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Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 8 – La PNL et la rechercher de l’alignement des structures profonde et de surface

Les structures profondes correspondent à notre identité et à nos valeurs. Elles s’expriment au travers de nos capacités et finalement dans nos comportements.

Nous créons pour cela des « modèles », une collection de modèles qui composent nos cartes du monde.

Plus la structure profonde est riche, plus nous avons de possibilités d’élargir le monde, de souplesse, de lâcher-prise et de prise de recul.

L’un des buts de la PNL est d’identifier les généralisations, omissions et distorsions problématiques.

La modélisation permet justement de changer de modèles, ou de les enrichir, pour créer les chemins les plus pertinents entre nos structures profondes et de surface. C’est comme ça qu’on peut être plus aligné.

Un jeune qui veut être footballeur parce qu’il se passionne pour ce sport peut ne pas être en phase avec les valeurs véhiculées par ce sport dans sa « réalité ». Ou à l’inverse, une personne qu’on pousse vers le métier de boulanger parce que c’est un métier porteur et que pole emploi lui offre la formation peut ne pas du tout avoir les capacités de ce métier.

Nous avons tous les capacités de nos valeurs et croyances, et pouvons les exprimer dans un contexte qui est favorable : Vouloir forcer le talent ou se forcer à avoir un comportement qui ne correspond pas à nos valeurs mène au mal-être et selon moi aux maladies, car le corps n’est pas séparé de la tête et du coeur, nous formons un tout.

Nos modèles peuvent nous induire en erreur et mener vers un chemin qui n’est pas le sien. Changer les modèles peut permettre d’aligner les valeurs avec les capacités et les comportements pour évoluer de façon harmonieuse dans un contexte qui plait.

« comment je sais que je sais cela ? »

« comment je sais que j’ai cette compétence ? »

« comment je sais que tu sais ? (quelque chose) ?  »

 » comment je sais que tu as telle compétence ? »

 » par quels moyens on développe une connaissance ou une compétence ? »

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 7 – les Transformations : Généralisations Omissions Distorsions

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 7 – les Transformations : Généralisations Omissions Distorsions

Les structures profondes que sont les concepts, les expériences sensorielles, émotionnelles, les apprentissages, sont reflétées au travers des structures de surface que sont les mots, les signes, les symboles.

Entre les deux doivent obligatoirement opérer des transformations.

Par exemple « ma mère » renvoie à tout un tas de souvenirs, émotions, une part d’identité, des sons, des images mentales, un sens … que je ne vais pas exprimer à chaque fois en détails quand je pense à ma mère, ou que je parle de ma mère. Je « vis » cette expérience « ma mère » quand je pense à elle.

Entre le monde vaste de tout ce qui structure (profonde) « ma mère » pour moi, et l’utilisation des mots, signes et symboles qui sont des structures de surface, j’opère des transformations.

– Généralisation : des fragments de l’expérience « ma mère » se détachent de l’expérience d’origine, singulière et personnelle, pour pouvoir généraliser le « concept » de mère : ma mère, ta mère, sa mère, leur mère, notre mère … renvoient à chaque fois à une « réalité » différente, singulière. Pourtant, grâce à la généralisation, nous pouvons tous utiliser le mot « mère » de façon commune, bien que les vécus soient très différents. On observe qu’on peut même parler de la mère dans des langues différentes. Le langage est structure de surface. Le mot mère ne peut pas être structure profonde, car chaque langue possède son mot propre qui y correspond : mère, mother, mutter, mama, etc…

De plus, je « vis » cette expérience « ma mère » à chaque fois que je pense à elle, et je vis cette expérience à chaque fois d’une manière un peu différente, en fonction de mon humeur, en fonction du contexte dans lequel je pense à ma mère : si je parle d’elle de manière très intime, ou si par exemple je te dis « c’est une recette que m’a transmis ma mère », auquel cas ma mère n’est pas le sujet principal (mais c’est la recette). Mais j’utilise à chaque fois le mot « ma mère ». La généralisation nous permet de communiquer, de signifier, de symboliser notre monde personnel et commun.

– Omission ou Sélection : Nous sélectionnons certaines parties de nos expériences, et en excluons d’autres. Par exemple, dans un environnement bruyant nous pouvons sélectionner la voix de notre partenaire de conversation. Nous sommes obligés de passer par ce processus de sélection pour réduire là aussi le monde de telle manière à pouvoir gérer le vécu. Nous en avons besoin. Ainsi nous procédons à des réductions qui sont différentes en fonction des personnes, des cultures, des contextes. L’omission est aussi celle qui nous exclue, ou qui retranche une partie de notre affect, et nous pouvons en être blessé quand quelqu’un retranche une partie qui nous est chère dans le sujet qui est discuté.

– La distorsion ou déformation : Ce mot évoque plutôt la transformation qu’effectue notre imaginaire. Nous devons être capables de dénaturer et déformer (distordre), ou encore de travestir la réalité pour la « manipuler », par exemple imaginer une nouvelle manière de faire. Les inventions scientifiques et les artistes sont des expressions de la capacité à la distorsion. Nous en avons besoin.

Nous devons être capables de généraliser, sélectionner et dénaturer nos vécus pour pouvoir nous débrouiller dans le monde qui nous entoure. C’est même indispensable pour la survie de notre espèce !

Question : certaines personnes sont-elles plus proches de leurs structures profondes et ne savent-elles pas bien procéder aux transformations vers des structures de surfaces. Peut-on parler en ces termes pour les personnes qui sont autistes ou apparentés tels ? Dans ce cas, on s’intéresse non pas au langage, mais plutôt, en amont, au processus de transformation dont le langage est l’expression.

Les structures profondes sont personnelles, singulières, évolutives au fil de l’existence, et inconscientes. Nous ne jetons que très rarement, ou jamais, un oeil sur nos structures profondes.

exercice : se pencher sur une valeur, par exemple la liberté, décrire tout ce que ce mot représente pour soi, dans tout ce que ce mot a de très personnel, aller de plus en plus vers l’expérience singulière de ce mot. On peut aussi, par exemple, parler de « ma mère » et aller au fond de ce vécu très personnel. Il en ressort que nous avons des expériences très différentes les uns des autres de ces concepts pourtant généraux de « liberté » ou « ma mère ».

Les structures de surface ne sont pas seulement celles de la communication avec l’extérieur de soi. J’ai besoin des symboles, signes, simplifications (généralisation, omission, distorsion) pour me débrouiller avec le monde, même avec moi-même. Par exemple, si je veux écrire un article sur ce livre, j’utilise tout un tas de simplifications pour me concentrer sur la compréhension puis sur la traduction avec mes mots de la partie du livre dont je veux parler dans cet article. Je ne m’attache pas à mon environnement, ni à mon ordi, ni à la taille des caractères, je me concentre sur ce dont j’ai besoin pour écrire. J’ai besoin de cela pour écrire.

J’ai besoin de me mettre en état de conscience modifiée pour écrire, d’ignorer les distractions que peuvent être les sons autour, le vent qui agite les arbres, etc…

Je peux en arriver à oublier d’avoir une position correcte et de me retrouver avec un mal de dos à force de rester ainsi focalisé.

De cette même manière, le processus de transformation peut être source de conflit interne ou externe, si je vais trop loin dans la généralisation, la sélection ou encore le travestissement de ce qui se passe.

 

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 6 – Structures Profondes, Structures de surface, et transformations

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 6 – Structures Profondes, Structures de surface, et transformations

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Selon la théorie de grammaire générative de Noam Chomsky,

– les pensées, concepts et idées produites à partir des images mentales, représentations sensorielles correspondent aux structures profondes,

– elles s’expriment au travers de structures de surface comme les mots, les symboles, les signes,

Par exemple, le mot mère renvoie à un grand nombre d’images mentales, des émotions, des souvenirs, de concepts, de sens différents (ma mère, ta mère, la mère nature …).

Nous utilisons les mots, les signes et les symboles pour représenter notre monde intérieur. La structure profonde se reflète dans la structure de surface verbale.

Entre les deux s’opèrent des transformations, et des simplifications. Voir le bille suivant.

 

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 5 – Structures de surface et structures profondes

Nos perceptions et nos interactions avec notre monde extérieur proche est la plus proche de la surface. Notre structure profonde correspond à nos expériences sensorielles et émotionnelles. Les pensées, les idées et les concepts sont les résultats de ces expériences nos structures profondes.

La structure profonde est notre monde interne. Il est d’une richesse incroyable, nous ne pouvons y accéder que par petits morceaux, et nous les oublions souvent. Alors nous simplifions le monde.

Nous ne les détaillons pas à chaque fois que nous les utilisons. Nous passons par la simplification des structures de surface : Le langage, les symboles, les expressions du visage, les chansons, des expressions populaires, les signes, les panneaux routiers, les sigles.

Entre la structure profonde et celle de surface s’opèrent des pertes, des généralisations, omissions et distorsions.

exemple : chacun d’entre nous a appris à écrire son prénom avec soit une des mains. Mais bien que n’ayant jamais appris à le faire, nous pourrions tous écrire – grossièrement – notre prénom de l’autre main ou même avec un stylo en bouche, ou même du pied dans le sable avec l’orteil.

La structure profonde de l’écriture n’est pas rattachée à une main, elle peut être rattachée à différentes structures de surface.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 4 – généralisations, omissions et distorsions.

Les pensées, les idées et les concepts sont nos structures profondes. Nous ne les détaillons pas à chaque fois que nous les utilisons. Nous passons par la simplification des structures de surface.

En faisant cela, nous procédons à des généralisations, omissions et distorsions.

La généralisation est le processus qui va me faire généraliser une expérience particulière et la généraliser à toute la catégorie dont l’expérience est un exemple. Ce processus est indispensable pour notre survie. Par exemple, il est essentiel de rattacher la notion de danger à TOUS les lions, une fois que j’ai assimilé UN lion qui fonce sur moi à la notion de danger. La généralisation standardise le monde.

L’omission est le processus de sélection qui va porter une attention sélective à certaines caractéristiques d’une expérience vécue et en exclure d’autres. Par exemple, dans un restaurant bruyant, la capacité à filtrer son attention auditive sur la personne avec laquelle on parle et à exclure les autres conversations. L’omission réduit le monde.

La distorsion est le processus qui nous permet de modifier notre expérience du monde par l’imagination. Elle est créatrice, et est à la fois utile et dangereuse. La distorsion déforme le monde.

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Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 2 – l’Acronyme P.N.L.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 2 – l’Acronyme P.N.L.

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Programmation : Nos processus d’apprentissage donnent lieu à des programmations, qui nous permettent de donner du sens, de la signification, d’automatiser des processus appris pour les reproduire, notre quotidien est rempli de ces programmes automatiques. Nous les utilisons pour interagir et pour répondre aux sollicitations.

Neuro  : nous éprouvons et expérimentons le monde sensoriellement via des processus pilotés par le système nerveux. De plus, la pensée, la mémoire, la réflexion, l’imagination etc… sont des processus cognitifs pilotés par le système nerveux.

Linguistique : Le langage stimule et modèle l’activité de notre système nerveux, il lui permet de le monter à la surface pour stimuler le système nerveux d’autres personnes : communiquer. Les techniques de PNL ont besoin du média qu’est le langage pour fonctionner.

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Certains programmes peuvent être plus ou moins efficaces ou empreints d’erreurs de programmation, ou perturbés par des émotions, quand justement les processus neurolinguistiques génèrent des difficultés à agir ou à interagir. La PNL existe pour reprogrammer des processus qui nous dérangent dans notre quotidien, pour acquérir des processus, nous répondre de manière plus efficace à notre environnement ou aux difficultés qui se présentent à nous. Etant donné qui ces processus sont présents à chaque moment de notre vie ils s’appliquent à tout et à tous. La PNL n’est pas une discipline qui s’adresse à des domaines particuliers de la vie, que ce soit la santé ou une science ou un sport ou un métier. A l’inverse, la PNL n’est pas une solution mais un outil, une compétence que l’on acquière.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 1 : La Modélisation

C’est quoi la Modélisation, et pourquoi elle est si importante ?

 » Donnez un poisson à un homme et vous le nourrirez une journée. Apprenez-lui à pêcher et il se nourrira toute sa vie «  : La Modélisation, c’est « prendre modèle sur », reproduire, apprendre, assimiler, intégrer, et finalement automatiser le processus dans le subconscient.

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Si un homme « témoin » voit un autre « actif » exécuter une tâche, une figure, un mouvement, un sport, jouer d’un instrument de musique, donner une conférence, quelque soit la compétence, il a, deux choix :

Le rejet, le jugement que ce que fait l’actif est dangereux, irresponsable, tricherie, indu, acheté, magouillé, faux…dans notre société, ce qui n’est pas approuvé par une majorité consensuelle est jugé comme interdit ou à interdire. Ce qui n’entre pas dans la normalité est exclu, condamné, pourchassé. Le « témoin » développera une appréciation négative, ce qui générera opinion négative, rejet, colère, envie, frustration, tristesse, condamnation, tout cela procède de la peur.

Ou alors, il peut entrer dans l’interaction, s’intéresser à l’activité et à la personne. Si l’activité qu’est en train  d’exécuter l’actif lui plait, c’est-à-dire si ça éveille en lui de la joie, le témoin peut observer la manière de faire, la copier, se l’approprier et donc personnaliser la technique, c’est apprendre, assimiler, intégrer. Au bout du processus, l’activité sera « automatisée », il n’aura plus besoin de réfléchir à chaque geste, le processus fera partie des nombreuses programmations du subconscient. Alors, le plaisir de faire l’activité sera une source de joie dans sa vie.

Exemple : Le fils voit son père conduire sa voiture. L’enfant grandit et devenu jeune adulte, il a envie de conduire lui-même. Il va donc apprendre. Au début, jeune conducteur, il devra réfléchir à tous les gestes qu’il faut executer pour conduire une voiture. Au fur et à mesure, il assimile les tâches à executer et se met à conduire de façon « automatique ». Plus tard, il veut conduire une moto. Le principe est le même, le code de la route le même, la technique est différente. Il va alors apprendre plus vite à faire de la moto.

Exemple : Nous avons tous appris à écrire notre prénom de notre main, gauche ou droite; A partir de là, nous avons assimilé une technique, et nous pourrons grossièrement écrire notre prénom sur le sable avec le pouce du pied, ou alors avec un stylo tenu en bouche. Nous n’avons pas besoin de réapprendre le processus, nous l’appliquons seulement de manière différente. Et avec de l’entrainement, nous pouvons devenir ambidextre assez rapidement.

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Le principe de la modélisation repose sur l’assimilation de nouvelles entrées dans notre vie.

Nous avons le choix de rejeter toute chose nouvelle, et de rester là où nous sommes. C’est le cas de toutes les personnes qui ont décidé, souvent de manière inconsciente, qu’il n’y a plus rien à apprendre, qu’ils savent tout, que les idées d’ailleurs sont mauvaises.

Ou alors, nous pouvons nous ouvrir et agrandir notre monde, l’élargir.

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