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faire silence pour reprendre de l’espace

most thoughts are repetitive—thoughts about the future and the past. we often don’t realize what is happening because we have become accustomed to it.  E Tolle

 

… Quand un évènement ou plusieurs devenus situation me mettent en colère … Souvent c’est au travail, ou un membre de la famille, ou encore une administration.

Derrière une colère il y a toujours une tristesse ou une peur. Avoir ceci à l’esprit est salvateur. Et me rappeler que la peur est très mauvaise conseillère m’aide à ne pas réagir. Mais parfois je deraille, oui.

Quand une situation vient comme me prendre à la gorge, quand je me sens coincé, obligé, pris en otage, au piège d’autres, ou quand quelqu’un a des idées et des décisions injustes et tellement fausses…

En offrant ma résistance, ma colère, j’offre à l’autre de jouer le rôle qu’il veut que je joue. Car il est dépendant de moi. Son attitude va continuer tant que je joue le jeu.

Alors que faire ? D’abord accepter. Comment peut-on accepter certaines choses totalement horribles, injustes, révoltantes ?

Ce sont des jugements. Même si souvent je disais  » mais non, ce sont juste des faits ! Regarde les chiffres,regarde ce qui se passe, es-tu aveugle ?  » Ou encore  » mais c’est la triste vérité ! « …

En fait non, ce sont des jugements. Les jugements sont partout, ils ont formé nos cerveaux, nos comportements, Ils sont automatiques.

Les seuls faits sont simples et naturels, il fait beau n’est pas un fait..il fait chaud n’est pas un fait. Il fait jour c’est un fait. Il fait nuit est un fait. L’oiseau est sur l’arbre est la description d’un fait.

Nos jugements sont basés sur des émotions. Toute émotion dure entre 30 secondes et 1 minute 30, et tout ce qui en reste c’est ce que je cultive, ce que je garde de cette émotion. Les opinions et les certitudes sont des ancres de mes jugements, les ancres de mes émotions.

Je voudrais qu’une situation soit différente de celle qu’elle est. Parce que j’ai peur, alors je veux la transformer. J’opose ma résistance. C’est une résistance à envers ma propre peur.

Alors je voudrais que d’autres adoptent tel ou tel comportement.
C’est en fait que les autres répondent à ce que je pense qui fera mon bien-être, qui va effacer ma peur, mon anxiété, mon inquiétude…

L’émotion est né en moi je l’ai gardé et maintenant je voudrais que d’autres l’efface. L’émotion est à l’intérieur les autres sont à l’extérieur. Évidemment ça ne peut pas marcher. Si je me mets sans cesse en situation de dépendance vis-à-vis des autres pour gérer les émotions que je ne sais pas gérer avec moi-même et en moi-même je ne pourrai pas acquérir de sérénité durable de tranquillité d’esprit.

Il peut m’arriver des choses bien pire que ce qui m’arrive il peut m’arriver que je sois en prisonnier il peut m’arriver que je sois parmi ce qu’on dit être les victimes de guerre il peut m’arriver une maladie il peut m’arriver un empoisonnement etc…

Accepter sans vouloir transformer selon mon vouloir.

Pour accepter alors que je me sens totalement enfermé dans mes émotions je peux commencer par faire silence et respirer. Ce moment de silence m’offre un espace de liberté il sera court au début et insatisfaisant mais si je répète ceci alors cet espace de liberté va grandir le sentiment de colère de tristesse d’anxiété de culpabilité de victimisation vont tous reculé d’un pas.

Simplement faire silence en moi-même cesser de penser au futur ça c’est de penser au passé ce essaie de penser aux autres juste observer ce qui est ici et maintenant.

Dans le ici et maintenant dans le moment présent il n’existe pas d’anxiété de colère de suspicion de plainte de faute ou encore de victime.

Et alors que je pourrais commencer à dire « voilà la situation est comme ça c’est comme ça » accepter et même m’abandonner à ce qui est.

Car à quoi cela servirait-il de vouloir changer quelque chose qui n’est pas la seule chose qui est c’est ce qui est dans le ici maintenant.

Ce qui est passé est passé et n’existe plus, ce qui sera est inconnu c’est dans le futur qui n’existe pas. Le passé n’existe pas le futur n’existe pas personne ne les a jamais vu ne les a jamais saisi ne les a jamais contrôlé. Étant donné que le passé et le futur n’existe pas il n’y a aucune raison de vouloir m’agacer où m’angoisse et à leur sujet.

Certains sont allés dans les chambres à gaz avec le coeur en Paix. Ce sont mes exemples de sagesse à suivre car ils l’ont apprise dans des conditions terribles et sans avoir le temps de le faire.

Aimer…la dépression ?!? Témoignage

Aimer ce qu’il est impossible d’aimer …

Aimer…la dépression ?!?   An anglais, Depressed (déprimé) peut s’entendre par Deep Rest, à savoir un moment profond de repos, d’arrêt, de retrait. Une retraite nécessaire, celle de la folie d’un quotidien qui ne correspond plus à la nature profonde en éveil, ou en réveil.

En Français, De-pression peut s’entendre comme la détente d’une pression trop élevée. On dé-compresse. Et alors c’est comme un grand vide après le trop-plein.

Voilà ce qui m’est arrivé en 2013. Le vide en moi génèrait alors le vide autour de moi, je me sentais seul, incompris, isolé, même pas envie qu’on me comprenne, qu’on m’approche, personne ne peut comprendre, une force en moi ne veut surtout pas faire un pas vers l’autre, vers la compréhension de cette incompréhension.

Commençait alors une traversée du désert … longue, pénible, dans un brouillard dense … de temps en temps une oasis pour me reposer, pour ensuite voir que ce n’était qu’un mirage d’oasis, et le désert, encore … Celui que je générais, celui du deep-rest, la retraite profonde … que j’ai oublié d’aimer !

Notre société fait de nous des machines à gagner, des performeurs, et nous gérons toute notre vie selon les critères et paramètres de performance. Notre société nous a séparés isolés, il n’y a plus de commnautés de villages, de rue, de famille. Tout doit aller vite, on vit deux fois plus longtemps et on se prend plus le temps pour rien ! Plus de partage, plus de temps … les faibles, on les aide à s’adier, mais on ne les aime pas, on ne les protège plus !

… alors comment donc avoir l’idée même d’une retraite profonde, et comment concevoir même l’idée d’aimer ce moment à passer, dans la sécurité perdue du temps pour soi, dans la sécurité perdue d’une communauté qui protège les faibles.

Pourtant, ce temps de prise de recul est le chemin de la découverte de ressources insoupçonnées, et d’une spiritualité plus profonde, d’une humanité élargie. Les grands maitres spirituels ont souvent émergé après une retraite profonde « deep rest ».

Aimer la dépression, une idée stupide, peut-être. Aimer la dé-pression, une idée déjà plus acceptable. Aimer le temps d’arrêt profond, voilà un moment qu’on devrait peut-être s’accorder de temps en temps, avant que le corps ne dise stop à son tour, en nous entrainant dans un gouffre dont on met si longtemps à sortir.

Car c’est un plongeon sans fil quand on craque, que ce soit une sorte de paralysie mentale, ou alors une dérive des croyances qui nous entraine à ne pas pouvoir aimer les autres, vers cette hypersensibilité à tout ce qui vient de l’extérieur, les sons, les voix, les couleurs, les comportements, la nuit, la moindre pluie, même la nourriture, plus rien n’est supportable.

La reconnexion est alors douloureuse, et se fait alors d’une manière nouvelle : C’est une créativité forcée qui est à l’œuvre, car pour qu’émerge quelque chose de nouveau, il faut changer la manière de penser, et d’agir.

Je m’étais entêté à penser que la solution viendrait de l’extérieur, et que changer des choses à la marge arrangeraient tout.

Mais la vie est bien faite, alors quand vraiment j’étais allé trop loin, quand j’ai bloqué, la Vie a fait ce qu’elle sait si bien faire : La Vie est mouvement, elle bouge elle ! et puisque je refusais de bouger, elle s’est chargée de cela : un grand coup de pied, pour que je recommence à zéro, pour que je finisse enfin à émerger : par mes talents, par ce que je sais créer, par moi !

Et durant cette période de perdition, je n’avais souvent plus grand-chose à quoi me raccrocher, sauf la flamme de l’Amour qui toujours brûle en moi. Quelques phrases d’ancrage, quelques inspirateurs, quelques souvenirs heureux, et petit à petit … avec le recul, je me surprends à parfois regretter la facilité avec laquelle je plongeais dans les profondeurs de l’âme, mis à part que je ne regrette pas la souffrance.

Et aujourd’hui, je suis toujours aussi seul, mais je me sens pas seul, au contraire, je sais que je n’ai jamais été seul, c’est moi qui me suis isolé. Mon isolement, mon manque de Vie, mes idées noires, mon manque d’énergie, ma colère rentrée, mon hypersensibilité négative, étaient reliées à la peur. Puis, dans la foulée, avec le départ de Maman, il a fallu apprendre la tristesse.

Au fil du temps, au fil des ans, tout ce qui m’a été offert se transforme, et tout ce qui m’est offert de vivre a toujours quelques longueurs d’avance sur ma capacité de compréhension. Ainsi, je suis toujours surpris, je m’émerveille, et parfois je plonge à nouveau quelques temps dans la tristesse, dans le doute, mais cette fois le doute est un moteur, et la tristesse une façon d’apprendre, de me relever. Bien sûr, dans ces moments, je ne peux rien voir clair. Mais désormais, je me rends compte que je suis aveuglé par les émotions, et qu’il faut laisser passer ce temps que je ne crois pas avoir.

Aimer la retraite profonde, m’arrêter quelque instants au bord du chemin, et regarder la Vie passer. Cesser de croire que je n’ai pas le temps. Plus je m’accroche au temps, moins je peux être créatif, et l’utiliser. Prendre un temps pour soi.

 

Le jour fini

Le jour fini

il glisse doucement dans le passé, et ne sera plus jamais.
je le laisse aller, doucement,
en portant une dernière pensée bienveillante à cette journée, vécue.

Je laisse derrière moi toutes les pensées stressantes, toutes les agitations, toutes les questions restées sans réponses, tous les doutes, toutes les confusions.

Les pouvoirs constante humaine

(Anthony Robbins ‘ Pouvoir Illimité » )

page 21 et +

Le pouvoir est une constante humaine. Ses sources se cumulent : Le pouvoir était seulement à celui qui était le plus fort. Ensuite il est devenu également héréditaire. Plus tard, il était aussi à celui qui possède le capital. Maintenant, il est à celui qui possède le flux d’information.

Le pouvoir d’être soi : ou vous élaborez vos idées, ou bien quelqu’un les élabore à votre place. Ou vous faites ce que vous avez envie, ou vous exécutez les projets d’autres.

le vrai pouvoir se partage.

je pose la question : quel sera le prochain pouvoir ?

 

Passé, Présent, Futur, Progrès et Adaptation

Samedi matin. Le bruit du monde des humains n’a pas encore déraillé. Il y a encore 100 ans, le moteur à explosion n’avait pas encore envahi l’espace sonore, l’espace tout court pour séparer les gens et les humains. C’est seulement un exemple de ce qu’on appelle le progrès, qui génère des changements de monde. Comme toujours, ce n’est pas la nature de toute chose qui pose problème, c’est ce qu’on en fait. Les humains ont une tendance forte à utiliser leur pouvoir cérébral pour créer des choses incroyables, mais ne savent pas utiliser le même cerveau pour en faire de bons usages.

Dans la nature, existe aussi des inventions, mais est ce que elles génèrent autant de déséquilibres ? D’aussi rapides et profonds changements ? Dans la nature existent des inventions mais pas de réflexions identique ? Pas de réflexion temporelle ?

L’intelligence de l’homme le pousse à croire qu’il est le seul à réfléchir, à ressentir, à penser et inventer.

Peut être que nous avons des êtres vivants à nos côtés sans que nous ne les percevons ? Nos 5 sens et le 6eme ne peuvent pas tout percevoir. Les microbes n’existent pas par nos sens,ni les virus encore plus petits. Pourtant aujourd’hui on admet leur existence, qu’on pense vraie. On les a découverts grâce à nos inventions, le microscope. Pourtant ils étaient là avant. Le fait de les savoir exister change t elle leur nature ? Non. Mais ça change notre manière d’agir.

Notre inventivité et le fait d’avoir construit des objets non naturels comme le microscope a changé notre rapport au monde. Et établi des barrières. Et perturbé voire annulé le respect des processus naturels.

Je suis enfant de ces déviations. Je ne serai pas vivant sans les progrès non naturels. Si je suis vivant c’est que c’est prévu ainsi. Si c’est prévu ainsi, c’est que tout ce qui est ainsi, notre monde qui fout le camp, est prévu pour ça.

Ce n’est pas une raison pour ne rien faire. Mais faire un monde meilleur. On ne battit pas un monde meilleur avec des fermetures et des barrières. Mais en ouverture.

Qui suis-je alors pour juger que les humains n’utilisent pas bien leur cerveau ? Où est la limite d’un progrès ? Dans l’intérêt particulier, comme par exemple moi vivant sauvé par les chirurgiens à ma naissance, ou l’intérêt des chirurgiens qui étaient fiers d’opérer des bébés comme moi ? D’ailleurs est-ce que ce sont des bonnes choses ? … Il n’y a pas de bonne et de mauvaise choses, juste ce qui est ! Donc comment agir ? Tout accepter ?
Ou alors dans l’intérêt collectif ? Une invention pour les uns serait peut-être dommageable pour le collectif ? Le fait d’imposer des mesures à tous pour protéger les uns est il positif ? … Dans la nature, la pie ou encore le chat ont ils un sens du collectif quand Ils font leur vie chaque jour nouveau ? Non ! Ont ils des réflexions qui privent consciemment d’autres de liberté ou de moyens ? Non …

Ce qui semble distinguer l’homme du reste et le séparer, c’est la conscience avec un petit c. Qui prive en premier lieu l’homme de la connexion, la connexion à son monde et à la Conscience avec un grand C. Et qui en définitive mène à sa propre destruction. Ce qui permet d’être si différent est le moteur de sa perte. Inventer est bien, c’est dans la nature. Le fait de posséder la conscience avec un petit c , l’ego, fait que les inventions, le progrès, dérive et est mal utilisé.

Si tout progrès était né dans le moment présent et non pas dans des intentions futures et égoïstes de pouvoir et de possession, les progrès ne seraient peut-être pas aussi souvent néfastes ? Si les progrès passés n’étaient pas réutilisés de façon égoïstes pour le pouvoir et la possession, peut être que ces inventions passées ne deviendraient pas néfastes ?

Le passé n’existe pas, tout comme le futur. Ce sont des représentations mentales, des repères, des outils, pas des réalités. On ne peut être par la pensée dans deux temps en même temps.

Quand je pense soit au passé ou au futur, mon esprit est « ailleurs ». Par conséquent, je ne suis donc pas dans le présent. Ces temps me séparent de la connexion avec le présent.

On n’agit que dans le présent. On ne peut jamais agir dans le passé ou dans le futur.

On peut agir dans le présent dans les pensées du passé ou du futur. C’est ce que nous faisons la plupart du temps. Prenez une journée type d’une grande majorité de métiers.

Agir sur le passé : le passé étant mort, on ne peut que soit le trafiquer pour lui faire dire autre chose, donc l’interpréter, soit réparer.

Dans le premier cas, on essaye de faire parler le passé. Ce sont toujours des interprétations qu’on fait. On ne peut revenir dans le passé, exactement. Donc, ce qu’on dit du passé ou lui fait dire est fait dans le présent, qui est un moment différent. On ne peut  donc que mentir, se mentir ou mentir aux autres. Ce qu’on peut, c’est mesurer le résultat du passé dans le présent. C’est tout. Ce sont des constats. Mais ces constats sont très faibles, quand on s’interdit d’interpréter le passé. Par exempl,e il est impossible de dire que les mesures prises dans la crise mondiale de peur collective ont permis d’éviter le moindre décès. Il aurait fallu faire l’inverse au même moment dans le même contexte, en éliminant toutes les variables. Le temps qui passe est à lui seul une grande variable. Ce qui est impossible. Si on examine le passé dans ce qu’il est, il n’est rien. Si on examine le passé dans ce qu’il était, c’est un mensonge, car on ne peut pas être dans le passé. J’ai vécu des tas de choses durant cette existence, mais tout ce qu’il en résulte est mon inteprétation, les traces laissées, et ce ne sont pas des réalités. Le passé ne peut être réel, la seule chose qui puisse être réelle est dans le présent.

On peut vouloir réparer les conséquences du passé dans le présent. Mais pas le passé en lui-même. De fait, il est inutile voire dangereux de reparler, ressasser le passé. Si nous sommes tellement attachés à nos passés, c’est parce que nous nous identifions à ce que nous avons vécu, et trainons nos boulets. Laisser le poids du passé permet de libérer le passé, pour qu’il passe au passé. Si nous sommes tellement attachés au passé, c’est par culture, par conditionnement, par tous les tabous que nous accumulons. Le travail chez le pys à ressasser le passé, est un boulet qu’on traine encore et encore, il cultive cette identification à ce qui est passé. Car pour la grande majorité des gens, si on n’a plus d’identification au passé, on n’est plus rien, on n’est plus soi. Les possessions, par exemple, sont des boulets du passé.

Le passé n’est pas utile. Le cultiver c’est le reproduire. Cultiver le passé, c’est reproduire les façon de penser qui l’ont produit. On ne peut pas produire des choses nouvelles avec les mêmes façons de penser qui ont mené à un résultat passé. Tant qu’on reste dans le modèle de pensée, qu’on  ne change pas l’environnement, le résutlat du passé est reproduit dans le présent. Souvent, on reprend le passé et on change quelque chose à la marge. Les résultats ne sont jamais fulgurants, et quand ils le sont, c’est qu’un hasard a introduit un élément nouveau de manière fortuite et non-intentionnelle.

On ne peut pas réparer le passé. Parce que le passé n’existe plus. Seul est le résultat, et ce résultat est inscrit dans le présent. Ca fait partie de ce qui est présent dans le présent. Il n’y a donc rien à réparer.

Je peu être tenté de penser que je peux continuer la même histoire du passé en modifiant des éléments que je pense être perturbateurs, mais j’agis à la marge, et j’agis en me fermant, en mettant des barrières. En bloquant. C’est se fermer au possible.

Or, la vie est mouvement par définition, et  chaque fois que je bloque, je m’illusionne de bloquer ce qui ne peut être stoppé : la Vie !

Si je veux contrôler le futur, c’est que je veux contrôler ce qui est arrivé par le passé, donc ma représentation du passé. Si beaucoup de monde pense que dans le passé très récent est arrivé une horrible chose liée à telle cause, alors on va trouver les preuves à postériori pour justifier cette idée, et on va engager les tentatives de contrôler. En faisant cela, on ne peut donc, par définition, que tenter de contrôler la répétition du passé ! On ne peut donc pas créer du nouveau ! Et donc, on ne peut que se remettre dans le même environnement qui a mené aux résultats qu’on est en train de contrôler. Et par conséquent, on va récolter des résultats similaires, voire pires à plus ou moins longue échéance. Car en contrôlant, que fait-on ? On empêche une situation d’émerger par le chemin par lequel elle a émergé, et on n’agit absolument pas sur la source de cette situation. Elle va donc, à plus ou moins longue échéance, trouver un autre chemin, en tenant compte de la résistance qu’on lui a opposée, et elle trouvera un autre moyen. Plus dur à maitriser à chaque fois. C’est le principe de résistance : plus on s’oppose, plus on renforce. On connait cela avec les antibiotiques et donc avec les microbes, mais c’est identique pour les comportements humains, ou avec toute forme d’énergie.

Par contre, je peux dans ma situation du présent en modifier un élément du présent, qui est le résultat du passé dans le présent, pour créer autre chose à sa place. Pour que dans ce que je vais vivre ensuite, cet élément soit transformé et recréé.

Il n’y a donc rien à réparer, mais un changement, c’est de la création. Or, la création est le domaine de l’invention, de l’imagination, de l’enthousiasme, tout le contraire du rationalisme. Le rationalisme est très utile, mais il n’a pas sa place dans la créativité. Le rationnel est inscrit dans l’existant, par conséquent il ne peut pas décoller et se projeter.

Pour changer une situation héritée du passé, il faut donc surtout pas le cultiver, mais changer la façon de penser et créer, ouvrir, s’abandonner à la nouveauté. Et c’est ainsi qu’on crée un futur qui sera différent ! Et c’est alors qu’on invente, c’est-à-dire qu’on trouve ! parfois, il faut s’y reprrendre à plusieurs fois, et la lampe à incandescence a nécessité 1000 essais ! Si on s’arrête à un échec, on ne crée jamais de nouveauté ! Accueillir et donner la chance à la nouveauté, c’est s’ouvrir au possible.

Le passé est censé rassurer, l’avenir inquiète. Généralement on croit le passé, et on ne fait pas confiance à l’imaginaire de l’avenir.

C’est quand j’oublie le passé et le futur, donc cette obsession de la conceptualisation, que je me détache de ma séparation d’avec la nature et me reconnecte. Vivre dans le moment présent.
La paix. La sérénité, la tranquillité et l’accord avec les autres. Si les progrès passés n’étaient pas réutilisés de façon égoïstes pour le pouvoir et la possession, peut être que ces inventions passées ne deviendraient pas néfastes ? Si tout progrès n’étaient pas des intentions futures et égoïstes de pouvoir, de contrôle et de possession, les progrès ne seraient peut-être pas aussi souvent néfastes ?

Le seul progrès qui vaille est en fait celui inscrit dans la nécessité du présent, détaché du passé et du futur, c’est ce qu’on appelle l’adaptation. Dans la nature, les inventions sont de l’adaptation, pas du progrès.

C’est en effet quand j’oublie le passé et le futur, donc cette obsession de la conceptualisation, que je me détache de ma séparation d’avec la nature et me reconnecte. Vivre dans le moment présent.

Alors viennent la paix, la sérénité, la tranquillité et l’accord avec les autres.

Virginia Satir

640

8’21 : Mets-toi devant un miroir et prosterne-toi trois fois en disant  » Le monde est un endroit meilleur parce que je suis là « .
Puis observe ce qui se passe dans ton corps.
Le monde est un meilleur endroit parce que tu es là,
c’est ton droit de naissance en tant qu’être humain
de refléter ce qu’est être humain, et d’ajouter une vibration positive dans ce monde
et tu le fais sans que ce soit au détriment de quiconque, ni au détriment de la planète, sans que ça ne coûte quoi que ce soit
c’est ainsi que tu vas tendre ta main, gratuitement, en toute confiance

 

19’33 Nous dépensons des millions chaque année à tenter en vain  de régler les problèmes d’alcoolisme, de crimes, de violences domestiques ou d’enfants abandonnés … C’est de l’argent mal dépensé. Au lieu de cela il faudrait développer l’estime de soi. Car aucune personne ayant une bonne estime de soi n’a jamais été violent envers qui que ce soit. L’estime de soi ce n’est pas la fierté, ni l’orgueil, ni l’ambition.

 

21’00 Quand on touche le coeur d’un être, rien de mal n’arrive jamais.

 

09:29
then you will manifest our birthright totally as human beings
that wherever we are
we are made so that in the fulfillment and the reflection of what it means to be fully human
we add to the positive vibrations

Ce qu’on ne peut pas mesurer n’existe pas

On me dit parfois que cette histoire de Qi, d’énergie, d’énergie vitale, c’est rien, c’est incompréhensible, et que ça n’existe pas, car ce n’est pas scientifiquement prouvé.

En effet, la mesure de cette énergie subtile n’est pas encore admise. C’est simplement que certaines choses ne peuvent pas être mesurées selon des normes reconnues.

Pour autant est-ce qu’une idée ou une pensée, ou encore une émotion n’existent pas, parce que personne n’a jamais pu trouver une idée ou une émotion en ouvrant un crâne ou un cœur ?

Cela voudrait dire que l’empathie, la compassion, ou l’amour qu’on a pour un enfant n’existent pas ! Puisqu’elles ne peuvent être mesurées par des appareils agréés par la science ?

Ce n’est donc pas parce qu’on ne peut mesurer quelque chose que ça n’existe pas !

L’homme a toujours du mal à se séparer de ses certitudes, et de son arrogance à vouloir tout contrôler.

En tout état de cause, ce besoin de mesurer pour admettre a dépassé la notion de science dure pour devenir une religion, un dogme.

Car finalement, les sciences, aussi utiles soient-elles, ne sont-elles pas des conventions basées sur des concepts ? Les concepts sont des idées humaines. Les idées humaines sont propres à l’homme, et n’existent pas dans la nature. Par exemple, la croissance d’un arbre n’a pas besoin d’être ni mesurée, ni conceptualisée, ni calculée pour simplement être ! La croissance de l’arbre n’a même pas besoin d’être conceptualisée ! Et l’arbre n’a pas besoin de croissance pour croitre, ni pour exister ! Et l’arbre n’a pas besoin de se nommer arbre, ou plus précisément hêtre ou bouleau par exemples, pour être !

L’homme a besoin de tous ces concepts pour bâtir ses sciences, qui sont souvent bien utiles et parfois aussi néfastes. Mais les sciences n’ont pas besoin d’exister pour que la vie soit la vie, et la vie n’a pas besoin de science.

Les domaines scientifiques sont des conglomérats de d’idées qu’on a validées et transformées en certitudes, générant ce qu’on appelle des « faits ». Mais la quasi-totalité des faits n’en sont pas.

Des idées qui sont partagées sont des égrégores, c’est-à-dire des croyances érigées en « vérités ». L’homme a besoin de ces croyances, surtout dans un monde dépourvu de foi. Comme il n’a plus de foi en rien, l’homme s’est tourné vers la matière pour y construire des croyances. Celles-ci sont devenues ce qu’on appelle des sciences.

Sauf que ce n’est pas stable. Les sciences étant basées sur les croyances, les croyances étant dépendantes des perceptions, autre mot pour désigner les relevés scientifiques, les sciences évoluent au fil de la vie qui passe. Et donc, les vérités sont basées sur un lit mouvant de croyances qui ne cessent de bouger. Ce qui était scientifiquement vrai il y a 50 ans est dépassé, et dans nombre de sciences, l’accélération des découvertes génère une accélération de l’obsolescence scientifique.

En confondant science et vérité, l’homme a érigé des dogmes.

Par vanité, parce que l’homme a une intelligence limitée, il a inventé des certitudes matières. Or, la seule chose qui ne bouge pas, c’est cette énergie vitale, universelle et impalpable, à la fois tout et rien, qui est à la fois infiniment petit et infiniment grand en même temps, qui n’a ni début ni fin, pas de temps ni d’espace, et rien que ces notions perdent le mental humain qui ne sait plus comment s’orienter.

Finalement, laisser la science dite dure là où elle est, dans le domaine de la science vivante, sans vouloir la manipuler pour vouloir la rendre utile ou l’utiliser pour contraindre et enfermer, serait une preuve de sagesse. Encore faut-il avoir une notion de sagesse, puisque là aussi, personne n’a jamais pu en trouver dans aucun corps, même en regardant bien avec l’imagerie médicale, et donc, ça n’existe pas …

Autoroutes de Lumière – hommage aux camps de cette autre concentration

Les jambes si légères, scintillantes aiguilles dorées dans la nuit
Tu es danseuse de l’âme, chatoyantes couleurs sans âge,
Rien ne t’effaces tu es libre et aérienne, si souriante et fragile à la fois
Sous les notes de Schubert au piano, tu es sortie des camps par l’autoroute des âmes
Toi petite fille pianiste des quartiers populaires de Budapest

 

Les hommes intelligents, au service de la bonne morale, qui avaient reconstitué une protection du peuple, ceux qui avaient reconstruit le pays, redonné du travail et un sens de la fierté, créé la voiture pour tous et les autoroutes, que de belles choses alors on pouvait bien fermer les yeux sur les bridages du parti du petit homme qui détenait de plus en plus de pouvoir, et puis de toutes façons c’est bien d’avoir des hommes plutôt fermes face à des tranches du peuple qui ne font pas comme tout le monde …

Et d’inventer la solution finalement, car il fallait en arriver là pour se débarrasser de la vermine…

Ces hommes et ces femmes sont devenus des fossoyeurs d’humanité, à force de vouloir défendre les bonnes idées, les bonnes gens, contre les autres qui faisaient circuler des maladies des races des idées ou même des rebellions, toute autre forme de pensée a été bannie, puis chassée, puis concentrée, puis anéantie …

Anéantie ?

Ces hommes de bonne morale que les peuples abreuvés de peur et de haine portaient en haute estime sont devenus, à leurs haines défendantes, les créateurs des autoroutes de lumière.

Des puits de lumière qui sont sortis pendant des années de ces cheminées l’immonde, tant et tant de Vie qu’ils pensaient chasser de leurs propres âmes salies d’idées en les envoyant dans l’air des camps qui emprisonnaient leurs propres parts d’humanité.

Tout être est énergie, tout être est lumière, et ces millions de morts au nom du non-sens élevé en science, ces millions de morts au nom de la tranquillité de ceux qui voulaient figer la vie dans leur confort doré,

Autant de lumières qui doucement, libérées, allégées de la pesanteur de la matière, libres de toute haine et de toute souffrance, dans la concentration … de fragments de lumière qui constituaient les autoroutes de lumière, puissants rais de lumière divine, pour remonter vers la Source, elles se sont élevées au-dessus de la vanité humaine, montant de la Terre vers le Ciel

Comme des cordes de rappel que l’humain est aussi amour et que rien ne pourra jamais tuer l’énergie en chacun de nous, Ces autoroutes d’énergie concentrée nous ont été offertes par nos bourreaux, l’Energie allait se réincarner dans d’autres formes de lumière, ici et là dans d’autres énergies, cendres d’amour retombant dans les cœurs des bourreaux et de leurs enfants ébahis

Merci à ces bourreaux de nous avoir construit des autoroutes d’amour qui retombent encore aujourd’hui en pluies de compassion sur les cœurs des nouveaux humains.

Toi devenue pianiste des âmes des quartiers de ma ville
Sous les notes de Schubert au piano, tu es présente là dans mon coeur
Pour briller de ton amour pur et inconditionnel
Rien ne t’effaces, libre et aérienne, souriante et fragile à la fois
Toi danseuse de l’âme, dans tes chatoyantes couleurs sans âge,

Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. » Bouddha

Il n’y a pas de chemin vers le bonheur. Le bonheur est le chemin. » Bouddha

… la société de consommation m’a enseigné (l’illusion) qu’il existerait un chemin vers le bonheur : sois bon élève, aie un bon job, tu pourras construire une belle maison avec piscine, tu auras une belle voiture et tu pourras aller plusieurs fois en vacances … sinon, tu seras pauvre, tu devras aller travailler à l’usine, et tu seras malheureux !!! …

Cette phrase « chemin vers le bonheur» correspond au concept d’un bonheur promis, futur, qui se matérialiserait après avoir parcouru sagement le chemin vers ce bonheur. C’est un bonheur matériel, et un bonheur dans le futur, qui est toujours placé dans le tutur  qu’on poursuit, et qui s’éloigne toujours, donc non imaginaire, et par là même, non réel.

Mais le bonheur n‘étant pas matériel, comment pourrait-il alors être apporté par la matérialité ? On dit que l’argent aide à trouver le bonheur : ce qui me parait faux. C’est la simplicité qui ouvre au bonheur. Notre société au contraire mène les peuples à noyer leur capacité d’être heureux dans les complications d’une vie tournée vers la matérialité envahissante : celui qui mécanise sont cœur perd sa lumière. L’argent éloigne du bonheur, car il nous enchaine à l’avoir.

La société nous garde dans le premier et plus bas des 3 niveaux celui de l’avoir : avoir un job, pour avoir une maison, et ainsi on possède même des amis … ensuite, le deuxièmème niveau du faire nous permet de passer à la créativité, et ensuite nous pouvons nous élever au nivau de l’Être, c’est dans l’Être qu’on trouve le bonheur.

C’est plutôt ÊTRE que d’avoir : « le bonheur EST le chemin » nous invite donc à réfléchir sur la notion du bonheur dans l’instant, l’instant présent, celui faisant le chemin.

Le bonheur, c’est alors d’abord la bonne heure : être dans la bonne heure, vivre dans l’heure, c’est-à-dire au présent. C’est cela le chemin : je construis le chemin en vivant dans la bonne heure, en étant dans la bonne heure : ETRE dans le bonheur !

Quand je vis dans le moment présent, je peux aussi être dans la joie : si je n’ai plus de passé qui me poursuit, ni d’angoisse pour le futur, je peux gouter tout simplement à ce qui EST, ICI ET MAINTENANT. Et la joie est alors quasiment permanente.

On y est ! le bonheur, c’est vivre dans la bonne-heure, c’est vivre dans l’heure, c’est-à-dire heure-eux comme d’autres sont peur-eux. En fait, le chemin fait le bonheur :  A force de vivre dans l’instant présent, petit à petit se forme le chemin. Le chemin se constitue au fur et à mesure que je vis dans la bonne-heure. C’est mon chemin du bonheur !

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