M Rosenberg : Dépression : Les personnes sont prises dans leurs jugements, avec la pensée dominante que quelque chose ne tourne pas rond avec soi-même. La dépression n’est pas un état constant. MR commence par dire à la personne en dépression qu’elle peut guérir cette situation si la personne arrive à exprimer ce qui est vivant en elle à l’instant présent. Il précise qu’il ne cherche à remonter au stimuli originel mais qu’elle raconte juste ce qu’elle vit maintenant.
Qu’est-ce que vous ressentez ? quels sont vos besoins non nourris dans votre vie ?
La plupart du temps la personne n’arrive absolument pas à identifier ses besoins. Car les personnes en dépression sont engluées dans les pensées, les jugements, les diagnostics les étiquettes à propos d’elles-mêmes et des autres. » je suis nul, je suis un mauvais père, je suis une mauvaise personne, je suis paumé, je suis bête, je suis déprimé, je suis folle, je suis…je suis… » . la plupart du temps on trouve des jugements moraux, de valeur.
Il ne parle pas de leurs émotions, ni du passé, ne remet pas en cause leurs pensées et leurs jugements.
Il aide à identifier les jugements, et interroge les besoins non nourris qui leur correspondent.
Nous sommes éduqués à nous identifier aux pensées, alors que toutes les pensées stressantes, donc y compris celles menant à la dépression, et celles qui sont vivantes dans la dépression, sont en fait des besoins non nourris
Rappel ; chaque besoin non nourri correspond à des émotions, et chaque besoin non nourri est la manifestation d’un blocage de la vie en nous, qui essaye de s’exprimer.
Donc, la dépression elle-même est la manifestation de la vie qui est en nous, qui essaye d’exister, de circuler correctement, qui est bloquée (soit en stagnation soit en vide).
Il aide et mène la personne à prendre conscience que la dépression est un bon signal : qui nous dit que ce que nous pensons n’est pas bon pour notre bien-être et pour notre entourage.
il aide les personnes à prendre conscience des ressentis de la dépression, quand la personne pense ce qu’elle pense d’elle.
Etre conscient des jugements qui ont pour effet la dépression, permet d’identifier que ces messages ont une valeur et une utilité, celle de dire » hey, un besoin en moi n’est pas nourri « .
Une fois qu’on a transformé les jugements en besoins non nourris, on sort de la dépression. On peut alors être triste, ou frustré, etc… mais on sort de l’idée que quelque chose ne tourne pas rond en soi, ce sont des émotions qui ne sont pas liées à des jugements contre soi.