Étiquette : sens de la Vie

Notre désir d’exister est une œuvre personnelle intérieure.

Notre désir d’exister est une œuvre personnelle intérieure.

Notre désir d’exister est interne, oui, c’est exact. Notre désir d’exister ne doit pas dépendre des autres, ce qui est une dépendance émotionnelle. Notre désir d’exister est intérieur, oui, il est alimenté par les nourritures extérieures. Le désir d’exister est une œuvre personnelle et intérieure, oui, mais il n’est pas auto-suffisant. Nous pouvons nous nourrir de ce que nos nourritures non-matérielles nous apportent pendant un certain temps, mais il faut les renouveler. Car nous évoluons, et tout comme notre corps, nous avons besoin de nouveaux apports. C’est ce que je propose d’évoquer ICI

https://quantumwaves.space/2024/12/08/notre-desir-dexister-et-lillusion-dun-amour-auto-suffisant/

L’immortalité dans le sens de la vie

Hannah Arendt utilise le concept d’œuvre pour désigner toutes les créations humaines qui dépassent le rang de la production et de la consommation. L’œuvre est l’activité par laquelle les hommes créent une culture commune qui dépasse leurs simples besoins vitaux, l’œuvre humaine est constituée aussi bien par les créations artistiques, les institutions, les lois, elle façonne le monde commun que nous héritons des générations passées et que nous transmettons aux générations futures.

Alors que le travail nous permet avant tout de produire le monde tel que nous le consommons, l’œuvre, au contraire, c’est le monde tel que nous l’habitons.

Hannah Arendt : « le devoir des mortels réside dans leur capacité de créer des œuvres immortelles, de sorte que par l’intermédiaire de ces œuvres, les mortels puissent trouver place dans un cosmos, un ordre où tout est immortel sauf eux ».

Lorsque nous mourons, nous savons que le monde auquel nous avons activement œuvré nous survit et c’est la seule immortalité à laquelle notre condition humaine nous permet d’aspirer.

Le travail ne mène qu’au produit, qui lui, ne sert que l’instant et ne donnera jamais du sens à une vie. Pour donner du sens à la vie, il faut savoir inscrire l’existence dans sa mortalité, afin que l’œuvre d’une vie soit le sens donné à celle-ci. C’est par le fait d’avoir fait de sa vie une œuvre que la vie a un sens. C’est donc par le fait d’avoir embrassé sa nature temporelle qu’un humain embrasse son immortalité.

Descendre en moi

L’hiver est là pour ça. Descendre. Décembre et les fêtes devraient servir à cela, au lieu de la frénésie. La frénésie serait bien placée, je pense, à la fin du printemps. Le Noël de Coca Cola pollue mon besoin d’intériorité dont j’ai besoin, en hiver.

C’est par la mise en terre des cendres du cycle de vie écoulé, qu’on appelle année, que le terreau dont sortiront les idées nouvelles au printemps sont ensemencées. La mort ensemence la Vie.

Réaliser par l’erreur. Quels ensaignements puis-je tirer de mes erreurs ? Le sang des idées. Les idées sont comme un sang, le sang fait sens. Les idées sont des images mentales, des concepts, le résultat des perceptions.

Le sang est produit par le Coeur, le sens aussi. Le sang est produit grâce à l’énergie de la digestion, après ingestion, mastication, transformation et extraction des nutriments de la nourriture.

Une activité nourrissante aboutit à la production de sens, tout comme l’activité de se nourrir d’aliments aboutit à la production de sang.

 

Je crois en ma Vie éternelle, et à la mort de ce corps

Ce corps dans lequel je vis les joies et les peines, les douleurs et les jouissances, cessera de fonctionner. La Vie partira, ailleurs, rejoindra le grand tout dont l’incarnation actuelle fait partie, sans la carne.

Ce qui m’anime, c’est la Vie, c’est cette indescriptible énergie qui fait mon coeur, mon coeur-figuré et je décris là autre chose que mon coeur-organe. Le coeur est l’organe Empereur en Médecine Traditionnelle Chinoise. Il est le siège du Shen, l’esprit, au sens spirituel, qui se reflète dans les yeux, cette lumière dans les yeux, c’est le Shen. C’est ça, dont je parle, quand je parle de la Vie en moi que je crois éternelle. Quand je serai sans vie, ce Shen disparaitra totalement.

La Vie est éternelle, c’est mon choix. La Vie éternelle dont je parle est la Vie dans tous les sens : depuis le BigBang et peut-être même bien avant, dans le sens où cette expansion de l’Univers peut avoir suivi une contraction du précédent, et comme j’aime à le penser les contractions et les expansions de l’Univers forment une respiration de la Vie, de manière éternelle, c’est-à-dire sans début et sans fin.

La Vie, c’est aussi cette transformation permanente que nous pouvons observer autour de nous : rien n’est figé, tout évolue en permanence. Même la pierre du socle de la Terre, le Granite, évolue et se délite en arènes granitiques. Tout, absolument tout évolue, en permanence, le rythme est plus ou moins rapide, ou lent.

La Vie est éternelle par nature, nul besoin de qualifie la Vie d’éternelle.

Pour moi, la Vie est une énergie, universelle, omniprésente, unifiée elle est partout, elle remplit même le vide, les 96% de l’Univers qui sont dits vides. Seulement vides de matière, pas d’énergie de Vie.

La Vie est une énergie, et l’énergie n’est pas matérielle. D’ailleurs, la physique décrit l’énergie comme immatérielle aussi. En physique, l’énergie a besoin de précurseurs, de substrat. Elle est un résultat, alors que dans ma croyance, l’énergie EST, elle est la VIE.

Le sens de la Vie – 1 la Vie avec un grand V

l’essence de la vie se trouve dans le sens de la Vie.

Il y a la vie, nos parcours d’existence, la vie avec un petit v, c’est le déroulement temporel de l’existence, et tout ce qui fait ce parcours.

Et il y a la Vie, avec un grand V. Quand on parle de cette Vie, c’est quoi ?  C’est l’énergie de Vie, cette énergie du Qi qui est partout, partout à la fois, en tout ce qui est Vivant, et même là où il n’y a rien à mouvoir. La Vie vient là où il y a du vide. Rien n’est vide sans avoir été plein.

La Vie c’est l’énergie qui permet à tout d’être, elle transforme une  chose en être. Nous sommes chacun un Être humain, et pas un avoir-humain, ni une chose-humain.

La Vie est partout, celle en moi est la même qui t’animes toi, et tout être animé, aussi peu animé soit-il. La Vie est partout, et n’a pas besoin de matière. La vie est même là où il n’y a rien.

Namaste.

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