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si le temps m’en est compté

je souhaite, si je disparais avant de le faire, que soient rassemblés mes écrits pour être publiés le plus gracieusement possible au plus grand nombre.

Mes écrits peuvent être rassemblés en chapitres, car ils parlent toujours des mêmes sujets, la vie, le mouvement, la non-mort, l’énergie, et la référence permanente à la nature !

La nature : regarder la  nature, comment elle fonctionne, mais juste comment ELLE fonctionne sans vouloir toujours y voir des parallèles avec l’humain, est la source principale du bonheur retrouvé, c’est de là que  ce sont écartés Eve et Adam !

La nature ne connait pas le jugement : des choses très simples de nos vies sont jugements, et dans le jugements j’inclus tout ce qui n’a pas de nature dans la nature, et tant de choses sont chargées de jugement, ce qu’on appelle généralement « sens »

La vie n’a pas besoin d’avoir un sens ! laissez-la tranquille, laissez la etre VIE !

être vivant, c’est cesser de mettre la vie à l’extérieur de nous !

‘est-ce que tu fais de ton énergie, tu es soleil et tu es fait pour briller, un point c’est tout !

être vivant, c’est cesser de mettre la vie à l’extérieur de nous !
on est malade parce que nous croyons que l’extérieur est plus important que nous : la matière nait de la rencontre entre le temps et l’espace : ni l’un ni l’autre n’existent.
La physique Quantique démontre que l’espace et le temps n’existent pas, qu’ils n’ont ni commencement ni fin, il n’est que mouvement sans commencement ni fin.
Nous mettons de l’importance dans le temps et dans l’espace : on attend, on est pressé de réussir, d’arriver, de partir, et on a des rendez-vous ; On croit qu’on a une place, une place dans la famille, au travail, dans le couple, dans la société, on se place. Leur rencontre, c’est des fonctions, des avoirs, des parcours, des schémas, des modèles, des philosophies et vie, des manières de faire, un résultat, une but, le fameux but dans la vie…et nous nous identofions à ces temps et espaces qui sont extérieurs à nous !
Il n’y a pas de temps en moi, il n’y a pas d’espace en moi, ce sont des interprétations, des croyances, et c’est une identification que de croire que je suis celui qui est dans l’espace et dans le temps.
Je ne suis dans l’espace que parce que j’ai adopté une carte du monde extérieure à moi, adopté une manière de voir le monde. Je pourrais très bien considérer le monde de manière différente, avec d’autres référentiels. Avant la géométrie, avant la boussole, avant les moyens de transports et avant l’internet, le monde était totalement différent, et pourtant les humains avaient déjà leur espace : Cet espace change, c’est donc qu’il n’est pas stable, donc il n’existe que par ce qu’on lui rattache.
Je suis dans le temps, celui que je crois avoir eu et avoir devant moi, pourtant chaque instant passé n’existe que dans ma tête, et chaque instant à venir est imaginé ! le temps est seulement dans ma tête et dans toutes les conventions des humains ! Nous pourrions adopter une autre mesure du temps, elle serait cohérente… avec l’acceptation d’un écoulement hétérogène du temps ! …
Dans la nature, l’espace n’existe pas. Les animaux et les végétaux et les minéraux et les éléments collaborent et occupent des espaces qu’ils n’anticipent pas, ils n’ont pas de notion d’espace, et pourtant ils colonisent ou dépeuplent, au fil du temps…
Le temps leur est indifférent et ils sont indifférents au temps, aucun oiseaux ne compte ses mois à vivre, aucun papillon ses heures avant de mourir. Et pourtant chaque espèce possède des cycles et rythmes de reproduction, alors qu’ils n’ont aucune notion de cycles et de rythme ! Cycles et rythme n’ont aucune réalité dans la nature, c’est l' »humain qui en a besoin pour mesurer !
A force de s’identifier à ce qui ne devraient que des outils, le temps et l’espace érigés en dieux de la religion « progrès », l’humain s’est perdu et se cherche à l’extérieur de lui !

je vais te rencontrer

qui es-tu ?  toi ?

ce que je cherche en toi, ce n’est pas l’Amour. l’Amour est partout, en moi, en toi, en nous, en tout.

Je peux voir l’Amour en l’autre, ou alors je peux ne pas le voir. C’est le regard sur l’autre qui fait les grandes illusions et aussi les grandes disputes destructrices. Car quand on se sépare d’un autre, l’Amour qui est dans l’autre n’a pourtant pas changé. Nous sommes tous investis d’Amour. C’est que parfois nous n’arrivons plus à en être dans la Joie de l’Amour.

L’amour est en moi, en toi, alors ce que je cherche c’est la Joie. La Joie de vivre, cette vibration qui fait que l’existence se remplit d’une lumière spéciale, cette vibration qui nous lie, cette aimantation : je trouve ma joie en toi, tu trouves ta joie en moi. Du moins une partie de nos joies, la Joie de l’Autre aimé.

En allemand, on dit Freude, ce qui se rapproche de Frieden, la Paix.

C’est cette joie qui me fait me sentir être part de l’autre, de toi; Celle qui me fait penser à toi avec tendresse ; Celle qui fait monter la tension de l’attente de ton retour ; Celle qui me fait me sentir serein quand tu es là ; Celle qui fait que j’ai envie de te toucher, de te serrer dans mes bras ; Cette joie de savoir que j’ai le droit de penser à quelqu’un, avoir quelqu’un à qui penser, quelle joie ! C’est aussi la Joie de faire des projets, de se projeter vers demain, ne serait-ce qu’une balade, c’est l’à-venir ; la Joie d’être ensemble, de former un ensemble.

C’est la Joie de Spinoza, dans la dualité de Jung, tout ce qui se passe sous les auspices Taoistes, dans la découverte de toi.

C’est un chemin, c’est un chemin vers toi, qui seras toujours une inconnue, tellement tu n’es pas celle que j’imagine depuis ma carte du monde. C’est l’aventure de parcourir le territoire avec nos cartes respectives.

je vais te rencontrer. je vais rencontrer celle qui manque à ma complétude.

Namaste.

Immortalité episode 2

J’en suis donc venu à la question : si la Vie n’est pas matière, est-ce qu’il y a quelque chose après ma mort ?  En fait, je devrais dire, quelque chose après ma vie, ou même, « après cette existence ».

Si je m’autorise la simple question de ce qu’il y a après mon existence actuelle, c’est que je m’ouvre à la possibilité d’un « autre chose » que la matière.

Mais s’il y a un après, pourquoi n’y aurait-il pas un avant ?

En effet, pour quelle raison la vie commencerait-elle à ma naissance ? Puisque la Vie en moi n’est pas limitée à la matière, et que la matière est même mise en mouvement par la Vie ?

En effet, la Vie qui n’est pas matière insuffle le souffle de Vie, le mouvement, dans la matière.

Elle vient d’où, où va-t-elle, ne sont pas mes questions, je n’ai pas de réponses. Mais ce que je peux supposer, c’est qu’elle ne prend pas sa source dans la « naissance » de la matière. Ce serait prétentieux de ma part de le présumer.

Alors, s’ouvrir à la possibilité d’une Vie après l’existence ouvre tout autant celle d’un Avant l’existence ! Comme si la Vie traversait, et que j’en ai été le bénéficiaire pendant cette existence. Et oui en effet, je n’existerai plus après ma mort. Cette existence est unique.

Mais il n’y a pas vraiment de mort de la Vie ! Ce qui meurt, c’est mon existence, c’est moi, mais la Vie qui a été insufflée en moi à ma naissance, va repartir à ma mort, tout simplement, et se transformer, voyager, reprendre d’autres formes, qu’elle soit celle d’un humain, celle d’un oiseau, celle d’une pierre, d’un arbre …

Je n’ai pas besoin d’être éternel, immortel, la Vie qui est en moi l’est déjà. Je n’ai pas besoin d’être parfait, la Vie ne me l’a jamais demandé. Je peux juste vivre, du mieux que l’existence me le permet. Etant né dans un pays confortable dans une époque bénie, j’essaye de profiter.

 

 

La Vie n’est pas matière – Immortalité episode 1

 

Ca m’est venu par un constat très matérialiste : rien de la matière en moi n’est permanent. Aucune des cellules de ma naissance n’existe encore. Les cellules se renouvèlent en permanence. Donc, je n’existe plus comme j’existais à ma naissance, et je ne suis plus comme l’année dernière, ni comme hier, ni comme il y a une minute.

Mais alors, pourquoi je me sens « moi » ? Qu’est-ce qui fait que j’ai l’impression que c’est une continuité ? Les cellules de mon estomac sont renouvelées très rapidement, et pourtant j’ai toujours un estomac. L’entité est encore présente, elle se modifie d’abord vite dans les premiers temps de la vie, puis plus lentement. Mais l’entité estomac change elle aussi.  Donc, qu’est-ce qui est permanent ?

Je pourrais continuer comme ça à me poser d’autres questions : on sait de quoi est constituée une idée, mais on n’a jamais vu une idée ! On sait comment fonctionne le coeur, mais on ne sait pas ce qui le fait battre. Etc… ce sont, et c’est la réponse, les mystères de la VIE.

Voilà, tout simplement, j’en suis venu à déduire que c’est le Vie en moi qui me fait sentir être moi depuis enfant, que c’est ça la continuité.

Reflets de Dimanche matin

La Vie après la mort n’existe pas !

Car il n’y a pas de mort. La seule mort est celle de l’agitation de la matière. Quand ce qu’on appelle la vie quitte un corps, le corps qui était en mouvement grâce à elle.

Car un corps ne vit pas tout seul. Nous avons des cellules, des neurones, tout plein de systèmes imbriqués les uns dans les autres.

Mais qu’est-ce qui fait se mouvoir un coeur ? Le battement du coeur, quelle est son origine, sa raison ? C’est un mouvement qu’on peut mesurer en fréquences et en mesure électrique, ok. Mais qu’est-ce qui fait se mouvoir le coeur ? Il a commencé à battre dans le ventre de la mère, et cessera de battre un jour. Ok, on appelle ça le miracle de la vie, mais on dit un miracle tant qu’on n’a pas défini ce que c’est, puis ça devient de la science quand on l’a défini …

Alors je propose l’hypothèse suivante : C’est la Vie qui fait battre le coeur et qui est à l’origine de tous les mouvements qui font que je suis « en Vie ». « En vie », justement, nous l’employons tous les jours mais n’y avons jamais réfléchi. Ceux qui réfutent mon hypothèse ne devraient pas dire qu’ils sont « en vie », car pour eux la Vie n’existe pas, tout est science dure.  Or, en science Newtonienne, la Vie n’étant pas mesurable, et encore moins « calibrable », elle ne peut exister, puisque ce qu’on ne peut pas mesurer n’existe pas selon les scientifiques actuels.

Nous allons ici dans un domaine un peu plus loin, là où le doute est permis . Car seul le doute peut mener à de nouvelles découvertes, et si on en fait des certitudes, alors la découverte tourne en rond.

La mort n’existe pas est tiré de l’expérience sensorielle, donc celle de mes sens, que  » je suis  » : je suis cette hirondelle, je suis ce son de cloche, je suis cette étoffe qui se balance sur le portoir, je suis le vent qui l’agite, je suis le champ de coton, je suis le coton, je suis les feuilles et je suis les arbres.

Je suis le soleil, je suis l’air, je suis le vent, je suis l’eau, je suis.

La notion de vie après la mort implique une suite. la notion de mort implique un début. Comme si la vie était née lors de la rencontre entre l’ovule et le spermatozoïde. Mais entre cette rencontre et aujourd »hui, et entre aujourd’hui et « la mort », aucune des cellules n’a survécu. Les cellules qui constituent mon corps, la matière, sont toutes renouvelées selon des cycles plus ou moins longs de l’estomac au cerveau. Donc, rien de ce que j’étais à ma naissance n’existe plus. Je ne suis pourtant pas mort. Ou alors, on pourrait dire que je meurs en permanence, et je nait en permanence. Il y a donc autre chose que les cellules et les neurones, les hormones et toutes les composantes matières. Mais c’est quoi ? C’est quelque chose que la science dure n’a pas encore découvert, et ce qui n’est pas expliqué scientifiquement n’existe pas selon la science. Il y a là une contradiction  : comment faire des découvertes si on ne s’autorise pas le doute ? Nous sommes donc encouragés à sortir de la psycho-rigidité scientifique pour ouvrir nos esprits à d’autres hypothèses. Pour cela, nous utilisons notre ouverture d’esprit, qui n’est pas une opération du crâne …

Si l’on admet qu’il y a une vie après la mort, on suppose donc un futur. C’est une projection vers une autre vie, mystérieuse. OK. Mais avant ? Si je considère que la vie après ma mort est une « suite » à ma vie, cela voudrait dire qu’il y avait aussi un « avant », n’est-ce pas ? J’ai du mal à affirmer que je serai soit-disant une entité qui est née à ma naissance et qui aurait un droit de suite après ma mort. Ce serait vachement prétentieux de ma part, je trouve.

Au contraire, si je considère qu’il y a une suite à mon existence, c’est qu’il y avait aussi un avant ! je ne peux pas parler de vie APRES la mort sans parler de vie AVANT la naissance. Et, partant de là, c’est un éternel recommencement. Une suite de vies ?

Sous quelles formes ?

Certains aiment penser, que nous serions réincarnés d’humains en humains. D’autres pensent qu’il y a un progrès, une sorte de perfectibilité. Qu’est-ce qui me permettrait de croire que je suis l’héritier d’un autre humain et que la prochaine fois je serai à nouveau humain. D’où vient cette croyance que je serai soit-disant séparé des autres formes de vie, que j’aurai une vie supérieure à celle des autres formes de vie ?

Si c’est la Vie qui fait battre mon coeur et me permet de réfléchir, c’est qu’elle n’est pas attachée à une forme de vie ! Je ne peux pas à la fois faire le constat que la Vie est ce qui meut mon coeur et à la fois affirmer que la matière doit reconduire à une autre même matière.

Croire qu’il y a une forme de progrès est une illusion de l’homme. Or, dans l’Univers, le progrès n’existe pas. L’expansion de l’Univers ne veut pas dire progrès. L’augmentation du nombre d’humains sur Terre ne veut pas dire progrès. Ce sont seulement des manières de voir, et des manières sélectives.

Le progrès est une invention de l’homme. Dans la nature, tout se transforme, et les cycles de la vie, parfois longs, n’ont aucune orientation. Et nous nous berçons d’illusions.

Par exemple, nous pensons que l’Homme est de plus en plus grand. C’est vrai si on observe la taille de l’être humain depuis qu’on peut l’observer, et encore plus depuis quelques dizaines d’années. Mais pour autant, on ne peut pas affirmer que c’est l’espèce humaine qui grandit.

Autre exemple :

Sur 100 personnes, 10 ont une capacité respiratoire en baisse de 50% depuis un an. Cela fait baisser la moyenne.

Si on dit :  »  La capacité respiratoire de la population a tendance à baisser  » et « Un institut scientifique a mesuré la capacité respiratoire de 100 personnes, et la conclusion est sans appel : la moyenne baisse ! »

Voilà, l’observation scientifique est alors associée à une émotion. Un journaliste ou un youtubeur, enfin je veux dire tout influenceur à raccourcis, va affirmer que la population est en danger.  C’est vrai que la moyenne baisse, c’est factuel, c’est irréfutable, oui !

Les réseaux sociaux, qui fonctionnent à l’émotion, vont reprendre ce qu’on appelle une info : à partir de ce fait, de cette vérité, on commence à en faire un foin, à en faire un scandale, on met des émotions sur ce qu’on appelle des faits. On appelle des experts qui vont soutenir l’association entre « le fait » et l’émotion.

Ensuite, on va réclamer que le pouvoir politique bouge, car la population est en danger,et il serait impardonnable que les dirigeants ne fassent rien, n’est-ce pas ?

Les politiques, pour se faire bien voir et réélire, vont pondre une loi d’urgence en quelques jours, hop vite fait avec des cabinets de conseil qui vont prendre en compte l’aspect émotionnel, et non pas l’étude initiale, car on n’a pas le temps, il faut agir !

On va alors prendre des mesures pour les 90 personnes qui n’ont rien demandé à personne, qui vivent bien, pendant que les 10 qui ne respirent pas bien on va les mettre sous cloche, les victimiser, et les « protéger ».

C’est comme ça qu’on crée des « dictatures » médiatiques et sociales, sans même le vouloir, parce qu’on donne une signification excessive à certaines choses, ici une moyenne.

Ca peut aussi être une maladie, ou encore un virus, suivez mon regard : porter une attention excessive, sans prise de recul, sur un « fait » peut s’avérer destructeur. Dans les années 1930, la population juive a fait, elle aussi, les frais de ces aveuglements, alors que la population allemande en général n’était pas antisémite au départ, elle l’est devenue…bref.

Si je vous dis : la capacité respiratoire moyenne de la population a baissé l’année dernière, vous pensez quoi ? Inévitablement, on se pose des questions. Combien ? est-ce important ? si oui, quelles sont les conséquences négatives ? Doit-on agir pour que ça ne s’aggrave pas et que ça ne s’étende à la population entière ?

Mais si je vous révèle que sur les 100 personnes de l’étude, les 10 personnes qui ont perdu de la capacité respiratoire sont celles qui étaient pendant 3 mois dans un environnement fortement pollué.

A ce moment-là, nous allons comprendre autre chose : en fait, ce n’est pas les 90 qui sont en danger, mais ce sont les 10 qui étaient dans un environnement pollué qui ont perdu la capacité respiratoire et cette baisse de la moyenne générale.

Dans ce cas, on serait bien d’accord pour dire que les 10 doivent être aidés pour sortir de cet état, et qu’il n’y aucune raison d’imposer aux 90 autres des restrictions qui ne les concerne pas !

Et on va alors peut-être plutôt éviter aux 90 autres de se retrouver dans un environnement qui dégraderait leur capacité respiratoire.

En tout cas, on  prendrait le  » problème  » par un autre bout, et le traitement appliqué ne serait pas identique.

Il y a là deux aspects :

* On ne voit que ce qu’on veut bien voir : Le fait de considérer certains éléments dans une étude, et d’en tirer certaines conclusions. On peut prendre comme meilleur exemple les essais des médicaments, qui sont réalisés par ceux qui veulent les faire approuver et qui, c’est bien humain, ne regardent que certaines choses qu’on a préalablement pensé qui les arrangent.

* Mettre des émotions sur des faits : voilà un danger énorme, et pourtant nous baignons dans cette folie destructrice du matin au soir dans les médias, qu’ils soient sociaux ou pas. Il serait urgent de sortir de cette folie, et pourtant nous y allons toujours plus fort et plus vite.

En conclusion, j’ai envie de dire que peu importe tout ça, il ne faut pas le prendre de manière personnelle : la manière personnelle, c’est dire que le suis la matière.

Or, étant en constant renouvellement, je ne suis heureusement pas seulement matière, et ce qui fait « moi » n’est pas matière. Donc, puisque je suis énergie, et que cette énergie n’est pas attachée à la matière, je peux tranquillement me détacher et prendre un peu de distance….

Namaste

La peau de mon identité

Je ne suis responsable que de ce que je peux changer. Et je ne peux changer que mon comportement.

Mon comportement est la manifestation de mon Être.
Mon comportement est à la connexion entre mon Être et l’extérieur.

Quel extérieur ? Pas le monde extérieur. Mais celui-ci est aussi une construction, c’est la résultante de toutes mes perceptions et croyances, ma carte du monde est interne.

Mon comportement agit plutôt sur les interactions avec l’extérieur de moi. Il s’agit des autres, mais aussi de tout ce qui a rapport avec la vie en dehors de moi.  Or je me nourris, j’ai besoin de ce qui m’est extérieur. Mais si le monde est ma carte, celle-ci étant interne, où est l’extérieur ? Il se trouve dans les cartes du monde des autres. Le territoire, lui, est notre inaccessible commun.

Mon comportement me permet d’avoir accès à la nourriture, c’est à dire à l’apport extérieur en air, alimentation, amour, relations, interactions. Sans nourriture, je meurs. La matière en a besoin, et tout ce qui en moi est lié au monde en a besoin, le corps et le cœur. La matière et l’affection.

L’esprit, lui, se nourrit de l’univers, lequel se trouve en tout, partout, à tout moment : il n’y a pas ni extérieur ni intérieur, ni nourriture ni besoin, ni temps ni matière, pas de relation, de reliance car tout est là et maintenant et ici.

Tant que je suis matière, j’ai besoin de cette reliance avec le monde en moi, petits points partiels du territoire. Mon comportement, c’est ma façon de fonctionner, la manifestation de mon Être, mon message au monde est aussi mon panier de nourriture. C’est lui que je peux ajuster, en le faisant devenir la manifestation de mon Être. Mais alors, cette peau qu’est mon lien au monde, doit aussi être la porte d’entrée de ce que je peux recevoir. Par mon comportement, je choisis la manière dont je nourris ma réalité, à savoir mon monde intérieur, ma carte du monde. En faisant ces choix, je nourris mon Être. La nourriture que je choisis va plus ou moins correspondre à mes valeurs, et à mon identité, mon Être.

Si mon comportement est aligné, je nourris mon identité. Si mon comportement ne correspond pas, il y a une mauvaise alimentation de mon identité, ou alors cette nourriture n’est pas complète. Plus je tends vers un alignement cohérent, plus je serai nourris, en harmonie, équilibré. Pour cela, je peux utiliser mes talents naturels, qui sont mon langage à moi pour transmettre ma nourriture au monde extérieur. Le comportement c’est ma façon de fonctionner, c’est la peau de mon identité.

Identifier mes valeurs, mes croyances, mes réalités, et aussi mes façons de fonctionner et mes talents naturels est un chemin que j’ai à faire tous les jours. Cela me permet de m’éloigner de ce qui ne me correspond pas. Ce sont des deuils à faire. Ce qui ne me correspond pas dont je me suis approché, m’a apporté : tout ce qui arrive arrive pour de bonnes raisons, des raisons d’apprendre. Mais ce n’est pas une raison pour rester en contact avec ce qui ne me nourris pas, car je vais m’y épuiser.

S’éloigner, exprimer son besoin de ne plus être en contact, est important, vital. On n’a pas besoin pour cela de critiquer ce qui ne nous correspond pas. Parfois, il arrive qu’on soit devant des perturbations, c’est à dire des comportements d’autres qui détruisent ma nourriture, mon oxygène, ma reliance au monde. A ce moment-là aussi, mon comportement a son importance; le non-agir n’est pas rien faire et laisser faire. C’est plutôt ne pas s’opposer, dans le sens de l’aikido. Et l’aikido se pratique en étant : centré !

Car finalement, c’est en soi, au plus profond, que se trouve la seule nourriture essentielle, celle que personne ne peut nous enlever, la flamme de l’Amour universel, cette conviction profonde qu’on appelle foi, ce qui me fait avancer dans la nuit, ce qui me fait traverser leurs enfers car ils n’auront jamais mon paradis.

Je considère un cycle : mon comportement est la manifestation de mon identité, au travers de la culture de mes valeurs, mises en formes par mes talents naturels, le comportement étant la peau de l’identité, la face visible de l’extérieur. Cette peau correspond à la porte de sortie et d’entrée de ma reliance au monde extérieur.

Je dois y appliquer les accords toltèques : Une expression non blessante, je sais que rien n’est dirigé contre mon être profond, ce qui vient à moi ne correspond pas à ce que je crois comprendre, et je suis bienveillant avec moi et le monde en veillant à rester aligné.

Namaste

la Connaissance, ce poison humain

Dans la nature, la connaissance n’existe pas. Aucun animal, aucun végétal, aucun minéral, aucun élément de ce qui constitue la nature et l’univers n’a besoin de savoir.

L’univers tout entier fonctionne en parfaite harmonie, parfois dans des cycles, et dans la collaboration. Il n’y a pas de dominants et de dominés, contrairement à ce que la vision humaine peut faire croire.

La nature fonctionne dans la collaboration.

l’obsession de l’être humain à vouloir tout comprendre a pris une tournure suicidaire : la science est devenue une religion.

La science est le refuge des cyniques, des ennemis du vivant, des adversaires de la dynamique. Elle serait soit-disant statique : tout ce qui n’est pas mesurable par la science n’existe pas, voilà le discours.

Donc, les idées n’existent pas ? Personne n’a jamais prouvé l’existence d’une idée, et vous pouvez en ouvrir beaucoup des crânes avant d’espérer y trouver une idée. Tout comme les pensées, qui sont en fait des productions de l’imagination ! L’imagination n’est pas réelle, oui, et pourtant elle est (entre autres) à la base même de la science ! Sans imagination, pas d’instruments de mesure scientifiques !

Partant de là, on remarque que les instruments scientifiques sont issus de l’imagination. Les théories aussi, tout comme les démonstrations scientifiques, et aussi les principes, les façons de concevoir la science.

Si on change l’angle de pensée (d’imaginer) la science, celle-ci change.

La science existe-t-elle ? elle n’existe qu’à l’intérieur de son giron. Il faut l’avoir imaginée pour qu’elle puisse exister. De fait, la science n’est pas scientifique. Cette merveilleuse invention qu’est la science devrait rester à sa place, à mon avis, et ne devrait pas être un instrument de vérité.

Il y a quelques siècles, la Terre était plate. Attention, ce n’est pas qu’on pensait qu’elle est plate ! Elle ETAIT plate ! Un jour, des illuminés ont prétendu qu’elle serait ronde. Il a fallu longtemps pour que cette idée saugrenue se sache. A partir de là, elle dérangeait, et certains sont morts pour avoir dérangé. Déjà à cette époque, les vérités scientifiques (on n’appelait pas encore ça la science) n’étaient pas bonnes à remettre en cause. La science de cette époque était donc déjà du pouvoir, des vérités, des principes établis, une pensée unique. C’est ça la science ? La science ne devrait-elle pas être libre, un espace de doute, d’expérimentation, de remise en cause ? Elle est tout cela, dans les laboratoires. Jusqu’à ce qu’un ordre quelconque approuve telle ou telle invention de labo. Alors, l’invention devient vérité, elle se fige, et d’autres vont dans la même direction, en adoptant la façon de penser.

Newton n’était pas d’abord un scientifique, il fut à l’origine d’un courant de penser la science : la science newtonienne. Celle de la science dite dure.

Avant lui et après lui, d’autres courants de pensée ont été façonnés. La philosophie ou encore la quantique, agacent tellement la science newtonienne. Pourquoi ?

Il y a quelques siècles, on est passé de la Terre plate à la Terre ronde. On a changé de vérité. Aujourd’hui, est-ce que nous considérons que nous supposons que la Terre est sphérique ? Non ! nous sommes certains de cela !

Ce qui a fait passer la Terre de plate à sphérique, c’est l’angle de vue. Si tu regardes la Terre avec les seuls yeux d’humains, au niveau du sol, elle est plate. On ne voit aucune courbure de la Terre.

Si ensuite tu tiens compte du fait que le soleil se lève à l’Est et se couche à l’Ouest et qu’il réapparait chaque matin, tu peux déduire logiquement que la Terre doit être sphérique. Alors, tu peux penser légitimement que le soleil tourne autour de la Terre. Ce n’est pas faux non plus.

Si ensuite tu tiens compte de encore d’autres éléments, tu en arrives à déduire puis observer tout le système solaire, par exemple.

A chaque fois, nous avons changé notre angle de vue. Mais aussi la façon de penser. Quand nous sommes passés de l’observation des seuls sens à l’ajout de la pensée logique qui nous a fait déduire la nature sphérique de la Terre, nous avons admis, accepté, adopté une autre façon de penser. Nous avons alors ajouté une autre façon de voir le monde.

L’évolution de la nature plate ou ronde de la Terre est donc liée à l’ouverture d’esprit à de nouvelles façons de penser.

Mais plate ou ronde, ce sont des notions géométriques, non ? Pourquoi est-ce que la Terre se définit d’abord par la géométrie ?  Il y a d’autres façons de considérer la Terre. Certaines de des autres façons sont plus ou moins tolérées, ou plus ou moins adoptées; Mais aucune n’est considérée comme sérieuse. La seule manière sérieuse, c’est la façon newtonnienne : taille, masse, forme, et on peut ajouter la structure minérale, les couches de roche, la surface, les proportions en eau et de terre ferme etc… c’est ça, la définition sérieuse de la planète. On est ok là dessus ?

On est ok, mais pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’une autre définition ne serait-elle pas prioritaire et considérée comme vérité ? Par exemple, la science quantique donne sa propre définition de la nature de la planète. Ou encore, la philosophie. etc…

Pourquoi ces autres définitions sont-elles secondaires ? Elles sont souvent considérées avec condescendance. Pour quelle raison ? Parce qu’on pense avec une assurance formelle que la définition universelle de la planète Terre est donnée par les principes Newtoniens. Tout simplement.

Mais pourtant, si nous changions de système de pensée, nous pourrions adopter une autre « vérité universelle ».

Quand on pensait que la Terre était plate, on ne « pensait pas que » la Terre est plate, c’était une évidence, une vérité qui n’avait même pas besoin d’être nommée vérité ! Aujourd’hui, nous pensons de manière tout aussi automatique que la Terre est ronde. On ne penserait même pas à remettre en cause cette évidence !

Et pourtant, cette évidence est liée à notre manière de penser, à ce qui est arrivé jusqu’à ce qu’on appelle la connaissance, qui s’est cumulé et que nous avons discuté, et approuvé collectivement comme étant vrai.

Tout ça est très fragile. Temporaire. Et ne nous appartient pas. De plus, qui sommes-nous pour imposer nos vérités aux autres ? La science est aujourd’hui l’arme de ceux qui ont instauré certaines vérités.

En tout cas, ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera plus demain. Car la vérité dépend de la manière de penser. La vérité n’est pas liée à des faits. Elle est liée à la manière de voir les faits. La Terre n’a aucune intention, elle n’a aucune masse, aucune forme, et elle n’est composée d’aucune structure moléculaire, ni biologique, et elle n’a aucune part spirituelle ni d’aspect philosophique : parce que tout ça, ce sont des inventions humaines !!!

La connaissance est un poison ! La Terre et tout l’univers vivent très bien dans l’équilibre naturel, n’ont pas besoin d’être définis ! Au contraire, si nous les humains cessions de vouloir interpréter, « anthropophiser » la nature, nous pourrions vivre à nouveau en harmonie avec elle, comme l’humain l’a fait pendant les 240 000 avant les 10 000 ans de dérive de la connaissance : observer et contempler, voilà qui suffisent.

La nature collabore, non seulement entre espèces, mais entre éléments : les minéraux, végétaux et animaux collaborent dans des architectures parfois complexes ! Mais pas une seule fois ces enchainements que nous voyons comme complexes et très fines n’ont été pensées, discutées, négociées ! Elles se sont mises en place de façon naturelle, sans aucune pensée !

De fait, la recherche de la connaissance (celle de l’information et du pouvoir), est une gêne, un poison pour l’humain et pour la planète qu’il détruit !

Au lieu de cela, nous pourrions changer notre façon de penser, adopter une attitude moins arrogante, être moins sûrs de nos connaissances puisqu’elles ne sont pas réelles. Et nous pourrions tourner notre attention à ce qui est, à ce qui nous entoure.

Car finalement, à échelle humaine, peu importe que la Terre est plate ou ronde ou cubique ! L’espèce humaine a vécu en harmonie les 95% de sont existence avec son environnement, ce n’est que depuis que Adam et Eve on croqué dans le fruit de la connaissance que l’humain a dérivé.

Demain, des grandes extinctions de l’espèce humaine auront lieu, qui seront conséquences des errements de la connaissance. Mais à la fin, la terre sera toujours là, l’humain aussi, mais pas celui qui domine aujourd’hui. Ce ne seront pas les riches qui vont survivre, mais, comme le démontre Darwin, les plus adaptés : l’humain qui sera là encore ici dans 5 000 ans sera plutôt petit, saura se débrouiller, il saura s’adapter. Il n’aura pas suivi des stages de survie, et n’aura pas besoin de son bacc, car il saura penser par lui-même !

Namaste.

Jetez la culpabilité aux oubliettes !

J’ai un jour entendu parler d’un jeune homme qualifié comme délinquant et perdu pour la société. En effet, il avait produit une fausse ordonnance médicale pour obtenir les médicaments que sa mère doit impérativement avoir pour moins souffrir d’une maladie invalidante. Les médicaments « prescrits » étaient un renouvellement.

La bête culpabilité : « c’est mal » : La culpabilité fige, rabaisse. En le punissant pour son acte, on espère faire quoi ? Le FORCER à faire  » comme il faudrait « .  Il le fera peut-être, ou pas. Mais s’il le fait, il n’aura pas compris le sens de son acte, et ne saura appliquer ce qu’il n’aura pas compris à d’autres domaines de l’existence.

La culpabilité est limitante, et culpabiliser quelqu’un est un acte qui de surcroit classe l’autre personne comme étant inférieure, car incapable de comprendre. En tout cas on peut remettre en cause la capacité à communiquer de ceux qui veulent culpabiliser leurs semblables : pourquoi il faut faire de telle manière ?  quel est le sens de la règle ?  Pourquoi je traite l’autre comme un sous-homme ? comment puis-je être respecté si je traite les autres de cette manière dégradante ?

Se culpabiliser, c’est se rabaisser soi-même, c’est dévaloriser ses propres talents, valeurs, façons de fonctionner.

 

La culpabilité se rapporte à quoi ?


Dans le cas du jeune homme qui a falsifié cette ordonnance, que doit-on modifier ? Pas ce qu’il mis en œuvre mais le contexte !

Il a fait preuve de valeurs et de talents : il se soucie beaucoup de sa maman, et ne supporte pas de la voir souffrir, au point qu’il en est venu à imaginer ce stratagème. Ensuite, il a imaginé cette solution, travaillé son « œuvre », et a eu certainement à surmonter sa peur de passer à l’acte, donc du courage. Il a mis la valeur « maman » au-dessus de la valeur du respect des règles d’obtention de médicaments. Les valeurs qu’il a mis en œuvre sont OK. Ses talents aussi. Ce qui ne colle pas, c’est le contexte.

Culpabiliser la personne, c’est lui enlever la valeur de ses bonnes intentions ! Et donc, quelque chose sera blessé, perturbé, en lui. En le culpabilisant, on va lui envoyer un message inverse de celui qu’on a l’intention d’envoyer.

Quand on se culpabilise soi-même, les conséquences peuvent être pires, car l’émetteur de la culpabilisation ne peut pas être blâmé, ou rejeté : c’est soi !

Dans tout ça, la culpabilisation, qui je le répète est destructrice, voulait en fait lui dire qu’il n’est pas correct voire dangereux de falsifier une ordonnance ! Tout parent voudrait protéger son enfant d’une « bêtise », d’un acte « irréfléchi » : mais en culpabilisant la personne, on commet aussi un acte irréfléchi !

 

Nous ne fonctionnons pas tous de la même manière. Les humains sont différents. Certains sont tout à fait ok pour appliquer à la lettre des règles, et ne comprennent pas que d’autres ne les respectent pas. Ces personnes très proches des règles pensent parfois que ceux qui ne les respectent pas le font par bêtise, ou parce que ce sont de mauvaises personnes. Non ! Ce sont juste des personnes qui ont besoin de donner du sens !

Ces personnes qui ont besoin de sens sont aussi les créatifs de notre société ! Elles ont parfois du mal à comprendre la « bassesse d’esprit » de ceux qui ne discutent jamais les règles. Et en effet les personnes qui appliquent simplement les règles sont souvent peu créatives, et une société dynamique a besoin de créativité, de donner du sens au collectif !

Donc, nous avons besoin les uns des autres, et nous avons besoin d’un peu de tolérance et d’ouverture.  Nous avons besoin à la fois de règles communes, mais ces règles doivent aussi répondre à un sens commun, et pouvoir rester dans une dynamique, car la vie bouge, la société évolue et les règles doivent pouvoir être adaptées.

Rester figés dans les règles anciennes, ce serait emprisonner les homosexuels; Aujourd’hui même les esprits les plus rigoristes admettent que cette loi qui n’a pas 50 ans est à remettre en cause.

 

Le contexte

Pour en revenir à notre exemple, si on y regarde de plus près, c’est le contexte de mise en œuvre de son intention qui est à revoir, pas son intention !

Et le contexte, si on amène la personne à interroger ce contexte, elle trouvera par elle-même les bonnes raisons de ne pas faire cet acte, et adhèrera d’autant plus au respect des procédures d’obtention des médicaments : beaucoup sont dangereux, l’utilité des pros de la maladie (les médecins), le contrôle des interactions, les indications des médicaments, etc… il prendra conscience du danger potentiel du résultat de la falsification pour sa maman, et sera peut-être content d’avoir été intercepté dans sa manigance.

 

Prendre du recul

La culpabilité nous enferme dans le passé : un acte « mauvais » a été commis, la personne est mauvaise, sans explication il n’y a pas de compréhension, et sans compréhension la personne va rester dans sa culpabilité.

C’est un piège, et un facilité, et parfois un refuge facile de s’auto-saboter « je suis coupable », dans le sens « je n’ai pas envie de faire l’effort d’être responsable ».

Responsable inverse de coupable

Le coupable est un sous-homme qui n’a rien compris, basta. Une personne qui est responsable répond à ce qu’elle est capable de faire. Si je ne suis pas capable, je ne peux pas en répondre.

Donc, amener une personne à être capable de comprendre son acte, sans jugement, l’amène à en répondre : la prochaine fois, elle saura répondre de son acte. A partir de là, quand on a compris, les priorités des valeurs sont revues, et la valeur « soulager ma maman de ses douleurs » ne passe plus au-dessus de la valeur « tout faire pour la soulager » parce que sera intervenue la valeur « respect des règles d’obtention des médicaments (pour de bonnes raisons).

le jugement empêche la responsabilité : vision de coach

J’ai un jour entendu parler d’un jeune homme qualifié comme délinquant et perdu pour la société. En effet, il avait produit une fausse ordonnance médicale pour obtenir les médicaments que sa mère doit impérativement avoir pour moins souffrir d’une maladie invalidante. Les médicaments « prescrits » étaient un renouvellement.

La réaction classique : « c’est mal, il doit être puni, ça lui apprendra ». La culpabilité bloque, fige, rabaisse. En le condamant, il n’aura pas compris le sens de son acte !

EN COACHING : on met le jugement de côté.

Par les questions, on peut d’abord trouver des intentions positives et qualités du jeune homme, comme le souci de sa maman malade, l’intention de trouver une solution rapidement, l’imagination, les efforts fournis pour imiter une ordonnance, et même le fait de surmonter sa peur, et d’avoir le courage de ses actes…

Par la suite, le coaching va questionner les conséquences positives et négatives de son acte. Et la personne va trouver par elle-même par quelles autres stratégies peuvent mener au résultat recherché.

Amener vers la compréhension …

Toujours par les questions, il réalisera l’intérêt collectif de respecter des procédures pour obtenir des médicaments qui peuvent être dangereux dans les interactions, dans les indications etc… et que si les médicaments ne sont généralement pas en vente libre c’est pour de bonnes raisons; Et aussi l’intérêt individuel d’être encadré par des médecins qui sont des professionnels des maladies, pour savoir décider des meilleures stratégies de soins.

Une personne qui comprend le sens de ce qu’il fait ou ne fait pas deviendra RESPONSABLE : REPONDRE DE CE DONT ON EST CAPABLE (ou habile).

Le simple questionnement dans le non-jugement peur à lui seul ouvrir bien des portes et apporter des réponses qui seront durables, car la personne se sera approprié ses propres réponses !

 

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