La Vie après la mort n’existe pas !
Car il n’y a pas de mort. La seule mort est celle de l’agitation de la matière. Quand ce qu’on appelle la vie quitte un corps, le corps qui était en mouvement grâce à elle.
Car un corps ne vit pas tout seul. Nous avons des cellules, des neurones, tout plein de systèmes imbriqués les uns dans les autres.
Mais qu’est-ce qui fait se mouvoir un coeur ? Le battement du coeur, quelle est son origine, sa raison ? C’est un mouvement qu’on peut mesurer en fréquences et en mesure électrique, ok. Mais qu’est-ce qui fait se mouvoir le coeur ? Il a commencé à battre dans le ventre de la mère, et cessera de battre un jour. Ok, on appelle ça le miracle de la vie, mais on dit un miracle tant qu’on n’a pas défini ce que c’est, puis ça devient de la science quand on l’a défini …
Alors je propose l’hypothèse suivante : C’est la Vie qui fait battre le coeur et qui est à l’origine de tous les mouvements qui font que je suis « en Vie ». « En vie », justement, nous l’employons tous les jours mais n’y avons jamais réfléchi. Ceux qui réfutent mon hypothèse ne devraient pas dire qu’ils sont « en vie », car pour eux la Vie n’existe pas, tout est science dure. Or, en science Newtonienne, la Vie n’étant pas mesurable, et encore moins « calibrable », elle ne peut exister, puisque ce qu’on ne peut pas mesurer n’existe pas selon les scientifiques actuels.
Nous allons ici dans un domaine un peu plus loin, là où le doute est permis . Car seul le doute peut mener à de nouvelles découvertes, et si on en fait des certitudes, alors la découverte tourne en rond.
La mort n’existe pas est tiré de l’expérience sensorielle, donc celle de mes sens, que » je suis » : je suis cette hirondelle, je suis ce son de cloche, je suis cette étoffe qui se balance sur le portoir, je suis le vent qui l’agite, je suis le champ de coton, je suis le coton, je suis les feuilles et je suis les arbres.
Je suis le soleil, je suis l’air, je suis le vent, je suis l’eau, je suis.
La notion de vie après la mort implique une suite. la notion de mort implique un début. Comme si la vie était née lors de la rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde. Mais entre cette rencontre et aujourd »hui, et entre aujourd’hui et « la mort », aucune des cellules n’a survécu. Les cellules qui constituent mon corps, la matière, sont toutes renouvelées selon des cycles plus ou moins longs de l’estomac au cerveau. Donc, rien de ce que j’étais à ma naissance n’existe plus. Je ne suis pourtant pas mort. Ou alors, on pourrait dire que je meurs en permanence, et je nait en permanence. Il y a donc autre chose que les cellules et les neurones, les hormones et toutes les composantes matières. Mais c’est quoi ? C’est quelque chose que la science dure n’a pas encore découvert, et ce qui n’est pas expliqué scientifiquement n’existe pas selon la science. Il y a là une contradiction : comment faire des découvertes si on ne s’autorise pas le doute ? Nous sommes donc encouragés à sortir de la psycho-rigidité scientifique pour ouvrir nos esprits à d’autres hypothèses. Pour cela, nous utilisons notre ouverture d’esprit, qui n’est pas une opération du crâne …
Si l’on admet qu’il y a une vie après la mort, on suppose donc un futur. C’est une projection vers une autre vie, mystérieuse. OK. Mais avant ? Si je considère que la vie après ma mort est une « suite » à ma vie, cela voudrait dire qu’il y avait aussi un « avant », n’est-ce pas ? J’ai du mal à affirmer que je serai soit-disant une entité qui est née à ma naissance et qui aurait un droit de suite après ma mort. Ce serait vachement prétentieux de ma part, je trouve.
Au contraire, si je considère qu’il y a une suite à mon existence, c’est qu’il y avait aussi un avant ! je ne peux pas parler de vie APRES la mort sans parler de vie AVANT la naissance. Et, partant de là, c’est un éternel recommencement. Une suite de vies ?
Sous quelles formes ?
Certains aiment penser, que nous serions réincarnés d’humains en humains. D’autres pensent qu’il y a un progrès, une sorte de perfectibilité. Qu’est-ce qui me permettrait de croire que je suis l’héritier d’un autre humain et que la prochaine fois je serai à nouveau humain. D’où vient cette croyance que je serai soit-disant séparé des autres formes de vie, que j’aurai une vie supérieure à celle des autres formes de vie ?
Si c’est la Vie qui fait battre mon coeur et me permet de réfléchir, c’est qu’elle n’est pas attachée à une forme de vie ! Je ne peux pas à la fois faire le constat que la Vie est ce qui meut mon coeur et à la fois affirmer que la matière doit reconduire à une autre même matière.
Croire qu’il y a une forme de progrès est une illusion de l’homme. Or, dans l’Univers, le progrès n’existe pas. L’expansion de l’Univers ne veut pas dire progrès. L’augmentation du nombre d’humains sur Terre ne veut pas dire progrès. Ce sont seulement des manières de voir, et des manières sélectives.
Le progrès est une invention de l’homme. Dans la nature, tout se transforme, et les cycles de la vie, parfois longs, n’ont aucune orientation. Et nous nous berçons d’illusions.
Par exemple, nous pensons que l’Homme est de plus en plus grand. C’est vrai si on observe la taille de l’être humain depuis qu’on peut l’observer, et encore plus depuis quelques dizaines d’années. Mais pour autant, on ne peut pas affirmer que c’est l’espèce humaine qui grandit.
Autre exemple :
Sur 100 personnes, 10 ont une capacité respiratoire en baisse de 50% depuis un an. Cela fait baisser la moyenne.
Si on dit : » La capacité respiratoire de la population a tendance à baisser » et « Un institut scientifique a mesuré la capacité respiratoire de 100 personnes, et la conclusion est sans appel : la moyenne baisse ! »
Voilà, l’observation scientifique est alors associée à une émotion. Un journaliste ou un youtubeur, enfin je veux dire tout influenceur à raccourcis, va affirmer que la population est en danger. C’est vrai que la moyenne baisse, c’est factuel, c’est irréfutable, oui !
Les réseaux sociaux, qui fonctionnent à l’émotion, vont reprendre ce qu’on appelle une info : à partir de ce fait, de cette vérité, on commence à en faire un foin, à en faire un scandale, on met des émotions sur ce qu’on appelle des faits. On appelle des experts qui vont soutenir l’association entre « le fait » et l’émotion.
Ensuite, on va réclamer que le pouvoir politique bouge, car la population est en danger,et il serait impardonnable que les dirigeants ne fassent rien, n’est-ce pas ?
Les politiques, pour se faire bien voir et réélire, vont pondre une loi d’urgence en quelques jours, hop vite fait avec des cabinets de conseil qui vont prendre en compte l’aspect émotionnel, et non pas l’étude initiale, car on n’a pas le temps, il faut agir !
On va alors prendre des mesures pour les 90 personnes qui n’ont rien demandé à personne, qui vivent bien, pendant que les 10 qui ne respirent pas bien on va les mettre sous cloche, les victimiser, et les « protéger ».
C’est comme ça qu’on crée des « dictatures » médiatiques et sociales, sans même le vouloir, parce qu’on donne une signification excessive à certaines choses, ici une moyenne.
Ca peut aussi être une maladie, ou encore un virus, suivez mon regard : porter une attention excessive, sans prise de recul, sur un « fait » peut s’avérer destructeur. Dans les années 1930, la population juive a fait, elle aussi, les frais de ces aveuglements, alors que la population allemande en général n’était pas antisémite au départ, elle l’est devenue…bref.
Si je vous dis : la capacité respiratoire moyenne de la population a baissé l’année dernière, vous pensez quoi ? Inévitablement, on se pose des questions. Combien ? est-ce important ? si oui, quelles sont les conséquences négatives ? Doit-on agir pour que ça ne s’aggrave pas et que ça ne s’étende à la population entière ?
Mais si je vous révèle que sur les 100 personnes de l’étude, les 10 personnes qui ont perdu de la capacité respiratoire sont celles qui étaient pendant 3 mois dans un environnement fortement pollué.
A ce moment-là, nous allons comprendre autre chose : en fait, ce n’est pas les 90 qui sont en danger, mais ce sont les 10 qui étaient dans un environnement pollué qui ont perdu la capacité respiratoire et cette baisse de la moyenne générale.
Dans ce cas, on serait bien d’accord pour dire que les 10 doivent être aidés pour sortir de cet état, et qu’il n’y aucune raison d’imposer aux 90 autres des restrictions qui ne les concerne pas !
Et on va alors peut-être plutôt éviter aux 90 autres de se retrouver dans un environnement qui dégraderait leur capacité respiratoire.
En tout cas, on prendrait le » problème » par un autre bout, et le traitement appliqué ne serait pas identique.
Il y a là deux aspects :
* On ne voit que ce qu’on veut bien voir : Le fait de considérer certains éléments dans une étude, et d’en tirer certaines conclusions. On peut prendre comme meilleur exemple les essais des médicaments, qui sont réalisés par ceux qui veulent les faire approuver et qui, c’est bien humain, ne regardent que certaines choses qu’on a préalablement pensé qui les arrangent.
* Mettre des émotions sur des faits : voilà un danger énorme, et pourtant nous baignons dans cette folie destructrice du matin au soir dans les médias, qu’ils soient sociaux ou pas. Il serait urgent de sortir de cette folie, et pourtant nous y allons toujours plus fort et plus vite.
En conclusion, j’ai envie de dire que peu importe tout ça, il ne faut pas le prendre de manière personnelle : la manière personnelle, c’est dire que le suis la matière.
Or, étant en constant renouvellement, je ne suis heureusement pas seulement matière, et ce qui fait « moi » n’est pas matière. Donc, puisque je suis énergie, et que cette énergie n’est pas attachée à la matière, je peux tranquillement me détacher et prendre un peu de distance….
Namaste