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Out of the box : « tu manques d’ancrage »

Out of the box : « tu manques d’ancrage »

 

Partir dans tous les sens, être très aérien, perché, manquer de constance, appliquer difficilement rigueur et méthode, peuvent illustrer l’expression: « tu manques d’ancrage ». Pourquoi éviter cette phrase, et quelques astuces pour « faire autrement »…

 

Eviter, primo parce que c’est un jugement de l’autre, et que tout jugement (bilan, évaluation, diagnostic, vérité, opinion) fige et ferme. Je ne peux que percevoir, depuis mon point de vue et avec mes outils, selon mes références. Si ça se trouve (certainement, même), cette personne possède un ancrage très fort dans des secteurs de sa vie que je ne connais pas.

Deuxièmement, cette phrase est régulièrement adressée aux personnes qui présentent une faible estime de soi (par des personnes qui ne l’ont pas perçue). Quand mon estime de moi est faible, je suis facilement déstabilisé, je n’arrive pas à rester dans un lien durable et stable au concret. Alors un « tu manques d’ancrage » va déclencher tout sauf une remontée de cet « ancrage », et va me figer.

Une troisième raison de ne pas prononcer ce « tu manques d’ancrage » est que quand on jette l’ancre, on ne bouge plus ! … donc ce n’est pas comme ça qu’on avance : ni celui qui est jugé comme tel, ni celui qui juge !

 

Quelques moyens simples

Une relation, pas un face à face

Dans toute relation, je dois me mouiller, être un partenaire, dans un rapport où chaque personne a sa place et sa légitimité propre, et où chaque singularité est reconnue, respectée et valorisée. Considérer l’autre en tant qu’être humain, et non en tant que rôle, métier (qui sont des fonctions) change totalement le relationnel.

Clarifier

Au lieu de poser un bilan sur la table, je peux poser des questions. A commencer par ce que j’entends moi par « manque d’ancrage » : par rapport à quoi ? Par rapport à quel référentiel ? Le référentiel est-il clarifié ? Sa signification est-elle partagée ? La carte n’est pas le territoire et plus de de 90% des conflits ne sont que des mal-entendus, ou plutôt des mal-compris. Dans toute relation, il est de l’intérêt mutuel que la signification soit bien comprise.

Valoriser

Je peux faire un pas de coté par rapport à mon impression de manque d’ancrage pour identifier ce que la personne « apporte » déjà, et le lui exprimer. Je peux aussi aller vers elle en lui demandant régulièrement sa météo interne, car même si je ne peux rien faire pour l’ensoleiller, lui témoigner mon estime aura un effet sur la sienne, et je peux peut-être la soutenir et lui proposer d’être une béquille (plutôt qu’un juge).

Relancer

Je peux lui demander comment elle pense pouvoir faire ce qu’elle n’arrivait pas à faire, ce dont elle dispose déjà qu’elle n’a pas identifié, ce dont elle aurait besoin, lui demander quelle serai sa manière à elle de faire, lesquelles de ses valeurs peuvent être mises en œuvre dans cette activité, et si c’est éco-logique : laisser la personne être elle-m’aime va l’ancrer !

Voir le potentiel

Une personne qui manque d’ancrage est une personne qui a du « potentiel », car en acquérant une estime plus « ancrée », elle apportera + de sa richesse propre (à la relation, au collectif, à son projet), alors qu’un ancrage ancien et figé reste dans un quant-à-soi. Et je pense qu’il est plus difficile de faire bouger un bateau ancré que de lever les voiles avec un équipage motivé.

 

Out of the box 2 mai 2024

PARDONNER

Part-donner, donner sa part, c’est donner la part de moi qui est encore dans la représentation de l’autre en moi, pour la laisser partir, m’en détacher. Pour pardonner, il faut donner sa part à l’autre. L’autre, ce n’est pas l’autre personne ! C’est la représentation de l’autre en soi !

Car je ne suis pas celui que tu perçois de moi, et inversement. Tu me perçois selon la représentation que tu as de moi. Cette représentation est dirigée par ton vécu avec moi. Si ton vécu de ma présence dans ta vie est positive, ou négative, ta représentation de la personne que je suis y correspondra. Ca explique notamment pourquoi deux personnes peuvent s’aimer puis se détester : tu n’es pas en moi, je ne suis pas en toi, je te perçois selon mes filtres, selon mes possibilités, et comme dit selon le vécu accumulé. Et vice-versa. C’est parfois très fort, puisque nous « vivons » carrément les autres en nous ! Nous ressentons des émotions fortes. Mais nous ne sommes pas les autres, et les autres ne sont pas en nous.

Part-donner, donner sa part, c’est donner la part de moi qui est encore dans la représentation de l’autre en moi, pour la laisser partir, m’en détacher.

Tant que je donnerai de l’énergie à cette part de lui/elle en moi, j’y serai attaché(e), je ne lâcherai pas, et je ressentirai tristesse, colère, dégoût, frustration.

Mais parfois on a besoin de garder cette part de « soi dans l’autre », car elle fait partie de soi : par-donner, c’est un deuil interne, tout autant qu’une libération.

L’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

Dimanche matin, le culte protestant. Je n’y vais que très, très rarement. Mais là, j’y suis, guidé que j’ai été hier par cet appel intérieur subtil que certains nomment intuition. Bref, ce matin-là, à peine installé, voilà que je croise ma filleule avec son copain. Et je ne m’y attendais pas. C’est que je ne le connais pas, ce gars-là. C’est que je ne veux pas le rencontrer. Nazillon, ou nazi, que ma sœur me l’avait décrit. Mais voilà, il est là, et voilà, après que ma filleule vienne m’embrasser, toute heureuse de me présenter son chum, que je serre la main de ce … de ce quoi ? …

L’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

Alors, par ce contact, j’observe mon dégoût, j’observe aussi … mon abandon. Car que je sois contre ou pas, que je refuse de lui serrer la main ou pas, que j’exprime mon dégôut ou pas, eh bien c’est pareil, ça ne changera pas le contexte qui est devant moi. Mais surtout, je suis en train, alors, d’avancer sur un chemin, comme eux, celui de la haine. Alors, je me rappelle que l’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

Et je me demande si serrer la main d’un nazillon connu par moi fait quelle différence avec serrer la main, tous les jours peut-être, d’autres nazis qui ne se déclarent pas de la sorte ? La différence, c’est que je le sais ! Qui le sait ? moi ! Donc, la différence est en moi, dans mon égo. Mais je n’en suis plus là, à cultiver mon égo, car l’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

Evidemment, si je me projette moi aussi dans les camps d’extermination, je n’aurai certainement pas le même courage, la même abnégation. Je serai terrifié, probablement, et je ferai n’importe quoi, peut-être.

Aujourd’hui je sais que la seule chose qui est atteignable, la seule chose qui peut être glorifiée ou horrifiée, c’est mon égo. Mais mon Soi, lui, est en Paix, Il ne peut être troublé, et ne peut l’être encore moins par d’autres parties de Soi, celles incarnées en d’autres égos, qui n’ont généralement de cesse de vouloir se sentir exister, crier, adorer, tuer, toutes ces manifestations aigues de l’existence dont le Soi n’a pas besoin.

L’Amour est la seule réponse, la haine est la racine du cancer, alors…

 

Juste Triste

Tu es juste triste.
Tu n’es pas en train de te plaindre, tu es juste triste
Tu n’es pas moins bien que d’autres, tu es juste triste
Tu n’es pas en demande d’amour, tu es juste triste
Tu n’es pas dans un mauvais trip, tu es juste triste

Ne dites jamais à une personne triste « tu te plains de quoi ? » car elle ne se plaint pas, elle est triste. Pouvez-vous comprendre ce qu’est la tristesse ? Celle qui vous emmène au plus profond de vous même, là où il a de l’amour ?

Ne dites jamais à une personne triste qu’elle devrait voir le positif, car elle est juste triste, ce n’est pas une question de comparaison, de valeur, de point de vue. La tristesse n’est pas une émotion, c’est un sentiment, un beau sentiment.

Ne dites jamais à une personne triste qu’elle « devrait », car cela va séparer la relation entre vous, et elle saura que vous n’avez pas d’empathie. D’une manière générale, ne faites jamais l’erreur de vouloir changer les personnes comme vous voudriez qu’elles soient.

Une personne triste, emmenez-là en balade, parlez-lui de ce qu’elle aime, ou aimait, aimerait, de façon anodine, de façon de plus en plus concrète, pour faire fonctionner son cerveau gauche. Ou alors, ne lui parlez pas, si elle préfère. Ou alors, invitez-là à respirer. Ou alors, parlez-lui d’une personne qui a eu un parcours similaire et qui a ré-émergé.

Laissez-lui du temps, remonter d’une tristesse met du temps, et il y a des moments plus difficiles.

Mais plus que tout, soyez présent, ne la laissez pas tomber, restez là, car les personnes tristes sont seules, trop seules, parfois parce que leur tristesse est déprimante pour les autres, parfois parce que les autres n’ont pas d’intérêt pour elles.

 

Quelques pas de côté, spiritualité orientale

Le Tao manifeste n’est pas le Tao; S’abstenir de chercher à connaître ce que la connaissance ne peut connaître, voilà le mieux.
Qui connaît l’éloquence sans paroles et le discours muet atteint au trésor du Ciel. Il s’emplit sans jamais déborder, il se déverse sans jamais se vider.

 

Aujourd’hui, j’ai déjà été …

Aujourd’hui, je prends le temps de contempler la journée se dérouler. Chaque instant m’offre son moment présent. Ainsi, aujourd’hui, j’ai déjà vécu tout un tas de petits moments au présent. Certaines n’ont pas été agréables, quand il s’est agit de retrouver un mot de passe. Mais la plupart sont magnifiques, il fallait seulement que je porte mon attention sur les moments de joie. Comme si les moments de joie n’avaient pas le même poids que les moments de non-joie. Ces petits moments de non-joie portent encore leur trace en moi, dans une envie de me détendre. Leurs traces s’accrochent en moi. Traces émotionnelles. Pourquoi n’ai-je pas encore appris à passer au travers sans générer autant de négativité en moi ? Pendant ce temps, les moments de joie sont plutôt inscrits dans l’instantaneïté, ils ne laissent pas de grandes traces en moi. N’ai-je simplement pas appris à les mettre en valeur ? Quand je pense à quelques beaux moments qui se sont passés juste il y a quelques minutes, je trouve qu’ils sont inscrits dans le passé : cette odeur de linge qui sèche près du radiateur, ces chants d’oiseaux, cette jolie mélodie au piano que j’entendais.

La Joie est un muscle, tout comme la non-joie. Cette dernière semble bien plus musclée que la première, chez moi.

Alors je ferme les yeux, je respire profondément, et je pense d’abord au moment de Joie passé, cette odeur de linge qui sèche, et je m’en imprègne : « oui, cette belle sensation est toujours là, elle est légitime, elle existe toujours en moi » Oui, car elle n’est pas dépendante du linge mais de ce qui se passe en moi, pas besoin que le linge dégage toujours cette belle odeur pour que je la ressente en moi, puisque ça se passe en moi. J’ai parfaitement le droit de revivre le passé heureux, si c’est mon choix. Ce qui m’importe n’est pas si c’est vrai ou pas, ce qui est important c’est « est-ce que ça me fait du bien ? »

Et pour le moment désagréable, celui du mot de passe perdu, celui dont je ressens encore les relents et même dans mon corps ? C’est pareil, je peux laisser aller, la situation est passée, elle n’existe plus, la situation ne m’impose rien. Donc, je peux, si je le choisis, respirer profondément, par le ventre, et laisser aller cette sensation désagréable. Je peux même utiliser une petite technique pour débarrasser l’émotion, qui ne m’appartient pas et que je partage : Où se situe l’émotion désagréable dans mon corps ? Quel est le trajet qu’elle fait ?  je définis petit à petit son trajet. un début, une fin. Et une fois le trajet ressenti ou visualisé, quel est le sens du spin du tourbillon de cette émotion sur le trajet ? La question semble étrange, je sais, mais dans quel sens tourne-t-elle ? Si elle devait tourner sur elle-même en tourbillonnant, dans quel sens ? Une fois défini le sens et le trajet, du début à la fin, je peux passer à l’étape suivante : Partir de la fin du trajet, inverser le sens du tourbillon, et faire le trajet inverse, jusqu’au point de départ initial. Ensuite je respire profondément, et j’observe. S’il le faut je referai ce trajet retour dans le sens inverse du spin. Jusqu’à sentir que l’émotion est détachée du moment. Je peux laisser aller ce moment, il est dans mon passé, il s’est produit, mais je ne le garde pas en moi, je peux le laisser partir, en paix.

Je reviens à la bonne odeur du linge qui sèche, et je m’en emplis encore une fois, et je fais grandir la sensation en moi. Elle prend toujours plus de place, elle m’emplit, elle parfume mon coeur. Que me dit-elle de beau, cette odeur ? Est-elle florale ? puissante ? pourquoi me plait-elle tant ? C’est cette odeur de douce chaleur, ces souvenirs d’enfance, quand Maman repaissait le linge, la quiétude que dégage ce phénomène de séchage, rien ne brusque, ça se passe en douceur, c’est une odeur de cocon, protectrice, l’enfant en moi se sent au chaud. Peut-être me vient-il d’autres belles choses à propos de ce moment où j’ai ressenti cette odeur, l’endroit où j’étais, ce que j’étais en train de faire, de regarder, avec qui j’étais, et je laisse grandir le beau moment, en moi, toujours un peu plus, grandir.

Pour moi, dans mon cas, c’était un moment fugace, ça n’a duré que deux secondes. Mais j’ai parfaitement la légitimité de faire grandir ce court moment, de le garder en moi, tout autant que je choisis de garder ou de ne pas garder ce que je veux de cette existence. Car ma réalité est faite d’une foule de ces petits moments, auxquels j’ai accroché des émotions, qui me font voir la vie d’une façon belle ou moche. C’est mon choix, finalement. Et je choisis d’être en paix.

 

L’argent, nouvelle religion de la Vérité 

L’argent, nouvelle religion de la Vérité 

 

Pendant toute l’ère chrétienne, du 5ème siècle à la fin de la deuxième guerre mondiale, l’Eglise Catholique a fait régner ses vérités. Ceux qui avancaient des théories qui heurtaient les principes de l’Eglise étaient soit mis au banc de la société, ou relégués à des métiers ingrats, ou excommuniés, ou encore emprisonnés ou même exécutés.

Aujourd’hui, le règne de l’Argent prend la place de l’Eglise Catholique, sur les mêmes principes : ce et ceux qui heurtent les intérêts du Dieu Argent sont l’objet de menaces, d’interdictions, de stigmatisations, de poursuites judiciaires, voire d’emprisonnement. La « différence » est acceptée seulement tant que vous pensez comme il faut, parlez et agissez comme il faut. L’Europe communautaire est un bon exemple de cette oligarchie de l’Argent-Roi.

Aujourd’hui, en 2024, il ne fait pas bon avoir un discours qui ne va pas dans le sens du vent. C’était le cas pendant des siècles d’ultra dominance de l’Eglise Catholique, qui est allée jusqu’à chasser les femmes rousses pour les bruler à-priori, qui a progressivement laissé filer ses vérités à partir des Lumières. Finalement, je fais partie, né en 1967, de cette génération bénie d’une liberté d’expression qui n’aura pas duré très longtemps. Aujourd’hui, la parole est mesurée, et surveillée, les lois encadrant ce qu’on n’a plus le droit de dire s’accumulent, celles qui protègent la liberté sont de plus en plus souvent piétinées.

Quand j’étais ado, je lisais des romans dystopiques de Orwell et Huxley, mais sans me rendre compte qu’insidieusement, le monde allait plus rapidement qu’on ne le croit ressembler à cela : de façon automatique, sans résistance, nous nous restreignons de nous-même à exprimer nos oppositions, d’avoir des idées originales. Plus encore que l’agressivité étatique qui grandit, c’est une ambiance générale sociétale qui nous incite fortement, « pour notre bien », à rester sagement à notre place. Et il suffit de ne pas aller dans le sens du vent pour être un complotiste, un extrêmiste, un communiste, par amalgame facile, cet amalgame qui évite à l’accusateur de formuler ses arguments.

Ce qui tient le tout ensemble, c’est le besoin d’Argent, tout comme Dieu était ce qui tenait ensemble les sociétés de la Chrétienté Etatisée. Comme s’il n’existait pas de monde si le Dieu Argent n’était là pour tout réguler, diriger, contrôler, « pour votre bien ».

Ce qui m’étonne le plus, c’est qu’alors que le monde brûle dans les deux sens du terme, cette évidence d’une limite du modèle « Argent Roi » ne soit toujours pas remontée à l’esprit des peuples. Evidemment, nous ne pouvons attendre de nos dirigeants qu’ils fassent ce pas, car leur modèle de gestion du monde (la politique) est emprisonné dans celui de l’Argent-Roi.

Mais avant de condamner les gens – et particulièrement les jeunes gens – qui n’ont pas envie de se fondre dans la société de consommation, peut-être peut-on se demander si le modèle n’est pas déjà à bout de souffle, et que plus on s’accroche à ce qu’on a connu, pire seront les conséquences … n’est-ce pas égoïste de ne pas laisser la chance à un autre modèle ?

Le modèle suivant existera, oui, et il faudra peut-être des dizaines d’années voire des siècles pour qu’il émerge et se stabilise. L’humanité ne va pas s’arrêter avec la chute du capitalisme, de ce modèle sociétal qui brûle de ses propres excès.

Je suis – Jeudi saint le 29 Mars 2024

Je suis …

Ce que je ne suis pas :

je ne suis pas mes pensées,
je ne suis pas mes opinions, mes vérités et mes certitudes
je ne suis pas mes émotions,
je ne suis pas mes connaissances,
je ne suis pas mes traumatismes, ni mes angoisses
je ne suis pas mon passé,
je ne suis pas mes projets,
je ne suis pas mes perceptions,
je ne suis pas ma place dans ma famille,
je ne suis pas mon poste dans mon métier,
je ne suis pas mes hobbies, ni aucun rôle ou personnage que je peux incarner,
et je ne suis pas l’ami, l’amant, le voisin, le passant

je suis … un peu de tout ça, mélangé, évoluant sans cesse, qui contribue à cet autre chose, le « je suis » qui est la base fondamentale de ce que je suis dans mon entièreté.

Si j’étais né ailleurs, même dans la maison d’à coté, qui serais-je ? j’ai l’impression que je « suis » toujours le même depuis toujours, à ceci près que la sensation d’être s’affine au fil des années.

Qu’est-ce qui empêche d’être soi ? les peurs, mais aussi le passé, aussi les limitations de la société dans laquelle on évolue. Il existe en Chine, la plus grande dictature du monde, certainement beaucoup plus de « talents précoces » qui ne peuvent pas s’exprimer ; Il en existe d’autres dans des pays pauvres, qui n’ont pas les moyens de s’exprimer; Tout est relatif.

 

 

Texte avril 2023

On passe de mode beta à Alpha quand le monde intérieur devient plus réel que le monde extérieur.
Exemple : tu lis ces phrases ou écoutes quelqu’un qui te parles tu es donc concentré sur le monde extérieur. D’un coup tu t’arrêtes et tu réfléchis, tu as besoin de faire une pause parce que quelque chose t’as interpelé et tu as besoin de réfléchir en toi même : à ce moment tu passes en mode alpha, ton attention se porte sur le monde intérieur.

Quand on calme l’activité cérébrale quand on cesse d’analyser et de réfléchir, l’énergie se dirige naturellement du néocortex vers le cerveau limbique , là où est inscrit le système nerveux autonome. C’est cet organe du cerveau qui gère toutes les fonctions automatiques, celles notamment de l’homéostasie qui permet toutes les fonctions des organes de façons automatique sans avoir besoin d’y penser. C’est cette partie du cerveau qu’on active en hypnose ou encore en méditation, c’est ici qu’on reprogramme des fonctionnements, c’est ce que font les sportifs ou les personnes qui ont changé de vie. La volonté ne sert à rien ou de façon ponctuelle seulement car elle se situe au niveau du cerveau conscient et l’effort sera continu pour maintenir par exemple l’arrêt du tabac, mais en plus l’automatisme de fumer sera toujours inscrit dans le cerveau limbique et il y aura conflit.

Penser à la cohérence comme une musique synchronisée qui est bien en ordre organisé. Penser à l’incohérence comme un groupe de joueurs de tambour ou chacun joue de son côté c’est totalement désynchronisé. C’est ce qui se passe quand nous sommes sous l’influence des hormones de stress même à un niveau faible, par exemple marcher dans un centre ville, au milieu de la circulation, écouter des musiques agressives, écouter un discours agressif, regarder une série de violence ou les news.
Si une foule de spectateurs tapent dans les mains en synchro, il se dégage une cohérence collective qui augmente à la fois l’énergie du cerveau et celle du cœur et du corps, on peut ressentir une cohérence dans son corps et ça vous emporte.

Ouvrir la focalisation sur le fait que tout est espace, hors de la matière et de la matérialité. Ce champ ne se ressent pas mais il est accessible en emportant la conscience dans ce champ de l’espace

Quand on est complet on n’a aucun désir.

Chaque cellule du corps mis à part les globules rouges produisent les protéines de notre équilibre de bonne santé, elles sont responsables de la structure et du fonctionnement du corps. Les cellules produisent des protéines de plus ou moins bonne qualité.
Pour qu’une cellule produise une protéine il faut qu’un gène soit regule : il est activé ou désactivé.
C’est l’environnement qui est à la base de cette activation ou désactivation du gène.

Voir étude Toronto université 16 juillet 2015, why bad genes dont Always lead to bad diseases

Si deux personnes travaillent en Commun dans le même environnement, l’une va être sensible à un agent cancérogène alors que son collègue non. Ce dernier aura un ordre interne plus solide que son collègue plus sensible. On aura tendance à dire que c’est génétique, mais c’est bien la réaction à l’environnement qui est la cause de la maladie, il ne l’aurait pas développé sans cet agent toxique.
Et notre manière de réagir à l’environnement dépend de notre manière de le percevoir, de notre état émotionnel. Par exemple si je n’ai jamais été dans une foule bruyante je peux être perturbé et ne pas bien vivre cette immersion. À côté de moi j’aurai peut-être une personne qui aime être dans cet environnement. Nos cellules ne vont pas réagir de la même manière et les protéines ne seront pas de la même qualité, ce qui conduira à des équilibres corporels plus ou moins de bonne qualité.

texte 23 Avril 2023

Mon existence est une manifestation singulière de l’énergie de Vie, temporairement matérialisée en moi. Ce n’est qu’une des infinies possibilités de manifestations de l’énergie de Vie. Mon visage n’est qu’une possibilité de visage parmi une infinité de possibilités. Si mes parents ne m’avaient pas conçu, c’était pareil, je ne suis qu’une des possibilités.
C’est le principe quantique.

On dit que dans l’expérience de , le fait d’observer modifie ce qu’on observe.

Mais qu’est ce qui observe ? Moi j’observe. Mais ma conscience qui observe n’est pas conscience, ma conscience est une manifestation physique de l’énergie de Vie : c’est de l’énergie qui est mise en mouvement quand j’observe, comme tout ce que je fais de manière consciente ou pas.

Et on sait que l’énergie a une influence sur son environnement. Par exemple une énergie de champ électromagnétique a un rayonnement.

Contrairement aux énergies matérielles, L’énergie de Vie n’est pas liée au temps ni à l’espace. Par conséquent c’est de l’énergie de Vie qui observe et qui potentiellement modifie le cours des manifestations de l’énergie de Vie.

Que cette énergie de Vie soit conscientisée ou pas n’a aucune importance. Quand je l’utilise, je crois être moi à l’origine d’un prodige ou d’un ratage selon mes interprétations. Quand il arrive quelque chose devant mes yeux que je ne comprends pas, je crois que c’est un miracle ou alors je crois que c’est un évènement quantique. Alors qu’il n’y a aucune différence avec un évènement que je provoque consciemment : les deux sont des résultats de mouvement de l’énergie de Vie.

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