Étiquette : Textes (Page 1 of 24)

Tendre douleur de ton absence

Mon Amour, ma belle inconnue, ingénue, muse de mes plus subtiles émotions, tu es absente, encore. Mon Amour, tu restes là où tu étais déjà quand j’avais 15 ans, quand je t’imaginais dans les nuages blancs, quand je croyais déjà te rencontrer un jour au-delà de l’horizon. Maintes fois j’ai cru te reconnaitre, dans ces femmes que j’ai eu le plaisir d’approcher, chacune portait en elle une part de toi.

L’Amour, il est là, au creux de mon cœur, et je le porte partout où je vais. Et toi, l’amour-femme, tu vogues dans mon vague à l’âme, je ressens cette petite douleur, celle de ton absence, sans visage et sans corps défini, qui se retourne les matins calmes dans ce grand lit froid, qui glisse ses pieds froids sous mes cuisses dans ce canapé, qui passe sa main dans mon dos pendant que je te prépare ton thé d’absente. Car l’amour-femme est en chaque femme, et pourtant il ne sera jamais en aucune d’entre les femmes.

 

Orages d’été

Orages d’altitude, tonnerre Doux se succède dans un flux continu, tonnerre paisible… pour former un seul tonnerre par Vagues tranquilles

… pluies douces et chaudes, apaisantes, légères douches de paix viennent englober les êtres dans des rêves sereins…
L’orage, si craint et fuit, peut pourtant être doux, apaisant, libérateur, conversation avec les cieux protecteurs, selon que l’on choisit de faire de lui un ami…
… viendra le moment de fermer les fenêtres pour quelques minutes de vraie fureur naturelle, avec plaisir Les humains observent, abrités dans leurs unités, dans leur chaleur humaine constituée de l’énergie de l’orage transformée en sérénité profonde, en partage de ceux qui sont.

Partir

Partir

Partir pour revenir
Venir pour revenir
En devenir, de venir,
Pour mieux ressentir,
Sentir, re sentir et venir
À partir du ressentir
Venir à revenir
Pour l’a-venir
Dans le présent

l’intelligence infinie me conduit, me guide et me révèle le plan parfait pour l’accomplissement de mes désirs

Eric Langermann eric.langermann@gmail.com

dim. 20 mars 2022 16:29

 

 

l’intelligence infinie me conduit, me guide et me révèle le plan parfait pour l’accomplissement de mes désirs

je sais que la sagesse profonde de l’intelligence éternelle répond à tout et à tout instant et que ce que je ressens et revendique en moi-même s’exprime à l’extérieur, tout est équilibre équanimité

l’intelligence infinie sait comment me donner une santé parfaite

sa sagesse façonne tous mes organes mes tissus mes muscles et mes os, et cette présence curative infinie qui est en moi transforme à présent chaque atome de mon être et me rend sain est parfait.

je rends grâce pour la guérison qui s’accomplit maintenant.
les oeuvres de l’intelligence créatrice qui est en moi sont merveilleuses
je ressens en moi, par la vibration de tous mes atomes, son œuvre déjà accomplie d’intégrité physique de beauté et de perfection
je suis uni aux richesses infinies de l’univers, qu’elles soient matérielles, spirituelles et affectives
j’utilise toutes mes richesses de façon saine, et prospère,
elles viennent à moi librement et abondamment
les autres autour de moi sont tous des êtres de lumière, ils sont heureux et saturés d’amour, et je suis pour tous un être de lumière apportant ma contribution à l’énergie universelle de façon naturelle l’ordre divin prend soin de ma vie, aujourd’hui et tous les jours tout concourt à mon bien-être, aujourd’hui est un jour nouveau et merveilleux pour moi, il n’y aura plus jamais un autre jour semblable à celui-ci
je serai divinement guidé tout au long de la journée et tout ce que je ferais prospérer
l’amour divin m’entoure et m’enveloppe et j’avance dans la paix. chaque fois que mon attention s’écartera de ce qui est bon et constructif
je la ramène immédiatement à la contemplation de ce qui est bon, je suis un aimant spirituel et mental attirant vers moi toutes les choses qui seront pour moi des bénédictions et des sources de prospérité.  je vais merveilleusement réussir dans toutes mes entreprises  aujourd’hui et demain, je vais être heureux comme je suis déjà heureux, plein de confiance, de sérénité, de joie
L’amour est ma seule réponse, et je suis amour, bienveillance et compassion, la gratitude m’envahit à chaque instant de mon existance.

Namaste

À etl67

Tourbillon

Je perds la boule ? je me perds ? j’ai l’impression d’être dans un tourbillon… et pourtant je n’ai jamais été davantage celui que je serai demain, qu’aujourd’hui ! … je ressens un tourbillon, un tourbillon que je n’ose pas nommer, même pas ici, de peur de blesser, de perdre ce qu’il y a de plus précieux dans ma vie depuis … toujours ! Tourbillon, emporte-moi encore, encore plus haut, s’il te plait, et advienne que pourra. Je suis prêt !

 

Réalités

Notre « réalité » n’est pas neutre. Elle comprend, et se compose de nos façons de la vivre, au travers des agrégats. Et les agrégats nous sont personnels, uniques. Par conséquence, notre réalité l’est aussi : nous vivons des réalités aussi différentes que nous sommes différents les uns les autres, dans nos parcours de vies profondément singuliers.

Quand, ou plutôt si l’on s’intéresse à la manière dont nous vivons tout ce qui arrive à nos vies intérieures. Il y a donc autant de réalités que de personnes.

Mieux, nos réalités évoluent à chaque instant, en fonction de nos parcours, des événements, de tout ce qui compose notre vécu.

Car le vécu n’est pas neutre, le vécu dépend de la manière dont je vis un événement. Un événement est neutre. C’est ma manière de le vivre qui lui donne tout ce que j’appelle la réalité de l’évènement, qui est en fait ma réalité. Et ma réalité peut radicalement évoluer, parfois de manière rapide.

Si j’ai une maladie, il est compréhensible de la vivre de façon triste, stressante, angoissée. Certaines personnes réussissent vivre une même maladie de façon moins stressante, d’autres arrivent à ne pas développer de stress. Nous n’avons pas la même capacité devant les événements.

Si je m’abreuve de mauvaises nouvelles, si je fréquente des personnes négatives, je vais créer une réalité stressante. Et le stress favorise les maladies internes, au travers de la production constante d’hormones de stress, lesquelles sont également celles qui, en plus, inhibent le système immunitaire qui nous protège.

Mais la bonne nouvelle, c’est que j’ai un pouvoir sur la réalité, elle n’est pas une fatalité, elle n’est pas celle de quiconque d’autre.

Ce qui doit me pousser à la tolérance, la compréhension, la compassion et à ne pas juger la réalité des autres, ni à leur imposer la mienne et encore moins si elle est négative. C’est de l’orgueil que d’imposer une réalité ! Pourquoi serait-il irresponsable de ne pas s’informer ce tous les malheurs du monde ? La réalité n’est pas ce qui correspond à l’image que nous renvoient les médias, ou les gouvernements, ou notre famille. D’ailleurs, si l’image du monde renvoyée par les médias n’était pas aussi assoiffée de sang et de larmes, la fameuse « réalité » serait différente. En fait, ça dépend où l’on place le curseur, où l’on insiste.

Aussi, j’ai fait un choix, celui de ne pas m’abreuver d’intrants sur lesquels non seulement je n’ai pas prise, mais qui en plus ne me regardent pas. Et j’ai décidé de choisir et limiter mes combats. Je ne peux pas changer le monde, et je me soucie des sujets qui correspondent à mes valeurs, mais aussi à mes capacités, mes capacités de gérer la charge mentale et physique, et la capacité d’agir. Et là aussi, il est important de ne pas imposer ses combats aux autres.

« Quand tu te consacres à la transformation de ton monde intérieur, ta vie passe rapidement de l’ordinaire au royaume de l’extraordinaire. »

Si mes mots…

Si mes mots ont pu te blesser, je te demande pardon. Si tu retiens tes besoins, exprime-les avec des « je ». Et s’il te plaît ne me sers pas la colère des « tu », car elle n’est pas toi, et d’ailleurs elle te sert à quoi ?

Si nous exprimons nos ressentis, ok, c’est important. Mais attention à ne pas verser sur l’autre nos émotions. La colère est toujours mauvaise conseillère, elle nous fait généraliser, déformer, éluder.

Je souhaite que nous allions plus profondément que la surface de nos émotions. Car nous ne sommes pas nos émotions, nous ne sommes pas des sensibilités d’êtres, nous sommes des êtres sensibles.

Allons plus profondément que les émotions, pour nous comprendre l’un l’autre, pour nous ouvrir à l’autre.

Qu’y a-t-il derrière les émotions ? Un besoin d’amour, un besoin d’affection, un besoin d’être entendus ? Alors écoutons-nous !

Love is the only answer, hate is the root of cancer, then

je suis le vent

je suis dans le vent, je suis dans ce souffle léger, je suis perdu dans le souffle qui remonte sur ta peau, sur ton bras, et je passe ton épaule comme le vent léger passe un col, et je disparais, éphémère, inconsistant … je suis parti …

… sans paroles, je ne sais pas parler, alors mon langage est ce que tu ressens, toi, et tu ressens le mot quand je suis déjà parti, quand tu remarques seulement que quelque chose de moi était là, avant …

… je suis dans le vent, un peu frais et tout léger, sans direction, sans autre intention que cette pseudo-caresse, et ce n’est même pas caresse, c’est seulement un murmure, un expir, un soupir, un silence juste un peu différent, plus blanc, plus silencieux que le silence …

… je suis dans le vent, et je te murmure le mot, toujours le même mot, que tu ne peux entendre, trop occupée que tu es par toutes les pensées, toutes les sensations, et toutes tes chères vérités, tes désirs et tes aversions, qui font tant de bruit que tu n’entends plus rien, même pas toi …

… je suis dans le vent, et je ne suis plus rien quand je te répète le mot, je me désincarne dans le mot, toujours le même et le seul mot qui vaille,  celui qui n’a pas besoin d’être prononcé, dont le souffle le plus délicat emporte tout ce qui est vivant, et qui m’empotera dans la non-existence …

… et je me fonds dans le vent, de l’inconsistante vibration de l’air, rien n’est plus matière, et je disparais … je le remercie de m’avoir transporté jusqu’à toi …

…  » ne te rendors pas, car la brise de l’aube te murmure des secrets « , disait Rumi

Un jour particulier pour toi, un autre jour

À toi qui vis aujourd’hui un jour particulier.Ppendant que tant de gens vivent un jour anodin, qui se perd dans les limbes de l’oubli d’exister.

Pourtant, le même « aujourd’hui » résonne différemment, pour toi. Il y a ce début de journée et, déjà, en toi, ces émotions sous forme lancinante d’ambiance interne dominée par l’appréhension.

Plus tard sera plus tard, avec une transformation radicale de cette ambiance en une autre. Qui sera. Qui sera soit comme ci, soit comme ça. Et toute ta projection de vie est suspendue à ce qui va t’être annoncé ce jour particulier.

Tu dois, comme tous, marcher sur ton chemin à toi, sans t’occuper des autres, de ce qu’ils disent, de ce qu’ils pensent, et tracer ta route, pour laisser à la planète ton sillon, quels que soient les états de la matière.

Car c’est la matière qui a déconné, c’est le corps qui se rebelle, ce sont des cellules malheureuses qui se sont mises à être méchantes.

Tu dois être libre des états de la matière, et tu n’es pas ces cellules qui pourtant sont le véhicule de celle qui est vraiment toi : cette lumière universelle qui t’a investie à ta naissance.

Tu dois maintenant être totalement libre de laisser ton message à la postérité, de faire avancer le présent pour un avenir meilleur.

Celle qui laisse déjà son sillon à la planète, c’est celle en toi qui n’est pas propriétaire de ces cellules qu’on appelle malignes. Ces cellules qui sont malheureuses et qui se rebellent en faisant du mal à son hôte.

Ces cellules, tu les laisses aller, tu les libères et leur dit de te laisser maintenant, car tu n’en as plus besoin, tu es là et tu mérites de te sentir la plus libre pour laisser ton message d’amour à la planète, et aux animaux, et aux humains.

Cet être de lumière a investi une matière, ce corps, pour le mener là où il doit aller. La souffrance est là, liée à la matière, et la lumière est ton vrai toi. C’est elle qui te fait être lumineuse, brillante, qui te donne ton énergie, qui te rend si vivante.

Marche, et marche en paix et en confiance vers ta propre lumière, ma belle amie, car tu ES la lumière.

Nous sommes matières et vibration

Par nos corps, nous sommes matières. Individuelles. Donc, uniques, singuliers, distingués. Par et pour la matière, nous nous agitons tous les jours. Viennent les sensations, les significations de ces sens, les émotions qui nous traversent, les pensées. Indispensable pour que ce que je suis puisse survivre, car nous avons besoin de tous ces agrégats pour survivre, et tout simplement pour évoluer dans un environnement qui est le nôtre, fait d’autres personnes, fait de dangers et de plaisirs, fait de toute cette belle matière à modeler, à inventer, à aimer, à voyager, à rêver… Et tout cela n’est pas vraiment soi, car tout cela est éphémère, ponctuel, provisoire, impermanent. Nous ne sommes pas ce que le bouddhisme dénomme les agrégats, puisque rien de tout cela n’est permanent. Rien de tout cela n’a existé de la même manière il y a quelques secondes. Donc, si j’étais mes pensées, mes sensations, mon corps, je serai un autre moi à chaque seconde ? non, je suis moi, je ne suis pas ce « personne » ! Donc, d’une part, je suis constitué de matière, et des agrégats qui l’accompagnent.

Qu’est-ce qui est permanent ? Cette sensation du moi, ce qui m’accompagne depuis tout petit, la seule certitude que j’ai, c’est d’exister : être ! Oui, je suis un être, et un être vivant ! C’est cela, le souffle de vie, le Qi, ce qui me rend vivant, ce qui fait que les agrégats puissent se mouvoir à chaque instant. Comme une lampe et l’électricité, sans laquelle rien n’existe. Par conséquent, je suis également cette vibration qui, comme l’électricité, fait briller la lampe-matière. Et comme l’électricité, comme la lumière qui brille, le « je suis » profond n’est pas matériel. C’est un phénomène vibratoire. De ce « je suis », le « ‘je » serai matière, le « suis » (être) serait ondulatoire. Le phénomène ondulatoire, comme la lumière, est intègre, indépendant, unique, indivisible, en mouvement permanent. Le mouvement perpétuel de quoi ? D’une unité unique, universelle, qui n’est pas divisée en moi, mais qui investit la matière en moi, qui me traverse à chaque instant pour rendre vivants les agrégats, pour leur donner vie, à chaque ins-temps. Comme l’électricité d’une lampe qui traverse le filament, oui, et sans pour autant être la lampe !

Ce qui rend vivant tout organisme, c’est la source. Généralement, on l’appelle énergie, bien qu’elle ne réponde par à la définition de l’énergie, c’est la source de l’énergie, qui est seulement une transformation. D’ailleurs, la science dit que l’énergie ne se perd jamais, ce n’est qu’un transfert d’un état vers un autre.

Cette source universelle, qui existe par elle-même, c’est ça le vrai moi, ce qui permet d’être ce que je suis. Et cette source universelle, unique, ne m’appartient pas, c’est ce qui me rend vivant et qui n’est pas, qui ne pourrait pas être un quelconque  « moi-je ».

C’est la même source qui te rend vivante, qui rend vivant tout ce qui est, elle n’a pas besoin de cellules, d’organisme à rendre vivant, elle est !

Elle est partout, pas seulement dans ce qui est vivant. Elle est dans ce qui est vivant puisqu’elle rend vivant tout être vivant, mais elle est partout ailleurs aussi, dans l’immensité de ce qui n’est pas agité par la matière.

Est-elle la vraie nature de la lumière, ce phénomène ondulatoire électromagnétique autonome ? Non, l’ondulation qui est la nature de la lumière n’a pas besoin de support, elle est autonome !

 

« Older posts

© 2024 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑