Catégorie : Textes (Page 45 of 50)

Je suis un lumineux être spirituel –  So Hum (relations miraculeuses, Deepak Chopra, Jour 2)

Je suis un lumineux être spirituel –  So Hum

(relations miraculeuses, Deepak Chopra, Jour 2)

Tu n’es pas ton corps changeant, tu n’es pas tes) idées changeantes, tu n’es pas tes émotions changeantes.

il y a une part de toi qui es l’observateur, la Conscience qui ne juge pas, l’observateur du corps et de l’esprit.

Tu peux prendre contact avec cette part de toi en portant ton attention sur celui en toi qui observe.

La présence que tu sens est ton âme, ton essence, la source.

Elle est infinie, Amour, compassion, joie, créativité, intuition et grâce. Elle est silencieuse, innée, permanente, sagesse.

À chaque fois que tu es dans les émotions, la tristesse ou la peur, et que tu te sens isolé et seul, tourne toi vers ta nature profonde qui brille comme mille soleils.

 

Tu n’es pas ton corps, tes pensées, ton métier, ton savoir faire, tes relations, tes émotions, !

Tout cela est changeant, rien de permanent ! Ton corps n’est pas le même depuis que tu étais un bébé, puis un enfant. À chaque instant ton corps évolue, se transforme et transforme.

Tu n’es pas tes pensées, elles défilent à toute vitesse !
Tu n’es pas tes émotions, même si parfois tu les retiens en toi, une émotion dure physiologiquement 30 secondes.

Tu n’es pas Ta personnalité changeante, pas ton métier, il évolue sans cesse ! Ni ton savoir faire, tes activités de loisirs, artistiques, associatives.
Tu n’es pas ta maison ni toute possession, car tu en es séparé , ni ton chien, tout cela est extérieur à toi.

Mais il y a une part de toi qui es l’observateur, observer contempler,
On l’appelle l’âme, la Conscience avec un grand C, cette Conscience qui ne juge pas, l’observateur du corps et de l’esprit.

Tu es une entité spirituelle, du spirit dans la notion éthérique. Ton âme, ta nature divine, ton Essence, ton  » je suis », ou encore la Vie en toi.

 

Faire grandir la Conscience chez mes semblables

Faire grandir la Conscience chez mes semblables

J’apporte Aux autres la même joie et la même complétude que je désire pour moi m’aime.

——–

La nasse est inconfortable. ( Souvent c’est devenu une habitude, nourrie par un environnement lui aussi dans la nasse, avec l’illusion que c’est normal, que c’est le prix de la tranquillité)

Il est illusoire d’expliquer que c’est par la Conscience que l’on peut sortir de la nasse. Mais ce n’est pas nécessaire. Les efforts pour venir en aide sont étiquetés comme intrusifs et menacent une stabilité (inconfortable), et certains vont se figer.

La guidance doit donc venir d’un niveau plus élevé.

Être sympathique, accueillant et non jugeant, bienveillance confiance et amour

Créer un espace ouvert où Chacun change selon son propre mode est suffisant.

Durant la phase de changement un être peut être balloté d’une réponse émotionnelle à une autre.

Les gens changent quand ils voient une meilleure opportunité, une nouvelle possibilité.

La Conscience s’ouvre naturellement lorsque une personne est curieuse, engagée et s’autorise à être elle-m’aime

Encourager à créer un espace où chacun se sent suivre ses désirs vraiment personnels, inclinaisons ses talents,

Offrir une opportunité pour le changement puis se retirer.

Om Karuna Namah
Ma vraie nature est compassion

Mots : compassion, pas de jugement, Possibilités, Alternative, Accueillir, Ouverture, Créativité, chacun son mode, créer un espace, bienveillance, présence, confiance, amour

Fabrice Midal Nier la souffrance c’est nier la Vie.

Fabrice Midal

La sagesse néo libéralisme veut nier toute souffrance. Nier la souffrance c’est nier la Vie. Oui la vie n’est pas toujours facile. Si une vinaigrette n’est pas bonne il faudrait nier, au lieu de rectifier et mettre plus d’huile ou plus de vinaigre. Aller voir un psy, essayer la méditation du vide de pensées, c’est souvent nier la difficulté normale de la vie.
Comment peut-on régler une difficulté si on l’évite ?
À un enfant qui rentre de l’école stressé on ne dit pas que c’est son égo, mais on accueille son stress.
Un hypnothérapeute disait  » si au moment où un patient entre vous n’avez pas peur alors changez de métier « 

deux hommes tous les deux gravement malades occupaient la même chambre d’hôpital. L’un d’eux devait s’asseoir dans son lit pendant une heure chaque après midi afin d’évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit était à côté de la seule fenêtre de la chambre, l’autre devait passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons d’infortune se parlaient pendant des heures. Ils parlaient de leurs épouses, de leurs
familles, décrivaient leurs maisons leur travail leurs participations au service militaire et les endroits où ils avait été en vacances etc… et chaque après-midi quand l’homme dans le lit près de la fenêtre pouvait s’asseoir, il y passait le temps à décrire à son compagnon de chambre tout ce qu’il voyait dehors. L’homme dans l’autre lit commençait à vivre pendant ces périodes d’une heure où son monde était élargie et égayée par toutes les activités et les couleurs du monde extérieur de la chambre, la vue donnait sur un parc avec un beau lac les canards et les cygnes jouaient sur l’eau… tandis que les enfants faisaient voguer leurs bateaux en modèle réduit, les amoureux marchaient bras dessus bras dessous parmi des fleurs aux couleurs de l’arc-en-ciel. de grands arbres décoraient le paysage, et on pouvait apercevoir au loin la ville se dessiner … pendant que l’homme près de la fenêtre décrivait tous ces détails, l’homme de l’autre côté de la chambre fermait les yeux et imaginait la scène pittoresque. Lors d’un bel après-midi l’homme près de la fenêtre décrivit une parade qui passait par là, bien que l’autre homme n’ait pu entendre l’orchestre il pouvait le voir avec les yeux de son imagination tellement son compagnon le dépeignait de façon vivante ! les jours et les semaines passèrent.
un matin à l’heure du bain, l’infirmière trouva le corps sans vie de l’homme près de la fenêtre, mort paisiblement dans son sommeil. Attristée, elle appela les préposés pour qu’ils viennent prendre le corps. dès qu’il senti que le moment était appropriée l’autre homme demanda s’il pouvait être placé à côté de la fenêtre. l’infirmière, heureuse de lui accorder cette petite faveur, s’assurera de son confort puis elle le laissa seul.
Lentement, péniblement, le malade se souleva un peu en s’appuyant sur un coude pour jeter son premier coup d’oeil dehors. Tout à la joie de voir par lui-même ce que son ami lui avait décrit. or tout ce qu’il vit fut un mur ! l’homme demanda à l’infirmière pourquoi son compagnon de chambre décédé lui avait dépeint une toute autre réalité ! l’infirmière répondit que l’homme était aveugle il ne pouvait même pas voir le mur peut être a-t-il seulement voulu vous encourager ! commenta t il y ! à un bonheur extraordinaire à rendre d’autres heureux en dépit de nos propres épreuves la peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur une fois partagé s’en trouve doublé

Les objets

Les objets

Est-ce que les objets rendent heureux est-ce que un objet peut rendre quelqu’un heureux

combien d’objets qui ont rendu heureux qui vous ont rendu heureux étant enfant sont encore autour de vous ? si l’objet est le bonheur, alors à chaque fois qu’on se débarrasse d’un objet ou qu’il est cassé, et bien c’est une partie du bonheur qui est cassé ou dont on se débarrasse …

quel bonheur réside dans une voiture, dans une maison, une paire de ski, dans un vélo, dans un appareil électronique ?
Est-ce que c’est l’objet en lui-même qui rend heureux ou ce qu’il représente ce qu’il apporte ?

de la joie de la sécurité du partage ? ou un moyen de joie de sécurité de partager ?

ça veut dire que ce qui rend heureux ce n’est pas un objet mais ce que ce qu’on en fait !

un vélo peut être un objet de partage avec d’autres cyclistes OK mais si il n’y a pas d’autres cyclistes il n’y a pas de partage !

une maison on peut représenter le bonheur en famille mais si il n’y a pas de famille il n’y a pas de bonheur dans la maison …

voilà pourquoi certaines personnes se défont de tout ce qu’elles possèdent parce que le bonheur n’est pas dans les objets dans la possession, mais le bonheur est dans le cœur, dans toutes ses valeurs dans la compassion la bienveillance …

voilà pourquoi aussi dans certaines régions du monde les gens sont beaucoup plus heureux que nous ici en Occident avec de toutes nos choses partout !

voilà pourquoi aussi parfois on voit des gens pauvres qui ont leur bien plus heureux que les plus riches

finalement de quelle richesse parle t on ? de celle des objets de l’argent des pouvoirs ou de celle du cœur celle du bonheur

En plus par ici en Occident pour accéder à certaines possession, certain chimères du bonheur comme on nous l’a appris, pour le bonheur par les objets il faut faire tant de sacrifices et il faut consacrer tellement d’efforts tellement de renoncement tellement de regrets pour arriver à quoi finalement ? À une accumulation d’objets qui sont en fait éphémère qui ne sont rien d’autres que des promesses, des objets qui sont statiques des objets qui sont juste des objets…

Un objet n’a pas de vie il n’est pas vivant et en ce sens il ne peut pas apporter quelque chose de vivant au vivant, nous sommes vivant nous sommes profondément vivants, nous avons besoin de vivant et de vivre, les objets les objets n’ont pas de vie ils sont inanimés

Les objets c’est tout le matériel autour de nous qui peut être évidemment utile qui peut être un moyen qui peut être agréable mais un objet Mais les objets doivent-ils devenir le moteur d’une vie d’une vie de famille ou d’une vie de toute une société ? …

 

Le vide intérieur est un Univers

Pourquoi est-ce si difficile de convaincre que la solution vient de l’intérieur ?

Parce que dans notre société, nous sommes identifiés à ce qui nous est extérieur. L’identification aux croyances, la rétention des émotions et la suprématie de la pensée rationnelle mènent à la dissociation de l’être de la personne. La personne est seule à évoluer. L’Être n’existe pas. C’est même une notion abstraite pour la plupart des gens.

De là, si on prive les gens de leurs identifications, qui sont-ils encore ? … là survient la peur. La peur du vide. Car à l’intérieur, c’est vide.

Ce vide n’est qu’une impression. C’est un peu comme l’espace : on peut avoir peur de se noyer dans le vide sidéral. On peut avoir peur de cette nuit sans fin.

Par conséquent, la première chose à faire sera de rassurer, puis de faire prendre conscience que le monde intérieur est non seulement une vide, mais un univers. Ensuite, que ce monde intérieur est totalement à notre disposition. Qu’on a le pouvoir de le rendre joyeux ou triste, coloré ou gris, … le pouvoir est immense.

S’approprier son monde intérieur, l’aimer, le peupler, le rendre joyeux.

Quand l’identification se fait au monde extériur, l’esprit n’est pas ancré, la protection est dans les objets, et la stagnation provoque l’enlisement. Suit la pensée fermée, unique, automatique. Suivent les maladies.

Mais les maladies ne suffisent pas à réveiller les Êtres. Car les médicaments cachent les maladies, comme des sparadraps.

Quand vraiment ça ne va plus, c’est le burn-out, c’est la dépression grave, c’est le pétage de plomb, et souvent la maladie grave, cancers et autres déréglements de systèmes (hormonal, endocrinien, surénales…).

Si l’esprit est occupé, et identifié par les pensées, les émotions et les croyances (opinions), celui-ci est d’abord instable et à la fois stagnant.

Les croyances restent les mêmes, par besoin de stabilité, de sécurité, de besoin de repères. Pour construire notre monde artificiel, nous avons besoin de nous appuyer sur les croyances, égrégores, ou encore les sciences, qui ont permis de construire les objets dans lesquels nous vivons. Nous nous sommes ainsi identifiés aux croyances des sciences et techniques, et nous finissons par nous identifier aux objets. Nous ne sommes plus rien sans nos objets éléctroniques, et nous priver de liberté ne nous fait pas réagir du moment que nous avons nos objets d’information (on ne peut pas appeler les réseaux sociaux de la communication).

Dans la nature, l’humain n’a pas besoin d’asseoir son besoin de sécurité sur les objets, il n’y en a pas. De plus, dans la nature, il n’y a pas autant de dangers, donc pas besoin d’autant de sécurité. De plus les dangers de notre monde sont quasi tous imaginaires.

Le lâcher-prise, c’est le laisser-aller.

Les pensées : Instables, les pensées nouvelles défilent à toute vitesse. On ne s’y arrête pas, on ne réfléchit pas. Quand avez-vous vu quelqu’un réfléchir pour la dernière fois ?

Emotions : Les émotions induites sont les fausses émotions provoquées par le vécu qui se confronte aux chapelets de croyances formant la sécurité. A longueur de journée, des informations nous viennent qui se heurtent aux croyances de la sécurité. De là, on crée des émotions. Des fausses émotions.

Les deux seules émotions sont la joie et la peur. Les autres sont des émotions construites. Elles sont le résultat de la confrontation de nos croyances issues du passé et des projections du futur avec ce qui nous vient aux sens. Ainsi il suffit qu’une voiture soit mal garée et bloque le passage pour que nous croyons que nous allons arriver en retard car cela va nous retarder dans le trajet et si c’est le cas toute la journée est foutue et sera speed. Ou encore, il suffit de ressentir la même douleur pour qu’on croie qu’elle va dégénérer « comme la dernière fois ». etc…  Ces projections à partir du passé nous mènent à reproduire le passé.

Croyances : tout ce qui fait nos repères, ce à quoi on croit sans même le savoir, sans remettre en cause. Ce sont nos boulets.

Quand dans les traditions de sagesse, toutes les sagesses disent que la paix se trouve à l’intérieur, dans la simplicité, dans le détachement, c’est cela : une vie heureuse est une vie intérieure, où nulle croyance ne se heurte à nul évènement extérieur, ne provoquant aucune fausse émotion stagnante.

 

La quasi totalité de nos maladies ne sont pas liées aux cellules, mais à leur commandant : l’esprit. C’est lui qui ordonne tout le fonctionnement, le comportement des cellules. Le message de l’esprit circule dans toutes les cellules, de sorte que l’esprit EST dans tout le corps.

une idée comme ça du 17 Mars 2021

Une idée comme ça : les humains sont devenus humains avec la mécanisation de leurs cœurs, à savoir le progrès. Quand ils étaient encore dépendants de la nature, les humains formaient des communautés. Aujourd’hui une communauté est un groupe formé autour d’un dogme, d’une idéologie. Non, ces communautés étaient juste humaines, car à la fois nécessaires et proches spirituellement, affectivement. L »environnement développe l’expression des gènes. Tant qu’ils étaient dépendants de la nature, les humains formaient des groupes soudés, nomades à semi-nomades, en harmonie avec la nature sans se poser la question puisque c »était naturel, il n’y avait pas d’autre possibilités. Ils ne souffraient pas de leurs conditions de vie, car ils n’en connaissaient pas d’autre. Ils avaient à leur crédit le partage, la solidarité naturelle et pas seulement dans les moments difficiles. Ils avaient le partage profond de leur relation à l’au-delà. Ils étaient LIBRES !

Le progrès a mécanisé le cœur des humains et les a rendus prisonniers, ils ont développé les possessions, l’avoir, la séparation avec la nature, avec leur propre nature humaine. Ils se sont perdus dans leurs rôles et ont inventé la responsabilité, qui est devenue nécessaire à force de s’éloigner des conditions de vie harmonie avec la nature, donc de leurs dépendances avec la nature dont ils se sont soustraits pour créer des problèmes de la séparation.

The Rose – Gjeilo

The lily has a smooth stalk
Will never hurt your hand;
But the rose upon her brier
Is lady of the land

There’s sweetness in an apple tree
And profit in the corn;
But lady of all beauty
Is a rose upon a thorn

When with moss and honey
She tips her bending brier
And half unfolds her glowing heart
She sets the world on fire

 

 

Vulnérable 14 mars 2021

Je veux déposer devant toi mes vulnérabilités. Je ne serai jamais ton prince charmant, car tu es toi, je suis moi, nous sommes faits de le même matière, et pourtant nous sommes dans nos enveloppes corporelles respectives. Nous pouvons communier nos corps encore comme nous savons si bien le faire pour trouver de la communion des essences.

Cette nuit la pluie est venue cliqueter à la fenêtre, comme elle ne sait jamais le faire normalement et j’ai voulu écouter ce qu’elle me disait. Elle parlait très distinctement, les sons sur la vitre étaient très nets, mais je n’ai pas su, moi, recevoir, écouter, entendre…

Mais j’ai entendu ma peur, absurde évidemment, celle de ne pas être à la hauteur de ton intuition, de ne pas savoir entendre les mots et les maux que tu exprimes, de ne pas savoir entrer dans le murmure, et de te décevoir …

Je nous vois autour de cette église fermée, dans laquelle résonnait un orgue tu étais assise sur le seuil, dessinais tes intuitions. Moi, pendant ce temps, j’aimais profondément, intensément, me laisser porter par le temps que tu m’offrais, et mon coeur s’envolait par-delà la réalité des sens habituelle, pour percevoir d’autres sens, l’Essence.

Soudain, tu étais devant moi, et c’est moi qui étais dans mon ailleurs, tandis que tu avais fini de dessiner. Voilà comment je perçois notre complicité, ce n’est pas t’attendre que de te laisser t’arrêter, au contraire c’est me laisser à moi aussi une autre façon de rejoindre l’autre réalité, la source.

Jusque là, je rejoignais la source par mes propres voies, selon mon timing, tu me permets donc de m’ouvrir à d’autres messages, ceux qui sont offerts dans ces moments où tu plonges, pour que je m’envole vers les miens…

Je n’ai pas besoin d’avoir peur de te décevoir, je n’ai à avoir peur que de mes peurs, et les remplacer par de la bienveillance, de la compassion et beaucoup d’Amour envers moi et envers toi.

Ma vulnérabilité, elle se place aussi sur le plan pratique quelle relation pouvons-nous vivre, toi et moi ? Toi et tes enfants, tes nombreux « faire », aussi tes blessures, moi et mes vides, mes besoins d’espace, mes abstractions, mon non-faire le réflexe est de me dire que cette relation ne peut pas aller loin mais là aussi, je peux le voir comme une opportunité, si cette relation se présente à moi, c’est que j’ai à vivre cette relation, à en apprendre, à grandir, à t’offrir ce que j’ai de plus profond

C’Elle

je connais cet air

il était là dans le paysage de mon  adolescent moi
par-dessus la fenêtre double de ma chambre du premier
au-dessus des vergers des nuages et de l’horizon vers l’Elle
qui habite mon coeur depuis mon à-venir de son Amour depuis mes 14 ans…

je connais cet air

… Mon Amour, toi qui lis ces mots, qui que tu sois,
que je n’ai pas connue ou que j’ai connue, amoure ou passagère
ne t’inquiète jamais des mots d’Amour, de qui que ce soit,
car ils ne sont jamais adressés à toi, mais à l’Elle !

je connais cet air

L’Elle, celle qui habite le coeur de l’ado laissant éternel
c’Elle qui m’accompagne depuis toujours et qui sera toujours là
dans son manteau d’absence, c’Elle qui vole à tire d’Elle
au-dessus des horizons qui toujours s’éloignent et qui me poussent à avancer

je connais cet air

l’Elle, c’est cette ado laissante au coeur tendre, au regard de velours,
celle qui me comprend, celle qui me prend la main et m’emmène vers demain
au pays des coeurs soudés noyés unis et réunis dans l’éternel
là où les vagues font des cimes d’Amour et des creux du Rein

je connais cet air

Ne t’inquiète jamais de mes mots, mon Amour, car ce n’est pas à toi qu’ils sont adressés
mais à c’Elle qui est en toi, celle qui rêve encore un peu peut-être
à une nouvelle l’Une, de miel éternelle, celle qui est sous les auspices de l’Amour
la Lune de Rêve, la femme de la Lune dont je ne suis que le pierrot

je connais cet air

Au contraire, toi qui est là devant ces mots qui te font peur
c’est toi que je veux co-naitre, je veux et naitre à tes côtés,
car tu es pleine de tes blessures et de tes murs,
car tu es celle, unique, femme, vraie, multiple, multicolore, humaine d’abord

je connais cet air

Dans les plis de ta peau se cache les secrets de ta vie à toi
Dans les cheveux défaits au petit matin s’ouvrent tes vérités
Dans tes mains ouvertes sont exposées tes sensibilités
Dans ton regard l’infinitude d’une présence autre, Être

je connais cet air

je connais cet air de rien en moi qui ne serai jamais le prince
qui appelle celle, c’Elle qui tire d’Elle,
viens plutôt toi, mon amie humaine, ma complice dans la matière
déployer tes Ailes d’imperfection, de vulnérabilité, de fragilité, de la vraie vie

je connais cet air

« Older posts Newer posts »

© 2025 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑