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Changement climatique ou virus passager : Où porter notre attention ?

Un grand changement dans le taux de carbone dans l’atmosphère est le marqueur de toutes les grandes extinctions de masse que la Terre a connue.

Ces changements se sont toujours déroulés sur des centaines d’années. Nous, l’homme, l’avons fait en à peine 200 ans !

Voulons-nous continuer ainsi ?

Que voulons-nous ? vivre dans la peur pour s’accrocher à une société qui détruit la planète ET notre espèce, ou bien se retrousser les manches et vivre, bâtir, inventer un autre monde ?

Ce n’est pas en restant prostrés dans la peur d’un virus, d’une bactérie ou encore de l’étranger qu’on bâti un autre monde !

Mars 2021

 

Quand le monde des Hommes est absurde

Le monde des Hommes est absurde, n’a aucun sens, car dirigé par l’identification aux pensées et aux croyances, basée sur l’interprétation des sens autrement dit la science, sur le seul mental en l’absence du discours du coeur qui est dénigré comme jamais il ne l’a été, rejeté dans les domaines de l’intime et du privé. La vie publique n’a aucun sens, elle est faite de domination et de soumission, de décrets dirigés par la soif du pouvoir. Il est impossible de trouver le moindre sens à la vie dans le monde de ces Hommes. Alors, comme l’ont fait les auteurs qui nous sont parvenus des camps de concentration, je ferme les yeux, je respire et je trouve un sens à la vie dans les choses les plus simples de l’existance, dans le coucher du soleil, dans le chant d’un merle, dans le toucher d’un tissus, dans le soyeux de la peau, dans le réconfort du coude, dans la courbure d’une joue, dans tout ce que je peux trouver dans le moindre recoin de beauté du monde, qui est mon monde, mon sens à la Vie.

Rencontre

La vie est une rencontre, la vie toute entière est rencontres

avec l’intérieur au travers de l’extérieur,

chaque souffle offre le plein après le vide

refaire le vide pour refaire le plein

d’Amour à chaque souffle, chaque instant est un souffle suspendu

 

la rencontre est une vie entière

chaque rencontre est une vie toute entière

empreinte de couleurs, de lumières, de reflets, de nuances, de sa musique, de ses étoffes rares, de ses parfums uniques, de son moment présent composé d’un pas après l’autre séparé d’une autre vie

 

je me rappelle ce sentier tapissé de mousses dans la fraicheur d’un matin de printemps, les oiseaux et les arbres, le soleil qui les découpe un à un, chaque rayon illuminant mon âme entière offerte à cet instant

je me rappelle ce marché d’etoffes au fin fond d’une ville du Moyen-Orient, les odeurs des tissus, les bruits des enfants jouant au milieu, les murs hauts d’une ancienne madrasa avec ses larges ouvertures de briques rouge

je me rappelle de cette reine se réveillant à mes côtés, ses longs cheveux enroulés dans l’oreiller, le soleil du matin carressant son visage et moi le bas de son dos, je peux sentir d’ici et maintenant le subtil parfum de son corps, effluves de l’être formant matière, un baiser dans ton cou et je la laisse dormir encore un peu …

c’est en aimant qu’on EST, c’est un aimant qu’on devient, c’est en aimant qu’on s’attire l’Amour car c’est en aimant qu’on devient Amour

c’est en aimant qu’on aime, c’est en aimant qu’on se fond dans le non-être de l’unicité absolue, le vide du périgée monte vers le plein de l’apogée,

le souffle du corps trouve sa vitalité dans l’oxygène métabolisé

le souffle de l’à-Vie trouve la vitalité dans l’Amour

 

La vie est une rencontre, toute entière, à chaque instant, et chaque rencontre chasse la précédente

je veux te connaitre te re-co-naitre encore et encore, à chaque fois que je pense à toi, que je t’entends ou te vois, c’est une nouvelle rencontre,

avec toi, avec moi, avec l’Être,

la seule chose qui est permanente est l’éternité, qui unit, qui ré-unit, les corps et les âmes,

les idées et les opinions sont des ilôts que les mers relient.

 

L’être d’Amour

Je veux t’écrire une l’être d’Amour

dans l’Amour que je suis, dans l’Amour auquel je destine ces maux

j’écris l’être d’Amour, l’être d’Amour écrit, l’être d’Amour est destin-n’à-Terre

à chaque fois que j’écris l’Amour, moi l’Être d’Amour, je Suis, je me charge d’Amour, que je laisse monter en la matière

la matière qui toujours réclame l’Amour, la matière qui est destin-à-Terre, terre-à-Terre,

le miroir recherché, l’autre désiré, n’est autre que l’Amour dans une autre matière,

car l’Amour que je deviens dans l’autre me libère de la pesanteur de ma matière,

l’Amour que je trouve dans chaque atome de matière de l’Autre me permet de re-co-naitre

l’essence des sens, l’atmosphère élevée des sentiments, l’indicible vague de paix qui s’échoue sur la plage des éternités unies

Ananda

(auteur inconnu)

quelques mots d’Amour

ma mort m’importe peu

la tienne me détruit

entre les lacs de l’absence

ton ombre plane sur l’espérance.

 

ma mort n’est qu’une libération

la tienne est inscrite dans l’absence

l’essence de ma vivance, des-espérance

espérance, rance et fumante

 

ton absence est ma mort lente

et mon essence en même temps

pendant que dans les forêts de dissidences

tu es moi je suis toi

 

tu es moi je suis toi

en toi coule le sang de mon flux d’amour

tes veines reçoivent en battement

les vaines vagues de mon âme errante

 

je suis en toi, tu es en moi

je te sens dans chaque cellule de mon âme

le corps tout entier porte la signature de ta présence

dans les cris étouffés de ton absence, saignante, régnante, prégnante,

 

les cicatrices de toi comme le tatouage de l’âme

je te transporte dans tous mes sens, toutes mes perceptions

là où va le vent me porte mes états d’âmes

s’échouent sur la grève sur la plage du levant

 

et je me relève te mon rêve étrange

et te prends toi ma reine, ma déesse mystérieuse,

assise au milieu d’un cercle d’arbres, tu contemples ton royaume,

mon coeur est ton jardinier et ton guide

 

et je serai celui qui dansera autour de tes sentiments mêlés

je ferai tourner les arbres tu resteras sur ton trône de terre

sans que rien vienne troubler l’aurore dansante

autour de tes cheveux au vent libres

 

Ton pas sera inscrit dans le mien guidant

je serai là à tes côtés mon âme

sans que rien puisse venir troubler notre pas sûr

sans que jamais plus rien vienne séparer ce qui EST

 

du moment que nos amours se sont mêlées

l’univers a posé son empreinte douce sur le NOUS

l’a béni et le conduit vers sa présence

dans le ciel de la montgolfière envolée…

 

Les liants déliants – quelques mots glissés

Plus haut, et plus profond. Plus haut dans les profondeurs abyssales de l’expérience terrestre. Plus loin, dans le domaine des pieuvres, dans le domaine des étoiles. Là où il n’y a plus, plus de temps, plus d’avant ni d’après, quand le temps s’efface, la souffrance n’existe plus…

La matière me relie, je me lie à cet état de jeûne spirituel, par la Conscience qui a faim, tandis que  les nutriments qui me gardent en vie et à la fois m’éloignent de la profondeur intérieure. Digestion avant le repos, l’action du corps implique la suspension de la complétude spirituelle, puis celle-ci à son apogée, revient la faim. Alternance, balance, Yin-Yang.

Nul doute que je me réjouis de te retrouver, mais en même temps, je SAIS que ce cheminement actuel, présent, est beau et sain, complet comme tout ce que nous vivons, ensemble et ce que nous vivons dans le ensemble du non-ensemble, indispensable unicités pour que puisse exister l’union.

La Conscience d’être un être infini et lié à l’univers est une chose; ensuite de me savoir lié aux être dans le là-bas était une autre révélation;

Ensuite cette connexion à la nature liant et lien à l’univers est un terreau fertile de l’unicité avec le tout;

Et maintenant, d’être dans une relation terrestre qui est aussi celle du tout et du Un, c’est je crois quelque chose que je n’aurais jamais imaginé Vivre ici bas, car je ne pouvais le concevoir;

l’élévation capte la lumière universelle grâce à la Vie terrestre que nous mettons dans cette expérience actuelle. Un petit paradoxe, qui fait le lien le liant entre Terre et Ciel, qui ne sont pas Yin et Yang, mais qui sont UN et TOUT, tout comme nous SOMMES.

… parfois les mots sont superflus, car quand on atteint les prairies de l’abondance vraie, alors un regard suffit, celui que nous avons chacun sur la Vie et sur la compagnie de l’autre, que nous nous offrons dans cette temporalité éphémère.

Merci la vie

Merci
Merci la vie
Merci à la vie de m’offrir cette vie en moi
Dans ce corps mon bateau de cette expérience terrestre
Dans ce corps qui me transporte dans cette expérience terrestre
Merci à chaque cellule de ce corps d’être en vie
Une cellule n’est rien si elle n’est pas investie par le flux de la Vie
Cette énergie que je ne remarque même plus du moment que les pensées m’emportent
Cette énergie qui vient d’on ne sait où, cette énergie à chaque seconde miraculeuse
Ma vie est un miracle permanent
Je n’ai aucun mérite
Ma tâche est de prendre soin de ce cadeau permanent
Et d’aller vers le jour nouveau
Récolter les émerveillements, les joies et les enseignements que ce jour né m’offre encore une fois
Merci merci merci
Merci

25 Janvier 2021

Stressé moi ? mais non !

Les maladies chroniques trouvent leurs origines dans l’environnement stressant pour 95 %.

Voyons voir un peu la journée type :

Réveil avant l’heure du réveil naturel : c’est un stress pour le corps.
Je checke les facebook, whatsapp, mail, instagram, etc … et je suis envahi de nouvelles qui sont loin d’être harmonieuses, le tout par ces relations distantes et irréelles. Ce plongeon immédiat dans le monde agité est un stress pour l’organisme.
Direction la salle de bain avec une radio qui braille soir des news, soit des musiques saccadées soit encore des pseudos-comiques qui « font rire » avec un humour cynique, dégradant. Totalement dysharmonieux.
Ensuite petit déjeuner de sucre et de pain blanc et de jus de fruits froids, avec une autre radio qui braille. Du moment qu’il faut un café pour se réveiller, c’est signe de mauvaise récupération, de mauvais état de l’organisme.
Ensuite on est déjà en retard. Alors on se dépêche. Stress.
Circulation auto ou transports en commun : stress.
Le travail : Stress, rien que par l’ambiance induite de compétition interne, les délais, les objectifs.
Déjeuner sur le pouce, ou rapide, ou dans un environnement bruyant, sans vraiment le choix des mets, pas un déjeuner calme et joyeux. Stress.
Re-travail.
Toute la journée est douleurs, le dos, ou l’estomac, ou la tête, ou les pieds. Stress.
Le soir, vite faire à manger, faire des choses vite. Stress.
Se mettre devant la télé et regarder les news une série policière. Le cerveau enregistre toutes l’anxiété des images de faits divers, les agressions dans les séries et films. Stress.
Enfin on dort, et si on dort bien et assez longtemps et en continu on a de la chance. Sinon, Stress.
Entre tous ces moments, on aura eu quelques moments de joie. Un bisou, une embrassade, une rigolade, un moment de sport cool sans chrono ni performance, un regard, un autre bisou, un gentil message, peut être un peu de yoga.
Mais au final, quand on fait le total de tous les moments de stress, et de joie, quelles sont les proportions ?

Ce qu’on appelle l’éternité c’est maintenant

Ce qu’on appelle l’éternité c’est maintenant
il n’y a pas une éternité qui soit ailleurs
elle est là ici et maintenant
puisque le maintenant n’a pas besoin de temps
le futur et le passé en besoin d’autres choses
ils ont besoin de maintenant
ils ont besoin de penser
ils ont besoin de projets
ils ont besoin de mémoire
mais le maintenant a besoin de rien !
il n’a pas besoin de se rapporter au passé ni au futur
il EST
il est maintenant
maintenant à chaque instant
il est éternité.

2 Septembre 2020

Ton ascension

Avant d’arriver à un sommet,  avant d’arriver à un objectif, tu peux imaginer le sommet, tu peux imaginer tout un tas de choses

mais comment ça va être là-haut, comment ça va être dans toi, quand tu seras arrivée au sommet ? tu peux imaginer tu peux projeter tu peux penser tu peux même projeter des émotions à l’avance,

et peu à peu tu avances vers le sommet, tu imagines tu imagines tu imagines encore,
même quand tu es près du sommet tu continues d’imaginer,
imagine que tu aies vu une partie, une des faces de la montagne, que tu es en train de le vivre symboliquement ou alors physiquement, tu peux regarder toutes les faces de la montagne, mais tu ne la verras jamais toute, en même temps et entièrement
et tu ne verras jamais ce qu’on voit depuis le sommet

alors tu imagines à chaque fois comment ça va être, mais est-ce que tu prends soin de profiter de ta montée de ton ascension de chaque pas que tu fais vers ce sommet ? est-ce que tu en prends soin ?

c’est seulement quand tu arrives réellement au sommet que tu peux avoir cette vue du sommet, c’est à ce moment-là seulement que tu as une vue d’ensemble, et que tu peux te rendre compte que tout ce que tu as imaginé, ce n’était pas ce qui EST ! Ce que tu vis au moment où tu es au sommet n’est jamais comme tu l’as imaginé avant !

C’est aussi ce qui rend ce moment d’arriver au sommet unique, unique pour toi unique en toi, personne d’autre ne l’aura vécu comme toi,  et ce que tu auras imaginé sera éffacé

Ce n’est pas le fait d’être au sommet qui te rendra plus fort ou meilleur, c’est le chemin parcouru, c’est le moment vécu ! C’est en contemplant un paysage depuis un sommet que tu oublies tout le reste, note comme tout te paraît futile, comme toutes les pensées toutes les émotions négatives tous les remords tous les regrets toutes les ruminations n’existent plus dans ce moment-là !

Il n’existe que le beau, qui se déploie sous les yeux, c’est ton regard éclairé qui embrasse le monde entier, ton monde transformé par ton ascension.

2 Septembre 2020 – Corloy La Grande

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