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Jour de pluie
ta démarche est presque chaloupée, entre les flaques et les gens,
les allées du marché dont tu connais chaque pas, par coeur, le coeur en éventail, dans les allées des souvenirs d’un autre temps, plus heureux, plus incousciant, là-bas, loin

Jour de pluie, avec le vent du sud balayant les feuilles, mortes, là où tu avais écrit les mots doux de l’ordinaire, les jours précieux d’un autre quotidien, des  » je file au marché, à plus tard mon amour, je t’aime  » ou des  » n’oublie pas les poireaux ma minette adorée, je te couvre de bisous  » …

il est pourtant un pays, un pays pas si lointain, où tu peux retrouver toutes ces sensations légères, étoiles filant dans le ciel de ces papillons réssucités, là dans le coeur, sens-tu ces picotements, d’amour, d’affection, de complicité, de liberté,

avoir quelqu’un à aimer, voilà ton trésor, voilà l’indicible légèreté qui te porte au fil des heures, des jours, des années, sans même que tu ne t’en aperçoives plus, parfois il faut un petit drame pour réveiller cette douceur extrême collée au coeur

comme une armure, notre amour c’est notre nous, notre forteresse imprenable, dans laquelle nous avons construit toutes nos belles illusions, notre radeau, notre vaisseau

nous voyagons ensemble, loin d’ici, dans les petites ruelles de Paris ou de Rome, notre univers est vaste, nos galaxies perlées de croissants et de parfums de café, envoutantes lumières, l’ombre de notre union se projette sur les murs, nous sommes furtifs,

dans notre monde à nous, nous sommes invisibles aux autres, notre amour est unique, il contient tout ce fait cette union bien à nous, rien n’est pareil à ce nous, et ni toi ni moi ne pouvons vivre la même chose

Vivons, voyageons, voguons sur les crètes éclatantes de notre nous, vagues divaguent entre les plis de nos corps enlacés

 

Guérir c’est accepter de changer

Guérir c’est changer. Changer c’est laisser derrière soi le connu, renoncer à tout ce qu’on est … pense être, ce à quoi on s’identifie.

L’inconnu n’est pas une partie, c’est un tout. Changer impacte tout en soi. Autrement on appelle ça l’évolution. L’évolution m’a mené à la-mal-a-dit, mais guérir c’est changer, car évoluer c’est continuer avec le mal qui dit, qui crie. La vie avance et je ne peux pas revenir en arrière. L’évolution ne peut pas aller en marche arrière. Le mal est un cri de vie, il me montre la voie.

Seulement pour trouver mon chemin de joie de vie de lumière, je dois laisser le terreau de la maladie et la suivre elle, ce qu’elle me montre.

Je dois reprendre au début : mes besoins, mon identité, mes significations de valeur… Reprendre la feuille blanche et retourner à moi, à l’être que je suis. L’inconnu est un chemin total, nécessite d’être et pas de faire.

Changer c’est l’inconnu, la guérison est inconnue. Laisser l’inconnu émerger ouvre à ce qu’il contient : la guérison. L’inconnu est mon ami, mon avenir, tout autant que je noie mon ancien moi.  Je ne peux pas connaître l’inconnu sans lâcher le connu. Un changement profond opère. L’inconnu est non connu, pourtant comment le faire puisque je ne le connais pas. Essayer trente-six techniques ou méthodes ne mène pas loin.

Ressenti : le ressenti est la voie de la guérison, le ressenti Inconnu. M’ouvrir à un ressenti inconnu, nouveau. Le suivre, persévérer pour inscrire dans le subconscient.

Garder son âme d’enfant

Garder son âme d’enfant

Garder son âme d’enfant, aimer cette idée c’est bien, la laisser s’exprimer c’est mieux, y consacrer quelques minutes par jour, l’intégrer dans le quotidien, c’est petit à petit laisser entrer de l’espace en soi, une sensation de liberté, de la joie pure, et ressentir ce lien subtil avec l’espace : avec un ciel flamboyant, avec le vent dans le balancement des branches, avec la présence rassurante d’un arbre, avec le chant d’un oiseau, avec les perles de pluie sur la vitre, on commence par observer pour finir par contempler sans réfléchir, libre de donner du sens à tout, libre de s’autoriser à ce moment dans l’ailleurs,se retrouver soi dans ce moment d’absence, trouver de l’espace et le laisser grandir à intérieur. Puis la lumière passe, de plus en plus, et c’est ainsi que l’on commence à illuminer l’entourage de cette liberté secrète, on la trimballe dans le quotidien, elle nous accompagne, elle rejaillit sur les autres, sur les rencontres et les évènements bien au-delà de ces quelques moments d’évasion …

 

Interpréter les rêves de façon métaphorique

Pour ce billet je me suis inspiré de Mark Tyrrell  : Module 3 – Part 6

Les rêves intenses et abondants sont l’expression métaphorique de la stimulation émotionnelle non résolue. C’est ce qui se passe chez les personnes très seules, chez les personnes déprimées.

Le rêve désactive l’excitation émotionnelle non satisfaite : le rêve évacue les émotions non résolues, et les travaux de Joe Griffin.

L’une des conclusions les plus importantes auxquelles Joe Griffin est parvenu dans son enquête sur ce qui ce qui se passe quand nous rêvons est que le rêve joue un rôle vital dans la régulation émotionnelle, et d’une manière spécifique.

Lorsque les attentes émotionnelles déclenchées pendant la journée restent insatisfaites, elles sont « évacuées » des centres émotionnels du cerveau par l’expression émotionnelle métaphorique du rêve. Le niveau d’éveil du cerveau est ainsi rétabli et il est mieux préparé à faire face aux expériences émotionnelles du lendemain.

Le rêve est ainsi un exutoire des émotions non résolues.

Ainsi, par exemple, si vous vous disputez avec votre partenaire pendant la journée, il est peu probable que vous passiez un rêve métaphorique qui correspond à cet évènement, car la stimulation émotionnelle s’est déjà exprimée.

En revanche, si vous êtes en colère contre un collègue, mais que vous ne parvenez pas à l’exprimer, alors cette frustration pourrait bien être exprimée dans un rêve. Le collègue de travail pourrait être symbolisé par un monstre et votre colère s’amplifierait en rage en attaquant la créature. Cela permet à l’émotion de se dissiper avant le lendemain, afin que vous puissiez vous rendre au travail calmement.

Mais si vous ruminez rageusement les mêmes frustrations le jour suivant, alors vos émotions sont à nouveau éveillées, le processus de rêve reproduira, et peut-être en empruntant le même symbolisme et en créant un rêve récurrent.

 

Les rêves comme produit de la rumination

Les rêves sont ainsi l’expression d’une stimulation émotionnelle non résolue, celles de la journée passée, que ce soit dans le vécu des évènements, paroles, visions … s’étant « réellement » passés, ou encore dans le fait de revivre des pensées qui déclenchent des émotions, le subconscient ne faisant pas la différence en « réel » et « image-iné ».

Souvent, l’interprétation des rêves s’attache au sujet, on cherche alors la symbolique du sujet. Alors que cette expression du subconscient est plutôt, à mon sens, à considérer sous l’angle du processus.

Si par exemple une personne rêve de faire l’amour avec sa/son meilleur ami(e), je ne m’attache pas à creuser le sujet, ici l’ami(e), mais je vais chercher l’émotion irrésolue : cette personne a probablement envie de faire l’amour, et ça correspond à un besoin fondamental de lien intime. Le fait que ce soit l’ami(e) ou le/la collègue n’importe pas. Rêver d’une chouette ou d’une sorcière n’est pas important, ce sont des mises en scène de blocages émotionnels. On ira plutôt chercher les réponses dans le contexte, le processus émotionnel qui est représenté par la scène.

Une fois de plus, on ne juge pas : tous les rêves sont utiles.

Et une fois de plus, on ne cherche pas de logique : le rêve se passe dans la sphère du subconscient, qui ne connait pas la logique.

Passer les rêves au travers de la moulinette des émotions nous en apprendra beaucoup plus sur nous, et nous permettra d’identifier les besoins fondamentaux non nourris, les émotions bloquées.

 

Ne pas chercher l’explication des rêves dans le seul temps récent

Cette théorie de la fonction du rêve explique aussi les rêves d’évènements anciens dont on pourrait s’attendre à ce que l’éveil émotionnel ait été désactivé par le processus de rêve à peu près au moment des événements originaux. Une odeur, une parole dite, un endroit, etc.. peut réactiver un ancien incident émotionnel la plus part du temps inconscient, et peut donc donner lieu à des rêves liés à des évènements très anciens. Ce n’est pas pour autant forcément grave.

 

VOIR AUSSI : une autre approche du rêve dit prémonitoire

 

Vrai ou Faux, le rêve s’en moque

Ne sachant pas ce qui est vrai ou faux, le subconscient va piocher des éléments de décor de mon rêve d’émotion irrésolue sans aucune cohérence avec ce que je sais être vrai ou pas. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, le besoin non résolu est d’avoir une relation intime, et le fait que ce soit une amie qui apparait dans le rêve est le simple fruit d’une extraction d’une personne par le subconscient qui n’a effectivement rien à voir avec mon attirance ou non pour cette personne.

Ne pas analyser le rêve, mais écouter ses besoins

Le temps passé à analyser les rêves peut aussi être mis à profit pour simplement écouter les rêves, s’écouter soi en quête des besoins non nourris. La plupart du temps, le rêve est juste la queue de comète de fortes stimulations émotionnelles.

 

Exemple de cas d’interprétation de rêve – La sorcière à deux têtes

http://quantumwaves.space/2022/10/24/exemple-dinterpretation-de-reve-la-sorciere-a-deux-tetes/

 

3 façons d’aider à ne plus être submergé par les émotions

1) Aidez-les à planifier à l’avance

Plutôt que d’être toujours pris par surprise par une émotion et d’être ensuite « vaincu par elle »  aider les clients à voir – et à planifier – les moments de vulnérabilité peut les aider à mieux gérer leurs sentiments.

Par exemple, comme les personnes déprimées ont tendance à rêver énormément (qu’elles se souviennent ou non de leurs rêves), leurs matinées sont souvent épuisantes et constituent souvent le pire moment de la journée. Le fait de prévoir à l’avance cette « pire partie de la journée » en se rappelant que l’énergie se rétablira, dans une certaine mesure, au fil de la journée, peut vraiment aider les clients déprimés à prendre de la distance par rapport au désespoir matinal.

Si une personne sait qu’une certaine personne la met en colère, elle peut prévoir de limiter ses contacts avec cette personne. Si votre cliente sait qu’elle est anxieuse lorsque le téléphone sonne, elle peut prévoir de prendre trois respirations profondes, en expirant lentement à chaque fois avant de répondre.

Il est essentiel d’avoir un plan, une stratégie, lorsqu’on traite des schémas émotionnels. Si vous savez comment aider vos clients par l’hypnose, plus vous leur ferez répéter par l’hypnose des réponses constructives à leurs schémas émotionnels, plus ils seront capables de le faire dans la réalité.

2) Aidez-les à voir la situation dans son ensemble

Diluer un sentiment est beaucoup plus efficace que d’essayer de le supprimer. Supposons que vous n’appréciez pas une certaine personne. Faire semblant de l’aimer peut parfois vous aider un peu, mais vous risquez davantage de ressentir du ressentiment. Cependant, trouver activement des éléments qui vous aideront à « humaniser » cette personne dans votre esprit peut vraiment contribuer à atténuer votre aversion.

Une de mes clientes ne supportait pas sa voisine, qu’elle considérait comme une fouineuse qui se mêlait de tout. Au cours de notre conversation, j’ai découvert que le mari de cette voisine l’avait quittée. J’ai demandé à ma cliente de réfléchir à la réalité d’avoir été quittée de la sorte, et à la terrible solitude que sa voisine a pu ressentir, etc… Bien que cette réflexion n’ait pas transformé par magie son irritation en sympathie, elle a permis à ma cliente de se sentir beaucoup plus détendue et moins agacée par sa voisine.

S’adapter aux croyances et préférences : Un jeune client a été encouragé à penser à l’immensité de l’univers lorsqu’il parlait à son patron intimidant. Parce qu’il avait un intérêt particulier pour cette immensité. Cette « perception globale » l’a aidé à mettre les rencontres avec ce patron autrefois effrayant dans une perspective beaucoup plus facile à gérer.

 

3) Trouver le « point de bascule

Les émotions peuvent nous prendre par surprise, et, avant même que nous nous en rendions compte, nous faire faire, penser, dire et bien sûr ressentir des choses que nous préférerions éviter.

Ce n’est pas facile au début, mais il y a toujours un « point de bascule » dans l’enchainement émotionnel que peut provoquer un évènement, souvent banal. Avant de l’atteindre, nous pouvons toujours faire marche arrière. Une fois que nous avons dépassé ce point, il devient de plus en plus difficile d’arrêter de glisser dans le marécage émotionnel.

Nous pouvons apprendre à localiser le point de basculement, et s’entraîner à l’éviter.

Par exemple, une mère se mettait en colère de façon incontrôlable lorsque son jeune fils utilisait un certain ton de voix. Elle essayait de ne pas se mettre en colère, mais à partir d’un certain point, elle ne pouvait plus s’en empêcher. Je lui ai demandé de s’entraîner à imaginer ce point de basculement et, lorsqu’elle l’atteignait, d’imaginer qu’elle s’éloignait de la situation et la regardait de l’extérieur.

Lorsqu’elle s’est imaginée faire cela, elle s’est instantanément sentie plus calme, et a rapporté plus tard que son fils ne pouvait plus « appuyer sur ses boutons » lorsqu’il utilisait ce ton de voix. Et il a très vite cessé de l’utiliser.

Oui, les clients ont besoin de comprendre leurs émotions. Les émotions sont des signaux importants et valables indiquant qu’un besoin émotionnel n’est pas satisfait. Cependant, si l’émotion n’est pas reconnue, elle nous pollue.

Quelques notes de guitare seule

Quelques notes de guitare seule, petite mélodie en mineur,
juste envie de me lover dans ta présence
juste un peu de présence et puis tout irait bien
dans les gouttes de pluie qui coulent sur la vitre
pendant que le chien et le loup s’entremèlent
et me laissent avec mes absences…

La vie coule et la chaleur vient du radiateur
et de quelques litres d’eau qui chauffent pour des pâtes
voilà ma présence dans le soir de solitude
je ne sais pas si elle est souffrance, enfin non

c’est juste, c’est juste un peu de mélancolie
passage-erre, erre entre la mélopées de passé et de rêves
d’autre chose, d’une autre vie, dans un  ailleurs,
dans un là-bas inconnu qui engloutirait toutes mes certitudes

une foule de sensations se mêlent, tous ces moments tous des visages tous ces paysages, ceux qui restent dans la mémoire que je crois vrais, et ceux rêvés debout au fil des jours, et enfin ceux projetés par les idées, tous mélangés mêlés dans des voyages interieurs, combien de temps vais-je passer encore à oublier le temps, à voyager dans l’espace de ce monde de plus en plus vaste, celui que chacun dessine en soi selon ses en-vies, ou selon ses dénis, ou selon tout ce que vous voudrez…

… l’espace d’un instant, le temps de l’espace, la place je la fais, je balaye la place du village des certitude pour laisser s’installer les manèges, ceux des chevaux qui tournent et s’envolent, ceux des bonbecs en sable de rêve, ceux des tirs à la carabine d’amour, ceux des quilles pour dégommer les juge-ments, et la musique de fête qui appelle à danser la vie, la Joie chevillée aux visages et-mer-veillées…

…. veillée d’automne dans les odeurs de sous-bois humide, les champignons nous attendent, la nature nous tend les bras, simplement elle n’est pas à mon service, et plus je n’attends rien, plus je reçois tout…

Dans l’air humide de ce soir d’automne, je pense à toi, je pense à vous, tous les êtres de cette existence, et je me love dans la présence de l’Amour qui veille toujours ici, au creux du coeur de tous les Êtres

Nous ne sommes pas nos états : l’identification à l’état

Nous ne sommes pas nos états : ce bille s’appelait au départ « le bourbier de l’identification à l’état de dysfonctionnement, ou quand les états intègrent l’identité… »

Lorsqu’une personne a un rhume et qu’elle s’en remet, elle est « guérie ». Ok.

« Bonjour, je suis alcoolique ! » dit un type qui n’a pas bu une goutte depuis 13 ans. Mais pourquoi dit-il ça ? « Eh bien, je suis un alcoolique en voie de guérison ». Comme beaucoup d’autres « ex », il a la croyance qu’un alcoolique n’est jamais guéri.

Il s’est ainsi fondamentalement étiqueté comme étant alcoolique, donc dans le présent, alors que c’est un état qui est passé depuis longtemps. Il pense ainsi se prémunir de la rechute ! Mais justement, avec cette croyance, il porte dans son identité cet alcoolisme qui n’existe plus depuis tant d’années, il cultive donc le risque de rechute, puisqu’il y pense sans cesse !

Lorsqu’une personne avait un cancer, on dit qu’elle est « en rémission » : la maladie est permanente, et fait partie de son identité, même le corps médical a ce discours. Et généralement, l’entourage a la même croyance, et ne voulant pas en parler, cela se manifeste au travers des petites attentions ! Ainsi, autour de cette personne qui n’est pas malade, tous participent à cultiver un cancer à l’affut, donc présent, plutôt que de l’ignorer !  C’est glaçant, non ?

Les personnes en état de déprime peuvent être étiquetées et s’auto-étiqueter en tant que « dépressives », et là aussi, la dépression fait vite partie de l’identité : on cherchera et on trouvera forcément des traits de caractère, des antécédents familiaux, ou encore le très à la mode « transgénérationnel » etc… qui va accentuer la croyance d’une fatalité …

On pourrait trouver d’autres exemples.

Étiquettes identitaires

Ces états d’esprit sont habituellement utilisés comme des étiquettes, de la superstition pour se « protéger » contre le risque de retomber dans l’abus d’alcool, la dépression ou dans d’autres états, comme si déclarer guéri appelait la maladie à revenir ! Mais les étiquettes façonnent nos sentiments et nos attentes.

Le fait d’articuler l’identité autour du « diagnostic » n’est pas une bonne idée. Car le langage façonne nos attentes, et nos attentes amorcent nos expériences. Le subconscient prend tout « à la lettre », comme un enfant, il ne connait pas le second degré, les sous-entendus, les superstitions …

 » ne pensez pas à un éléphant  » et vous y pensez.  » ne pensez pas à votre cancer  » et la personne y pense ! Il y a deux manières d’inscrire quelque chose dans les programmes du subconscient : le choc et la répétition. Primo, l’annonce de la maladie, ou simplement la rencontre d’un idée de maladie avec l’idée de soi, est un choc ; Ensuite, le fait de cultiver cette latence correspond à la répétition.

Et le subconscient pilote notre corps, donc s’il est mal programmé, il pilote les mal-a-dit !

La façon dont un patient perçoit sa maladie peut avoir de grandes répercussions sur la façon dont il vit son diagnostic. Le fait qu’une personne considère la dépression ou l’alcoolisme comme une maladie qui fait partie de son identité, ou alors comme quelque chose qui ne fait pas partie intégrante de son identité et qui peut donc être maîtrisé, peut faire une grande différence.

Les étiquettes collent – mais elles peuvent aussi être décollées !

 

Nous sommes bien plus que nos « états ».

 Présenter l’état dans sa temporalité.

Si je suis « dépressif » je le suis même dans les moments où je ne me sens pas déprimé. Or, personne n’est déprimé 24/24 depuis la naissance ; Personne n’est fumeur depuis toujours, tout autant que la maladie n’était pas toujours là … sauf si on le croit !

Selon que l’état est passé, ou encore présent on utilisera le passé, le présent et le futur :
A quelqu’un qui a été déprimé, « Racontez-moi un moment de votre vie où vous étiez heureux ? » , ou alors demandez-lui ce qu’il/elle fait quand il se sent bien, ou encore ce qu’il fera une fois que la dépression aura disparu.

… Au début, il y a parfois de la résistance et de la généralisation négative, du genre «  je n’ai jamais été heureux », mais petit à petit les souvenirs remontent à la surface. Ensuite, demandez de formuler les submodalités : c’était dans quel contexte, quelles images / sons / odeurs / personnes, des dialogues, des sensations … C’est en même temps un état-ressource.

Séparer le trouble de la personne pour séparer le comportement problématique de l’identité fondamentale.

Faites référence à « ça » et non à « vous ».

Comment l’anorexie vous convainc-t-elle que vous êtes trop gros ?
Comment la dépression vous fait-elle envisager l’avenir ?

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Le poids de l’entourage

Ces croyances d’une non-guérison sont très fortes et l’entourage ne croit pas qu’une personne ayant eu un cancer ou ayant été dépressive puisse « vraiment » guérir : l’entourage ne croit même pas à la survie de la personne, alors même que cette personne a échappé à la mort … triste, non ?

Oui, les taux de rechute sont parfois importants, mais pourquoi ce serait dû au malade ? Pourquoi ne pas donner à la personne qui nous est chère sa chance, celle de ne pas faire partie des x% de rechute ? Evidemment, on a peur pour cette personne … mais est-ce de l’amour pour elle ou plutôt de la peur de la perdre elle ?

Voilà pourquoi suivre un parcours de coaching peut parfois être difficile, quand l’environnement, à savoir le plus souvent l’entourage familial, cultive lui aussi le « mal » qui dit, la mal-a-dit…

 

Personnalité et Caractère, Être et Personnages

Ce que vous semblez être et ce que vous êtes

Les termes « personnalité » et « caractère » sont souvent utilisés comme s’ils étaient identiques.

la « personnalité » se rapporte à l’Être, à l’identité. Ce terme est utilisé pour désigner les attributs psychologiques de base avec lesquels on naît et qui s’expriment de manière assez constante tout au long de votre vie, de la petite enfance à la vieillesse. Vous serez vous, quel que soit votre âge. Quoi que vous fassiez dans la vie, la façon dont vous le faites sera généralement conforme à vos attributs psychologiques de base, et les gens diront « Faites confiance à Jill (ou Jack) pour le faire ». Et si vous n’êtes pas vous, ça se remarquera aussi et vous n’arriverez probablement pas à remplir les objectifs qui correspondent à votre identité.

Le terme « caractère » se rapporte au comportement, c’est le personnage, et c’est l’expression d’un ensemble de qualités morales et d’attitudes que vous avez développées. avec tous ses reliefs jusque dans les moindre détails. Dans la culture courante actuelle, ce mot porte en lui une connotation de jugement. Lorsque nous parlons du bon ou du mauvais caractère de quelqu’un, nous exprimons notre approbation ou notre désapprobation. Ce qui implique que la personne a choisi d’être comme ça. Nous admirons certains « traits de caractère » et en désapprouvons d’autres, et nous nous encourageons mutuellement à développer « les bons » et à nous débarrasser « des mauvais » : « Sois honnête ! » « Ne dis pas de mensonges ! » « Travaille dur ! » « Ne te vante pas ! »  . La raison pour laquelle un trait est approuvé et un autre non dépend des facteurs culturels.

Ne pas juger : une fois de plus, le jugement n’apporte jamais rien de positif. Dire de quelqu’un qu’il/elle « est comme ça » est toujours inexact. Quant aux caractères, heureusement que nous en avons des différents !

La place du COACH :
La personnalité, l’Être, le chemin descendant
 : On peut ne « être soi », et chercher son chemin, sa place, dans l’existence ou dans un secteur de vie comme le travail, la famille ou le couple. Dans ce cas, le Coach d’accompagnement va aider la/le client-e à trouver son alignement entre son identité et son environnement : quelles sont mes valeurs, mes capacités, et mes comportements ? Quel caractère je donne à voir de moi à l’extérieur ?  Ce moi qui est peu à peu déformé par un caractère n’est pas le mien, ne correspond pas vraiment à ce que je suis. Le monde des autres, c’est lui qu’on accuse souvent d’être la cause de notre mal-être. Ici, nous verrons comment trouver mon équilibre dans mon environnement, par l’alignement de l’être au personnage.

Le caractère, le personnage, et son chemin montant : On peut aussi donner à voir un caractère qui ne nous correspond pas. De là, l’image que je donne ne me correspond pas. Dans cette hypothèse, c’est le comportement que je donne à voir à mon environnement qui ne correspond finalement pas à mon être profond, à ce que je suis vraiment. Dans ce cas, mon comportement correspond-t-il à mes capacités, et à mes valeurs, qui découlent de ce que je suis, la personnalité ?

 

Au fil de l’existence, certains d’entre-nous exercent tour à tour certaines facettes de l’Être au travers de caractéristiques diverses. Nous n’avons pas le même personnage public qu’intime, pas le même au travail que vis-à-vis de soi, et dans la vie amicale, familiale ou encore sociale, nous montrons d’autres caractères. Pourtant, au travers de ces différentes PERSONNALITES, ces différents personnages, nous SOMMES le même Être.

Quand nous sommes avec nous-même, quand nous sommes dans une souffrance intérieure, c’est un mal-Être que nous ressentons. Dans ce cas, les « personnages » n’existent plus, que ce soit l’ami, le parent, le conjoint, le collègue etc… nous sommes nus, nus de personnage, c’est dans ces moments que nous SOMMES ! Voilà ce qui explique que parfois, nous ne reconnaissons pas un Être car nous ne l’avions vu qu’au travers d’un de ses personnages !

Voilà une raison de plus de rester ouverts, de ne pas juger, de rester dans une bienveillance… envers nous-mêmes, dans la mesure où nous ne connaissons jamais toutes les facettes des personnalités multiples de l’autre … mais nous SOMMES tous pareils, des ÊTRES d’amour, de lumière, dans le même mouvement de VIE.

Namaste

Attentes et schémas (pattern)

Tiré de  Expectation and pattern matching

dans la série Uncommon Psychotherapy de Mark Tyrrell

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suite de Le principe du Pattern

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L’attente est la projection du passé vers le futur.
Une attente est l’expression du pattern, d’un schéma de pensée. Je ne peux pas m’attendre à un résultat inconnu, je ne peux m’attendre seulement à ce qui correspond à un schéma de pensée. Ou alors je laisse seulement la porte ouverte à l’inconnu, mais dans ce cas je ne pense pas, et selon le sujet c’est très difficile à admettre. Si c’est pour dire  » je lance la balle dans l’eau, on verra bien où elle va  » c’est facile de ne pas avoir d’attente. Si je dis  » j’exprime à un ami toute la colère que j’ai pour ce qu’il m’a fait  » je peux me heurter à un pattern  » m’exprimer c’est agresser, je laisse passer le temps ça va se calmer tout seul ».  Plus mes schémas sont limités, plus mes attentes seront elles aussi limitées. Les schémas de pensée peuvent s’élargir avec l’expérience, par exemple avec des conclusions d’évènements nouveaux qui n’ont pas produit l’effet escompté par mes attentes. L’attente n’est jamais libre, l’attente est construite à partir de pattern, à savoir les schémas ou modèles de référence, mais ceux que j’ai validés. Je ne m’attends pas à ce qu’un évènement arrive selon le schéma que je n’ai pas validé. Mes attentes correspondent à mes critères de satisfaction. Les attentes enferment le futur dans le cadre qui va matcher avec mon besoin fondamental de sécurité. Et les attentes me rassurent.

Les attentes sont aussi des espérances. Plus je suis dans l’attente, plus je peux mesurer mon degré d’insécurité, et celui qui n’a pas d’attentes est libre, c’est une partie du lâcher-prise qu’on y trouve.  Mais les schémas de pensées répondent le plus souvent à mes besoins fondamentaux, me sentir en sécurité, connecté, considéré, aimé, etc… ils sont donc utiles, et me donnent des repères. Ils sont également liés aux drivers « sois fort, sois parfait, fais vite » etc…

les attentes ont une grande puissance psychique et physique.

Ce que le cerveau « attend » peut avoir un impact profond sur ce qu’il vit ensuite. Lorsque nous sommes préparés à vivre un événement futur d’une manière particulière, cette préparation peut agir en-dessous du niveau de conscience pour provoquer certaines réponses en nous.

Les attentes et les effets physiques :  Au quotidien
Nous attendons qu’une tasse de café va nous réveiller, et c’est le cas même si par la suite nous nous rendons compte que c’était du déca !

Le même processus se passe dans la « réponse placebo » – où nous croyons qu’une substance non active est un analgésique ou un remède. Et bien sûr, cela se produit aussi dans la version négative, la « réponse nocebo », lorsque nous croyons avoir été exposés à un produit auquel nous sommes allergiques (alors que ce n’est pas le cas). J’ai vu des personnes avoir réellement mal à la tête en buvant du vin blanc qui ne contenait pas de soufre, alors que lorsque le vin rouge en contient, ils n’ont pas mal à la tête. Pour de vrai !

Voir aussi l’article concernant le Prozac : clic

Avoir foi en un traitement ou en une personne peut produire des résultats inexplicables par la rationalité. Certaines maladies peuvent réellement reculer ou ralentir, parfois même disparaitre. On appelle cela parfois l’effet placébo. On peut se rappeler que le Prozac qui eu un grand succès n’était pas un anti-dépresseur, comme l’a démontré cette méta-analyse portant sur plus de deux milliers de personnes ( cf CLIC )

De toute évidence, on peut également provoquer par la pensée l’effet inverse, comme par exemple dans les sociétés humaines anciennes, où les personnes âgées peuvent arrêter une de leur fonction vitale par la pensée quand vient l’heure de partir.

C’est particulièrement le cas en matière spirituelle, ou encore dans les religions. Le fait de croire en la guérison par un thérapeute peut effectivement produire des effets. Ainsi, les gourous sont aussi détenteurs de pouvoir dans la mesure où ils captent les espérances de leurs disciples.

Dans le domaine psychique aussi, les attentes ont un fort pouvoir. Elles peuvent modifier un comportement, comme on l’a vu chez cette professeur à Chicago racontée dans ce récit CLIC où l’on peut constater à quel point les attentes modifiant le comportement d’un prof peuvent ensuite motiver toute une classe.

Les émotions en réactions
Si vous remplissez mes attentes, alors que je ne vous ai rien demandé (parce que vous les avez anticipé à partir de mon comportement non verbal), je vais vous louer et je vais peut-être ressentir de la magie entre nous … certaines relations amoureuses sont basées sur ce genre de fausse entente magique, initiée par mes espérances.

A l’inverse (ou par le suite), si j’attends de vous (sans l’exprimer dans un langage commun) un certain comportement et que vous ne l’éxécutez pas de la manière dont j’attends, je peux développer des émotions comme la colère, ou déception, ou tristesse, ou sentiment d’abandon. Dans certaines relations que j’ai connues, cela peut ensuite mener l’ami à s’éloigner devant des attentes qui sont déconnectées de la réalité.

Agitation due aux attentes insatisfaites
Il arrive très régulièrement que des personnes se mettent dans des états intenses ou extrêmes à cause de leurs attentes non satisfaites. Plus les attentes impliquent des contraintes extérieures et précises : temps, nombre d’ingrédients, nombre de personnes … plus l’attente a des risques de ne pas être satisfaite. Pour un même objectif, je peux soit avoir une attente, soit le considérer comme une belle perspective / un rêve. Dans le premier cas, je vais me mettre la pression, et la mettre à mon entourage et la pression à tout mon projet; Dans l’autre cas, je vais laisser de la souplesse. Et dans un cas les inconnues seront mes ennemies, dans l’autre je vais m’appuyer sur les inconnues, que je vais laisser enrichir mon projet.

On peut se mettre dans des états extrêmes quand l’attente n’est pas satisfaite. C’est comme d’espérer arriver à telle heure et que les bouchons ralentissent la progression. Simplement lâcher prise de l’attente permet de se calmer.

Tout Contrôler tout le temps : Le contrôle de nos vies est tellement inscrit dans nos comportements inconscients que nous ne savons plus lâcher prise, et confier à la Vie sa part de ce que nous appelons parfois le hasard.

Lâcher prise de ses attentes pour se calmer
Ainsi, souvent nos agitations sont liées à nos attentes, et simplement les lâcher nous permet de retrouver le calme. Un exemple typique est  » je n’arrive pas à dormir et il faut impérativement dormir pour être en forme demain matin pour aller travailler « . Eh bien, lâcher prise de cette attente, et souvent le sommeil vient tout seul !

Ou encore, je peux m’attendre à ce que telle personne n’est pas capable de faire une tâche : je l’ai stigmatisé d’après des idées reçues, basées sur ce que je pense être des faits. Même si cette personne sait bien faire, je ne lui confie pas cette tâche. Et de fait, elle est incapable, mais non pas par son incapacité, mais par mon attente !

Les attentes forment aussi les perceptions
Nous donnons des significations à certaines choses en fonction de nos attentes et espérances.

Perceptions construites
Typiquement, il suffit d’attendre qu’une personne ne m’aime pas pour que je me mette à percevoir des signes qui conforment qu’elle ne m’aime pas, même si ce n’est pas le cas. Je peux développer des réactions négatives et par la suite, cette personne va normalement et naturellement s’éloigner de moi, puisque j’interprète négativement tout ce qu’elle dit et fait comme étant hostile à ma personne.

Quand nous ne comprenons pas un processus, nous avons tendance à coller nos attentes à ce que nous constatons pour leur trouver des significations. Je pense notamment aux théories complotistes, mais aussi hélas à la justice, combien de jugements ne sont-ils pas donnés en collant les attentes des procureurs ou des juges aux actes constatés de leurs « coupables »…

Etudier ses propres espérances
j’invite tout le monde à faire un petit exercice : faire un petit tour d’horizon de vos attentes, pour d’abord en prendre conscience. Vous pouvez prendre comme point de repère un moment où vous avez été déçu par une personne, ou bien fâché, ou encore senti abandonné, ou encore flatté.

l’effet de surprise ou rupture de pattern
Lorsque la surprise est utilisée comme technique (en hypnose), elle est parfois appelée « interruption de schéma (pattern) ». La confusion mentale et le choc sont des moyens d’induire la transe, en partie parce qu’ils ouvrent l’esprit, le faisant passer de l’automatisme à l’inconscience et à la suspension des attentes habituelles.

Les effets sur la confiance et l’estime
Comme nous sommes régulièrement plus durs avec nous-même qu’avec les autres, il arrive fréquemment que ne valorisions pas nos actes et même que nous rabaissions nos résultats. Refaire un point entre les attentes et le résultat obtenu du point de vue extérieur peut souvent remettre les choses à leur place, et remonter l’estime de soi.

Réévaluer les attentes
Ainsi, nous pouvons réévaluer nos attentes à la baisse et profiter au contraire de sentir plus vite nos espérances atteintes et dépassées.

Transformer une attente excessive en une attente joyeuse
Une jeune amie dit vouloir faire son code de la route, et comme elle trouve que ça traine, elle veut réviser le code tous les jours deux heures alors qu’elle déteste ça. Au lieu de réviser deux heures, je lui ai proposé dans un premier temps de monter graduellement, et de commencer par réviser 15 minutes et de voir comment ça se passe. Avec cette méthode, très vite elle va dépasser ses nouvelles attentes, puis les augmenter graduellement, tout en profitant à chaque fois du plaisir d’avoir réussi et dépassé son objectif !

 

Le bon plaisir et le mauvais plaisir

Le cerveau nous offre l’hormone du plaisir, la dopamine, quand nous éprouvons du plaisir.  Seulement il y a différentes manières d’obtenir cette dopamine :

La Dopamine de l’aboutissement
Par exemple, une dopamine saine serait par exemple le plaisir d’avoir réussi à faire un bon pain. Ce n’est pas si évident de faire du pain soi-même, ça peut prendre des centaines d’essais ; Ou encore, de résussir à gravir une montagne; Ou encore de réussir à jouer un morceau de piano pour une personne qui apprend.

Ces mêmes évènements peuvent ne rien déclencher chez les autres, voilà pourquoi on va chercher, en coaching, à déterminer ce qui VOUS convient, ce n’est pas le coach qui vous dira quoi faire en fonction d’un profil donné. Bref.

La dopamine du riche
On peut aussi trouver de la dopamine à l’issue de comportements qui sont destructeurs. Malbouffe, alcool, drogue, jeux d’argent, mises en danger volontaires etc.. sont autant de sources de plaisir qui sont destructrices : du corps, du lien, des relations… Chaque personne choisit, on n’est pas dans le jugement, mais généralement, ce sont des comportements compensatoires de mal-être.

Dopamine à haute dose, paradis éphémère
Devant une poussée de dopamine, le corps est submergé de plaisir, parfois on ne prend même pas l’attention pour en prendre conscience. C’est un plaisir de vagues hautes.

L’effet de manque
Si j’ai réussi à jouer un morceau de musique sur mon piano après tant d’effort, le plaisir que je vais ressentir au travers de la dopamine va durer un certain temps, puis va faiblir. Pour retrouver de la dopamine, je vais donc devoir apprendre encore un autre morceau, faire les efforts nécessaires. On comprend donc aisément qu’il est plus facile de recourir à des sources de plaisir moins laborieuses. Une fois de plus, pas de jugement.

L’attachement au plaisir
Nous sommes dans une société de plaisirs. Nous sommes sans cesse sollicités autour de la notion de plaisir-immédiat, le plaisir de la consommation, et la recherche de dopamine est devenu une drogue, on a peur de manquer. Ainsi, il nous devient impossible de vivre calmement, sans cette dose de dopamine permanente.

Réapprendre à vivre calmement
Se poser, réapprendre le silence, s’éloigner du bruit des réseaux et des médias, reprendre contact avec la nature, nous apporte aussi du plaisir. Un plaisir différent, plus profond, celui de reprendre contact avec nos sensations au repos.

Dopamine de l’Être
Mais le calme et le silence, le fait se rester en retrait et de faire les choses d’une manière plus simple, moins instinctive, nous permettent de prendre conscience de notre corps, de nos sensations, on descend à un niveau plus subtil. S’ouvre alors la spiritualité, les sentiments profonds d’amour, les sensations d’être en connection profonde, et on peut ressentir alors des vagues de joie, plus fines, nous faire voyager comme dans des rêves choisis, éveillés.

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