Une abeille qui a la même scène visuelle devant elle ne verra pas la même chose que vous, son organisation sensorielle est différente.
Un enfant pas non plus. Les sens sont les mêmes, mais la signification des choses n’est pas encore construite.
Nous nous construisons des multitudes de représentations du monde, et les accumulons au fil de l’existence.
De la réalité qui nous entoure nous dressons des « cartes » à partir des informations collectées par nos sens et leur connections avec les expériences passées et les significations que nous leur donnons.
Ainsi, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise carte du monde.
Ce sont ces « cartes » qui déterminent notre façon d’interpréter et de réagir au monde qui nous entoure. Elles déterminent aussi comment nous donnons sens à nos actes.
Ce qui nous limite est généralement la carte du monde et non pas la réalité externe, qui est neutre.
La PNL permet d’élargir et d’enrichir nos cartes du monde : plus notre carte du monde est riche, plus nous avons de possibilités.
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Pour que cela soit possible, il faut commencer par s’autoriser la flexibilité. Ce qui a marché par le passé peut ne plus fonctionner, ou moins bien marcher si un élément extérieur évolue. Et le propre de la Vie est d’être en mouvement permanent. Il est facile de croire que ce qui a marché avant devrait continuer de fonctionner de la même façon.
Ainsi, la rigidité ne permet pas de trouver des solutions, seule la flexibilité permet d’adapter, de créer, de stimuler des nouvelles solutions.
Si quelque chose ne fonctionne plus, il faut introduire du nouveau. Or, le nouveau, c’est par définition de l’inconnu : la peur de l’inconnu, la volonté de maitriser empêchent l’introduction de cette part d’inconnu.
Pour élargir la carte du monde, on utilise justement les outils PNL.
Si je vous demande de déplacer une chaise d’un bout à l’autre de la pièce, c’est facile. Si ensuite j’introduis par exemple le fait de vous priver de lumière, vous êtes dans le noir total, vous serez obligé d’introduire du neuf dans le processus « transporter la chaise à l’autre bout de la pièce », à savoir utiliser des ressources.
Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 2 – l’Acronyme P.N.L.
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Programmation : Nos processus d’apprentissage donnent lieu à des programmations, qui nous permettent de donner du sens, de la signification, d’automatiser des processus appris pour les reproduire, notre quotidien est rempli de ces programmes automatiques. Nous les utilisons pour interagir et pour répondre aux sollicitations.
Neuro : nous éprouvons et expérimentons le monde sensoriellement via des processus pilotés par le système nerveux. De plus, la pensée, la mémoire, la réflexion, l’imagination etc… sont des processus cognitifs pilotés par le système nerveux.
Linguistique : Le langage stimule et modèle l’activité de notre système nerveux, il lui permet de le monter à la surface pour stimuler le système nerveux d’autres personnes : communiquer. Les techniques de PNL ont besoin du média qu’est le langage pour fonctionner.
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Certains programmes peuvent être plus ou moins efficaces ou empreints d’erreurs de programmation, ou perturbés par des émotions, quand justement les processus neurolinguistiques génèrent des difficultés à agir ou à interagir. La PNL existe pour reprogrammer des processus qui nous dérangent dans notre quotidien, pour acquérir des processus, nous répondre de manière plus efficace à notre environnement ou aux difficultés qui se présentent à nous. Etant donné qui ces processus sont présents à chaque moment de notre vie ils s’appliquent à tout et à tous. La PNL n’est pas une discipline qui s’adresse à des domaines particuliers de la vie, que ce soit la santé ou une science ou un sport ou un métier. A l’inverse, la PNL n’est pas une solution mais un outil, une compétence que l’on acquière.
C’est quoi la Modélisation, et pourquoi elle est si importante ?
» Donnez un poisson à un homme et vous le nourrirez une journée. Apprenez-lui à pêcher et il se nourrira toute sa vie « : La Modélisation, c’est « prendre modèle sur », reproduire, apprendre, assimiler, intégrer, et finalement automatiser le processus dans le subconscient.
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Si un homme « témoin » voit un autre « actif » exécuter une tâche, une figure, un mouvement, un sport, jouer d’un instrument de musique, donner une conférence, quelque soit la compétence, il a, deux choix :
Le rejet, le jugement que ce que fait l’actif est dangereux, irresponsable, tricherie, indu, acheté, magouillé, faux…dans notre société, ce qui n’est pas approuvé par une majorité consensuelle est jugé comme interdit ou à interdire. Ce qui n’entre pas dans la normalité est exclu, condamné, pourchassé. Le « témoin » développera une appréciation négative, ce qui générera opinion négative, rejet, colère, envie, frustration, tristesse, condamnation, tout cela procède de la peur.
Ou alors, il peut entrer dans l’interaction, s’intéresser à l’activité et à la personne. Si l’activité qu’est en train d’exécuter l’actif lui plait, c’est-à-dire si ça éveille en lui de la joie, le témoin peut observer la manière de faire, la copier, se l’approprier et donc personnaliser la technique, c’est apprendre, assimiler, intégrer. Au bout du processus, l’activité sera « automatisée », il n’aura plus besoin de réfléchir à chaque geste, le processus fera partie des nombreuses programmations du subconscient. Alors, le plaisir de faire l’activité sera une source de joie dans sa vie.
Exemple : Le fils voit son père conduire sa voiture. L’enfant grandit et devenu jeune adulte, il a envie de conduire lui-même. Il va donc apprendre. Au début, jeune conducteur, il devra réfléchir à tous les gestes qu’il faut executer pour conduire une voiture. Au fur et à mesure, il assimile les tâches à executer et se met à conduire de façon « automatique ». Plus tard, il veut conduire une moto. Le principe est le même, le code de la route le même, la technique est différente. Il va alors apprendre plus vite à faire de la moto.
Exemple : Nous avons tous appris à écrire notre prénom de notre main, gauche ou droite; A partir de là, nous avons assimilé une technique, et nous pourrons grossièrement écrire notre prénom sur le sable avec le pouce du pied, ou alors avec un stylo tenu en bouche. Nous n’avons pas besoin de réapprendre le processus, nous l’appliquons seulement de manière différente. Et avec de l’entrainement, nous pouvons devenir ambidextre assez rapidement.
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Le principe de la modélisation repose sur l’assimilation de nouvelles entrées dans notre vie.
Nous avons le choix de rejeter toute chose nouvelle, et de rester là où nous sommes. C’est le cas de toutes les personnes qui ont décidé, souvent de manière inconsciente, qu’il n’y a plus rien à apprendre, qu’ils savent tout, que les idées d’ailleurs sont mauvaises.
Ou alors, nous pouvons nous ouvrir et agrandir notre monde, l’élargir.
Rélfexions à partir du Livre de Robert DILTS – « Croyances et santé » – Page 108 et +
Croyance : Robert Dilts décrit un cas de compulsion à la propreté. La personne s’imagine que les puces sont partout. La personne est consciente que ce sont des puces imaginaires, mais elles sont réelles pour elle. Se lave les mains sans cesse. Elle en arrive à téléphoner moins longtemps à ses parents de peur que leurs puces ne la contaminent…oui, ça semble fou mais les croyances sont puissantes, surtout en matière de santé, on l’a vu pendant le Covid.
R.D. lui demande si les autres perdsonnes ont autant de problèmes de puces qu’elle.
Réponse : Non
R.D. : donc c’est de toute évidence une allergie.
Il traite l’allergie en prescrivant des comprimés de sucre. Niveaux touchés : croyance, comportement
Ecologie : 1 semaine + tard la personne est désorientée. Comme elle n’est plus allergique, elle ne sait plus comment s’habiller : sa croyance dans les puces lui avait fait changer des habitudes de vie, elle avait acheté une garde-robe deux tailles au-dessus de la sienne pour avoir des manches assez longues pour ne pas se « salir » les mains.
R.D. : « souvent après avoir aidé à changer une croyance, les vieux comportements ne vont plus, et il faut aider à trouver des nouvelles stratégies ».
Si je n’arrive pas au résultat voulu, c’est que je ne suis pas aligné. Le réflexe qu’on nous a enseigné, qu’on nous montre même en exemple dans notre société, c’est de vouloir changer l’environnement pour qu’il réponde à nos exigences.
Mais tant que je ne comprends pas que c’est mon comportement que dois changer, je vais répéter la même chose, et je vais générer les mêmes résultats. Et changer de comportement à la marge ne suffit pas, ce n’est pas comme ça que je vais y arriver. On peut le voir autour de nous, avec les politiques menées sur toujours les mêmes réflexes.
C’est ce qui a mené l’homme à pervertir le fonctionnement même de la planète, et à amasser des montagnes d’argent pour forcer l’environnement à se former selon ses désirs. On nous apprend depuis tout petits à avoir des métiers bien payes pour nous acheter un environnement qui corresponde à une certaine façon de vivre qu’on appelle bonheur, un bonheur très normatif. Car si mon environnement change, je n’ai pas besoin de changer de comportement. Sauf que ça ne fonctionne pas tant bien que ça, tout compte fait …
les riches ne sont pas heureux, ils recouvrent leurs vides intérieurs de brillants extérieurs. Les pays les plus riches sont proportionnellement les plus malades, et sont les plus gros consommateurs de psychotropes.
Être plus aligné avec la pyramide de Dilts
En reprenant la pyramide de Dilts, on peut déduire que ce que je fais, le comportement, est en relation avec ce que je sais faire, les capacités.
Or, si je fais quelque chose dont je ne possède que peu de compétence, je vais le faire de façon peu efficace, et je peux même faire plus de mal que de bien. Si je mets tout mon coeur à faire du pain alors que je n’en possède pas les bases, mon pain ne sera pas terrible au début, il faut acquérir des compétences.
Mes compétences, c’est à dire les capacités, peuvent être utilisées à bon ou à mauvais escient. Je peux être doué en maniement des mots, et je peux en blesser ou je peux en faire du bien autour de moi. Cela dépend si les talents sont alignés avec mes valeurs.
Mes valeurs, elles sont les motifs à l’action (les motivations). Si j’adopte des valeurs d’autres comme les miennes premières, alors que ce ne sont pas les miennes, alors ces valeurs vont me mener à avoir des actes qui ne sont pas en relation avec ce que je suis vraiment. Voilà pourquoi il est important d’aligner ses valeurs avec son identité, laquelle est le message que j’ai au monde, ma contribution à la vie.
C’est donc à l’inverse qu’on peut tenter d’aborder le monde extérieur. En prenant contact avec l’Être, en dégager les valeurs les plus importantes, puis détecter quels talents naturels je possède, pour avoir des actes en lien avec l’Être. Ainsi, je vais avoir une influence positive sur mon environnement, et non pas le contraindre, puisque je ne veux pas le forcer, mais être en harmonie avec lui.
Effet kiss cool, je découvre à mon environnement des qualités incoupçonnées. Magique !
PNL est un modèle pour utiliser nos talents naturels pour réaliser un tas d’objectifs personnels.
Notre système nerveux (N) est un filtre du monde. Selon que nous utilisons ce filtre, nous serons capables de percevoir un grand nombre de possibilités , ou alors dans d’autres états, nous ne verrons pas grand-chose. Mon job est faire en sorte de mener mes clients dans un état génératif c’est à dire créatif, innovant, de créer la vie qu’on désire. On utilise le langage (L) pour déprogrammer et reprogrammer (P) les croyances limitantes. En somme, la PNL c’est d’utiliser le Langage pour Programmer notre système Nerveux pour générer la réalisation de nos objectifs.
la PNL c’est mener la personne sur son propre chemin du succès.
La bible débute par » au commencement était le Verbe « ; La particularité de l’humain est d’avoir un langage qui va au-delà des significations concrètes, notre langage est multiple et souvent non verbal. Nous communiquons sans mots, comme les animaux, mais nous communiquons également avec des langages complexes.
Les personnes qui ont le plus de succès n’ont pas seulement des mots, mais des images, une représentation sommatique de ce qu’ils veulent. L’objectif n’est pas quelque chose d’extérieur, ni quelque chose qu’on veut atteindre, mais c’est à l’intérieur, on le vie, on le rêve, on le dort, et ça active l’inconscient créatif. Car le mental est limité.
Il y a deux moyens de modeler
La première est l’approche consciente en posant des questions. Quels sont tes objectifs ? Les as-tu atteints ? que fais-tu pour les atteindre ? Que se passe-t-il quand tu rencontres des obstacles ?
L’autre manière de faire de la PNL c’est la double dissociation : la première position est quand on est dans ses propres chaussures, la deuxième position c’est quand on se place dans la peau d’une autre personne (l’ami dans la colonne de gauche du carré magique), la troisième position c’est celle d’une observation plus éloignée, (l’inspirateur dans la colonne de droite du carré magique)
La manière la plus rapide pour arriver à un résultat est d’associer les deux méthodes pour les combiner : poser des questions « conscientes » aux différentes parties de la dissociation.
Notre monde où d’autres nous apportent l’information et la distraction, nous ne créons plus notre réalité par nous-même.
Il y a différents niveaux logiques
L’environnement, c’est quand et où ?
Le comportement : ce que je fais ? Physiquement.
Les capacités : ce que je sais faire ? il y a là un aspect cognitif, mais aussi émotionnel.
Les croyances et valeurs : une croyance n’est pas juste ce que je comprends, c’est plus profond et cela touche au sens de ce que je fais : pour quelle raison, quel est le sens ? Et donc cela touche la motivation, le motif à l’action. C’est ce qui est à l’intérieur. C’est les talents naturels versus les compétences (capacités). Ce qui distingue ceux qui ont du succès n’est pas leurs capacités. Il y a beaucoup de personnes très intelligentes, mais beaucoup ne croient pas en eux, ou ils ne croient pas en ce qu’ils font, ils ne font pas leur, intérieurement, ce qu’ils font. La foi est probablement le facteur le plus important dans le succès.
Identité ; Who : qui suis-je ? quelle mission je remplis dans le monde ? Ce n’est pas le rôle (de père, de scientifique, d’ami). Certaines personnes croient qu’ils SONT (les programmes de) leurs croyances. Et pensent que c’est normal d’être limité. Nous sommes bien plus que nos croyances ! On est programmés par les parents, par l’école, par tout notre environnement.
La particularité des génies est qu’elles et ils font partie de quelque chose de plus grand, plus globale, au travers de moi. Dans nos moments de génie, nous sentons que ce qui se passe n’est pas conscient, ça coule de source, ça semble venir de nulle part, c’est une inspiration (in-spirit, in-spirituel), et l’inspiration vient au travers de soi. Tout le monde peut atteindre cet état.
Coaching : c’est croire en ce qu’on veut avant qu’elle ne soit réalisé. Ce qu’une personne croit s’inscrit dans les neurones. Les neurones vont créer la réalité dans le corps et dans le coeur et les croyances vont descendre dans le comportement pour créer la réalité qui correspond à la croyance. En coaching génératif, ce n’est pas seulement un objectif atteint, mais de nouvelles choses émergent sont créées.
Intention : c’est une direction, une exploration (le chemin du bonheur), c’est l’ambition L’objectif : C’est la destination, c’est le résultat (le bonheur est le chemin), c’est la nourriture qu’on veut donner au monde. On peut être dans le succès sans être heureux, si ce qu’on fait ne nourrit pas.
Une femme a un cancer du sein, et croit que c’est une fatalité, car sa mère et sa soeur ont eu un cancer du sein. Elle respecte une loyauté familiale, et ne veut pas trahir la tradition. Voilà l’intention positive. Ok c’est une belle intention de respecter les héritages familiaux, mais est-ce le cas pour tous ? En lui demandant si elle veut aussi léguer cet héritage à sa fille, et donc que sa fille développe aussi un cancer du sein, elle se rend compte que non ! bien sûr que non ! quelle idée ! Déjà à ce moment, une prise de conscience a lieu. Ensuite on peut mettre en oeuvre : que peut-elle faire pour ne pas développer de cancer du sein ? Comment compte-t-elle annuler la croyance ? Est-elle ouverte à un travail psy pour prendre conscience qu’il s’agit d’une croyance qui descend dans le corps, et aussi que ce cancer n’est pas automatique ? ….etc…
Cette femme a ensuite pris conscience des limitations qu’elle avait et a libéré son potentiel. Déjà âgée elle est devenue actrice et a réalisé le rêve de sa vie, elle vivait son rêve. Elle disait alors que son cancer était la meilleure chose qui lui soit arrivée : le cancer était le même, mais c’est ce qu’elle en a fait qui était différente.
Traitement exemple : Je veux apprendre à bien parler Anglais
– Je le veux : c’est important, ce n’est pas en dernière position, c’est vraiment quelque chose que je veux
– C’est possible
– C’est approprié pour moi (c’est écologique)
– Je suis capable, je le mérite
– Je suis responsable de le faire
noter les éléments les plus faibles.
Ensuite : (Comme l’idée est abstraite) Faire la projection (l’objectif atteint) dans les submodalités du VAKOG : quelle image mentale, comment ça se manifestera dans le corps, les sons …
Ensuite : avec le carré magique, messages + les submodalités des ressentis. Et à l’instant, sans réflechir, quelles sont les différences principales dans le ressenti du personnage et la personne ? où dans le corps, dans la vision etc (VAKOG) : nommer les différences nommer les submodalités.