Dans la nature, la connaissance n’existe pas. Aucun animal, aucun végétal, aucun minéral, aucun élément de ce qui constitue la nature et l’univers n’a besoin de savoir.
L’univers tout entier fonctionne en parfaite harmonie, parfois dans des cycles, et dans la collaboration. Il n’y a pas de dominants et de dominés, contrairement à ce que la vision humaine peut faire croire.
La nature fonctionne dans la collaboration.
l’obsession de l’être humain à vouloir tout comprendre a pris une tournure suicidaire : la science est devenue une religion.
La science est le refuge des cyniques, des ennemis du vivant, des adversaires de la dynamique. Elle serait soit-disant statique : tout ce qui n’est pas mesurable par la science n’existe pas, voilà le discours.
Donc, les idées n’existent pas ? Personne n’a jamais prouvé l’existence d’une idée, et vous pouvez en ouvrir beaucoup des crânes avant d’espérer y trouver une idée. Tout comme les pensées, qui sont en fait des productions de l’imagination ! L’imagination n’est pas réelle, oui, et pourtant elle est (entre autres) à la base même de la science ! Sans imagination, pas d’instruments de mesure scientifiques !
Partant de là, on remarque que les instruments scientifiques sont issus de l’imagination. Les théories aussi, tout comme les démonstrations scientifiques, et aussi les principes, les façons de concevoir la science.
Si on change l’angle de pensée (d’imaginer) la science, celle-ci change.
La science existe-t-elle ? elle n’existe qu’à l’intérieur de son giron. Il faut l’avoir imaginée pour qu’elle puisse exister. De fait, la science n’est pas scientifique. Cette merveilleuse invention qu’est la science devrait rester à sa place, à mon avis, et ne devrait pas être un instrument de vérité.
Il y a quelques siècles, la Terre était plate. Attention, ce n’est pas qu’on pensait qu’elle est plate ! Elle ETAIT plate ! Un jour, des illuminés ont prétendu qu’elle serait ronde. Il a fallu longtemps pour que cette idée saugrenue se sache. A partir de là, elle dérangeait, et certains sont morts pour avoir dérangé. Déjà à cette époque, les vérités scientifiques (on n’appelait pas encore ça la science) n’étaient pas bonnes à remettre en cause. La science de cette époque était donc déjà du pouvoir, des vérités, des principes établis, une pensée unique. C’est ça la science ? La science ne devrait-elle pas être libre, un espace de doute, d’expérimentation, de remise en cause ? Elle est tout cela, dans les laboratoires. Jusqu’à ce qu’un ordre quelconque approuve telle ou telle invention de labo. Alors, l’invention devient vérité, elle se fige, et d’autres vont dans la même direction, en adoptant la façon de penser.
Newton n’était pas d’abord un scientifique, il fut à l’origine d’un courant de penser la science : la science newtonienne. Celle de la science dite dure.
Avant lui et après lui, d’autres courants de pensée ont été façonnés. La philosophie ou encore la quantique, agacent tellement la science newtonienne. Pourquoi ?
Il y a quelques siècles, on est passé de la Terre plate à la Terre ronde. On a changé de vérité. Aujourd’hui, est-ce que nous considérons que nous supposons que la Terre est sphérique ? Non ! nous sommes certains de cela !
Ce qui a fait passer la Terre de plate à sphérique, c’est l’angle de vue. Si tu regardes la Terre avec les seuls yeux d’humains, au niveau du sol, elle est plate. On ne voit aucune courbure de la Terre.
Si ensuite tu tiens compte du fait que le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest et qu’il réapparait chaque matin, tu peux déduire logiquement que la Terre doit être sphérique. Alors, tu peux penser légitimement que le soleil tourne autour de la Terre. Ce n’est pas faux non plus.
Si ensuite tu tiens compte de encore d’autres éléments, tu en arrives à déduire puis observer tout le système solaire, par exemple.
A chaque fois, nous avons changé notre angle de vue. Mais aussi la façon de penser. Quand nous sommes passés de l’observation des seuls sens à l’ajout de la pensée logique qui nous a fait déduire la nature sphérique de la Terre, nous avons admis, accepté, adopté une autre façon de penser. Nous avons alors ajouté une autre façon de voir le monde.
L’évolution de la nature plate ou ronde de la Terre est donc liée à l’ouverture d’esprit à de nouvelles façons de penser.
Mais plate ou ronde, ce sont des notions géométriques, non ? Pourquoi est-ce que la Terre se définit d’abord par la géométrie ? Il y a d’autres façons de considérer la Terre. Certaines de des autres façons sont plus ou moins tolérées, ou plus ou moins adoptées; Mais aucune n’est considérée comme sérieuse. La seule manière sérieuse, c’est la façon newtonnienne : taille, masse, forme, et on peut ajouter la structure minérale, les couches de roche, la surface, les proportions en eau et de terre ferme etc… c’est ça, la définition sérieuse de la planète. On est ok là dessus ?
On est ok, mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’une autre définition ne serait-elle pas prioritaire et considérée comme vérité ? Par exemple, la science quantique donne sa propre définition de la nature de la planète. Ou encore, la philosophie. etc…
Pourquoi ces autres définitions sont-elles secondaires ? Elles sont souvent considérées avec condescendance. Pour quelle raison ? Parce qu’on pense avec une assurance formelle que la définition universelle de la planète Terre est donnée par les principes Newtoniens. Tout simplement.
Mais pourtant, si nous changions de système de pensée, nous pourrions adopter une autre « vérité universelle ».
Quand on pensait que la Terre était plate, on ne « pensait pas que » la Terre est plate, c’était une évidence, une vérité qui n’avait même pas besoin d’être nommée vérité ! Aujourd’hui, nous pensons de manière tout aussi automatique que la Terre est ronde. On ne penserait même pas à remettre en cause cette évidence !
Et pourtant, cette évidence est liée à notre manière de penser, à ce qui est arrivé jusqu’à ce qu’on appelle la connaissance, qui s’est cumulé et que nous avons discuté, et approuvé collectivement comme étant vrai.
Tout ça est très fragile. Temporaire. Et ne nous appartient pas. De plus, qui sommes-nous pour imposer nos vérités aux autres ? La science est aujourd’hui l’arme de ceux qui ont instauré certaines vérités.
En tout cas, ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera plus demain. Car la vérité dépend de la manière de penser. La vérité n’est pas liée à des faits. Elle est liée à la manière de voir les faits. La Terre n’a aucune intention, elle n’a aucune masse, aucune forme, et elle n’est composée d’aucune structure moléculaire, ni biologique, et elle n’a aucune part spirituelle ni d’aspect philosophique : parce que tout ça, ce sont des inventions humaines !!!
La connaissance est un poison ! La Terre et tout l’univers vivent très bien dans l’équilibre naturel, n’ont pas besoin d’être définis ! Au contraire, si nous les humains cessions de vouloir interpréter, « anthropophiser » la nature, nous pourrions vivre à nouveau en harmonie avec elle, comme l’humain l’a fait pendant les 240 000 avant les 10 000 ans de dérive de la connaissance : observer et contempler, voilà qui suffisent.
La nature collabore, non seulement entre espèces, mais entre éléments : les minéraux, végétaux et animaux collaborent dans des architectures parfois complexes ! Mais pas une seule fois ces enchainements que nous voyons comme complexes et très fines n’ont été pensées, discutées, négociées ! Elles se sont mises en place de façon naturelle, sans aucune pensée !
De fait, la recherche de la connaissance (celle de l’information et du pouvoir), est une gêne, un poison pour l’humain et pour la planète qu’il détruit !
Au lieu de cela, nous pourrions changer notre façon de penser, adopter une attitude moins arrogante, être moins sûrs de nos connaissances puisqu’elles ne sont pas réelles. Et nous pourrions tourner notre attention à ce qui est, à ce qui nous entoure.
Car finalement, à échelle humaine, peu importe que la Terre est plate ou ronde ou cubique ! L’espèce humaine a vécu en harmonie les 95% de sont existence avec son environnement, ce n’est que depuis que Adam et Eve on croqué dans le fruit de la connaissance que l’humain a dérivé.
Demain, des grandes extinctions de l’espèce humaine auront lieu, qui seront conséquences des errements de la connaissance. Mais à la fin, la terre sera toujours là, l’humain aussi, mais pas celui qui domine aujourd’hui. Ce ne seront pas les riches qui vont survivre, mais, comme le démontre Darwin, les plus adaptés : l’humain qui sera là encore ici dans 5 000 ans sera plutôt petit, saura se débrouiller, il saura s’adapter. Il n’aura pas suivi des stages de survie, et n’aura pas besoin de son bacc, car il saura penser par lui-même !
Namaste.