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l’Âme est-elle une onde ?

C’est en écoutant Etienne KLEIN, un physicien-philosophe que j’admire beaucoup, que je me suis fait ce raisonnement, que j’aime appeler expérience de pensée dans ma modeste mesure.

Les particules élémentaires n’obeïssent pas aux lois de la physique newtonienne. C’est une révolution qui n’a toujours pas été vraiment digérée, bien que nous utilisions la physique quantique dans notre quotidien.

Pourtant, ce que je ne comprends pas moi, c’est pourquoi TOUT devrait-il obeïr aux lois de la physique newtonienne ? Quel est cet impératif ? Et pourquoi ? Est-ce que ça permettrait de se rassurer ? De tout raccrocher au même cadre ? Ou est-ce même le fait qu’il pourrait exister un autre cadre qui perturbe, déstabilise ?

N’est-ce pas là un profond manque d’ouverture d’esprit ? L’ouverture d’esprit, au sens newtonien, est une chirurgie du crâne. Mais il existe bien un autre sens à cette ouverture d’esprit, non ? Cet autre sens n’obeït pas aux lois de la physique newtonienne, et ça ne choque personne. Pourquoi ? Est-ce parce que c’est le sens qu’on donne à des mots, c’est à dire quelque chose qui n’est pas physique ? Donc, même les physiciens les plus rigides acceptent bien, dans leur quotidien, qu’il existe des aspects de leur existence qui n’obeïssent pas aux lois de la physique newtonienne ? oui ou non ? Et ces autres aspects, le langage et le sens qu’on donne aux mots, sont-ils négligeables, secondaires, superflus dans nos vies ? … si on répond encore par l’affirmative, j’aimerai bien savoir ce que gère cette personne dans son quotidien dans ses relations aux autres, dans des choses aussi matérielles que faire ses courses, s’il ne devait exister qu’une seule loi pour tout.

Mais la question que je me posais était : l’Âme est-elle une onde ? Et même, l’Âme est-elle comme les particules élémentaires, obeït-elle plutôt aux lois de la physique quantique ?

Je veux dire : y compris cette âme en soi !? l’âme en soi, cette part d’intériorité que nous portons tous en nous, ce qui est à l’origine de notre énergie de vivre. Pour saisir cette notion, on peut facilement se reporter à l’âge : je ne sais pas vous, mais ce « je suis » n’a pas du tout l’âge de mon existence. Cette âme, ou ce « je suis » semble n’avoir pas d’âge, en tout cas « il » est toujours là, toujours en éveil, toujours présent, « il » semble intemporel, c’est cette « présence du moi » dont je n’ai pris conscience que récemment, il y a quelques années quand mon existence corporelle commençait à me montrer que je ne suis pas éternel. Cette « vérité première », ou « évidence » m’est également apparue quand j’ai senti le regard qu’on porte sur les tranches d’âge : ok, j’ai plus de 50 ans, mais c’est étrange, le « moi profond » n’a pas d’âge, « il » est le même qu’à 17 ans, ou à 30 ans.

Voilà l’origine de la question : l’âme n’obeït pas aux mêmes lois que l’existence corporelle, qui décline petit à petit en fonction d’un tas de paramètres qui seraient tous mesurables même si aujourd’hui on n’a jamais tenté de le faire : respiration, alimentation, héritage génétique, épigénétique, mode de vie, environnement de vie, vie émotionnelle, activité physique, accidents de vie, etc… l’âme elle s’en fiche de tout ça ?

Personne n’a jamais pu mesurer l’âme, mais est-ce si étonnant ? La physique newtonienne est limitée à ce dont nous sommes conscients de vouloir mesurer. Ensuite nous inventons les instruments ou les équations mathématiques pour leur donner une existence. Mais avant d’avoir l’idée que les chauve souris s’oriente aux ultra sons, est-ce que les chauve-souris ne le faisaient-elles pas ? Si ! Avant d’avoir l’idée, elles le faisaient ! Mais il a fallu l’observation pour y arriver, mais une observation n’est pas possible si on n’a pas la curiosité d’observer quelque chose qui n’existe peut-être pas ! Ou quelque chose qui n’existe peut-être pas encore tant que les modèles mathématiques ne l’ont pas démontrée et que l’expérience ne l’ai prouvée ? L’atome était une idée pendant des millénaires, avant qu’un jour il n’existe. Mais tant qu’on ne s’ouvre pas au possible, rien ne peut survenir … à l’esprit humain ! Car tout ce dont nous parlons n’a aucun intérêt pour la nature : les animaux, les plantes, les minéraux et tout l’univers n’ont aucunement besoin de toutes nos théories, expériences, et n’auraient pas non plus besoin que nous détruisions la planète avec nos inventions, Einstein était suffisamment triste de cela…

L’âme, donc, obeït peut-être simplement à d’autres lois d’un autre modèle de conception. Est-ce si difficile à accepter ? Pourquoi cette obsession de tout vouloir faire entrer dans une seule acception ? Ce qui ne peut pas être prouvé par la physique (newtonienne) n’existe pas, voilà ce qu’on entend beaucoup et même la médecine est basée là-dessus. Par conséquence, une idée n’existe que pas sa trace électrique, comme une émotion, comme une pensée, mais nul n’a jamais pu entrer dans l’idée, l’émotion, la pensée. Donc, elles n’existent pas ? Alors, on pourrait dire que les théories de la physique n’existent pas non plus, et que nous avons inventé tout ça de toutes pièces, d’ailleurs comme le monde autour de nous n’a aucunement besoin de toutes ces « lois », nous sommes des affabulateurs … les scientifiques sont-ils en fait de vaniteux arrogants qui ne savent pas où s’arrête leur domaine ? Est-ce que la science dure est-elle devenue le nouveau « Dieu » ?

Si l’âme obeït à une autre loi, est-ce qu’elle pourrait être quantique ?

Ou alors, elle pourrait suivre d’autres principes ?

Ou alors, tout simplement, aurait-elle le droit d’exister sans qu’on sache comment, pourquoi, où ? Je rejoins ici l’obsession dévorante de l’homme moderne, celui qui commence à stresser du moment qu’il ne comprend pas tout et tout de suite tout …enfin, tout ce dont il a conscience, puisque nous découvrons toujours des choses qui ne nous stressaient pas du tout avant de les avoir découvertes.

Si l’âme a besoin d’obeïr à une loi quelconque, ces lois n’en changent pas son sens, ni son existence, tout comme l’oiseau n’a pas besoin de connaitre les lois de la physique pour voler.

Mais l’âme peut se manifester à ma conscience, ou pas. Si je porte attention à ma vie intérieure, si je mets en place les conditions qui permettent de la percevoir, je peux lui ouvrir la porte et la ressentir … dans mon corps : L’âme, je ne peux la ressentir qu’au travers de ce qui se meut en moi physiquement. C’est la trace de l’âme en mon corps physique que je ressens.

C’est alors une énergie, un mouvement qui peut certainement être mesuré. Mais est-ce un mouvement quantique ou newtonnien ?

Je me reporte au repère que les particules quantiques obéissent à une loi différente que tout ce qui est matière. Mais je suis constitué d’atomes, non ? Oui, mais ces atomes sont concrétisés, agglomérés en matière, et à partir de ce moment-là je suis matière, et la matière obéit aux lois de la physique newtonienne.

Pourtant, existe-t-il aussi une part atomique en moi ? Qui obéirait aux lois quantiques ? Est-ce que ça pourrait expliquer certaines choses qui se passent en soi, ce soi plus large que « seulement » la matière ? Si oui, est-ce que la médecine pourrait être quantique, en plus d’allopathique ? Est-ce que les médecines naturelles sont quantiques ?

Il ne faut pas vouloir à tout prix faire entrer la médecine naturelle ou toute pratique énergétique dans le domaine quantique, et encore moins affirmer que « oui, le quantique est étrange, ma pratique est quantique donc c’est normal qu’elle te paraisse étrange, pourtant elle existe tout autant ! « . Ce n’est pas le propos, mais je pose la question.

D’ailleurs, conjecture, cette alternative quantique à la physique newtonnienne ne pourrait-elle se retouver dans la grande dualité ? Celle du Yin Yang, celle du cerveau gauche et droit (qui est aussi celle du micro et du macro), celle du sens propre et figuré, celle de la corporalité et de la spiritualité, celle de l’extérieur et de l’intérieur … et de toutes les dualités qu’on présente dans le Yin/Yang ?

Peut-on retrouver des lois de physique quantique dans cette étrange notion d’énergie de Qi ? Ce Qi oriental dont des médecines ont établi des protocoles très concrets de traitements par l’entremise de la matière ?

Une réponse pourrait être non si on se rappelle qu’en médecine chinoise, tout est Qi : De la matière la plus solide à la plus subtile, en somme du bloc de pierre à l’atome, tout est énergie. Et l’énergie obeït à des lois, encore différentes du quantique.

Mais la question de la réconciliation des physiques reste ouverte.
Tout comme celle du lien avec les pratiques énergétiques ancestrales, qui étaient les seules physiques disponibles.
La physique newtonienne doit-elle tout remplacer ?
D’autres lois régissent-elles l’univers, que nous ne connaissons simplement pas, et nos connaissances ne sont-elles pas aveuglement quand nous tentons de tout expliquer par elles ?
Donc, quelle est la place au mystère ? Qui n’est finalement que de l’humilité, et quelle est la place à l’humilité dans nos existences ?

Je ne sais rien, et c’est pour ça que je pose des questions, je ne sais rien, c’est pour ça que je n’affirme rien.

 

OUT OF THE BOX et l’Observable

 » Seule la théorie permet de décider ce qui est observable  » Albert Einstein. Rien n’est observé sans observateur, mais rien n’est décidé d’être observé sans théorie. La théorie précède l’observation. Au sens de l’analyse. La théorie est limitée par le degré d’indétermination que l’observateur s’accorde à soi-même. Pour élargir la théorie, je dois laisser s’ouvrir aussi mon accueil à l’in-connu. Plus j’ouvre le champ des possibles, plus j’ouvre mon degré d’indétermination. Si je raisonne selon mes théories, je ne peux que trouver ce que je crois savoir de ces théories, je ne peux que reconnaitre des pierres bornes du chemin déjà parcouru, et je ne fais que revoir les détails de ma manière de regarder le chemin. Si je décide d’observer autrement, il me faut établir une théorie nouvelle pour ensuite la confronter à l’observation.

Trop sûr de soi, un cancer de notre société

Nous sommes éduqués pour être performants, tout doit être rentable, efficace, percutant. L’idée est que nos vies seraient meilleures si on pouvait rattraper le temps et accumuler l’argent et les choses.

Dans cette course à la performance, certains, notamment ceux qui ont le pouvoir, pensent avoir la « bonne manière » de penser, d’agir, de parler.

J’étais récemment destinataire de deux messages qui procèdent selon moi de la même manière d’être trop sûr de soi :

 » la Terre brûle, mais les politiciens qui pourraient agir à grande échelle semblent rester sourds  »

et puis, dans un tout autre registre, celui d’une personne âgée qui porte un bracelet de secours en cas d’accident domestique qui, ayant appuyé par mégarde sur le bouton qui relie le dispositif à un centre d’appel, engueule la personne qui lui téléphone  » mais pourquoi vous me réveillez en pleine nuit, je n’ai pas appuyé sur le bouton, c’est n’importe quoi !  »

Dans les deux cas, être trop sûr de soi et réagir selon ce surplus d’assurance est triste, et sépare les humains. Notre Président de la République actuel en est un bon exemple à mon avis. C’est sûrement une bonne personne qui a commencé par vouloir le  » bien  » pour son pays et ses habitants. Je ne crois sincèrement.

Mais dans cette fonction solitaire où une seule personne est à la tête de tout ce qui se passe, cette personne s’est rapidement retrouvée aveugle de son assurance, de son pouvoir, de ses certitudes, de ses hiérarchies intuitives. Je pense que pour cette personne, il est largement trop tard pour espérer une once d’introspection. D’une certaine manière, il n’a pas le choix de rester sur son chemin, à moins qu’il n’ait du courage. Le vrai courage est celui qui s’adresse à soi, et cette personne n’en a visiblement pas.

Revenons à la personne âgée : les « seniors » sont souvent les personnes qui sont le plus ancrées dans leurs certitudes. La vie leur a souvent forgé un personnage dont ils ne peuvent se séparer, ils sont beaucoup trop sûrs d’eux, et mus par la peur – car il est normal d’avoir peur quand on vieillit – ils commettent des paroles et des actes qui séparent, sont blessantes, maladroites.

Dans les deux cas, la personne de pouvoir et la personne âgée, l’excès de confiance en soi mène à un aveuglement, celui qui sépare les humains, qui veut imposer une  » bonne  » manière de voir, dire, faire.

C’est triste, je trouve, d’en arriver là.

Voilà pourquoi il est important de vivre ensemble, d’éviter de partir dans ses propres certitudes. Il est important de prendre conscience de ses propres hiérarchies inconscientes, et de savoir garder de l’écoute : ne pas seulement parler, mais aussi écouter, et finalement s’écouter soi.

Il existe des petites méthodes simples et qui ouvrent l’esprit pour réapprendre à écouter l’autre et s’écouter soi. A faire en atelier, en petit groupe ou en mode seul à seul.

 

Chacun a le choix de sa propre réalité, et aucune n’est fausse

Qu’est-ce que la REALITE ? ça dépend, chacun a le choix, et aucune n’est fausse.

je me permets de reprendre un bout d’un post de Forum publié par le pseudo « Fredocaster » :

Imaginez deux états, triste et joyeux, et à gauche d’une égalité, une combinaison linéaire des deux états désignée par la lettre Psi. L’équation est:

Psi = Alpha |triste> + Bêta |joyeux> où Alpha et Bêta sont des Nombres complexes.

Lors de l’interaction avec l’environnement, il y a intrication à ce dernier par prise de trace partielle, de sorte à révéler un état particulier, triste ou joyeux.

Qu’est-ce donc que la réalité ? La combinaison linéaire des deux états avant mesure par l’environnement ? Où la réalité est-elle le résultat que révèle la mesure ? À vous de choisir !

Mécanique quantique et représentation classique post mesure ne sont que des modèles d’appréhension du monde et de ses constituants.

Où est la réalité dans tout ça? Elle est là où on choisit de la situer 🙂

 

Comment reconnaitre la bonne et la mauvaise énergie ?

Comment reconnaitre la bonne et la mauvaise énergie ?

Tout ce que nous pensons, disons, faisons, porte une énergie. Cette énergie va soit dans le sens de l’épanouissement de la Vie, soit elle va à l’encontre de l’épanouissement de la Vie.

Pour ça,on utilise l’Observation.

Si je pense du mal de mon voisin, même si j’ai « raison », est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Je cultive alors la haine en moi, elle est en moi, elle ne peut que me faire du mal.

Si je mange trop et mal, même si j’ai « besoin », est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Ca ne peut que nuire à ma digestion, d’où une mauvaise extraction de nutriments, d’où une mauvaise alimentation de mon corps et de mon cerveau.

Si je parle mal de quelqu’un, est-ce que ça va dans le sens de la Vie ? Est-ce comme ça que ça va arranger mes relations ?

 

Quand on dit que l’Energie est information

La science quantique nous informe que l’observateur a une influence sur le résultat d’une expérience, même s’il n’est qu’observateur.

 

La Réalité, c’est relatif et mouvant.

La Réalité c’est relatif et mouvant.

La réalité statique est très limitée ! La réalité, c’est « il pleut », ou « il fait jour ». Le nombre de jours de pluie n’est pas une réalité, c’est un chiffre, un décompte, ce n’est pas une réalité.

La réalité est une notion très fragile, dynamique : la science se sert des interprétations, des mesures, des calculs, des équations issues d’observations, et la réalité évolue sans cesse. Donc, il faut éviter de lui accorder trop de crédit, car beaucoup de réalités peuvent évoluer.

La « réalité » est relative à nos connaissances. La réalité évolue à mesure que la recherche ou le hasard découvre d’autres paramètres, à mesure qu’on développe des appareils pour mesurer plus finement ce qu’on peut observer et même plus.

Exemple : Avant l’invention des « molécules », elles n’existaient pas aux yeux des « réalistes », on est bien d’accord ? Pourtant, on peut aujourd’hui soigner des maladies à partir de molécules qui ont été inventées. Elles existaient avant leur invention, mais elles sont devenues « réalité » avec leur découverte : on utilise le mot invention pour les découvertes, ce n’est pas pour rien ! Donc, ces molécules ne sont pas plus réelles après leur découverte qu’avant !

Dans certains domaines, on a même dépassé le stade de la perception humaine. Les ultrasons et infrasons nous permettent des calculs et des soins dont nous ne pouvions pas soupçonner la « réalité » avant leurs « inventions ». Là aussi, la réalité a beaucoup évolué, elle est dynamique.

Donc, méfions-nous des affirmations définitives de la réalité, et des généralisations : ce n’est pas parce qu’il est établi que la Terre est ronde et non pas plate que toutes les vérités scientifiques actuelles sont définitives !

Réalités construites :

les « chiffres » mentent ou pas : Un chiffre est un chiffre, lui ne ment pas. Mais c’est le choix de la mesure qui peut être incomplet, mal mesuré, hors contexte.

Un chiffre ne parle pas : un chiffre est un chiffre, il ne parle pas en lui-même, c’est le contexte dans lequel il est placé qui parle, et la signification qu’on lui donne. Un chiffre « élevé » peut être considéré comme un résultat menant à un jugement négatif ou positif, selon le contexte.

Energie et Qi, immatériels et pourtant source de Vie

 

L’energie Qi et le lien avec l’énergie moderne

Dans ce billet, je résumais une vidéo du génial Etienne KLEIN. Pourtant, à la fin, le constat est le même que pour la notion de QI de la chine antique : l’énergie n’est pas définissable matériellement, ni conceptuellement.

On ne sait pas ce qu’est l’Énergie Qi , la source de ce que nous appelons l’Énergie.

L’énergie est à la source de beaucoup de ses manifestations physiques, que ce soit l’électricité, le Qi dans la MTC. Cependant, nous, en tant qu’humains, ne pouvons que la percevoir si nous en sommes capables, par définition !

C’est-à-dire que nous ne pouvons nous apercevoir de la manifestation de l’énergie qu’à partir du moment où elle se transforme, et encore faut-il qu’elle se transforme dans le champ de notre perception, celle de nos 5 sens corporels, ou encore, de nos jours, dans le champ des perceptions des appareils que nous avons fabriqués pour la percevoir dans des champs autres.

Mais il n’est absolument pas dit que d’autres champs de perceptions de la manifestation de l’énergie n’existent, et ne soient découverts !

L’énergie produit des effets quand elle se transforme.

Elle se transforme donc également dans des champs que nous ne percevons pas, avec des conséquences en termes de puissance du moment que ses conditions d’effort et de flux, et également d’entropie.

Par conséquent, je ne me vois pas condamner, juger, exclure des personnes, des cultures, des pratiques qui ne me sont seulement pas connues et reconnues, sous prétextes qu’elles échappent à ma compréhension.

Si d’autres manières de manifestation d’énergie existent, ce sont donc aussi des types de manifestations qui peuvent exister. Nous en connaissons un certain nombre, et donc, il peut en exister d’autres, dont les effets peuvent être déjà « efficaces », « utilisées », ou d’autres peuvent l’avoir été dans le passé, comme d’autres encore peuvent se manifester à l’avenir, poussés que nous sommes par la découverte. Donc, les personnes qui prétendent que certaines pratiques culturelles sont des fadaises, se tirent une balle dans le pied, celui de l’ouverture d’esprit qui leur permettrait peut-être justement de s’intéresser à ces fadaises.

Car toute forme d’énergie (manifestation d’) est régie par la même loi, celle que Einstein a expliquée E=mc2. Nous tenons là la loi universelle qui permet de faire le lien entre toutes les manifestations de l’Energie.

Cette loi universelle E=mc2 nous permet de comprendre que tout est Énergie, il n’y a pas différentes énergies, il n’y a que différents résultats de transformation de l’Énergie manifestée.

De plus, Planck et Noether nous ont montré que l’Énergie n’est pas consommée, elle ne disparait jamais, elle prend seulement différentes formes.

En MTC

En Médecine Chinoise, on connait bien ce principe, car on considère que l’énergie des aliments est transformée et transportée et les nutriments extraits pour se combiner à l’énergie de l’air inspiré pour former différentes formes de Qi, d’énergie. Elle est utilisée et se transforme. Elle est dépensée en activité physique, en pensées, en transpiration, etc… et une partie est expirée, excrétée.

L’activité d’un humain ne tourne pas en rond, elle n’est possible que grâce au produit de l’énergie qu’est la chaleur, la force, l’extraction d’eau, de nutriments.

 

Le fait que le coeur bat est une des manifestations de l’énergie. Sa source est où ?

 

 

Out of the Box

Je suis déjà « mort ». « mort » et « vivant » à la fois.

L’aspect Yang et « vivant » de mon existence est celle du Ciel Postérieur, celle liée à la matière.

L’aspect Yin est la face « mort », liée au Ciel Antérieur, à l’immatérialité.

Je suis les deux à la fois, je ne suis pas seulement dans le vivant des humains.

Si j’oublie l’aspect antérieur, Yin, de mon existence, il me manquera quelque chose dans ma vie. Quelque chose qui me lie à quelque chose de plus grand que mon existence alimentaire, la part spirituelle c’est à dire ce qui donne du sens à ce que je fais.

Dans une passion, un hobby, on cherche et donne du sens à ce qu’on fait. On trouve une nourriture interne à une activité qui est pourtant extérieure. Et quand on est expert, on transmet, et quand on expert, on passe à autre chose. Demandez aux artistes accomplis quels sont leurs centres d’intérêt, ils vous répondront souvent qu’ils aiment tel autre loisir, passion, métier…

Pour exercer une activité qui nous fait plaisir dans les tripes, on mobilise le mouvement Yang celui qui monte, dans l’activité en elle-même, pour nourrir le mouvement Yin qui descend en soi. C’est une respiration, un mouvement intégré.

Nous ne sommes pas séparés de la Vie en nous, du fonctionnement de notre corps, nous sommes ce fonctionnement, c’est une intrication permanente et globale.

Notre éducation, et l’école, ne nous sensibilise pas à notre corporalité, et le sport ne s’enseigne pas de cette manière à l’école, ou si peu, on y enseigne des techniques.

 

Le diagnostic culpabilité et responsabilité

Certaines personnes sont très enthousiastes à l’idée d’un diagnostic, car elles y voient une explication claire de la façon dont leur vie s’est déroulée. Elles peuvent y voir une déstigmatisation, voire une sorte de statut. D’autres l’utilisent comme un moyen de se soustraire à leurs responsabilités et à leur obligation de rendre des comptes. Après tout, si je peux attribuer mon comportement à un diagnostic, je suis tiré d’affaire.

Un autre risque est qu’une fois étiqueté, on en vienne à penser que l’on est incapable de changer parce que « les substances chimiques de notre cerveau sont toutes mauvaises ».

Réflexion du Dimanche 21 Janvier 2024

L’épigénétique
Tous les gènes du corps sont identiques, c’est leur expression qui s’active ou pas.
L’expression d’un gène est modifiée par
La possibilité héritée
Les émotions, que ce soit trauma soudain ou long
L’alimentation (microbiome)
L’environnement

******

La psychothérapie humaniste montre que les méthodes psycho-corporelles peuvent agir sur
– des troubles émotionnels
– les comportements alimentaires
– les comportements sociaux

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il y a donc une intelligence psycho-corporelle, activée ou non.

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L’épigénétique explique et rationalise, les techniques psycho-corporelles activent et désactivent.

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Je pense qu’une thérapie qui agit seulement sur la psychée n’est pas suffisante. je pense qu’une thérapie qui agit seulement sur le corps n’est pas suffisante.

On montre par exemple que les traitements chimiques contre l’obésité ne sont pas efficaces pour ôter le principe métabolique qui mène à l’obésité, car les cellules gardent en mémoire leur fonctionnement premier. La médication n’est donc pas une solution, ce n’est qu’un sparadrap, avec la contrepartie des effets indésirables.

Si l’obésité est une anomalie du métabolisme (de l’eau). la possibilité est intrinsèque et normale. Elle est activée dans certaines situations au mauvais endroit. Sous l’effet de l’alimentation, du stress, d’un trauma.

Mais il semble que n’importe quel résultat ne soit pas activé sous l’effet de n’importe que facteur. Par exemple, un stress peut induire une digestion altérée menant à l’obésité, mais si l’alimentation est correcte, il n’y aura peut-être pas d’obésité ? L’obésité n’étant qu’un des résultats possibles, c’est la digestion altérée que je peux pointer.

Donc, la digestion est mauvaise suite à un stress traumatique. Le résultat n’est qu’une expression, par exemple si l’alimentation est « mauvaise ». Mais l’obésité peut aussi survenir avec une alimentation normale dans laquelle le moindre écart est accumulé par le corps, mais pas éliminé. D’un point de vue symbolique, on peut considérer que la personne garde tout le mauvais. Le gros intestin ne fait pas son travail d’élimination.

Si j’agis sur le traumatisme, est-ce qu’automatiquement l’obésité va disparaitre ? Il faut agir sur le fonctionnement du gros intestin, puisque c’est lui qui dysfonctionne.

Il y a une relation : trauma – gros intestin – obésité.

Ce qui est visible, c’est l’obésité, cependant ce n’est que le résultat.

Si j’agis sur le gros intestin, ok, il va mieux fonctionner. Pour autant, cela va-t-il résoudre le trauma ? Non. Et l’expression du trauma va peut-être (probablement) s’exprimer d’une autre manière. Soit dans un conflit entre le trauma et le métabolisme, soit dans l’expression du trauma d’une autre « manière corporelle ». Je pense que donner des rémède de naturopathie n’est pas suffisant.

Si j’agis sur le gros intestin, cela peut-il réduire le trauma ? Oui, car le corps a ses aspects mentaux. Agir sur le corps agit sur ses aspects mentaux. Ceci dit, cela ne va pas résoudre le trauma initial.

Une personne qui garde un équilibre de vie sain peut-elle accumuler des stress sans tomber malade ? Autrement dit, peut-on vivre sans conséquences négatives de traumatismes du moment qu’on vit sainement ? Je ne pense pas, car on rencontre parfois des personnes qui ont une vie très saine qui développent des maladies graves. Ce n’est donc pas une garantie.

Pour ces personnes, justement, l’aqui initial, le Qi hérité, est déterminant.

L’environnement : social, humain, pollution. C’est une intrusion. Si la personne ne s’y soustrait pas, ou ne peut pas, l’expression des gènes risque de réapparaitre. Dans ce cas, les techniques psycho-corporelles sont à effet limité dans le temps. La médecine chinoise est conseillée pour redonner peps et équilibre régulièrement. L’autre option sera la médication chimique, qui pose un sparadrap sur le malaise.

 

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