Étiquette : Textes (Page 22 of 26)

Le sens de la Vie –  4 –  La Vie en Soa

Le sens de la vie se trouve dans l’Essence de la Vie

La matière en toi est incarnée par la Vie, Po et Hun forment ce qui est TOI  ! C’est ça qui te fais unique, et c’est ça qui constitue ton message au monde, c’est le sens de cette existence, l’essence des sens, des 5 sens, et des autres sens… Voilà pourquoi cette présente existence est importante, c’est quand tu es pleinement incarnée par la Vie que tu es vivante, que tu es la Vie, que tu es TON message au monde.

Cette rencontre qui est unique, c’est la marque de ta présence au monde. Vu comme ça, ta seule présence constitue le sens de ta Vie. Tu apportes à la Vie, à cette immensité qu’est la Vie, ta singularité, ta présence, toutes tes particularités, ton sourire, ta joie, et toutes tes émotions.

Je n’essaye pas de faire du sens de ma vie autre chose que ce que je suis, ce n’est pas le mental qui choisit, je me laisse guider par la Vie qui m’anime pour l’incarner du mieux que je peux, et je ne peux pas faire mieux que ce que je peux.

Juste Être, et le message Est. Je n’ai absolument pas besoin de connaître le message que j’ai à donner au monde, car je SUIS le message par ma simple présence. Plus tu ES plus tu DIS TON message au monde.

Namaste

Le sens de la Vie – 1 la Vie avec un grand V

l’essence de la vie se trouve dans le sens de la Vie.

Il y a la vie, nos parcours d’existence, la vie avec un petit v, c’est le déroulement temporel de l’existence, et tout ce qui fait ce parcours.

Et il y a la Vie, avec un grand V. Quand on parle de cette Vie, c’est quoi ?  C’est l’énergie de Vie, cette énergie du Qi qui est partout, partout à la fois, en tout ce qui est Vivant, et même là où il n’y a rien à mouvoir. La Vie vient là où il y a du vide. Rien n’est vide sans avoir été plein.

La Vie c’est l’énergie qui permet à tout d’être, elle transforme une  chose en être. Nous sommes chacun un Être humain, et pas un avoir-humain, ni une chose-humain.

La Vie est partout, celle en moi est la même qui t’animes toi, et tout être animé, aussi peu animé soit-il. La Vie est partout, et n’a pas besoin de matière. La vie est même là où il n’y a rien.

Namaste.

Pour plus d’harmonie Être plus aligné avec la pyramide de Dilts

Si je n’arrive pas au résultat voulu, c’est que je ne suis pas aligné. Le réflexe qu’on nous a enseigné, qu’on nous montre même en exemple dans notre société, c’est de vouloir changer l’environnement pour qu’il réponde à nos exigences.

Mais tant que je ne comprends pas que c’est mon comportement que dois changer, je vais répéter la même chose, et je vais générer les mêmes résultats. Et changer de comportement à la marge ne suffit pas, ce n’est pas comme ça que je vais y arriver. On peut le voir autour de nous, avec les politiques menées sur toujours les mêmes réflexes.

C’est ce qui a mené l’homme à pervertir le fonctionnement même de la planète, et à amasser des montagnes d’argent pour forcer l’environnement à se former selon ses désirs. On nous apprend depuis tout petits à avoir des métiers bien payes pour nous acheter un environnement qui corresponde à une certaine façon de vivre qu’on appelle bonheur, un bonheur très normatif.  Car si mon environnement change, je n’ai pas besoin de changer de comportement. Sauf que ça ne fonctionne pas tant bien que ça, tout compte fait …

les riches ne sont pas heureux, ils recouvrent leurs vides intérieurs de brillants extérieurs. Les pays les plus riches sont proportionnellement les plus malades, et sont les plus gros consommateurs de psychotropes.

 

Être plus aligné avec la pyramide de Dilts

En reprenant la pyramide de Dilts, on peut déduire que ce que je fais, le comportement, est en relation avec ce que je sais faire, les capacités.

Or, si je fais quelque chose dont je ne possède que peu de compétence, je vais le faire de façon peu efficace, et je peux même faire plus de mal que de  bien. Si je mets tout mon coeur à faire du pain alors que je n’en possède pas les bases, mon pain ne sera pas terrible au début, il faut acquérir des compétences.

Mes compétences, c’est à dire les capacités, peuvent être utilisées à bon ou à mauvais escient. Je peux être doué en maniement des mots, et je peux en blesser ou je peux en faire du bien autour de moi. Cela dépend si les talents sont alignés avec mes valeurs.

Mes valeurs, elles sont les motifs à l’action (les motivations). Si j’adopte des valeurs d’autres comme les miennes premières, alors que ce ne sont pas les miennes, alors ces valeurs vont me mener à avoir des actes qui ne sont pas en relation avec ce que je suis vraiment. Voilà pourquoi il est important d’aligner ses valeurs avec son identité, laquelle est le message que j’ai au monde, ma contribution à la vie.

C’est donc à l’inverse qu’on peut tenter d’aborder le monde extérieur. En prenant contact avec l’Être, en dégager les valeurs les plus importantes, puis détecter quels talents naturels je possède, pour avoir des actes en lien avec l’Être. Ainsi, je vais avoir une influence positive sur mon environnement, et non pas le contraindre, puisque je ne veux pas le forcer, mais être en harmonie avec lui.

Effet kiss cool, je découvre à mon environnement des qualités incoupçonnées. Magique !

 

 » et si tu passais plus de temps à Être qu’à avoir ? « 

Être, c’est Vivre, Être est Vie,
la Vie est Être
je célèbre la Vie, je célèbre l’Être

Un jour d’Octobre 2021, après tant de moments à approcher l’Être, un jour où l’Univers m’envoyait des vibrations que je mêlais aux miennes sur le thème de l’avoir, m’est venue une réflexion de l’ailleurs :

 » et si tu passais plus de temps à Être qu’à avoir ? « 

… oui, c’est vrai, je passe beaucoup, beaucoup trop de temps à avoir, et si peu de temps à Être.

Être, c’est dans des moments bien précis, soit voulus quand je médite, ou quand je contemple la nature, quand j’écoute certaines musiques, mes façons à moi de me connecter, alors je Suis.

Être, cela m’arrive aussi sans le vouloir, quand soudain je me sens en connexion avec l’Autre, ou quand la nature me regarde dans l’âme et se connecte à moi. Dans ces moments aussi, je Suis.

 » et si tu passais plus de temps à Être qu’à avoir ? «   … oui, c’est vrai, je passe beaucoup, beaucoup trop de temps à avoir, et si peu de temps à Être.

Ce temps passé à avoir, c’est …
Avoir raison, mes convictions qui s’opposent à d’autres, les certitudes ancrées dans des résistances. Elle rassure et ancre, cet ancrage est celui de la division.
Avoir, c’est avoir les choses, des objets, et les manipuler, tout le temps de ma vie à leur consacrer ma présence. Tous ces objets sont faits d’une énergie extrêmement faible, et ne m’en renvoient aucune. J’épuise ainsi la mienne, et je ne suis connecté à rien
Avoir, c’est posséder, c’est donc séparer et diviser, c’est par nature dé-connecter de l’Autre, de la Terre, de l’Univers.
Avoir, c’est avoir un travail, pour avoir des choses. C’est avoir un travail sans le vivre avec le coeur et la vibration du corps. Avoir un travail c’est l’inverse d’Être une passion d’abondance, MA passion offrant abondance.
Avoir, c’est tout le temps passé à avoir du temps, à le découper, à planifier, à perdre son temps ou à le gagner.
Avoir, c’est avoir les moyens de m’offrir des loisirs de distraction qui sont aussi la manifestation de la division, ceux réservés à certains, ceux qui privatisent une partie de Terre, ceux qui respectent des obligations, toux ceux qui ne sont pas rassemblements universels.
Avoir, c’est même avoir des relations, ces relations intéressées, plus ou moins opportunistes, plus ou moins choisies.
Avoir, c’est avoir des connaissances que d’autres n’ont pas, c’est séparer par l’information.

Être, c’est être connecté, le ressentir, l’Être, c’est Être tout ce que je fais, c’est Être mon identité, mes valeurs, et développer mes capacités pour agir selon l’Être, avec mes particularités qui m’ont été offertes d’incarner durant ce court passage dans la matière. Je participe à l’oeuvre commune dans l’Être. Être soi.

Être, c’est être mon  corps, chaque cellule, et quand je SUIS chaque geste, chaque mouvement, alors je ressens la Vie qui circule.
Être, c’est être mon travail, et tout ce que je fais, pour y mettre la Vie, la vibration de mon Être, et je peux me rendre compte à quel point le flux de la Vie est puissant à réussir à faire toutes ces choses dans l’avoir avec autant de Vie. Mais attention, la source doit être alimentée pour fournir une énergie aussi abondante.
Être, c’est être dans la relation à l’Autre, c’est remplacer un U par un S, l’Autre par l’Astre, être avec l’Autre devient être avec l’Astre, être l’autre devient être l’Astre.

Donc oui, je veux cesser d’avoir, pour beaucoup plus Être !
Quand je SUIS, je n’ai plus besoin d’autre chose que d’alimenter le corps, avoir de quoi me loger et me chauffer.
A chaque instant où j’ai, la vie en moi est faible et non connecté, et je dois passer par la case partage pour arriver à me connecter.
A chaque instant où je SUIS, je me sens vivant, je sens la Vie circuler, Être là, en moi et partout à la fois.
A chaque instant où je SUIS, le temps n’existe pas, et l’espace ne fait qu’un.
Quand je SUIS, je n’ai plus besoin d’avoir raison, ni de posséder quoi que de soit, tout cela est futile dans l’Être.

Quand je SUIS, alors je me sens léger, je me sens bien, je me sens vivant. Donc, oui je veux passer de plus en plus de temps à Être, et ça fait tellement de bien !

Namaste

Avoir et Être

S’attacher à avoir empêche d’Être. S’attacher em-pêche.

Avoir raison ou avoir des choses pour soi, sont des barrières, des divisions.

Notre société toute entière est construite sur l’avoir, et rejette même l’Être, en tout cas ne lui donne pas une place prioritaire.
On n’enseigne pas Être, on ne l’encourage pas.

Peu de gens ont même une notion de ce que c’est d’Être, sinon de penser que c’est partager des…avoirs, avoir à plusieurs, avoir raison et avoir des possessions. Les possessions procurent une joie passagère, et puis ensuite revient la routine et il en faut plus, autre chose, et en somme ce sont des artefacts du bonheur.
Si on n’a jamais été heureux, on peut être tenté de vivre l’Être comme les avoirs, on rattache le bonheur aux critères de l’avoir : le temps et l’espace délimités.

C’est dans Être qu’on trouve la joie, l’amour profond, la vibration de la Vie : on est heureux, on n’a pas heureux ! la société nous fait croire que l’avoir peut monter dans la non matière. C’est ainsi qu’on se torture avec le passé et le futur qu’on croit exister, qu’on pense que les comportements sont des identités, que les valeurs sont des monnaies… On voudrait nous faire croire que nous sommes ce que nous faisons. D’ailleurs beaucoup le pensent sincèrement, et s’appliquent à être ce qu’ils font, basé sur ce qu’on leur a appris.
De cette manière, les puissants dictent quoi faire, le peuple tout entier « est » ce qu’ils ont décidé. C’est un monde dirigé, ordonné, normé.

Être se passe dans le non matière pour descendre dans la matière, dans l’alignement entre ce que je suis et ce que je fais, et non pas l’inverse.

Le temps et l’espace illimités de l’Être nous offrent un univers tout entier !

Être à plusieurs serait facile, souriant, joyeux, épanouissant. Imagine tout ce qui serait possible sans les chaînes l’avoir ! Nous serions au paradis…

La différence entre cette jolie planète et l’enfer, c’est l’avoir. Nous sommes en enfer collectif, nous arrivons parfois à être dans un paradis à deux ou tout au mieux à quelques uns, quand les jugements et avoir raison n’existent plus.

Être ensemble, être unis, être sans l’avoir là où circule la joie d’être, la Vie est libre.

Être est léger, Être c’est libre, Être est Joyeux, Être c’est quand on se sent vivant, vibrant, c’est quand on Est l’arbre la fleur et le sourire, quand on Est le vent et la pluie et l’oiseau et l’abeille.

Être c’est la compassion, la bienveillance et la connexion entre les Êtres.

Être c’est vivre, c’est bouger et sentir en soi la grâce nous prendre pour nous élever ou simplement rester quelques instants à observer contempler la Vie.

Namaste

Tu ES le personnage de ta Vie

 

Tu me vois, ressens et entends au travers de tes perceptions, et je te vois, ressens et entends au travers de mes perceptions. nous avons chacun des perceptions très différentes.

Tu es la seule personne à te vivre comme tu es.

Personne d’autre ne peut te percevoir comme tu le fais en toi. Tu as le vécu complet de ton existence, seule toi possède ce vécu complet. Tu as le vécu extérieur de ce que tu montres aux autres, mais tu as, tu es aussi tout le vécu intérieur, tout ce qui ne se voit pas de l’extérieur, tes émotions, tes sentiments, tes douleurs, et même tes joies, toutes les vibrations que tu ressens, ainsi que tes rêves de sommeil ou tes rêves éveillés, tes pensées, tes idées ! Toi seule vit tout ça ! Tu peux décrire ce que tu ressens, certains en éprouvent le besoin et le font, en mots, en musique, en toute forme d’art, traduction des ressentis. Mais cette traduction sera toujours vécue par les autres au travers de leurs propres filtres.

Tu es le seul personnage principal de ta Vie.  Tu apparais partout dans ta Vie ! Même la mère de famille totalement dévouée à ses enfants, celle qui me dit parfois  » les personnes les plus importantes de ma vie ce sont mes enfants « . Oui, ce sont les personnes auxquelles cette mère tient le plus, mais le personnage principal, la personne qui est là en permanence, c’est elle !  Tu es le personnage principal SEULEMENT DANS TA Vie ! Quand on a cessé de se raconter des histoires, on se rend compte que même la personne qui compte le plus pour moi n’est et ne peut être le personnage principal de ma vie. Ce n’est pas une question de volonté, ou de distribution des rôles, ni d’égoïsme, mais c’est juste comme ça !

Tu ne seras jamais le personnage principal de toute autre personne !
Quand on veut vivre au travers de l’autre, c’est un état pathologique, puisque ce n’est pas naturel. On trouve alors des énergies très négatives, qui ne peuvent être harmonieuses. C’est parfois le cas dans certains couples, ou alors entre une mère et un enfant, ou encore quand quelqu’un reporte toute son attention sur un animal. Il ya alors toujours de la souffrance.  Au contraire, une harmonie se fait quand chacun est à sa place, quand chacun est dans sa vie, libre, debout, et autonome.

Se libérer des préceptes de la séparation qu’on nous a inculqué est une étape décisive du processus de reconquête de soi. On nous enseigne que l’amour, c’est s’oublier dans l’autre, ou dans le travail, ou dans le respect des lois. Ce sont à chaque fois des états de séparation d’avec soi.

Prendre conscience qu’on est le seul personnage principal de sa vie me permet de valoriser ma propre présence dans ma vie, de lui donner du sens, de mesurer à quel point l’état de mon corps, de mon mental et de mon esprit sont des aspects qui comptent dans la qualité de ce personnage principal : je veux que ce personnage principal soit un beau personnage, une belle personne, un être qui donne de son mieux, qui soit heureux et joyeux. Qui voudrait que le personnage principal de sa vie soit aigri, sale et indigne ? Alors valorise-toi !

Et sois bienveillant avec toi-même ! Le personnage principal, c’est aussi le personnage envers qui on a  de la sympathie, on veut le protéger, on lui pardonne volontiers ses erreurs, et quand il rate quelque chose, on est triste de le voir abandonner et se décourager. On a envie qu’il re-essaye, et envie de l’encourager, de l’aider. On a toujours envie qu’il réussisse ! Parfois le personnage principal est triste, alors on ne se moque pas de lui ni se détourne, au contraire on a de la compassion. Et on ne le plaint pas non plus, mais on l’aide à se relever, pour que le film ne soit pas un drame mais un film d’aventures heureuses !  Etre soi, c’est aussi m’accepter tel que je suis, dans un personnage principal qui a ses « faiblesses », ses vulnérabilités qui sont le moteur de son élévation.

Prendre conscience que chacun est le seul personnage principal de son propre film, c‘est aussi relativiser sa propre place dans le film de vie des autres. Nous sommes dans le film des autres au travers de leurs perceptions, qui ne sont jamais les mêmes que les nôtres. On se rapproche volontiers des personnes qui ont des perceptions cousines, proches. On ne montre qu’une partie de ce qu’on est à l’intérieur. Tout le vécu de chaque seconde de notre vie, c’est une somme d’information tellement grande que personne ne saurait assimiler.  En plus, on n’a pas envie de partager certaines facettes de soi. On a le droit aussi à cette part secrète. Pour toutes ces raisons et pour d’autres, nous sommes uniques et nous ne sommes jamais totalement visibles, ni vus !

Réaliser que je ne serai qu’un personnage secondaire dans la vie des autres, y compris de mes proches les plus intimes, y compris de ma mère, c’est aussi me permettre d’être moi, c’est me donner une liberté, c’est aussi et surtout me détacher du besoin de contrôler ce que les autres perçoivent de moi.  Et plutôt que de vouloir rectifier ce que les autres vivent de moi en eux, ce qui est juste impossible, je peux me concentrer à être du mieux que je peux, et d’avoir une attitude la plus fidèle possible à ce que je suis, juste être moi !

Parfois, on a du mal à faire de soi un personnage fabuleux, brillant, et à l’aimer. Pour certains, c’est un état d’être ancien. Mais ce n’est pas une fatalité ! Tu as beaucoup plus de pouvoir en toi que tu ne le penses ! L’aide d’un coach de vie, quelqu’un d’extérieur, quelqu’un pour lequel tu n’as pas de personnage secondaire attribué, peut t’aider à faire de toi le personnage principal brillant, enjoué et plein de vie de ta VIE.

Quand on n’est plus amoureux de nos pensées … quand le changement se révèle à soi.

Dans le 5ème accord toltèque, Miguel Ruiz nous explique que « seul un mensonge a besoin d’être cru pour exister ».

Tout mon univers est fait de « croyances », c’est-à-dire de pensées, de concepts, de ce en quoi je crois ou non, de mes perceptions, de toutes les informations que je traite selon mes filtres. Beaucoup de ces croyances datent de mon enfance, et je suis tellement persuadé par elles que je me suis identifié à mes croyances, je les crois vraies et si elles ne le sont pas, je serai déstabilisé. Beaucoup de croyances sont communautaires, et imposées par les institutions de la société, au travers des lois, de l’enseignement, et la notion de bien et de mal.

Ce qui fait que j’accorde mon accord à des croyances, c’est-à-dire de les considérer comme vraies, c’est souvent mon besoin d’être rassuré, mon besoin d’être intégré dans une communauté, et puisque c’est plus rapide de commencer par suivre le modèle, inculqué par d’autres, les parents, par tout ce qu’on m’a appris étant enfant, puis l’école, et tous les codes de la société dans lesquels j’évolue.

Par exemple, pensez à quelque chose qui est « mal » : si je ne crois plus que telle chose est « mal », si je n’accorde plus mon accord à cette notion de mal, que reste-t-il ? Il reste un fait, une action, une parole, mais elle perd sa coloration de « mal ». Si je retire à une croyance le fait de la croire, je lui enlève tout pouvoir. La croyance s’efface, et la souffrance aussi. Je peux croire ou ne pas croire à la solution d’un problème, à l’existence d’une maladie, à l’existence d’un complot, etc … une fois retiré le pouvoir aux croyances, elles sont relatives, parfois vaines, parfois même inexistantes.

Mais parfois il arrive qu’on ressente un besoin de se saisir de son libre choix, de son libre-arbitre.  C’est alors une sensation, quelque chose de profond, qui se met en route. C’est ce qui se passe alors se situe au-delà du mental. C’est ce qui au fond de moi est intuitif, viscéral, qui me dit ça c’est ma vérité, c’est en cela que j’ai la foi, ou alors non, en ça je n’ai pas la foi.

C’est dans les tournants de la vie que se révèle le plus souvent le besoin de faire place à ce vrai-soi, et régulièrement cette révélation se fait à l’occasion de ce qu’on appelle des accidents de la vie. Ce besoin de foi se fait sentir, le besoin de se libérer des modèles pré-établis grandit et on a le sensation de grandir enfin, de redevenir adulte spirituellement, de se trouver soi.

Nombre d’entre-nous se retrouvent dans des conflits, intérieurs et même extérieurs. Ce besoin peut être ancien mais avoir été enfoui dans les couches de confort, et ça donne les burn-out et les dépressions, ou alors des comportements de déni. Certains quittent travail ou famille ou conjoint, ou parfois tout à la fois, soit dans le calme ou alors avec fracas, pour redémarrer autre chose.

Accorder le pouvoir à des croyances et la foi dans un personnage construit tout au long de la vie et qu’il faut garder néanmoins pour des raisons de commodité, ne suffit plus, ne nourrit plus. Parfois on veut vivre, sentir en soi vibrer la profonde et « vraie » nature : laisser la « personne », qui nest personne, mais « être un Être », être soi !  Dans ces moments, on touche parfois du doigt la grâce, une harmonie entre ce qu’on est dedans et dehors.

Pour y arriver, le chemin peut être immédiat, court, ou alors plus long. Quand ce besoin se fait non seulement sentir mais ressentir, c’est là que l’aide d’une personne extérieure comme un coach de vie est bienvenue. Comme une béquille que tu lâcheras le plus tôt possible, je t’accompagne sur ton nouveau chemin de vie, que ce soit dans la sphère intime, familiale, professionnelle ou sociale, ou tout à la fois.

 

Atteindre la richesse de la relaxation

Atteindre la richesse de la relaxation

Pour obtenir la paix, fais de l’espace. Pour obtenir de l’espace, sois silencieux. Ensuite, fais de l’espace autour de toi, et laisse partir toutes les anxiétés, les peurs, les craintes, les luttes, les colères, les suspicions…

Ménage toi un moment pour toi. Eteins tes appareils, déconnectes toi un peu.

Prends le temps, fais du temps. Éteins ton téléphone et toutes les distractions.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

Ralentis le flot

Ensuite, ralentis le flux des pensées. Repère tout ce qui dans tes préoccupations est lié au passé et au futur. Concentre-toi sur ce qui est, là, maintenant. Petit à petit, tu vas venir vers le moment présent, vers ce qui se passe ici et maintenant. Tout ce qui n’est pas dans le présent, laisse-le, et reviens ici dans le présent. Ne chasse pas les pensées qui se passent dans le passé et dans le futur, mais simplement reviens ici.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

Maintenant, continue ton voyage. Respire un peu plus lentement, laisse aller tes tensions, ne pense plus à cette journée, ni à ce que tu va ou dois faire juste après ce moment que tu t’accordes.

Le passé n’existe pas, personne ne l’a jamais vu, saisi, entendu. Le passé c’est ce que nous retenons de notre vécu, souvent de ce qu’on nous a enseigné de croire du passé. Mais il n’existe pas.

Le futur n’existe pas, personne ne l’a jamais vu, saisi, entendu. Le futur est une projection mentale. Il n’existe pas.

Le futur n’existera jamais ! Ce qui existera, c’est un autre moment présent. Et ainsi de suite. Donc, ce qui existe c’est le moment présent. Seul lui existe. TOUT absolument tout se passe dans le présent, RIEN ne se passe dans le futur, et rien ne se passe dans le passé.

Alors si tu vis dans le passé ou dans le futur, tu vis dans tes pensées, dans l’irréel ! dans tes projections. Et tu passes à côté du réel, le seul réel est ce qui se passe au présent. Seulement au présent.

Vis ! vis au présent !

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

détends-toi. Tu n’as rien d’autre à faire, pendant quelques minutes, que de te laisser aller à déguster le moment présent. Ralentis petit à petit toutes ces pensées, et viens là, ici et maintenant : il n’y a pas de pensées. Observer-Contempler, observer pour t’inspirer, contempler pour prendre un peu de recul, observer et contempler dans le présent, pour t’inspirer dans le discernement et prendre plus tard les actions dans le bon moment, celui qui construit un futur moment présent connecté, harmonieux, cohérent.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Lâche, relâche. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

En attendant, reviens ici, et observer comme ces mots t’embarquent dans des pensées, la puissance de ton imagination n’est-elle pas un formidable outil ? Utilise donc ton mental pour imaginer ce que tu choisis, reprends le pouvoir, et imagine des beaux paysages de vie, des beaux voyages, car c’est dans les rêves qu’on trouve l’inspiration.

Maintenant reviens, encore une fois, ici et maintenant. Observe, ressens, ferme les yeux, écoute, regarde à l’intérieur de toi, tout ce qui se déploie. Tout ça te rappelles à ce qui constitue ton monde intérieur, fait de passé et de futur tous construits. Et reviens, ne fais qu’observer, toutes ces observations qui renvoient à des pensées, laisse-les défiler, juste défiler en toi, comme des paysages qu’on observe depuis un train lancé dans la campagne.

Maintenant, respire comme si tu respirais par le cœur. Comme si c’est ton cœur qui respirais. Et ton cœur respire :

« j’inspire l’Amour, j’expire l’Amour, j’inspire l’Amour, j’expire la Joie, j’inspire l’Amour, j’expire la gratitude »

Tu peux penser à quelqu’un que tu aimes, ou à un animal que tu aimes. Respire par le cœur, avec le ressentir, ressens cet amour en toi ! Ressens la Joie, la gratitude, l’Amour Universel pour tout, pour la Vie, pour toute forme de Vie, pour la Terre, pour l’Univers !

continue ton voyage, selon ton inspiration, soit in-spiré, tu es un être spirituel, in-spirit ! …

Prends ton temps, libère toi et vas, voyage, loin, voyage librement, tu es LIBRE ! Libre ! Libre !

faire silence pour reprendre de l’espace

most thoughts are repetitive—thoughts about the future and the past. we often don’t realize what is happening because we have become accustomed to it.  E Tolle

 

… Quand un évènement ou plusieurs devenus situation me mettent en colère … Souvent c’est au travail, ou un membre de la famille, ou encore une administration.

Derrière une colère il y a toujours une tristesse ou une peur. Avoir ceci à l’esprit est salvateur. Et me rappeler que la peur est très mauvaise conseillère m’aide à ne pas réagir. Mais parfois je deraille, oui.

Quand une situation vient comme me prendre à la gorge, quand je me sens coincé, obligé, pris en otage, au piège d’autres, ou quand quelqu’un a des idées et des décisions injustes et tellement fausses…

En offrant ma résistance, ma colère, j’offre à l’autre de jouer le rôle qu’il veut que je joue. Car il est dépendant de moi. Son attitude va continuer tant que je joue le jeu.

Alors que faire ? D’abord accepter. Comment peut-on accepter certaines choses totalement horribles, injustes, révoltantes ?

Ce sont des jugements. Même si souvent je disais  » mais non, ce sont juste des faits ! Regarde les chiffres,regarde ce qui se passe, es-tu aveugle ?  » Ou encore  » mais c’est la triste vérité ! « …

En fait non, ce sont des jugements. Les jugements sont partout, ils ont formé nos cerveaux, nos comportements, Ils sont automatiques.

Les seuls faits sont simples et naturels, il fait beau n’est pas un fait..il fait chaud n’est pas un fait. Il fait jour c’est un fait. Il fait nuit est un fait. L’oiseau est sur l’arbre est la description d’un fait.

Nos jugements sont basés sur des émotions. Toute émotion dure entre 30 secondes et 1 minute 30, et tout ce qui en reste c’est ce que je cultive, ce que je garde de cette émotion. Les opinions et les certitudes sont des ancres de mes jugements, les ancres de mes émotions.

Je voudrais qu’une situation soit différente de celle qu’elle est. Parce que j’ai peur, alors je veux la transformer. J’opose ma résistance. C’est une résistance à envers ma propre peur.

Alors je voudrais que d’autres adoptent tel ou tel comportement.
C’est en fait que les autres répondent à ce que je pense qui fera mon bien-être, qui va effacer ma peur, mon anxiété, mon inquiétude…

L’émotion est né en moi je l’ai gardé et maintenant je voudrais que d’autres l’efface. L’émotion est à l’intérieur les autres sont à l’extérieur. Évidemment ça ne peut pas marcher. Si je me mets sans cesse en situation de dépendance vis-à-vis des autres pour gérer les émotions que je ne sais pas gérer avec moi-même et en moi-même je ne pourrai pas acquérir de sérénité durable de tranquillité d’esprit.

Il peut m’arriver des choses bien pire que ce qui m’arrive il peut m’arriver que je sois en prisonnier il peut m’arriver que je sois parmi ce qu’on dit être les victimes de guerre il peut m’arriver une maladie il peut m’arriver un empoisonnement etc…

Accepter sans vouloir transformer selon mon vouloir.

Pour accepter alors que je me sens totalement enfermé dans mes émotions je peux commencer par faire silence et respirer. Ce moment de silence m’offre un espace de liberté il sera court au début et insatisfaisant mais si je répète ceci alors cet espace de liberté va grandir le sentiment de colère de tristesse d’anxiété de culpabilité de victimisation vont tous reculé d’un pas.

Simplement faire silence en moi-même cesser de penser au futur ça c’est de penser au passé ce essaie de penser aux autres juste observer ce qui est ici et maintenant.

Dans le ici et maintenant dans le moment présent il n’existe pas d’anxiété de colère de suspicion de plainte de faute ou encore de victime.

Et alors que je pourrais commencer à dire « voilà la situation est comme ça c’est comme ça » accepter et même m’abandonner à ce qui est.

Car à quoi cela servirait-il de vouloir changer quelque chose qui n’est pas la seule chose qui est c’est ce qui est dans le ici maintenant.

Ce qui est passé est passé et n’existe plus, ce qui sera est inconnu c’est dans le futur qui n’existe pas. Le passé n’existe pas le futur n’existe pas personne ne les a jamais vu ne les a jamais saisi ne les a jamais contrôlé. Étant donné que le passé et le futur n’existe pas il n’y a aucune raison de vouloir m’agacer où m’angoisse et à leur sujet.

Certains sont allés dans les chambres à gaz avec le coeur en Paix. Ce sont mes exemples de sagesse à suivre car ils l’ont apprise dans des conditions terribles et sans avoir le temps de le faire.

Passé, Présent, Futur, Progrès et Adaptation

Samedi matin. Le bruit du monde des humains n’a pas encore déraillé. Il y a encore 100 ans, le moteur à explosion n’avait pas encore envahi l’espace sonore, l’espace tout court pour séparer les gens et les humains. C’est seulement un exemple de ce qu’on appelle le progrès, qui génère des changements de monde. Comme toujours, ce n’est pas la nature de toute chose qui pose problème, c’est ce qu’on en fait. Les humains ont une tendance forte à utiliser leur pouvoir cérébral pour créer des choses incroyables, mais ne savent pas utiliser le même cerveau pour en faire de bons usages.

Dans la nature, existe aussi des inventions, mais est ce que elles génèrent autant de déséquilibres ? D’aussi rapides et profonds changements ? Dans la nature existent des inventions mais pas de réflexions identique ? Pas de réflexion temporelle ?

L’intelligence de l’homme le pousse à croire qu’il est le seul à réfléchir, à ressentir, à penser et inventer.

Peut être que nous avons des êtres vivants à nos côtés sans que nous ne les percevons ? Nos 5 sens et le 6eme ne peuvent pas tout percevoir. Les microbes n’existent pas par nos sens,ni les virus encore plus petits. Pourtant aujourd’hui on admet leur existence, qu’on pense vraie. On les a découverts grâce à nos inventions, le microscope. Pourtant ils étaient là avant. Le fait de les savoir exister change t elle leur nature ? Non. Mais ça change notre manière d’agir.

Notre inventivité et le fait d’avoir construit des objets non naturels comme le microscope a changé notre rapport au monde. Et établi des barrières. Et perturbé voire annulé le respect des processus naturels.

Je suis enfant de ces déviations. Je ne serai pas vivant sans les progrès non naturels. Si je suis vivant c’est que c’est prévu ainsi. Si c’est prévu ainsi, c’est que tout ce qui est ainsi, notre monde qui fout le camp, est prévu pour ça.

Ce n’est pas une raison pour ne rien faire. Mais faire un monde meilleur. On ne battit pas un monde meilleur avec des fermetures et des barrières. Mais en ouverture.

Qui suis-je alors pour juger que les humains n’utilisent pas bien leur cerveau ? Où est la limite d’un progrès ? Dans l’intérêt particulier, comme par exemple moi vivant sauvé par les chirurgiens à ma naissance, ou l’intérêt des chirurgiens qui étaient fiers d’opérer des bébés comme moi ? D’ailleurs est-ce que ce sont des bonnes choses ? … Il n’y a pas de bonne et de mauvaise choses, juste ce qui est ! Donc comment agir ? Tout accepter ?
Ou alors dans l’intérêt collectif ? Une invention pour les uns serait peut-être dommageable pour le collectif ? Le fait d’imposer des mesures à tous pour protéger les uns est il positif ? … Dans la nature, la pie ou encore le chat ont ils un sens du collectif quand Ils font leur vie chaque jour nouveau ? Non ! Ont ils des réflexions qui privent consciemment d’autres de liberté ou de moyens ? Non …

Ce qui semble distinguer l’homme du reste et le séparer, c’est la conscience avec un petit c. Qui prive en premier lieu l’homme de la connexion, la connexion à son monde et à la Conscience avec un grand C. Et qui en définitive mène à sa propre destruction. Ce qui permet d’être si différent est le moteur de sa perte. Inventer est bien, c’est dans la nature. Le fait de posséder la conscience avec un petit c , l’ego, fait que les inventions, le progrès, dérive et est mal utilisé.

Si tout progrès était né dans le moment présent et non pas dans des intentions futures et égoïstes de pouvoir et de possession, les progrès ne seraient peut-être pas aussi souvent néfastes ? Si les progrès passés n’étaient pas réutilisés de façon égoïstes pour le pouvoir et la possession, peut être que ces inventions passées ne deviendraient pas néfastes ?

Le passé n’existe pas, tout comme le futur. Ce sont des représentations mentales, des repères, des outils, pas des réalités. On ne peut être par la pensée dans deux temps en même temps.

Quand je pense soit au passé ou au futur, mon esprit est « ailleurs ». Par conséquent, je ne suis donc pas dans le présent. Ces temps me séparent de la connexion avec le présent.

On n’agit que dans le présent. On ne peut jamais agir dans le passé ou dans le futur.

On peut agir dans le présent dans les pensées du passé ou du futur. C’est ce que nous faisons la plupart du temps. Prenez une journée type d’une grande majorité de métiers.

Agir sur le passé : le passé étant mort, on ne peut que soit le trafiquer pour lui faire dire autre chose, donc l’interpréter, soit réparer.

Dans le premier cas, on essaye de faire parler le passé. Ce sont toujours des interprétations qu’on fait. On ne peut revenir dans le passé, exactement. Donc, ce qu’on dit du passé ou lui fait dire est fait dans le présent, qui est un moment différent. On ne peut  donc que mentir, se mentir ou mentir aux autres. Ce qu’on peut, c’est mesurer le résultat du passé dans le présent. C’est tout. Ce sont des constats. Mais ces constats sont très faibles, quand on s’interdit d’interpréter le passé. Par exempl,e il est impossible de dire que les mesures prises dans la crise mondiale de peur collective ont permis d’éviter le moindre décès. Il aurait fallu faire l’inverse au même moment dans le même contexte, en éliminant toutes les variables. Le temps qui passe est à lui seul une grande variable. Ce qui est impossible. Si on examine le passé dans ce qu’il est, il n’est rien. Si on examine le passé dans ce qu’il était, c’est un mensonge, car on ne peut pas être dans le passé. J’ai vécu des tas de choses durant cette existence, mais tout ce qu’il en résulte est mon inteprétation, les traces laissées, et ce ne sont pas des réalités. Le passé ne peut être réel, la seule chose qui puisse être réelle est dans le présent.

On peut vouloir réparer les conséquences du passé dans le présent. Mais pas le passé en lui-même. De fait, il est inutile voire dangereux de reparler, ressasser le passé. Si nous sommes tellement attachés à nos passés, c’est parce que nous nous identifions à ce que nous avons vécu, et trainons nos boulets. Laisser le poids du passé permet de libérer le passé, pour qu’il passe au passé. Si nous sommes tellement attachés au passé, c’est par culture, par conditionnement, par tous les tabous que nous accumulons. Le travail chez le pys à ressasser le passé, est un boulet qu’on traine encore et encore, il cultive cette identification à ce qui est passé. Car pour la grande majorité des gens, si on n’a plus d’identification au passé, on n’est plus rien, on n’est plus soi. Les possessions, par exemple, sont des boulets du passé.

Le passé n’est pas utile. Le cultiver c’est le reproduire. Cultiver le passé, c’est reproduire les façon de penser qui l’ont produit. On ne peut pas produire des choses nouvelles avec les mêmes façons de penser qui ont mené à un résultat passé. Tant qu’on reste dans le modèle de pensée, qu’on  ne change pas l’environnement, le résutlat du passé est reproduit dans le présent. Souvent, on reprend le passé et on change quelque chose à la marge. Les résultats ne sont jamais fulgurants, et quand ils le sont, c’est qu’un hasard a introduit un élément nouveau de manière fortuite et non-intentionnelle.

On ne peut pas réparer le passé. Parce que le passé n’existe plus. Seul est le résultat, et ce résultat est inscrit dans le présent. Ca fait partie de ce qui est présent dans le présent. Il n’y a donc rien à réparer.

Je peu être tenté de penser que je peux continuer la même histoire du passé en modifiant des éléments que je pense être perturbateurs, mais j’agis à la marge, et j’agis en me fermant, en mettant des barrières. En bloquant. C’est se fermer au possible.

Or, la vie est mouvement par définition, et  chaque fois que je bloque, je m’illusionne de bloquer ce qui ne peut être stoppé : la Vie !

Si je veux contrôler le futur, c’est que je veux contrôler ce qui est arrivé par le passé, donc ma représentation du passé. Si beaucoup de monde pense que dans le passé très récent est arrivé une horrible chose liée à telle cause, alors on va trouver les preuves à postériori pour justifier cette idée, et on va engager les tentatives de contrôler. En faisant cela, on ne peut donc, par définition, que tenter de contrôler la répétition du passé ! On ne peut donc pas créer du nouveau ! Et donc, on ne peut que se remettre dans le même environnement qui a mené aux résultats qu’on est en train de contrôler. Et par conséquent, on va récolter des résultats similaires, voire pires à plus ou moins longue échéance. Car en contrôlant, que fait-on ? On empêche une situation d’émerger par le chemin par lequel elle a émergé, et on n’agit absolument pas sur la source de cette situation. Elle va donc, à plus ou moins longue échéance, trouver un autre chemin, en tenant compte de la résistance qu’on lui a opposée, et elle trouvera un autre moyen. Plus dur à maitriser à chaque fois. C’est le principe de résistance : plus on s’oppose, plus on renforce. On connait cela avec les antibiotiques et donc avec les microbes, mais c’est identique pour les comportements humains, ou avec toute forme d’énergie.

Par contre, je peux dans ma situation du présent en modifier un élément du présent, qui est le résultat du passé dans le présent, pour créer autre chose à sa place. Pour que dans ce que je vais vivre ensuite, cet élément soit transformé et recréé.

Il n’y a donc rien à réparer, mais un changement, c’est de la création. Or, la création est le domaine de l’invention, de l’imagination, de l’enthousiasme, tout le contraire du rationalisme. Le rationalisme est très utile, mais il n’a pas sa place dans la créativité. Le rationnel est inscrit dans l’existant, par conséquent il ne peut pas décoller et se projeter.

Pour changer une situation héritée du passé, il faut donc surtout pas le cultiver, mais changer la façon de penser et créer, ouvrir, s’abandonner à la nouveauté. Et c’est ainsi qu’on crée un futur qui sera différent ! Et c’est alors qu’on invente, c’est-à-dire qu’on trouve ! parfois, il faut s’y reprrendre à plusieurs fois, et la lampe à incandescence a nécessité 1000 essais ! Si on s’arrête à un échec, on ne crée jamais de nouveauté ! Accueillir et donner la chance à la nouveauté, c’est s’ouvrir au possible.

Le passé est censé rassurer, l’avenir inquiète. Généralement on croit le passé, et on ne fait pas confiance à l’imaginaire de l’avenir.

C’est quand j’oublie le passé et le futur, donc cette obsession de la conceptualisation, que je me détache de ma séparation d’avec la nature et me reconnecte. Vivre dans le moment présent.
La paix. La sérénité, la tranquillité et l’accord avec les autres. Si les progrès passés n’étaient pas réutilisés de façon égoïstes pour le pouvoir et la possession, peut être que ces inventions passées ne deviendraient pas néfastes ? Si tout progrès n’étaient pas des intentions futures et égoïstes de pouvoir, de contrôle et de possession, les progrès ne seraient peut-être pas aussi souvent néfastes ?

Le seul progrès qui vaille est en fait celui inscrit dans la nécessité du présent, détaché du passé et du futur, c’est ce qu’on appelle l’adaptation. Dans la nature, les inventions sont de l’adaptation, pas du progrès.

C’est en effet quand j’oublie le passé et le futur, donc cette obsession de la conceptualisation, que je me détache de ma séparation d’avec la nature et me reconnecte. Vivre dans le moment présent.

Alors viennent la paix, la sérénité, la tranquillité et l’accord avec les autres.

« Older posts Newer posts »

© 2025 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑