Étiquette : croyances

Croyances limitantes et erronées PSYCH-K

Croyances = Perceptions

Tester la croyance limitante ou erronée – par TRM

Demander l’autorisation de la changer – par TRMP

EQULIBRATION : trouver l’endroit de paix intérieure intense et lumineuse, puis croiser jambes et bras, répéter la nouvelle croyance voulue (je veux), à raison de 2 minutes minimum de chaque côté.

Tester la nouvelle croyance – par TRM

 

 

Les dimensions multiples de la Vie

Les dimensions de la Vie

Les dimensions de la vie sont bien plus vastes que celles de mon existence. On entend parfois traiter de fous les personnes qui parlent d’univers multiples. Pourtant, la projection humains s’appelant science évolue déjà dans le multivers. En tant qu’humain j’évolue dans une dimension, celle qui est constituée de ce que permet les sens humains. Or, ils sont limités. Ma réalité d’humain s’arrête à ce que je peux percevoir. Est-ce pourtant la réalité ? non, la science l’a déjà prouvé. Par exemple, ma vue ne me permet pas de « voir » certaines longueurs d’onde de lumière. Pourtant elles existent. Et l’humain a même inventé des appareils qui utilisent ces autres longueurs d’onde, qui servent à tout un tas de choses. La réalité s’est donc élargie quand nous avons découvert ces autres lumières. Nous avons modifié la réalité, elle évolue sans cesse. Si on dit que ce qu’on n’a pas découvert n’est pas réel, pas possible, et qu’on combat le possible et qu’on fait taire ceux qui croient en une découverte ou qui découvrent, alors on se prive de l’élargissement de la réalité. A l’inverse, si on limite la réalité à ce qu’on connait, on se prive de la découverte.

Coaching : Utiliser la croyance d’une personne pour la rendre créatrice – Outil de Coaching

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Le charpentier

Alors qu’il travaillait dans un hôpital, Milton Erickson a rencontré un homme qui croyait être Jésus-Christ. Au lieu de le contester, Erickson a dit au patient qu’il avait entendu dire que son père était charpentier. Comme cette déclaration correspondait à l’illusion, l’homme ne pouvait pas en nier la validité. Erickson a alors pu convaincre cet homme d’aider à construire des étagères à l’hôpital. Le comportement de l’homme est progressivement devenu plus « normal ». Un comportement normal et constructif tend à normaliser la psychologie d’une personne. Finalement, il a pu quitter l’hôpital et exercer la profession de menuisier…

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En plus d’être un exemple instructif de l’art d’établir un rapport, ce cas est également un excellent exemple du principe d' »utilisation », où même les éléments problématiques qu’un patient apporte à la thérapie ne sont pas rejetés, mais utilisés ! Et peuvent jouer un rôle important, voire central, dans le processus thérapeutique.

 

Psychotherapy Mark Tyrrell Module 6 Les Croyances

Psychotherapy Mark Tyrrell Module 6 Les Croyances

Les croyances nous aident à faire des prédictions. Elles sont essentielles à notre survie.

Les croyances font partie de ce qui distingue l’homme d’autres animaux. Les croyances sont des suppositions de la manière dont fonctionnent les choses; les autres animaux peuvent avoir des intuitions et des apprentissages par le conditionnement suite à expériences.

Les croyances sont abstraites.

Les animaux ne semblent pas avoir de croyance quant à l’origine de l’univers ou à ce qui se passe après la mort, etc… Et même ne pas croire en quelque chose constitue une croyance.

Le  chat qui a faim a juste faim, il ne se demande pas d’où viennent les croquettes ni comment elles sont fabriquées. Il n’anticipe pas non plus l’avenir, par exemple si une viande avariée va lui causer du tort à l’avenir. Il dispose d’une intuition et d’un odorat pour détecter cela, mais il ne se projette pas, il a une idée en tête dans l’ici et maintenant : je me lève et je vais à ma gamelle pour manger parce que j’ai faim, point barre.

Plus une personne est rigide dans ses croyances, plus les problèmes potentiels sont grands
l’inflexibilité des croyances mène à la généralisation, aux comportements automatiques, donc au manque d’adaptation.

Les croyances simplifient
Une grande partie des croyances simplifient : c’est une façon de se départir de prendre du recul sur les choses, une sorte de paresse.

Les croyances sont déconnectées de la réflexion
De manière générale, les croyances tentent toutes de se raccrocher à des faits et des chiffres, qui ne vont que justifier la croyance, la soutenir. Mais les chiffres ne mènent jamais à des croyances, les chiffres sont neutres, et ont besoin de croyances pour être parlants.

La capacité de maintenir un vide interne pour se protéger des croyances émotionnelles
Du moment qu’on accepte de faire un pas de côté dans ses croyances, les croyances irrationnelles s’effondrent très vite d’elles-mêmes. Pour cela, cultiver un vide interne c’est-à-dire une dissociation de ses propres croyances, permet de créer un espace de liberté.
Pour ceux qui comme moi ont besoin de données (ce qui est irrationnel) pour croire, on peut par exemple changer de façon de voit les choses en s’intéressant à un autre sujet que celui qui obsède une croyance récurrente. C’est même le cas pour les « obsessions positives » quand on ne pense plus qu’à une seule activité qui nous passionne.

Les croyances positives ou non ?
On peut faire le choix de prendre du recul sur ses propres croyances pour les étudier, et en étudier le bénéfice tiré : j’ai telle croyance, m’est-elle bénéfique ? m’apporte-t-elle de la joie, ou du trouble ? Est-ce que telle croyance fonctionne et m’apporte de la joie  ?   Si non, est-ce que j’ai vraiment envie de la garder ? souvent la réponse est non  🙂

La croyance génère l’émotion et l’émotion génère la croyance
Si je crois que le vaccin contre le covid est dangereux, je vais développer une réponse émotionnelle de peur et de colère contre ceux qui me l’imposent. Si je crois que ceux qui ne sont pas vaccinés mettent en danger les autres, je vais développer une réponse émotionnelle de colère et de peur. Dans les deux cas, l’émotion dirige la croyance, la croyance supporte l’émotion.

Après un accident de voiture, je peux être émotionnellement choqué, ce qui se comprend. Ensuite je peux ne plus vouloir monter dans aucune voiture, parce que je vais avoir rationalisé l’émotion.

Questionner ses croyances
Il n’est pas nécessaire de questionner toutes nos croyances. Certaines sont simples et bénéfiques, je vais les garder avec moi. Certaines autres sont protectrices, dans ce cas je vais faire attention à ne pas les généraliser, mais en garder le contexte.

On peut poser des questions de réalité DANS la croyance. Le recadrage doit se faire DANS la croyance, pas dans une remise en cause de celle-ci.

La sève d’un recadrage réside dans l’impact émotionnel

 

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Souvent, nous prenons nos croyances pour des faits.

Nous ne sommes souvent pas conscients que nous sommes en train de croire des croyances. Nous sommes persuadés de tout un tas de choses que nous pensons vraies.

Etant donné que nous ne questionnons pas nos croyances avant de les « utiliser », nous nous engageons régulièrement dans des conflits internes ou même externes avec des personnes dont on croit fondamentalement qu’il/elle a des « mauvais » comportements, paroles, croyances !  Et penser qu’on a raison est généralement contre-productif, car on n’ouvre pas mais on ferme la relation.

De là on trouve des comportements manipulateurs de ceux qui chercher à imposer leurs croyances. Il n’y a que ceux qui ont un pouvoir sur d’autres qui peuvent alors imposer leur croyance, mais c’est provisoire et ceux à qui ils imposent leurs croyances ne les adoptent généralement pas.

Généralisation

Si je crois que rouler très vite en voiture dans la ville peut être très dangereux, ce n’est pas la peine de passer beaucoup de temps sur ce sujet. Je peux m’appuyer sur quelques faits et chiffres si je veux vraiment être « factuel ». Mais si je crois que toutes les voitures sont dangereuses dans n’importe quelle situation et à n’importe quelle vitesse, je peux développer des croyances irraisonnées dont les conséquences peuvent être sévères. je peux dans ce cas vouloir arrêter toutes les voitures de tout le monde, et faire confiner toute une population sans distinction.

Autre croyance portée par l’émotion, si j’ai vécu des moments difficiles durant une guerre ou un épisode compliqué pour ma communauté dans un pays en paix, je peux développer une méfiance généralisée envers tous mes congénères que je peux soupçonner d’être des ennemis silencieux de ma religion, de ma couleur de peau, de mes convictions ou même de mon métier ! ou tout à la fois ! Le traumatisme est réel, la croyance en est le résultat.

« Ce qui est vrai pour moi l’est pour les autres »
C’est une des croyances les plus dommageables et courantes qui soient. Elle mène à une intolérance généralisée.

 » Ce qui est vrai pour les autres devrait l’être pour moi »
Cette croyance peut être génératrice de mé-sestime de soi et de perte de confiance en soi. Surtout si je pense que … exemples :
– les autres sont pleins de confiance et moi non,
– les autres ont réussi leur vie et pas moi,
– j’aurai dû à mon âge avoir réussi tel modèle social, famille, enfants, maison, vacances alors que moi je n’ai pas réussi ça

« C’est vrai parce que tout le monde le pense »
Est un puissant biais collectif moutonnier : Coire une vérité parce que tout le monde le pense, ou plut exactement parce qu’on pense que tout le monde pense cela. C’est comme ça que montent les modes : elle est inventée, diffusée comme étant générale, et ensuite seulement elle devient réalité, quand ceux qui sont persuadés que c’est ça la mode achètent la mode !  Car en temps normal, les modes devraient ne pas réussir souvent à attirer les foules, or elles réussissent systématiquement. Autre exemple, les gens continuent d’acheter IPhon les yeux fermés parce que l’appareil est basé sur une réputation que sa qualité actuelle ne possède plus et que son prix est totalement déconnecté de toute réflexion.

Les marques, mais aussi le nazisme, ou encore l’islamisme comme aussi l’assimilation de tous les musulmans à ce même islamisme sont d’autres exemples de ce type de croyance collective.

« Ce qui est vrai ici l’est partout »
Cette globalisation est très en vogue. C’est quand on croit que ce qui est vrai ici est vrai partout. Là aussi, il suffit de réfléchir un peu pour se rendre compte que ça ne peut pas être vrai.

Fatalisme
 » ça ne pouvait pas se passer autrement » , « forcément, c’est évident », « il en est toujours de même », « je ne méritais pas mieux »,

Utopisme
« il suffit de », « il faudrait, alors », avec la généralisation d’une solution unique qui s’applique à tout. « si j’avais l’argent je serai heureux tout irait bien » « si j’avais ce job je serai heureux », « si cette personne n’était pas dans ma vie tout irait bien »…

Croire ce que pensent les autres
« il doit penser que je … », « elle doit me prendre pour… », etc… quand on se met dans la tête des gens.

Le très dangereux « C’est héréditaire / génétique »
Très courante dans les maladies ou les comportements perturbateurs, c’est une sorte de fatalisme. Les neurosciences nous ont montré ces dernières années que la fameuse hérédité, encore énormément cultivée par la médecine allopathique, est généralement une chimère, et ce sont ces croyances dangereuses qui sont à l’origine des maladies qu’on déclare ensuite comme « il fallait que ça arrive », c’est du fatalisme scientifique !

Les croyances de la relation cause-effet, « scientifisée », dangereuse
Ce modèle de croyance nous fait avaler beaucoup de choses dans nos société modernes. Elle collecte des données qui viennent soutenir des hypothèses pour en faire des vérités.  Dans nos vies quotidiennes c’est  » eh ben oui évidemment, en faisant ça on ne pouvait qu’aboutir à ce résultat  » avec la suffisance de celui qui « je le savais ».

Les croyances de profiling
« je ne serai jamais populaire car je suis un introverti », « forcément comme il/elle se comporte, il/elle n’y arriverai jamais », « les gens comme ça ne réussissent jamais cela »

Aligner croyances et désir

Aligner croyances et désir
Etudier un désir, et 5 croyances qui s’y rapportent. Souvent on s’aperçoit que nos croyances ne soutiennent pas nos désirs et sont même à l’opposé. On peut donc travailler sur les croyances. on peut faire cela dans tous les domaines de vie autant de fois qu’on veut.

Voir aussi l’outil de définition des valeurs

Changer de réalité Outil de Coaching la projection

Réalité non désirée

On vit ce qu’on attire : si je vis une situation que je ne veux pas, c’est que j’ai attiré une situation que je ne veux pas vivre. Je crée ce que je projette.

Réalité désirée : Pourquoi je veux cela ? et pourquoi je crois que ça peut arriver ?

Est-ce que je veux cela ? Vous ne pouvez pas avoir tout ce que vous voulez, tu peux juste avoir ce que tu es prêt à être. on ne peut pas avoir sans être : Est-ce que je suis prêt à être ce que je désire ? Ce que je désire veut aussi des choses de moi, suis-je prêt ?

Aligner croyances et désir
Etudier un désir, et 5 croyances qui s’y rapportent. Souvent on s’aperçoit que nos croyances ne soutiennent pas nos désirs et sont même à l’opposé. On peut donc travailler sur les croyances. on peut faire cela dans tous les domaines de vie autant de fois qu’on veut.

Exercice des lignes de vie :
lignes de vie sur plusieurs années – fonctionne très bien à distance
Accompagné : les feuilles avec les 5 prochaines années placées au sol,
la personne se place sur chaque feuille en se projetant dans l’année en question, puis avance.

Faire un vide mental : Se mettre dans la neutralité émotionnelle, défocaliser le regard, défocaliser les émotions, se séparer totalement du passé, des préjugés, des croyances.

Se connecter à son soi futur : Se concentrer avec l’intention d’entrer en synchronicité avec la situation future, pendant 3 minutes au moins, en passant en revue le vakog, la pyramide de Dilts, lieux, sensations, couleurs, sons, température, ambiance, détails de la vie.

Ce moi de dans un an va écrire / décrire trois scenarios, trois réalités projetées de ce qui s’est passé depuis un an :
– version négative
– version positive
– version intermédiaire

Ces trois versions permettent :
1 – de définir les résistances,
Observer la situation que je vis, sans jugement.
Quelle partie de moi est en train de vivre la réalité non désirée ?
Puis ressentir quelles sont les émotions que j’ai
ce qu’il faut mettre en place,
2 – Re-préciser son choix, mettre en place les comportements correspondants

Croyances Comportement Ecologie et Identité – Robert Dilts

Rélfexions à partir du Livre de Robert DILTS –  « Croyances et santé » – Page 108 et +

Croyance : Robert Dilts décrit un cas de compulsion à la propreté.  La personne s’imagine que les puces sont partout. La personne est consciente que ce sont des puces imaginaires, mais elles sont réelles pour elle. Se lave les mains sans cesse. Elle en arrive à téléphoner moins longtemps à ses parents de peur que leurs puces ne la contaminent…oui, ça semble fou mais les croyances sont puissantes, surtout en matière de santé, on l’a vu pendant le Covid.
R.D. lui demande si les autres perdsonnes ont autant de problèmes  de puces qu’elle.
Réponse : Non
R.D. : donc c’est de toute évidence une allergie.
Il traite l’allergie en prescrivant des comprimés de sucre.
Niveaux touchés : croyance, comportement

Ecologie : 1 semaine + tard la personne est désorientée. Comme elle n’est plus allergique, elle ne sait plus comment s’habiller : sa croyance dans les puces lui avait fait changer des habitudes de vie, elle avait acheté une garde-robe deux tailles au-dessus de la sienne pour avoir des manches assez longues pour ne pas se « salir » les mains.

R.D. :  « souvent après avoir aidé à changer une croyance, les vieux comportements ne vont plus, et il faut aider à trouver des nouvelles stratégies ».

CROYANCES

CROYANCES

Les cultures sociétales sont basées sur des croyances communes. Une croyance peut associer un comportement, une apparence, une valeur à un jugement. Par exemple, typiquement, un type aux cheveux noirs portant un barbe et habillé d’une djelaba est associé à un intégriste musulman qui représente une menace de mort. L’association est tellement fortement répandue que même quand on ne veut pas faire l’association, elle est présente à l’esprit comme au minimum « les gens font cette association ».

Allez maintenant dans un pays où les américains ont exploité et pillé une ressource naturelle et imposé leur volonté. Allez dans une telle région du monde en jean avec une casquette sur la tête, on vous prendra pour un américain et vous recevrez peut-être des regards peu amicaux : vous êtes associé !

LES CROYANCES NORMALISEES

Or, est-ce que le barbu en djelabah est un terroriste ? Non ! c’est dans votre tête qu’il l’est, ou qu’il est un potentiel ! C’est une croyance !

LES CROYANCES EVOLUENT

Est-ce que les femmes en mini-jupe sont des « marie-couche-toi-là ? » ? Non ! pourtant c’est encore dans la tête de certains !

LES CROYANCES S’INVERSENT

Est-ce que les gays sont des personnes anormales ? Non pas aujourd’hui, mais il y a 50 ans on les mettait en prison, en France !

 

Par ces exemples, nous sommes invités à modérer notre identification aux croyances.

Nous sommes remplis de croyances, celles qui sont normales depuis notre enfance, et celles qui sont cultivées du matin au soir par les médias. Les croyances sont partout dans nos vies ! Elles nous formatent.

Nous avons besoin de repères, oui. Mais faire des « signes » des croyances est une identification, et à partir de ce moment, nous basculons dans un monde qui n’est plus réel.

Ce qui est réel est très ténu : « il pleut / le soleil brille », est une réalité. Mais « il fait moche / il fait beau » n’est pas une réalité, c’est un jugement. Pour repérer une croyance, repérez les jugements, les étiquettes, les catégorisations ;

Ayez des repères, oui, mais ne vous identifiez pas en faisant de vos repères des croyances.

Un même repère doit être limité à son champ d’application. Par exemple, les personnes très très âgées sont plus à même de mourir que les jeunes adultes : la disparition des premiers doit-elle être mesurée à la même croyance dramatique d’une mort scandaleuse qu’un jeune adulte qui meurt ?

Doit-on enfermer de la même manière les jeunes adultes et les personnes fragiles et âgées en présence d’une bactérie ou d’un virus ?

Oui si on croit la croyance  » on va tous mourir de la même façon  » , et non si on ne croit pas cette croyance.

Ne pas croire  » bêtement  » les croyances permet de rendre compte que 98% des personnes touchées sont fragiles et/ou âgées, ce qui permet de ne pas traumatiser toute une population et ne pas causer des dégâts inutiles.

Tant qu’on réagit avec la peur, on entretient les croyances irrationnelles, car on pense avec la peur. C’est un cercle vicieux.

Par la suite, on est dans la roue de Satir, à toujours générer les mêmes comportements et donc toujours les mêmes résultats.

Pour changer l’issue d’une problématique, il n’y a pas d’autre choix que remettre en cause les croyances, puisqu’elles sont à l’origine du comportement qui génère les mêmes résultats.

 

Ce qu’on ne peut pas mesurer n’existe pas

On me dit parfois que cette histoire de Qi, d’énergie, d’énergie vitale, c’est rien, c’est incompréhensible, et que ça n’existe pas, car ce n’est pas scientifiquement prouvé.

En effet, la mesure de cette énergie subtile n’est pas encore admise. C’est simplement que certaines choses ne peuvent pas être mesurées selon des normes reconnues.

Pour autant est-ce qu’une idée ou une pensée, ou encore une émotion n’existent pas, parce que personne n’a jamais pu trouver une idée ou une émotion en ouvrant un crâne ou un cœur ?

Cela voudrait dire que l’empathie, la compassion, ou l’amour qu’on a pour un enfant n’existent pas ! Puisqu’elles ne peuvent être mesurées par des appareils agréés par la science ?

Ce n’est donc pas parce qu’on ne peut mesurer quelque chose que ça n’existe pas !

L’homme a toujours du mal à se séparer de ses certitudes, et de son arrogance à vouloir tout contrôler.

En tout état de cause, ce besoin de mesurer pour admettre a dépassé la notion de science dure pour devenir une religion, un dogme.

Car finalement, les sciences, aussi utiles soient-elles, ne sont-elles pas des conventions basées sur des concepts ? Les concepts sont des idées humaines. Les idées humaines sont propres à l’homme, et n’existent pas dans la nature. Par exemple, la croissance d’un arbre n’a pas besoin d’être ni mesurée, ni conceptualisée, ni calculée pour simplement être ! La croissance de l’arbre n’a même pas besoin d’être conceptualisée ! Et l’arbre n’a pas besoin de croissance pour croitre, ni pour exister ! Et l’arbre n’a pas besoin de se nommer arbre, ou plus précisément hêtre ou bouleau par exemples, pour être !

L’homme a besoin de tous ces concepts pour bâtir ses sciences, qui sont souvent bien utiles et parfois aussi néfastes. Mais les sciences n’ont pas besoin d’exister pour que la vie soit la vie, et la vie n’a pas besoin de science.

Les domaines scientifiques sont des conglomérats de d’idées qu’on a validées et transformées en certitudes, générant ce qu’on appelle des « faits ». Mais la quasi-totalité des faits n’en sont pas.

Des idées qui sont partagées sont des égrégores, c’est-à-dire des croyances érigées en « vérités ». L’homme a besoin de ces croyances, surtout dans un monde dépourvu de foi. Comme il n’a plus de foi en rien, l’homme s’est tourné vers la matière pour y construire des croyances. Celles-ci sont devenues ce qu’on appelle des sciences.

Sauf que ce n’est pas stable. Les sciences étant basées sur les croyances, les croyances étant dépendantes des perceptions, autre mot pour désigner les relevés scientifiques, les sciences évoluent au fil de la vie qui passe. Et donc, les vérités sont basées sur un lit mouvant de croyances qui ne cessent de bouger. Ce qui était scientifiquement vrai il y a 50 ans est dépassé, et dans nombre de sciences, l’accélération des découvertes génère une accélération de l’obsolescence scientifique.

En confondant science et vérité, l’homme a érigé des dogmes.

Par vanité, parce que l’homme a une intelligence limitée, il a inventé des certitudes matières. Or, la seule chose qui ne bouge pas, c’est cette énergie vitale, universelle et impalpable, à la fois tout et rien, qui est à la fois infiniment petit et infiniment grand en même temps, qui n’a ni début ni fin, pas de temps ni d’espace, et rien que ces notions perdent le mental humain qui ne sait plus comment s’orienter.

Finalement, laisser la science dite dure là où elle est, dans le domaine de la science vivante, sans vouloir la manipuler pour vouloir la rendre utile ou l’utiliser pour contraindre et enfermer, serait une preuve de sagesse. Encore faut-il avoir une notion de sagesse, puisque là aussi, personne n’a jamais pu en trouver dans aucun corps, même en regardant bien avec l’imagerie médicale, et donc, ça n’existe pas …

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