l’aspect que nous pensons le plus inaccessible qu’est l’héritage génétique et transgénérationel peut être rectifié, car les gènes hérités ne sont pas automatiquement activés. Comment faire cela ? On peut utiliser l’hypnose, je préfère utiliser les techniques très simples de la PNL et associées, par exemple la méthode Sedona, ou encore le PsychK. La méthode utilisée sera choisie en fonction de la joie de vivre procurée.

Le futur n’existe pas, c’est une appréhension, ou une joie anticipée. Dans les deux cas, il ne doit pas diriger ma vie et je ne dois pas être dans une attitude d’attentisme

Attentisme négatif : « oh là là tout va mal, l’avenir est catastrophique » comme on l’entend tous les jours dans les médias. S’abreuver de news génère du stress cellulaire et psychique, et nous empoisonne l’existence, nous empêche de voir notre quotidien de façon optimiste. Le programme que je propose incite à réduire l’addiction aux médias et à les remplacer par du positif, selon les inclinaisons de chaque-un.

Attentisme positif :  » je vais faire des prières et je vais remettre mon destin entre les mains de Dieu, du Président, des médicaments, des docteurs … (compléter) et j’espère que je serai heureux  » : une telle attitude, très courante, permet en effet de rester dans le confort dans lequel nous avons grandi, celui de l’assistanat, mais elle nous coupe de la partie active de notre existence. Quand quelque chose va mal, cette attitude est équivalente à lancer des dés en espérant un double : ça n’arrive pas souvent. Le programme que je propose est celui de la conquête de la confiance et de l’estime de soi pour devenir acteur de sa vie, afin que le futur soit ce à quoi je tends chaque jour dans mes actes, et non pas dans mes voeux ou dans la démission de la responsabilité de ma vie dans ce que d’autres décident à ma place !

Le Mouvement de l’esprit, qui amène à la responsabilité : avoir la capacité de respondre, la compétence de répondre à et de ma vie. Cette aptitude d’autonomie implique une clarté d’esprit, et une connaissance de soi, de l’estime de soi, l’estime se rapportant à « Être ». Nous ne pouvons pas physiologiquement être responsables de nous-m’aime si nous ne nous aimons pas, si nous n’avons pas une pensées claire, souple, libre. Or, quand le quotidien est rempli de saccades, de stress, de bruit, de sur-pression qui mène à la dé-pression, quand aucun moment de silence n’est tolérable car stressant, quand il n’y a aucune place pour l’introspection, il est physiologiquement impossible d’être dans une pensée claire, posée, car la prise de recul ne peut exister dans l’agitation. Voilà pourquoi les séances que je propose se déroulent dans l’action, dehors, au contact de la nature, car nous sommes des êtres vivants et donc en mouvement. Je vous accompagne sur le chemin de votre vie en mode dynamique, car par définition il est impossible d’avancer si on reste scotché sur un divan de psy, on ne peut que y ruminer… ; + j’associe la méditation à ma méthode, sachant que la méditation n’est pas forcément rester assis à ne rien faire, on peut très bien méditer en jouant d’un instrument de musique, en faisant un sport, il y a mille formes de méditation, chaque-un trouve sa manière selon la joie de vivre qu’elle lui procure.

Le mouvement du corps : Je ne comprends même pas comment on peut séparer le corps et le cerveau. Où est la séparation ? Quand on coupe le cerveau, le corps ne fonctionne plus, et inversement. Le corps et le cerveau et le coeur sont intriqués, il n’y a pas de différence, par de séparation ! Traiter l’un sans tenir compte de l’autre me parait juste impossible. Mon approche de la Médecine Traditionnelle Chinoise m’incline à considérer une personne comme un Être entier, total, unique. Comme vous le savez peut-être, dans les médecines naturelles on parle d’énergies. Ces énergies sont faibles ? Elles mènent à des déséquilibres, ce que la médecine allopathique nomme des maladies. Mon approche est globalisante, je ne suis pas docteur, ceci dit, un esprit sain réside dans un corps sain, et un corps malsain ne peut pas soutenir un esprit sain. Le corps communique avec le cerveau, et s’échangent des informations auxquelles l’autre répond. Les connexions sont nombreuses et complexes, la science commence seulement à les découvrir et c’est un domaine passionnant.
La méthode que je propose remet du mouvement dans le corps, là aussi en s’adaptant à chaque personne, car nous sommes tous uniques. En observant le plaisir de vivre procuré ou non, Vous vous rendrez compte par vous-m’aime des bienfaits ou des méfaits de votre alimentation en nourriture et en air, et trouverez votre formule à vous.

Chaque séance est ponctuée de mise en action : concrètement, qu’est-ce que je mets en place qui me fasse plaisir ? Comment je le fais ? avec quels moyens ? est-ce réaliste ? réalisable ? comment je vais mesurer ? généralement ce sont des petits actes, et petit à petit on se rend compte qu’on a fait du chemin y compris par des petites actions, car elles s’entrainent les unes les autres. Pour une personne qui se sent dans une phase dépressive, la perspective de « devoir » se mettre en action peut sembler déprimante. Mais la mise en action sera déjà faite, par la séance elle-même, car le fait de marcher et d’être au contact de la nature génère du mouvement.

Les solutions sont à l’intérieur : c’est la partie décevante de ma méthode, celle qui rebute ! En effet, je ne propose pas de solution miracle, je ne donne pas de diagnostic, je ne propose pas une orientation claire et définie.

La ronde des spécialistes
Si vous avez mal à la tête :
– Le dentiste va vous dire que c’est à cause de vos infections parondontose ou de vos plombages, si ça ne marche pas vous aurez une dent contre lui
– Le chiropracteur va vous dire que c’est à cause de vos cervicales, vous en avez plein la tête
– Le psy va vous dire que c’est le stress, et ça vous stresse
– Le généraliste va vous donner du paracétamol
– Son collègue vous demandera si vos parents avaient mal à la tête et dira « c’est génétique, on ne peut rien faire, prenez du paracétamol »
– le diététicien vous dira que c’est à cause de votre alimentation, et vous sortez déprimé en plus
– le radiesthésiste dira que c’est à cause des ondes de téléphone, vous en étiez sûr
– le podologue dira qu’il vous fait des semelles, ça vous fait une belle jambe
etc…
Rien n’est faux, et votre collègue va peut-être avoir été soulagée par une consultation chez l’un des spécialistes. Mais vous, vous n’allez pas être soulagée. Alors vous remettez en cause soit le spécialiste, soit la collègue, soit vous-même ! Ensuite, vous faites le tour de tous les spécialistes. A la fin, vous trouvez peut-être un soulagement. Mais est-ce que vous aurez traité l’origine ? Mais a-t-on toujours besoin de traiter l’origine ? Par forcément, car un corps sain dans un esprit sain s’auto-guérit en permanence.

Ma méthode propose de ne pas nier les problèmes de votre existence, mais elle vous valorise et vous ouvre la voie pour que vous trouviez votre manière d’être le plus à l’aise possible avec vos problèmes, au quotidien.

 

LA NOTION DE SHEN, ESPRITS, DANS LES TEXTES MÉDICAUX

LA NOTION DE SHEN, ESPRITS, DANS LES TEXTES MÉDICAUX

Inspiré d’un article de Elisabeth Rochat

http://www.elisabeth-rochat.com/docs/01_esprits.pdf

“Posséder les esprits, c’est le resplendissement (de la vie). Perdre les esprits, c’est l’anéantissement.”
(Suwen 13)
C’est ainsi qu’on peut dire que les esprits sont le Ciel (le naturel) en moi, ils sont les guides de la vie qui se déroule en conformité avec sa nature propre, originelle, conférée par le Ciel

Les esprits qui guident la vie ne sont pas un simple mécanisme, mais une lumière

Le Yin/Yang est la Voie du Ciel/Terre, corde maitresse et mailles des Dix mille êtres, père et mère des changements et transformations, enracinement et commencement de la vie et de la mort,
demeure pour le resplendissement des esprits (shen ming 神明 )” (Suwen 5)

“La Voie est dans l’unité et les esprits impriment un mouvement de rotation sans jamais revenir en arrière. S’ils revenaient en arrière, ils n’assumeraient plus les rotations, ce serait la perte du méca-
nisme (subtil de la vie, ji 機 ).” (Suwen 15)

Sang-et-souffles (xue qi 血氣 ) peuvent-ils se concentrer dans les Cinq viscères (zang) au lieu de se répandre au dehors, poitrine et ventre se remplissent alors en totalité, les désirs et les convoitises perdent alors toute leur force. Poitrine et ventre étant entièrement pleins, désirs et convoitises étant réduits à rien, l’œil et l’oreille sont clairs, la vision et l’audition pénétrantes. Une telle perfection dans l’atteinte de leur objet par les sens, c’est cela l’Illumination (ming 明 ). Les Cinq viscères peuvent-ils se placer dans la dépendance du cœur et ne pas s’en écarter, quelle que soit l’exhaltation du vouloir (zhi 志 ), la conduite ne dévie pas. Ainsi, les esprits vitaux (jing shen 精神 ) surabondent et rien ne se dissipe des souffles. Abondance d’esprits, plénitude de souffles, tout est ordonné, équilibré, compénétré : C’est l’Etat spirituel (shen 神). L’Etat spirituel rend parfaite la vision, parfaite l’audition, parfait l’accomplissement : Les tristesses et les soucis ne peuvent plus nous assaillir, les souffles pernicieux (xie qi 邪氣 ) fondre sur nous à
l’improviste.”

Quand l’équilibre est atteint, la volonté ne peut rien tout comme le désir, rien d’autre ne dirige que le Shen

L’essentiel dans l’usage des aiguilles ( 用鍼之要 ) réside dans la connaissance de la régulation du yin et du yang ( 知調陰與陽 ); quand on régule yin et yang (l’un par rapport à l’autre), alors les essences
et les souffles resplendissent ( 精氣乃光 ), on unit le corps et les souffles ( 合形與氣 ) et on fait en sorte que les esprits soient thésaurisés à l’interne ( 使神內藏 ). (Lingshu ch.5)

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