la triade de congruence
V. Satir considère la triade de congruence comme suit : l’équilibre entre le soi, l’autre et le contexte,
Soi : C’est moi, avec toute ma carte du monde.
L’autre : C’est toujours UNE SEULE PERSONNE A LA FOIS qui occupe cet espace.
Le troisième espace est le contexte, c’est à dire tout le reste : l’environnement, tous les autres « autres », les éléments extérieurs, tout ce qui n’est pas si soi ni l’autre.
V Satir est très claire au sujet de nos relations : nous ne pouvons être en vraie relation qu’avec un seul « autre » à la fois. Même si cela implique des changements très rapides, comme par exemple dans les interactions au sein d’une famille : la personne qui occupe l’espace « l’autre » peut changer à tout bout de champ, allant rapidement du tiers « other » vers « context », et vise versa en fonction de la personne à laquelle on s’adresse. La seule constante est le soi. Il ne peut y avoir deux personnes à la fois. Elle insiste beaucoup sur cet aspect. En effet, chaque relation possède son propre monde, particulier et commun aux deux personnes. Si on réfléchit un peu, du moment qu’on est en présence de plusieurs personnes à la fois, le monde commun n’est jamais celui des trois.
C’est quand nous sommes connectés à notre être que nous pouvons être en équilibre et en paix avec notre congruence. Nous interagissons de façon harmonieuse avec les différents espaces de la congruence.
Nous sommes nous-mêmes parties des congruences d’autres, ce qui alors nous fait aller dans les différents espaces Other et Context selon les situations et les personnes.
L’équilibre n ‘est donc pas à chercher seulement en fonction du Soi Self, mais dans toutes les situations que nous rencontrons dans l’existence.
Quand nous sommes en dysharmonie avec l’une ou l’autre ou plusieurs parties de la congruence, nous mettons en place des stratégies de survie, qui sont expliquées dans une autre article.