Le monde est empli de souffrance. La racine de la souffrance est l’attachement. Pour déraciner la souffrance, il faut déraciner, abandonner les attachements. » Bouddha
Attachement : Nous avons tous deux types de désirs : Certains nous apportent beaucoup de joie quand ils se réalisent, mais si ce n’est pas le cas, tant pis, nous l’acceptons et ne sommes pas malheureux pour autant. Mais nous avons d’autres désirs qui, s’ils ne se réalisent pas, vont nous rendre très malheureux : c’est là que surgit l’attachement. les conflits, l’avidité, la propriété, la solitude, le sentiment de vide, l’insatisfaction, la peur… sont de l’attachement.
Avec Attachement : « Quelles sortes de soupes avez-vous ? Avez-vous de la soupe de tomate ?– Non, monsieur. Je suis désolé.– Pas de soupe de tomate ? Mais enfin, c’est inimaginable ! Comment un restaurant digne de ce nom peut-il ne pas servir de soupe de tomate ? Nous irons manger ailleurs. » c’est de l’attachement.
Sans attachement :« Quelles sortes de soupes avez-vous ? Avez-vous de la soupe de tomate ?– Non, monsieur.– Bon, alors quelles soupes avez-vous ?– Soupe de maïs, soupe aux champignons, bouillon de poulet…– C’est très bien. Je les aime toutes. Si vous nous serviez de la soupe aux champignons ?
« Quel est le problème ? Cet ami t’a tourné le dos mais tu en as d’autres. – Non, les autres sont différents. Je veux cet ami unique, personnel, irremplaçable. S’il me rejette, je serai malheureux pour le restant de mes jours. » : attachement
L’attachement est l’ennemi de l’amour
Le plus grand ennemi de l’amour est l’attachement : on veut posséder, on ne laisse aucune liberté à l’autre, on veut l’avoir pour soi. L’attachement nous fait penser ainsi : « Sans toi, je ne serai pas heureux. Si je n’arrive pas à te conquérir, je refuse d’être heureux. Il m’est impossible d’être heureux sans toi. » L’amour, lui, nous fait penser ainsi : « Je te souhaite le meilleur et je te laisse libre. Quand je t’ai près de moi, je suis ravi, mais quand ce n’est pas le cas, je ne suis pas malheureux. » j’ai appris à être autonome.
Le deuil : là où se trouve le chagrin, il n’y a pas d’amour. quand vous pleurez l’absence de quelqu’un, sur qui pleurez-vous ? Qui a perdu quelqu’un ?… Eh oui, vous ! Soyez tristes, oui, mais ne mettez pas votre peine sur l’absence de l’autre !
Comment abandonne-t-on l’attachement ? Il suffit de le regarder de près et de voir qu’il est fondé sur de fausses croyances : croire que sans cette chose-là on ne peut pas être heureux ! Dès l’instant où vous voyez que cette croyance est erronée, vous êtes libre. Cela peut vous prendre une minute comme des années mais le jour où vous en prendrez pleinement conscience, vous serez Aussi libre que l’oiseau dans le ciel. Je peux donc être triste ou mélancolique, et vivre pleinement ces émotions, mais si je ne m’y attache pas, ces émotions vont passer et ne me feront pas souffrir.
L’emprise des autres
Je ne dis pas qu’il faut se désintéresser des autres, au contraire ! On doit beaucoup s’intéresser à eux, y être sensible ; simplement, on ne doit pas être sous l’emprise de leur approbation ou de leur désapprobation. je ne vais pas arrêter de faire ce que je pense être bien simplement parce que vous n’approuvez pas, et je ne vais pas faire une chose que je pense être mal parce que je crois que vous l’approuveriez. Ainsi, je ne suis pas sous votre contrôle. C’est seulement alors que peut fleurir le véritable amour.
comment s’engager en faveur d’une cause ? engagez-vous de tout cœur dans le tumulte de la bataille, mais restez au-dessus. « Si vous voulez avoir le cœur en paix, renoncez à diriger l’univers. » Je ne dirige pas l’univers, je fais ce que je peux, je plonge dans l’action et, pour le reste, je m’en remets à la vie, au destin, à l’Univers.
John Lennon qui a dit : « La vie est quelque chose qui nous arrive pendant que nous sommes occupés à autre chose. »
Moksha Voici l’histoire d’un disciple qui va voir son maître. Celui-ci lui demande :« Pourquoi es-tu venu ?– Pour moksha », répond l’homme. Moksha est le mot sanskrit pour « libération ». L’homme est venu voir son maître pour que celui-ci l’aide à trouver la libération.« Oh, tu veux être libéré ! dit le maître. Eh bien, va d’abord trouver qui t’a enchaîné. » L’homme repart donc. Il va méditer pendant une semaine puis il revient et dit :« Personne ne m’a enchaîné. – Alors, pour quelle raison veux-tu être libéré ? » demande le maître. À cet instant, les yeux du disciple s’ouvrent et il trouve la libération
Les contrariétés existent en vous, pas dans la réalité. C’est un sentiment qui est en vous ; il ne vient pas de la vie, pas de la réalité, pas du monde. Prends n’importe que problème de ta vie : Si on te retires de la situation, où est le problème ? Il n’y a plus de problème ! : les problèmes sont en toi !
Si quelque chose te contrarie, la contrariété est en toi, pas dans ce qui est extérieur à toi. Rien, ni personne ne sont contrariants, car la contrariété est en toi. Il en est de même pour tes colères, tes tristesses, tes peines, etc… ce sont des émotions qui sont en toi, pas à l’extérieur. Le reconnaitre te fera faire un grand pas.
Ton environnement va favoriser la montée des émotions en toi, selon ta sensibilité. Mais les émotions sont les tiennes, exclusivement. Tout comme tes pensées, et donc tes opinions et tes paroles.
Imaginons maintenant que vous ayez projeté de faire un pique-nique dimanche et que, le dimanche venu, la pluie gâche le pique-nique. Où est la contrariété à ce moment-là ? Dans la pluie ou en vous, dans votre réaction à la pluie ? Le sentiment de contrariété n’est pas causé par la pluie mais par votre réaction à la pluie. La preuve, c’est que quelqu’un d’autre pourrait très bien réagir autrement, sans être contrarié. Si vous n’aviez pas permis que votre bonheur dépende de la météo de dimanche, vous ne réagiriez pas ainsi, n’est-ce pas ?
Pardon inutile
ce ne sont pas les autres qui m’ont blessé, ce n’est pas la réalité qui m’a blessé, je ne peux donc pas me retourner contre eux pour les blâmer. Il n’y a donc même pas de pardon à trouver, puisque je n’en veux pas aux autres.
Culpabilité
Qui donc est responsable ? Moi ! C’est moi qui me suis fait du mal ? Eh oui ! Dans ce cas, je vais m’en prendre à moi-même. Je vais me détester d’avoir fait cela. Faux. C’est de ma faute ? Faux. C’est la faute de notre programmation, de notre culture, de la façon dont nous avons été éduqués, dont nous avons été entraîné.
Ce n’est pas la mesquinerie, la désapprobation, le rejet de l’autre, pas plus que l’échec, c’est votre programmation qui vous contrarie. Quand vous serez capable d’avoir ce regard différent sur les choses, de plus en plus souvent, vous verrez que toute expérience se résume ainsi : – Première étape : « Oh, cela me contrarie. » – Deuxième étape : « Non, non. Ce n’est pas cela qui m’a contrarié, c’est ma programmation. Inutile donc d’investir toute mon énergie pour me battre contre cette chose extérieure. Inutile d’épuiser mon énergie émotionnelle à blâmer cela. »
Mais n’avons-nous pas besoin de connaître l’origine de cette programmation ?– Il peut être utile de la connaître mais ce n’est pas nécessaire. Une émotion dure entre 3 secondes et une minute trente, tout au plus. regardez, observez et les choses se résoudront d’elles-mêmes. Autrement dit, ne changez rien, la vie s’en charge, la nature s’en charge. De même qu’en réalité ce n’est pas vous qui vous soignez mais la nature qui se soigne elle-même. Tout ce que vous faites, c’est aider la nature.
Quand est-on mature ? on est mature quand on cesse de blâmer qui que ce soit. On ne blâme ni les autres ni soi-même. On voit ce qui ne va pas et on fait son possible pour y remédier. Voilà un assez bon signe de maturité.
le chagrin est quelque chose de merveilleux. On peut en libérer notre système petit à petit et, enfin, on revient à la vie.