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Nous sommes tous des incarnations

je considère l’autre comme unique

Nous sommes tous des incarnations d’une grande UNION que j’appelle la VIE, et ce qui fait vivre l’être sensible c’est la VIE incarnée, et je suis moi aussi incarné impermanent.

Ce qui nous unit est la même chose : la VIE, et la VIE se manifeste sous ces être uniques que je peux aimer de tout mon cœur incarné, éphémère, et grandir dans la grande multitude de nos si belles imperfections. Nos imperfections sont parfaites, car chaque-une est une version toujours différent de ce qui nous est commun. Aimer les autres c’est aimer les versions imparfaites d’une perfection.

Plus que d’être dans l’accueil, dans la curiosité, je veux être dans l’amour de ce qui est imparfait dans l’autre. Cela me grandit, et me permet de m’accepter mieux moi m’aime dans mes reliefs imparfaits. En percevant les différences, je peux mieux aimer l’impermanence de l’incarnation que j’ai en face de moi.

Out of the Box : les utiles épreuves de l’existence

Imaginez une existence facile, sans épreuve, où tout se passe comme sur des roulettes.

Question : à quel moment peut-il y avoir questionnement, remise en cause, renoncement, apprentissage de la vie, créativité, discernement, compassion ?

Les épreuves de l’existence nous servent à tout cela, et à bien d’autres progressions : elles nous apprennent à vivre, à vivre mieux, à nous connaitre, à connaitre notre environnement, à progresser, à créer.

Ce que nous apprenons d’autres n’est que de l’information. La connaissance vient par l’expérience, tout le reste n’est qu’information.

Il faut se confronter à ce que nous appelons l’échec pour apprendre à être une personne plus aguerrie, plus fine, plus subtile, plus « sage ».

Quand on dit échec ou épreuve, l’esprit Français dit dévalorisation, stagnation ou recul, manque de confiance, personne non fiable, et surtout, surtout : manque de performance, résultat en échec.

Simplement, dans un échec, le résultat obtenu ne correspond pas à l’attendu. Est-ce un échec pour autant ? Non ! C’est seulement un résultat différent !

A partir de là, que puis-je en faire ? Qu’est-ce que la personne a démontré qui peut l’aider ? Sa façon de faire dénote quoi ? Quel autre usage peut-on faire du résultat ? Comment peut-on voir le résultat d’une manière positive ?

Encore faut-il accepter, accueillir le résultat ! Pourquoi donc considérer le résultat comme la résultante de l’attente ? Un résultat n’est JAMAIS le résultat d’une attente, mais d’une activité réalisée à partir de l’émission d’une attente. On peut donc se pencher sur l’activité réalisée, ce qu’elle a apporté de positif.

Quand je suis tombé sur les deux épaules à vélo à Noël 2019, j’étais immobilisé pendant 4 mois. En rentrant de la chute (et des urgences), je me suis dit  » ok, Noël c’est mort cette année, et je vais être à l’arrêt pendant plusieurs mois  » . Question : mais à quoi ça sert de s’agacer ? mais à quoi ? ça ne fait que générer des hormones qui dérèglent et réduisent le système immunitaire, le système digestif et le système cardiovasculaire !

Première chose à faire devant un « échec » : accueillir, car c’est comme ça ! ça ne sert à rien de dire  « je ne peux pas accepter » car un évènement déjà arrivé ne peut pas être annulé ! Accepter et accueillir ce qui est, voilà la première chose à faire.

Ensuite, regarder en avant, ne pas ressasser : ah si j’étais allé en voiture, ça ne serait pas arrivé. Ok et alors ? ça sert à quoi ? la seule utilité serait de prendre enseignement pour une fois prochaine, si toutefois une situation pourrait se représenter de la même manière. Et encore ! Si, à chaque fois qu’un évènement arrive, je devais ne pas refaire, je ne marcherai pas, je ne ferai pas de vélo, je ne conduirai pas, je n’écrirai pas ce texte, puisqu’un jour au moins, il y a eu « échec » !

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L’obsession de la réussite est une erreur, elle empêche de considérer nos expériences. Tout résultat est une expérience. Si je ne considère que les réussites, je n’apprends pas grand-chose, car dans une expérience réussie, j’ai suivi un processus déjà établi, la nouveauté est faible, voire nulle. Si je passe en revue mes résultats « échecs », je peux y déceler les points d’achoppement, les progrès à faire, et tout ce qui a marché, et les résultats positifs que je n’aurai pas eus si j’avais réussi.

Mais pour tirer quelque enseignement que ce soit d’un « échec », il faut commencer par ne pas juger. Donc, l’échec n’existe pas, il n’y a que le résultat.

Ma Dyspraxie

t’es polio ou quoi ?!   articule !   applique-toi !   tu écris comme un cochon, tu ne fais aucun effort ! d’ailleurs, tu es inorganisé !   tu ne sais pas synthétiser !    écoute, prends donc un outil pour planifier tes journées, car là ça ne va pas !   … pourtant j’ai été claire quand je t’ai demandé de faire ça !   mais tu n’as pas capté ça pendant la réunion !?   tu en fais des tartines à chaque fois, sois concis dans tes phrases et dans tes écrits ! …

… je suis juste dys. Ce n’est pas une excuse, je suis juste dys. En plus de ma vision très mauvaise, de mon petit défaut de visage, de mon complexe, je n’ai pas appris à l’école parce que je ne pouvais pas écrire et écouter en même temps. Ma scolarité était faible. Je n’ai pas pu acquérir certaines matières, et certaines méthodes qui me manquent aujourd’hui. Mais ce n’était pas de la fainéantise, je suis juste dys. Ce trouble a généré des effets secondaires qui sont, je pense, plus graves que les handicaps de la dyspraxie elle-même. Anxiété, complexes, sentiment d’infériorité, incompréhension, effort intense, fatigue intense.

Je découvre et j’apprends à l’adopter, l’accueillir. je lâche la pression, petit à petit. je comprends mieux, tout un tas de choses.

Je pense à ce piano électronique et je voulais apprendre le piano, ou encore à ces soudures électroniques à faire. Et de me laisser le temps, car je suis lent, assumer. Arrêter de culpabiliser pour tout ce que je ne peux juste pas faire, ce n’est pas un déficit, juste un handicap.

Je m’étonne de mon job, et je me dis que je devrais peut-être me chercher un autre boulot, plutôt dans l’action, où on n’a pas besoin de synthétiser et d’écrire des rapports. Tout est compliqué pour moi, lent, laborieux. Donc, je devrais faire moins, et arrêter de vouloir faire des choses qui ne sont pas dans mes cordes. Ca m’inquiète quand même un peu côté boulot, car j’ai du mal à assimiler, et certaines choses sont toujours aussi pénibles. Organiser une réunion, écouter et prendre des notes est chose impossible pour moi. Rédiger des compte-rendus et rapports, c’est la croix et la bannière, j’y arrive mais je me reprends X fois, j’y passe des heures interminables. En même temps, je ne vois pas quoi faire d’autre dans cette entreprise. Le contexte n’est pas du tout à l’inclusion, le contexte est de plus en plus dur. Et l’apprentissage est compliqué et long pour moi, donc m’offrir de la formation pourrait déboucher sur des mauvaises opinions « on lui a offert une formation et il n’a pas appris grand-chose ».

Bon, je n’en suis pas là, je vais commencer par adopter ma dyspraxie.

Qui mieux que toi ?

Viens toi en aide !

Qui mieux que toi pour te venir en aide ? qui mieux que toi pour ressentir ce dont tu as vraiment besoin ? qui d’autre que toi ressens ce que tu ressens ?

Et en même temps, qui mieux que toi pour te juger avec sévérité ? qui mieux que toi pour tirer des conclusions sur ce qui t’arrive, sur ce que tu fais, sur ce que tu penses ?  Qui mieux que toi pour te dire « j’aurai pas dû, j’aurai dû faire mieux, j’aurai dû ceci, j’aurai pas dû cela » ? qui mieux que toi pour te dire avec hâte  » il faut « …

Et si tu te venais en aide ? à toi !

Et si tu t’accordais un peu de paix ? et si tu respirais un peu, pour voir ? et si tu t’accordais ne serait-ce que le dixième de la patience, de la compréhension, de la compassion que tu portes naturellement à ceux que tu aimes vraiment ? Et si … oui, j’ose de te le demander : et si tu t’aimais ?

Pourquoi seul l’enfant intérieur aurait droit à de l’amour ? tu es adulte, et tu as droit à l’erreur, à l’impasse, à revoir ta copie, car aucune oeuvre d’art n’est née du premier coup, par magie. Oui, et si tu prenais la décision d’aimer te tromper ? parce que c’est le signe que tu as essayé, et tu peux te réjouir de faire autrement la prochaine fois, d’apprendre ?

Et si tu te faisais confiance, confiance en ton coeur, pour une fois ? Au lieu d’écouter les diseurs d’avenir, le rationnel et le voyant réunis dans leurs croyances à ta place, laisse-les donc de côté et écoute toi, ton coeur sait, lui ! Ton coeur, ce n’est pas tes désirs, ce n’est pas tes peurs, ton coeur est paix, amour et joie : que te dit-il ?

 

pourquoi vouloir ?

Pourquoi vouloir ? Vouloir nourrir est vital. Vital pour quoi ? Pour continuer de vivre. Est-ce ce que nous faisons ? J’ai comme l’impression que nous voulons souvent plus, plus que seulement nourrir. Ou bien ? Une quête d’autre chose. Une quête qui montre donc un manque de contentement, car si je suis content, je n’ai pas besoin d’autre chose, ou bien?
Le contentement est un état intérieur construit. C’est une sensation. Mais quoi comme sensation ? La paix que je ressens quand je replace mon attention sur mon cœur dans l’amour universel. Ce que je peux ressentir quand je suis non malade, non affamé, non diverti, non affairé, non émotionné. En somme, les agrégats sont mes obstacles à la paix, alors qu’ils sont aussi mes identifications et mes sources de souffrance. Pourtant je suis né dans le samsara, tellement habitué que je me rends compte aujourd’hui que c’est aussi ma prison. Dépasser le samsara pour viser le nirvana, c’est ce que chaque être sensible voudrait. Pour ça, nourrir les agrégats ne suffit pas, il me faut vivre mon nirvana déjà accessible, celui derrière le sensible de l’existence : Nous sommes sensibles à nos agrégats, sensibles à la nourriture corporelle et psychique, en tant qu’êtres nés dans le samsara. Mais nous avons une possibilité autre, plus grande, plus simple, plus profonde, celle de vivre au delà du sensible.

Alors je ralentis ma course, celle de nourrir mes agrégats, pour plutôt me tourner un peu plus vers ce (aujourd’hui encore) mystérieux état d’être de paix d’amour et de joie, qui est la nature profonde de tous les êtres sensibles, mais dont les voiles des agrégats séparent l’accès.

Car tout est déjà présent, et si j’écarte les voiles,  je vivrai le nirvana.

 

l’mpermanence

L’IMPERMANENCE : la vivre, l’intégrer, permet de se soustraire à beaucoup de souffrance, et de relancer l’espoir, et de relancer des initiatives.
Avant-hier je me désespérais de la situation familiale avec Antonin le nazi dans la maison de mon père, mon père coincé entre ses enfants désunis. C’était presque devenu une panique. Que va-t-il arriver ? Comment ça va se terminer ? Comment ma sœur peut-elle être si aveugle, obstinée ? Je ne voyais pas d’issue, je me sentais consterné, impuissant ; Finalement j’ai écrit un message d’amour à ma sœur, tout en restant ferme (c’est important de ne pas être mou quand on est gentil). La nuit suivante, je me demandais ce qui allait advenir, et je m’inquiétais. Finalement, j’ai pensé à l’impermanence des choses, j’ai pensé à l’amour et j’ai respiré l’amour.

Le lendemain matin, j’ai reçu une réponse de ma sœur, qui montrait un progrès dans le cheminement bien que encore empreint de colère et de « j’ai raison vous avez tous tort ».

Finalement, un pas était fait dans la bonne direction.

Je ne sais toujours pas comment ce drame familial digne d’une série B va se terminer, mais rien n’est écrit contrairement aux scénarios des films, et je continue de vivre moi, à mon niveau, dans le plus possible de lacher prise, d’humilité, de patience, de générosité, d’amour, et je confie le tout à la sagesse mére-veilleuse de l’Uni vers.

Le fait de considérer l’impermanence m’a aidé.

Aversion, Attachement, Sagesse une autre vision du bien-être

D’où vient le bonheur ? De façon plus large, je parle ici de ma tranquillité, de ma sérénité, de mon bien-être physique et psychique.

Est-ce que le bonheur c’est quelque chose qui devrait nous être apporté, offert de façon automatique? Est-ce que le bonheur c’est quelque chose qui doit venir de personnes et de circonstances extérieures ? Donc, est-ce que je suis dépendant de facteurs extérieurs pour mon bonheur ?

Par exemple, est-ce que c’est ma partenaire qui doit m’apporter le bien-être au quotidien ? C’est donc sur elle que repose mon bonheur ? Ou bien aussi sur mes enfants ? Ils devraient être comme ci et comme ça pour préserver ma paix, et me faciliter mon rôle de parent ? Au travail c’est mon patron qui devrait m’assurer mon cadre de travail paisible ? Le gouvernement, les médecins et les enseignants devraient être là pour mon bien-être ? C’est d’ailleurs pour ça qu’ils sont payés avec mes impôts, non ?

Est-ce que j’ai le droit de faire ça, si j’aime vraiment ma partenaire, mes enfants, mes amis ? Qui suis-je pour attendre de mes proches, des dirigeants ou des fonctionnaires qu’ils devraient se comporter comme moi je l’entends ?

Si je fais cela, je mets mon bonheur entre les mains des autres, et notamment entre celles de personnes qui me sont inconnues. Et je ne suis pas sûr d’aimer cette conception de la vie, de ma vie !

D’ailleurs, mon bonheur à moi, ma paix et mon plaisir de vivre, est très différent de celui de toute autre personne ! Les uns aiment le salé, les autres le sucré, les uns la ville d’autres la campagne, les uns aiment le foot d’autres aiment la musique, etc…  Comment pourrais-je attendre des autres qu’ils nourrissent, eux, mon bonheur propre, singulier ? Si je crois au Père Noël, je peux lui écrire la lettre de ce que voudrais comme bonheur. Non, franchement, je n’aime pas quand c’est les autres qui décident à ma place ils ne font jamais exactement les choix que moi j’aurais fait.

Le monde ne peut pas tourner selon ma volonté ! Réaliser cela, c’est réaliser que l’égo est surdimensionné en moi : le monde ne tourne pas comme moi je le voudrais, et si je passe ma vie à combattre la vie qui se présente à moi, parce qu’elle n’est pas comme je l’imagine : Parce qu’il faut remplir des obligations je devrais en être dispensé et que le pays tournerait mieux si c’était mieux organisé ; Parce que la météo est mauvaise et qu’elle devrait toujours être comme moi je voudrais ; Parce que mon voisin devrait plutôt aller se faire soigner chez docteur bidule il serait moins chiant à vivre ; Parce que ce con ne démarre pas assez vite au feu, il devrait accélérer ; etc …  mais quelle vie !!!  Quelle vie !

C’est aussi les autres et la vie qui me prive de bonheur : si j’avais plus d’argent je pourrais m’acheter voiture de mes rêves ; Si j’étais plus beau je pourrais sortir avec des belles femmes ; Je voudrais avoir un frigo rempli de fruits. Etc… Mais je n’ai pas tout ça, et je suis privé de ma tranquilité intérieure.

 

Premier constat : je ne peux pas trouver de bonheur de sérénité, de tranquillité et d’apaisement si je suis dans le combat de trouver la paix ! On ne peut pas être en guerre et en paix en même temps !

Première question : Peut-être que je peux cesser mes guerres internes ?

Qu’est-ce qui m’empêche d’être heureux vraiment et durablement ?

D’une part, si je réfléchis à tous les désagréments, tout ce qui empêche mon bien-être intérieur, je remarque que tout tombe dans deux familles d’émotions :

D’une part l’aversion c’est à dire toutes mes mouvements de recul, qui vont du simple mouvement de recul devant quelque chose qui me déplaît, par exemple le mouvement de recul que j’ai devant un aliment qui me déplaît, en passant par la frustration, le rejet, la colère jusqu’à la haine. Tout ça, ce sont des aversions, quand je veux m’éloigner de ce qui se présente à moi. C’est un mouvement de repli qui s’exprime vers l’extérieur : quand je me mets en colère, je repousse ce qui se présent à moi, je mets des barrières, des panneaux « il est interdit de », et je peux passer beaucoup de temps et d’énergie à cela. Ce qui me mène à des pensées des paroles et des actes qui sont dirigés vers le fait de me protéger de ce qui me déplait : le rejet sous toutes se formes, y compris les plus violentes. Sinon, je suis colérique.

Pourtant, il existe l’antidote ! C’est le détachement, le lâcher prise, la prise de recul, le fait de calmer l’égo, d’arrêter de vouloir que le monde tourne comme je veux, d’arrêter de forcer les évènements, de laisser aller, d’être plus tolérant. Accepter et aimer de qui est.

D’autre part, l’autre sentiment qui m’empêche d’être heureux c’est l’attachement, c’est un mouvement inverse que le rejet, c’est la volonté d’attirer vers moi ce que je voudrais avoir, être, faire. Je voudrais la voiture que je ne peux pas avoir, je voudrais avoir plus d’argent, je voudrais faire tel métier, je voudrais voyager, je voudrais que telle personne m’aime etc…  en somme c’est tout ce que je n’ai pas et que je voudrais avoir ! Ce qui me mène à des pensées des paroles et des actes qui sont dirigés vers le fait de combler ces désirs : remplir, même si c’est en trichant un peu ou beaucoup avec les choses et les gens, pour obtenir ce que je veux. Sinon, je suis malheureux.

Pourtant il existe une antidote ! C’est le détachement, c’est le discernement, c’est calmer l’égo, c’est arreter de vouloir que la vie soit comme je voudrais, c’est cesser de forcer, être tolérant, accepter ce qui est, aimer ce qui est.

Oui, l’antidote est la même, c’est une vision un peu plus haute, éclairée, celle qui permet de prendre de la distance avec les évènements et de considérer le contexte.

Un autre développement personnel

Nous avons l’habitude de considérer que les êtres vivants sont le résultat de multiples divisions cellulaires jusqu’à former un bébé humain, un chiot, etc…

Seulement, nous ne sommes pas  des cellules !Si nous étions des cellules, nous serions morts à mesure que les cellules de notre conception sont mortes. Car elles sont été remplacées par d’autres, et de plus en plus nombreuses durant les premières années, puis moins nombreuses elles continuent cependant à se remplacer les uns les autres, jusqu’à la mort du corps. Non, nous sommes même bien plus que des cellules !

Une cellule, aussi grandiose soit-elle, ne sert à rien si elle n’est investie de Vie !

Voici une autre manière de concevoir la Vie d’un être vivant : à partir d’un grain de sable d’énergie originel, plus exactement un minuscule photon, l’énergie, Une et universelle, se développe, se déroule en s’étalant en quelque sorte pour investir des agrégats de matières. Des matières plus ou moins denses, des os jusqu’aux neurones, des moelles jusqu’aux tissus fibreux et visqueux du fascia. Nous sommes ainsi le résultat d’un « développement personnel » de l’énergie Une et indivisible de la Vie qui nous meut tout au fil de l’existence. J’existe, tu existes, ils existent.

Ainsi, nous ne sommes pas des cellules, ni un corps, d’ailleurs ne dit-on pas  » prendre soin de son corps  » ? Le corps, ou « la forme », est d’ailleurs un des 5 « agrégats » du bouddhisme, lequel nous apprend que nous ne sommes pas ces agrégats. Notre corps est un « véhicule », impermanent, toujours en mouvement tandis que nous l’habitons.

Selon la vision de la médecine chinoise, sur et dans le corps se trouvent des fleuves, des rivières et des ruisseaux d’énergie, des carrefours, des creux et des bosses. Les canaux d’énergie sont les méridiens de la médecine chinoise, et les carrefours en sont les points d’acupuncture. Les méridiens et les points sont des localisations où l’énergie émerge et peut être stimulée. Il n’est donc pas question, pas possible, de modifier le cours du flux vital, mais seulement de le stimuler afin de soit tonifier, soit disperser, ou encore harmoniser l’énergie qui circule plus ou moins bien quand on détecte une déficience au moyen des outils de la médecine chinoise.

Chaque méridien est lié à des fonctions non seulement physiologiques mais également psychiques. Ainsi les « organes » de médecine chinoise ne sont pas seulement investis des « fonctions » organiques, ils le sont également de manière corporelle et même spirituelle.

 

Inspiré de :  » la Vie, la médecine et la sagesse » Elisabeth Rochat de la Vallée, Claude Larre

Tristesse sociale

Mais pourquoi ? Pourquoi se plaindre même de la météo ? Sur laquelle nous n’avons aucune prise (et heureusement !). Se plaindre des crottes d’oiseaux, maudire le voisin qui n’a pas la bonne couleur de peau, gueuler sur un automobiliste qui se comporte mal, rapporter à son boss en déformant allègrement les propos d’un collègue qu’on n’aime pas …

Se tirer dans les pattes, dans le dos, et jusqu’au plus haut de l’Etat faire exprès de foutre la m…. dans le pays entier par pur égocentrisme, par calcul, et une fois de plus mettre en danger mais n’en avoir rien à faire des gens, le personnage le plus puissant du pays donne l’exemple, et les gens suivent, en définitive.

Que sont devenus les mots coopération, aide, désintéressement, bienveillance, reliance, solidarité ?

L’art de vivre est donc de se tirer dans les pattes en continuant à pourrir la planète et tous ses habitants, c’est ce qui guide l’homo sapiens. C’est intelligent, vraiment ?

Ce que je n’arrive pas à saisir, c’est que tout le monde semble penser que ce comportement généralisé pourrait être bénéfique ! Que c’est comme ça qu’on peut être heureux.

C’est la recette du confort ? Agresser et rejeter et se protéger par l’agression, tout en étant suffisamment hypocrite pour rester en connexion avec d’autres qui sont tout aussi hypocrites, tout le monde tirant dans le dos de tout le monde.

J’ai le sum, je suis deg, cette société violente et … méchante ne mène à rien de bon, collectivement on ne peut rien espérer d’épanouissant, de positif, de mélioratif, de grandissant en cultivant la fermeture, l’envie, le déni, la jalousie, le rejet, le calcul, le pouvoir, l’égocentrisme, les idéologies.

Au lieu de ça, nous pourrions commencer par manifester en silence, juste en silence avec une bougie à la main, dans les rues chaque Lundi soir : marches blanches pour la paix, pour une société ouverte, tolérante, mais aussi plus juste où les lois font les hommes et pas l’inverse, le respect de tous, la rencontre, de l’argent pour la rencontre sociale, pour ce qui épanouit tout le monde, qui grandit, qui améliore, une société qui n’est pas dirigée par le fric mais par des valeurs réssucitées, une société où la punition est remplacée par l’épanouissement, la honte par l’apprentissage, l’administration deshumanisée par des humains, où l’école n’est pas une école de la compétition mais de la coopération où l’on apprend à former des esprits critiques, le discernement et la joie.

Sagesses d’ailleurs series Ep1 Massai : dualité

Massaï * page 51 et +

« Et si on parlait d’Amour ? »

JOUR 1 La dualité

Toutes les choses sont reliées à d’autres pour former des paires complémentaires opposés :

le bien-être ne va jamais sans les difficultés, la joie ne va pas sans la tristesse, la vie ne va pas sans la mort, comme le jour ne va pas sans la nuit etc…tout au long de notre vie les opposés s’enchainent, que ce soit dans le déroulement de la journée, celui des émotions, celui des activités, celui des paroles et des pensées…

Mais la dualité n’est pas qu’un principe et une observation, elle est ressentie.

L’objectif n’est pas de valoriser le bon côté des choses, mais à apprendre à équilibrer les deux en soi.

Par exemple, le courage et la lâcheté : si on voit des gens se battre dans la rue, on ne va pas forcément s’en mêler pour prouver son courage, car il y a parfois mieux à faire. Il faut accepter d’être lâche pour être courageux.

Si nous refusons d’admettre cette part d’ombre en nous, nous finissons par la projeter sur les autres, par les juger, les critiquer. Mais c’est parce que nous portons en nous, cachée, cette part d’ombre, que nous la voyons chez l’autre.

Faisons ensemble l’exercice de ressentir quelques-unes de ce que nous appelons les contradictions, ces sentiments dits négatifs que nous pouvons ressentir parfois, les critiques que nous pouvons émettre, nos lâchetés et nos regrets, ce que nous ratons ou n’arrivons pas à faire. L’idée n’est pas d’analyser, mais de ressentir sans juger.

Ressentir, ce n’est pas adopter, mais c’est mieux diluer, laisser aller ce qui doit être laissé ; C’est aussi accuillir non pas une épreuve mais une difficulté apprenante, un en-saigne-ment ; C’est aussi découvrir quel élément de la mission de vie se trouve caché dans cette difficulté.

Nous pouvons ensuite trouver, pour chaque ressenti dit négatif, le contrepoint positif, son antidote. Par exemple, le stress est contrebalancé par la joie. L’idée n’est donc pas de combattre nos ressentis dits négatifs, mais de les accueillir, et de leur trouver leurs antidotes.

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