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Réalités

Notre « réalité » n’est pas neutre. Elle comprend, et se compose de nos façons de la vivre, au travers des agrégats. Et les agrégats nous sont personnels, uniques. Par conséquence, notre réalité l’est aussi : nous vivons des réalités aussi différentes que nous sommes différents les uns les autres, dans nos parcours de vies profondément singuliers.

Quand, ou plutôt si l’on s’intéresse à la manière dont nous vivons tout ce qui arrive à nos vies intérieures. Il y a donc autant de réalités que de personnes.

Mieux, nos réalités évoluent à chaque instant, en fonction de nos parcours, des événements, de tout ce qui compose notre vécu.

Car le vécu n’est pas neutre, le vécu dépend de la manière dont je vis un événement. Un événement est neutre. C’est ma manière de le vivre qui lui donne tout ce que j’appelle la réalité de l’évènement, qui est en fait ma réalité. Et ma réalité peut radicalement évoluer, parfois de manière rapide.

Si j’ai une maladie, il est compréhensible de la vivre de façon triste, stressante, angoissée. Certaines personnes réussissent vivre une même maladie de façon moins stressante, d’autres arrivent à ne pas développer de stress. Nous n’avons pas la même capacité devant les événements.

Si je m’abreuve de mauvaises nouvelles, si je fréquente des personnes négatives, je vais créer une réalité stressante. Et le stress favorise les maladies internes, au travers de la production constante d’hormones de stress, lesquelles sont également celles qui, en plus, inhibent le système immunitaire qui nous protège.

Mais la bonne nouvelle, c’est que j’ai un pouvoir sur la réalité, elle n’est pas une fatalité, elle n’est pas celle de quiconque d’autre.

Ce qui doit me pousser à la tolérance, la compréhension, la compassion et à ne pas juger la réalité des autres, ni à leur imposer la mienne et encore moins si elle est négative. C’est de l’orgueil que d’imposer une réalité ! Pourquoi serait-il irresponsable de ne pas s’informer ce tous les malheurs du monde ? La réalité n’est pas ce qui correspond à l’image que nous renvoient les médias, ou les gouvernements, ou notre famille. D’ailleurs, si l’image du monde renvoyée par les médias n’était pas aussi assoiffée de sang et de larmes, la fameuse « réalité » serait différente. En fait, ça dépend où l’on place le curseur, où l’on insiste.

Aussi, j’ai fait un choix, celui de ne pas m’abreuver d’intrants sur lesquels non seulement je n’ai pas prise, mais qui en plus ne me regardent pas. Et j’ai décidé de choisir et limiter mes combats. Je ne peux pas changer le monde, et je me soucie des sujets qui correspondent à mes valeurs, mais aussi à mes capacités, mes capacités de gérer la charge mentale et physique, et la capacité d’agir. Et là aussi, il est important de ne pas imposer ses combats aux autres.

« Quand tu te consacres à la transformation de ton monde intérieur, ta vie passe rapidement de l’ordinaire au royaume de l’extraordinaire. »

Chacun a le choix de sa propre réalité, et aucune n’est fausse

Qu’est-ce que la REALITE ? ça dépend, chacun a le choix, et aucune n’est fausse.

je me permets de reprendre un bout d’un post de Forum publié par le pseudo « Fredocaster » :

Imaginez deux états, triste et joyeux, et à gauche d’une égalité, une combinaison linéaire des deux états désignée par la lettre Psi. L’équation est:

Psi = Alpha |triste> + Bêta |joyeux> où Alpha et Bêta sont des Nombres complexes.

Lors de l’interaction avec l’environnement, il y a intrication à ce dernier par prise de trace partielle, de sorte à révéler un état particulier, triste ou joyeux.

Qu’est-ce donc que la réalité ? La combinaison linéaire des deux états avant mesure par l’environnement ? Où la réalité est-elle le résultat que révèle la mesure ? À vous de choisir !

Mécanique quantique et représentation classique post mesure ne sont que des modèles d’appréhension du monde et de ses constituants.

Où est la réalité dans tout ça? Elle est là où on choisit de la situer 🙂

 

La Réalité, c’est relatif et mouvant.

La Réalité c’est relatif et mouvant.

La réalité statique est très limitée ! La réalité, c’est « il pleut », ou « il fait jour ». Le nombre de jours de pluie n’est pas une réalité, c’est un chiffre, un décompte, ce n’est pas une réalité.

La réalité est une notion très fragile, dynamique : la science se sert des interprétations, des mesures, des calculs, des équations issues d’observations, et la réalité évolue sans cesse. Donc, il faut éviter de lui accorder trop de crédit, car beaucoup de réalités peuvent évoluer.

La « réalité » est relative à nos connaissances. La réalité évolue à mesure que la recherche ou le hasard découvre d’autres paramètres, à mesure qu’on développe des appareils pour mesurer plus finement ce qu’on peut observer et même plus.

Exemple : Avant l’invention des « molécules », elles n’existaient pas aux yeux des « réalistes », on est bien d’accord ? Pourtant, on peut aujourd’hui soigner des maladies à partir de molécules qui ont été inventées. Elles existaient avant leur invention, mais elles sont devenues « réalité » avec leur découverte : on utilise le mot invention pour les découvertes, ce n’est pas pour rien ! Donc, ces molécules ne sont pas plus réelles après leur découverte qu’avant !

Dans certains domaines, on a même dépassé le stade de la perception humaine. Les ultrasons et infrasons nous permettent des calculs et des soins dont nous ne pouvions pas soupçonner la « réalité » avant leurs « inventions ». Là aussi, la réalité a beaucoup évolué, elle est dynamique.

Donc, méfions-nous des affirmations définitives de la réalité, et des généralisations : ce n’est pas parce qu’il est établi que la Terre est ronde et non pas plate que toutes les vérités scientifiques actuelles sont définitives !

Réalités construites :

les « chiffres » mentent ou pas : Un chiffre est un chiffre, lui ne ment pas. Mais c’est le choix de la mesure qui peut être incomplet, mal mesuré, hors contexte.

Un chiffre ne parle pas : un chiffre est un chiffre, il ne parle pas en lui-même, c’est le contexte dans lequel il est placé qui parle, et la signification qu’on lui donne. Un chiffre « élevé » peut être considéré comme un résultat menant à un jugement négatif ou positif, selon le contexte.

Etats dépressifs : vouloir une réalité différente

Pensez un instant : si on cesse de vouloir changer la réalité de celle qu’elle est, dans quel état intérieur on se trouve alors ? Apaisement, sérénité, relâchement.

Cependant, parfois, l’état du réel ne permet pas de le vivre sereinement. En fait ça arrive à tout le monde, tous les jours, de se trouver en posture de dysharmonie avec le réel.

Vouloir une autre réalité que celle dans laquelle on vit est un conflit interne et destructeur. Destructurant de paix interne, destructeur de relations avec l’extérieur, vouloir une autre réalité empêche le lâcher-prise, génère des frustrations, des colères, des tristesses, tout un tas d’émotions dites négatives.

En fonction de l’équilibre de la personne, soit on s’adapte instantanément, soit émergent des émotions de « flux de vie bloqué » : contrariété, frustration, jusqu’à la colère. Si ces situations se répètent, encore et encore, et si la personne ne fait rien, arrivent alors les états dépressifs, très courants : on est en état de survie plutôt qu’en pleine vie. Poussé plus loin, ce conflit interne peut déboucher sur un collapsus : burn-out, effondrement.

Une personne dépressive voudrait, elle aussi, que la réalité soit différente de celle qu’elle vit. A défaut de pouvoir changer, elle va plutôt s’écrouler : en dé-pression, la personne sombre. C’est sombre. Dans un état dépressif, on ne supporte pas la réalité, à tel point qu’on fuit, qu’on plonge.

Le traitement classique veut que des médicaments aident à supporter une réalité dans laquelle la personne n’est pas heureuse. Elle reste en survie. Et les psys ne font généralement que ressasser le passé qui a mené à cet état. Voilà, la messe est dite, on a tout gagné.

La réalité est à l’intérieur.

Pour une personne qui vient du fin fond des Vosges, les embouteillages quotidiens parisiens sont une ineptie. Sa réalité est différente, les embouteillages ne font pas partie de sa réalité, et cette autre réalité mène à une perception négative des embouteillages parisiens.

A l’inverse, pour le banlieusard qui se tape 3 heures de trajet par jour, ça fait partie de son quotidien, d’ailleurs il dit au Vosgien   » c’est la réalité, mec « .  Et il ne se verrait pas vivre loin de tout dans un village paumé où y’a rien, rien à acheter à manger, pas de travail, où les voisins sont surement des tarés. là aussi, il dira « c’est la réalité mec, ton monde est pourri « .

Le Vosgien, lui, vit dans une autre réalité, celle du grand air, celle de la sérénité, celle d’une vie plus simple sans la complexité stressante des métropoles, un air pur, où la vie a du sens. C’est une autre réalité.

Les deux réalités n’ont pas plus de valeur l’une que l’autre. Regardez comme la politique du covid a exporté les citadins vers ces campagnes reculées ! Ces campagnes sont passées en quelques jours de statut de  » trous pourris  » à  » havre de paix  » et même bouées de sauvetage. Plus personne ne disait  » ton monde est pourri mec, la réalité c’st ça et la réalité c’est mon monde  » :  Les restrictions imposées ont changé la perception du réel.

La perception des choses mène à des jugements, et à des préférences, à des choix. En sortent des lois, et des postulats de vérité : c’est ça la réalité, et pas autre chose. La réalité dépend de ce qu’on fait, de ce qu’on perçoit, de ce qu’on choisit de retenir.

Première étape : réaliser que l’on veut une réalité différente

Une personne en état dépressif qui entend qu’elle voudrait potentiellement vivre une réalité différente reprend immédiatement de l’espoir. Le simple fait de penser qu’une autre réalité pourrait être désirée va créer à minima un rejet de cette idée. Le rejet est le signe que l’idée a été initiée dans son esprit. Et cette idée a comme résonance l’espoir, dans son coeur. Dès lors, il y aura espoir, comme une graine plantée.

L’esprit est engoncé dans la certitude de l’état dépressif et va nier toute possibilité d’autre réalité, mais c’est trop tard. Le coeur a déjà dit « oui, je veux sortir de là ».

La dépression est seulement dans le cerveau, jamais dans le coeur

On peut se persuader que la dépression est dans le coeur, et cultiver le plus grand désespoir. Cependant, plantez cette graine de l’espoir, et vous réaliserez que la dépression est un état cérébral. Le coeur est Amour, et ne cherche que l’Amour.

 

 

Les dimensions multiples de la Vie

Les dimensions de la Vie

Les dimensions de la vie sont bien plus vastes que celles de mon existence. On entend parfois traiter de fous les personnes qui parlent d’univers multiples. Pourtant, la projection humains s’appelant science évolue déjà dans le multivers. En tant qu’humain j’évolue dans une dimension, celle qui est constituée de ce que permet les sens humains. Or, ils sont limités. Ma réalité d’humain s’arrête à ce que je peux percevoir. Est-ce pourtant la réalité ? non, la science l’a déjà prouvé. Par exemple, ma vue ne me permet pas de « voir » certaines longueurs d’onde de lumière. Pourtant elles existent. Et l’humain a même inventé des appareils qui utilisent ces autres longueurs d’onde, qui servent à tout un tas de choses. La réalité s’est donc élargie quand nous avons découvert ces autres lumières. Nous avons modifié la réalité, elle évolue sans cesse. Si on dit que ce qu’on n’a pas découvert n’est pas réel, pas possible, et qu’on combat le possible et qu’on fait taire ceux qui croient en une découverte ou qui découvrent, alors on se prive de l’élargissement de la réalité. A l’inverse, si on limite la réalité à ce qu’on connait, on se prive de la découverte.

Dimanche 16 Avril 2023 – Notes diverses

 

La réalité n’est pas la réalité

S’attacher à la réalité est donc dangereux. S’attacher à la réalité, c’est attacher une part de son identité à une certaine forme. C’est ensuite se limiter. Nous avons tous besoin de sécurité, mais la réalité ne doit pas devenir un pôle spirituel. Si la réalité scientifique devient une religion, dans le sens où la religion relie une certaine forme de réalité, alors elle devient une spiritualité. Or, la science doit rester libre, elle est fondamentalement une mise en doute permanente de ce qui est prouvé. C’est à dire qu’elle cherche à prouver, démontrer, certifier, par le fait même qu’elle cultive le doute. Il n’y a pas de certitude qui ne soit né d’une question. Il est impossible d’avoir des vérités scientifiques qui ne soient issues de questionnements.



Personne n’a jamais mesuré la Vie, pourtant elle existe

Ni ne l’a observée : Pour observer quoi que ce soit, il faut soit utiliser nos sens, soit construire un instrument pour le faire.


L’essence des sens

Nos sens sont limités. Limités de deux manières. D’une part, par leurs capacités intrinsèques, par exemple le spectre des ondes sonores que l’oreille humaine peut percevoir. Mais cette limitation est également issue de nos habitudes de vie, et liées aux autres sens. Par exemple, les aveugles privés de vision ne peuvent voir s’ils sont proches ou moins proches d’un obstacle. Ils développent alors l’écholocalisation, qui est une extension de l’utilisation de l’ouie. Nous aussi sommes capables de cet autre usage de l’ouie, mais le fait d’évoluer dans un monde électrisé et d’avoir la vue ne nous y amène pas. De la même manière, peut-être existe-t-il d’autres usages de nos sens, auxquels nous n’étions pas encore confrontés, ou alors auxquels nous ne sommes plus confrontés depuis X générations ? Nos capacités sensorielles, mais aussi physiques et psychiques ne sont donc pas forcément celles qu’on croit ! Et ce qui est « anormal », « paranormal », « bizarre », « extraordinaire », « génialissime » selon le jugement qu’on donne, ne l’est peut-être pas !


L’intuition et le hasard sont les moteurs des découvertes scientifiques

Attention quand on affirme que quelque chose n’existe pas parce que cette chose n’est pas prouvée scientifiquement ! La plupart des découvertes scientifiques ont été faites soit par des idées, donc quelque chose de non « réel » qui est toujours plus ou moins lié à l’intuition, soit par hasard, encore une hérésie scientifique. Par conséquence, la science nait d’abstrait.


Le cas des ondes sonores

Je note qu’avant l’invention, c’est à dire la découverte, des ondes sonores que nous ne percevons pas, elles n’existaient pas, selon les croyances, donc les vérités de l’époque. Quand il y a encore 100 ans vous affirmiez que les sons guident certains animaux, ou encore que le son s’étend à d’autres choses que ce qu’on entend, vous vous faisiez traiter d’hérétique, de complotiste, de fou.

Les premiers qui ont pensé que d’autres ondes sonores existaient ont été traités de fous, de rêveurs, de complotistes, de dangereux agitateurs … il se passe parfois des siècles avant que d’autres pensent à cela, et encore d’autres années avant que l’on invente ensuite un instrument pour mesurer.

Le système de radar qu’utilisent les chauves-souris, à savoir l’écholocalisation, a été d’abord l’objet d’une intution. Il y a plus de 2 sicèles, un italien qui touchait à tout se demandait pourquoi ces animaux, des mammifères je le rappelle, se déplaçaient avec tant de facilité et de précision dans des cavernes sans aucune lumière. Dans ses recherches, il constatait qu’elles n’avaient pas besoin de leurs yeux pour s’orienter. Il en déduisait qu’un autre sens les y aidait, mais il ne pouvait pas savoir lequel. Un msytère était né, je note qu’un mystère n’existe pas sand questionnement.

Mais l’explication de ce mystère était ensuite le fruit d’une autre intuition ! 150 ans plus tard, on mit au point le radar. Ce sont ensuite des naturalistes qui avaient entendu parler du principe du radar qui se demandaient si les chauves-souris n’utilisaient pas justement cette capacité pour s’orienter. Et ce fut le cas ! ils sont partis de cette idée et ont ensuite affiné leur intuition pour découvrir que ces animaux utilisent un système de sonar très performant.

Cet exemple nous montre que :
L’interdisciplinarité est utile : aller voir ailleurs, être curieux, ne pas rester sur son quant-à-soi, s’ouvrir permet de nourir ses propres centres d’intérêt.
Savoir questionner les questionnements : ces naturalistes sont aller chercher des réponses ailleurs que dans leur domaine. Ils ne sont pas restés dans leur spécialité pour expliquer l’orientation de ces animaux.
Les instruments de mesure sont essentiels pour modeler la réalité : après cette « découverte », la réalité des chauves-souris a changé, la particularité devient objet de curiosité, d’admiration, et l’instrument dénommé radar a pris lui aussi une autre réalité.


Les instruments de mesure ne sont pas neutres, ils ont une intention et sont issus de la foi

Pour constuire un instrument il faut d’abord croire en ce qu’on veut montrer par cet instrument. On a une idée, et pour le montrer aux autres. Mais pour construire d’autres idées qui sont des certitudes et ensuite d’autres idées pour finalement construire des objects, il faut avoir la foi. Souvent beaucoup de foi ! Bien des scientifiques plus ou moins officiels ont passé la vie et sont morts avant d’avoir mis au point un instrument permettant de mesure ce qu’ils avaient l’intention de mesurer. Car on n’invente pas un instrument sans intention ! Donc, s’il y a une intention, il n’y a pas de neutralité ! Il y a une intention, une direction, dans chaque instrument.


 

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