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L’amour du travail, un choix !

Encore un choix ! Celui de l’Amour du travail.

Je peux aller au travail en me disant  » oh là là encore une journée de travail, j’ai un agenda avec des choses pénibles, je ne suis pas sûr de moi en fait  » ou bien  » je vais apprendre de nouvelles choses, mon travail routinier je vais l’aborder autrement et lui donner du sens, je vais mettre de mes talents naturels dans mon travail, je vais être surpris par plein de choses, le travail fait partie de ma journée, je vais y trouver des petits plaisirs certes mais des plaisirs quand même »

Tous nos actes sont dirigés vers la recherche du plaisir et le rejet du déplaisir : si j’aborde mon travail comme un déplaisir, je vais vivre mon travail en mode rejet, en mode stress, en mode contradiction entre ce que je voudrais faire et ce que je dois faire.

Si j’accepte que le travail ne représente pas un plaisir immense et n’est pas mon objet de bonheur absolu, mais que c’est moi qui peux trouver un plaisir certes modéré, mais quand même calme et détachement dans ce temps et cet endroit, je peux modifier mon état interne de stress et de frustration.

Il est également possible de se mettre dans une bulle de protection, pour vivre ce moment agité, avec des personnes peut-être pas sympa, des tâches pas drôles, de façon détachée.

Par la suite, on peut mettre de soi dans le travail : qu’est-ce que je peux apporter de moi, de mes valeurs et de mes talents et comportements, de mes apprentissages acquis dans ma vie personnelle, dans mon travail ? le travail se transforme alors.

Alors, je peux même trouver du plaisir dans mon travail.

Ne pas attendre du bonheur qu’il soit total, intense, explosif permet de vivre d’apprécier aussi les moments qui sont « juste » agréables. Mettre de soi dans ce qu’on fait permet de rendre agréables des moments qui sont en eux-mêmes peu excitants.

Le fait de trouver une tâche agréable ou non est une évaluation, un jugement, qui nous renvoie à développer des émotions qui y correspondent.

Mais une tâche est toujours neutre ! Une activité quelle qu’elle soit est neutre ! C’est nous, par notre évaluation, qui lui donnons une couleur agréable, désagréable, excitante ou même dégoutante !

Nager dans une eau à 10°C puis faire du vélo puis de la course à pied, c’est un moment de grand bonheur pour un triathlète, et pourtant les mêmes activités sont horribles pour beaucoup de gens !

Certes, récurer les toilettes n’est pas excitant, mais l’activité est récurer les toilettes, c’est tout, elle ne porte en elle aucun jugement ! Par exemple, il suffit de penser au fait que les toilettes seront propres après, de penser au fait que l’hygiène est quelque chose d’important, pour modifier l’évaluation. On peut même se rappeler que beaucoup de gens sont incapables de faire ça, et donc d’être fier d’en être capable. On peut même penser que l’on a fait un « progrès » dans la tête par rapport aux gens qui s’arrêtent à leur dégout de cette activité. etc… ça peut aller loin.

Ca me rappelle cette histoire vraie de ce prisonnier condamné à vie aux USA qui a trouvé le bonheur en prison, par le fait de reconsidérer son existence, en précisant que comme il n’a pas le choix d’être en prison ou libre, il a commencé par cesser de se plaindre car ça ne lui apporte rien de positif, puis a petit à petit reconsidéré toute son existence. Il est devenu un « vieux sage » à qui beaucoup voulaient rendre visite …

Le travail n’est d’ailleurs pas une prison, et chacun peut soit faire son travail dans la survie ou dans la joie de la vie, une joie permanente, non explosive, intérieure, celle du maximum de paix.

Stress au travail

Quand la structure humaine d’une entreprise recherche à la fois la productivité et en même temps la réduction des effectifs, monte peu à peu une tension qui s’oriente vers ce que les effectifs peuvent vraiment délivrer. Arrive ensuite le moment où la corde craque : à force de se presser, on finit par tomber, déraper, se blesser …

Que pouvons-nous faire, nous les personnes ?

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La tentation d’externaliser les causes : Nous avons une tendance à chercher des « coupables », généralement chez l’autre. C’est le management qui demande « trop », ou alors c’est la supply chain qui demande trop, ou alors c’est le marketing qui demande trop, ou alors c’est le management financier ou celui des ventes … chacun trouvera des coupables. Ca ne règle rien !

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 L’environnement extérieur, ce sont tous les objectifs qui nous sont demandés dans le cadre de notre activité salariée. Si vous êtes cadre ou salarié, même si vous recevez des actions de votre entreprise, vous avez une relation contractuelle avec l’entreprise : executer les tâches de votre fiche de poste en échange d’un salaire. Vous n’êtes pas l’entreprise. Vous être dégagé de la charge d’être le détenteur de la réussite ou de l’échec de l’entreprise, de ses résultats financiers, commerciaux, productifs, structurels, sociaux.

 » C’est bien beau de le dire  » : Je ne vous demande pas d’adhérer à cette idée, simplement faites l’expérience de pensée suivante : vous avez un contrat avec une entreprise, celle pour laquelle vous travaillez, dégagé de la responsabilité de la réussite de l’entreprise. Ressentez-vous un allégement ? Un poids qui tombe de vos épaules ? Ressentez…

Qui a ce contrat ? Vous ! Vous dans toute votre personne ! Vous, dans vos compétences, celles pour lesquelles l’entreprise vous a engagé ! Avez-vous besoin des autres, par exemple de votre manager, pour valoriser votre place dans la structure de l’entreprise ? Ca fait toujours plaisir, certes. Et les entreprises ont la très mauvaise habitude de ne valoriser que certains jobs et que certaines personnes, celles qui sont les plus visibles, et quand on est visible, généralement on n’est pas en train de travailler. Si l’entreprise fonctionne ainsi, vous n’avez pas besoin de vous mettre en colère, vous n’êtes pas l’entreprise, vous êtes un salarié. Ceci dit, pourquoi attendre que ça vienne des autres ? Finalement, vous êtes bien mieux capable de savoir ce que vous apportez à l’entreprise, ce qui émane de vos aptitudes à vous, vos compétences naturelles. Votre valeur doit-elle venir de l’entreprise ? C’est lui accorder un pouvoir sur votre valorisation personnelle. Et vous allez l’emporter à la maison.

 » C’est bien beau de le dire  » : Je ne vous demande pas d’adhérer à cette idée, simplement faites l’expérience de pensée suivante : imaginez que vous privez l’entreprise du pouvoir de vous valoriser, et ressentez ! Ressentez…

 

 

*Notez comme vous pourriez encore mieux faire partie de cette structure d’entreprise ! Notez comme vous pourriez trouver votre place dans l’entreprise !
Notez comme vous pouvez bien mieux apporter votre personnalité dans ce qui est alors plutôt une communauté de personnes qui sont là pour partager des mêmes objectifs.

 

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