Étiquette : Coaching Génératif en entreprise

ressentir, vivre, pensées, émotions

Je déjeunais avec Delphine, une collègue et néanmoins amie avec qui les échanges sont toujours pleins d’enseignements parce que nous avons des points de vue très différents …

Delphine me parlait du travail. Elle avait pris un autre poste l’année dernière. Et elle s’étonnait, car la personne qu’elle a remplacée, Valérie, se plaignait très régulièrement de la charge de travail. Delphine aurait donc dû en souffrir aussi. Au contraire, Delphine se trouve sous-employée.

 » mais tu sais, je ne comprends pas, le boulot n’est pas excessif du tout, au contraire, Valérie est vraiment négative  »

Valérie avait donc un ressenti négatif de son travail. Elle le vivait mal, et son discours était congruent.

Je voudrais venir sur un point qui est récurrent dans le traitement des problèmes :
Souvent, les personnes ne parlent même pas de leur souffrance au travail. Et quand les personnes en parlent, si le manager daigne écouter la personne, ce qui n’est pas courant, la discussion s’articule autour des tâches du travail.

Mais cette façon de procéder n’est pas prioritaire selon moi et je pense qu’on perd énormément d’énergie. Car le travail n’est que le sujet !

C’est le processus qui m’intéresse !

Il pleut : pour l’un, ce sera triste, pour le suivant moche, pour le troisième beau, pour le quatrième ce sera une bénédiction, pour le cinquième une catastrophe.

La même pluie peut être « salvatrice » à tel endroit et « catastrophique » à tel autre endroit pour la même personne. Mais ce n’est pas la pluie qui est tout ça, ce sont les ressentis, les conséquences, les interprétations, les intérêts, les façons de penser….

Ici notre histoire, le processus dont je veux parler est le ressenti. Valérie vivait mal ce travail, et disait que la charge de travail était excessive. Alors que Delphine s’ennuie.

Pour Valérie, le coach accompagnateur se serait intéressé à sa manière de recevoir son activité pro : on déduit trop rapidement que les personnes qui n’y arrivent pas ne sont pas assez intelligentes, je fais ici un raccourci parce que je n’aime pas tourner autour du pot.

Or, la première chose à faire c’est de ne pas juger. On ne peut pas trouver des solutions à un problème si on le juge. En l’occurrence, les pseudos mesures de charge de travail sont des jugements, et pas des faits. Le fait de mesurer le temps moyen d’une activité ne permet pas de mesurer de sa charge de travail. C’est comme quand les constructeurs automobiles annoncent des consommations de carburant réalisées sur banc de test qu’il est impossible à obtenir dans la vraie vie, avec tous les inducteurs d’une conduite en milieu ouvert.

J’en reviens donc à Valérie. Le coach accompagnant s’intéresserait ici, au travers de questions, non pas seulement aux activités du job, mais à l’ensemble de sa vie professionnelle, et même au-delà selon les réponses de Valérie. Le parcours s’intéresserait aux ressentis, aux attentes, aux émotions, à la façon de penser, aux croyances, aux valeurs.

Autrement, Valérie risque de se retrouver dans un autre job où elle rencontrera les mêmes inducteurs de blocages.

Ce qui bloque n’est jamais extérieur

Quand un blocage a lieu, c’est toujours à l’intérieur que ça se passe. Le  » c’est sa faute  » ou  » c’est à cause de …  » qu’on accuse des personnes, la météo ou le gouvernement, n’est jamais que le stimulateur du blocage. C’est important oui de ne pas être dans un environnement qui stimule les blocages, mais seulement s’en éloigner n’est pas une solution durable. Certaines situations dans la vie sont incontournables, et beaucoup de personnes sont dans une résignation douloureuse qui fait qu’elles sont en état de survie au lieu d’être dans la joie de la Vie.

Observer, prendre un peu de recul, c’est un premier pas vers la libération. Simplement s’autoriser à adopter petit à petit une autre façon de voir les mêmes choses, c’est changer le processus à propos des mêmes sujets. Les sujets, souvent nous ne pouvons pas les éviter, parfois on peut changer de sujet, mais tant que le processus n’est pas harmonieux, les blocages restent en place.

Les ressentis génèrent des émotions, si elles stagnent ou reviennent sans cesse, c’est la porte ouverte au mal-être, aux maladies…

Coaching Génératif en entreprise

le leader doit être concentré et équilibré.  Les leaders qui réussissent ont confiance en leurs capacités, mais surtout en celles des membres de leur équipe.  les bons leaders ont un réel enthousiasme pour l’entreprise, ses produits et sa mission.
L’influence sur les autres est une caractéristique des bons dirigeants, mais qu’elle nécessite d’établir une relation de confiance avec les gens. Il est recommandé de chercher à comprendre leurs motivations.
objectifs clairs et concrets qui profiteront à l’organisation. Être visionnaire, c’est gérer l’évolution tout en équilibrant la stabilité et la croissance.Vous devez intégrer de nouvelles approches sans vous laisser distraire des objectifs principaux.

Quels sont les principaux outils du Coaching Génératif ?

Dans les sujets avancés sur les ressources humaines, il est défini que les outils d’appui tels que les techniques, les rapports et les cartes utilisés par le responsable pour aider à atteindre les objectifs définis par la clientèle coachée.
Ils servent à comprendre la situation actuelle du client, à suivre son mécanisme d’évolution et à évaluer les résultats du déroulement.

les principaux outils de l’appui, qui s’appliquent également à la méthodologie du coaching génératif
Roue de la valeur : dans cet outil, le formateur interroge le coaché pour définir ses valeurs. Certaines des questions utilisées comprennent une réflexion sur les objectifs. Il doit aider son client à découvrir les valeurs qui se cachent derrière ses objectifs pour l’aider à les atteindre.

Limiter les croyances ; cet outil est très utile dans le cadre du coaching génératif car, comme vous l’avez vu, l’élimination des croyances limitantes est essentielle pour la progression de l’individu. Lors de l’application de l’outil, l’entraîneur pose des questions à la clientèle coachée afin d’identifier les croyances qui entravent la croissance.
Des questions telles que ce qui l’empêche d’atteindre ses objectifs, ce qu’il considère comme ne pouvant pas changer lui-même et s’il se considère capable d’atteindre les objectifs sont posées.
À partir des réponses, il est possible de dresser une carte des croyances limitantes et d’en comprendre les causes, ce qui incite la clientèle coachée à y réfléchir.
Le coach aide ensuite la personne coachée à renoncer à ses croyances, à modifier le sens des mots ou des sentiments qui entravent la performance.

Journal de bord : c’est un outil simple, mais il doit être utilisé quotidiennement par l’individu coaché. Cela consiste à noter, dans un carnet, des réflexions sur la journée, en répondant à des questions. L’utilisation du journal de bord aide l’individu coaché à créer sa propre réalité à partir d’un état d’esprit positif et de réflexions constructives. Elle permet également de se résigner aux mauvais événements et aux échecs et d’exercer sa gratitude.

 

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