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il y a des matins comme ça

Il y a des matins comme ça, des matins pourtant parfois beaux et lumineux, où je n’arrive pas à trouver la lumière en moi, où je suis vide, des matins où une énergie m’entraine vers les profondeurs de la tristesse.

une tristesse toute à moi, dans laquelle j’ai envie de me lover, dans ces moments je veux mettre une cloche au-dessus de moi, qui m’entoure dans mon ambiance interne faite de mélancolie, de tristesse, parfois de désespoir.

Dans ces moments, je suis incapable de voir le beau, alors que je sais que tel endroit, telle personne, tel contexte me remplit de joie « normalement ». Oui, mais voilà, rien n’est normal, d’ailleurs je n’ai pas envie d’être normal, et même je trouve que le normal est une injonction, une dictature.

Dans ces moments, je n’ai surtout pas besoin qu’on me dise de ne pas être triste, car c’est une agression, une intrusion, un profond manque de compréhension. J’ai besoin d’être compris, besoin qu’on respecte mes silences.

Dans ces moments, mon hypersensibilité me fait me terrer chez moi, dans le calme, dans le silence, la présence des humains m’agresse, le moindre bruit m’effraie et me fatigue.

Parfois j’ai même envie de juste dormir, passer ma vie à dormir car au moins personne ne vient m’embêter quand je dors, et je ne suis pas responsable des rêves, je peux me laisser aller, porter par le rêve, le sommeil est doux.

Nos émotions peuvent nous submerger, à tel point que toute la Vie en moi, celui que je suis de Joie et d’Amour, n’existe plus, est totalement englouti par la tristesse. A tel point que je m’identifie à la tristesse, et que je veux ETRE la tristesse.

.Dire  » y’a pire ailleurs  » est la dernière chose à dire à une personne triste, car c’est dénigrer sa tristesse, dévaloriser la personne en l’associant à son état.  Dire à quelqu’un de triste  » ne sois pas triste  » c’est comme l’inviter à l’être encore plus !

Et puis la Vie, la Vie va, elle bouge, elle est mouvement, elle passe sans moi, ma vie passe sans que je sois présent dans ma Vie … parce que je n’en ai rien à faire…

… et puis, et puis … l’espoir renait, il est inscrit dans la VIE : petit à petit je remonte la pente. Au début je n’ai même pas envie de remonter la pente, tellement je suis bien dans mon état plus bas que terre, dans ma caverne de tristesse.

Bouger c’est re-vivre

le pas le plus important est le premier : sortir de chez soi … et puis, et puis un mot gentil, un texte qui me réconforte, une personne qui a l’air de comprendre ce qui se passe en moi, ou un autre évènement peut faire basculer la vie du bon côté … Vie, Espoir, Lumière …

La coaching est partout où est l’échange bienveillant : parfois c’est un sourire, un mot d’un inconnu, un échange sans jugement, et puis c’est aussi le sourire d’un enfant, le cri des hirondelles, ou encore une belle musique.

Mais c’est encore plus fort quand on s’offre la possibilité de se mettre à disposition des autres. En mobilisant nos talents naturels, nous mettons en lumière nos valeurs propres, et cela nourrit finalement l’identité, ce que je SUIS.

Servir est guérisseur

La vie est bien faite, et il y a toujours, dans chaque jour-née, une personne sur notre route pour nous aider à nous relever. Et le mieux c’est quand cette personne n’est pas consciente qu’elle nous relève.

Finalement, nous reprenons vie tout doucement, et l’espoir est ce rayon de soleil qui transperce la brume épaisse. Et quand l’espoir de la Joie entre dans le coeur, le bout du tunnel n’est pas loin.

Un jour ensuite, nous nous rendons compte que nous ne SOMMES pas nos émotions, ni nos opinions, ni nos rôles dans la famille, dans le couple ou dans l’entreprise ni dans la société.

Nous sommes chacun bien plus que cela. Chaque-Un est particulier, unique, et la Vie qui est en nous est un cadeau.

ET LE COACHING DE VIE DANS TOUT CA ?

Le coaching m’aide beaucoup !  j’ai traversé une période difficile, comme d’autres avant moi. Si j’avais eu les armes du coaching, un coach à mes côtés, je serai allé bien plus vite et plus loin. Avec un coach à ses côtés, on ne passe pas des années à ressasser son malheur.

Parce que c’est une méthode où je ne me sens pas comme un patient, mais comme une personne à part entière, dans toutes les phases de mon existence, que je sois triste ou joyeux, le coach est là.

Aujourd’hui je m’aide du coaching pour aider les autres, j’en ai fait une activité qui a de la valeur : une présence, de l’écoute, un échange, des questions bienveillantes.

CHANGE TA MANIERE DE VOIR LES CHOSES ET LES CHOSES CHANGENT

CHANGE TA MANIERE DE VOIR LES CHOSES ET LES CHOSES CHANGENT

Prends une araignée. Tu en as peur ? Oui ? Non ? Prends une personne qui a peur d’une araignée, une autre qui n’a pas peur.

La personne qui a peur des araignées : La peur n’est pas à voir comme quelque chose de mauvais. C’est un réflexe de défense. Toutes nos peurs naissent dans un état légitime. Par exemple, enfant on nous a appris que les araignées causent de graves morsures et qu’on peut en mourir. Souvent ce n’est pas vrai, car nous n’avons aucune araignée vraiment dangereuse sous nos latitudes. La croyance que l’araignée est mortelle est alors assimilée par le subconscient, lequel ne fait pas la différence entre vrai et faux, il ne sait pas raisonner. La peur est basée sur la survie. Elle est donc légitime. Ce qui ne l’est pas, c’est la dangerosité de l’araignée.

En se moquant d’une personne qui a peur des araignées, on se moque de son instinct de survie. C’est une chose à ne pas faire ! C’est profondément dévalorisant, on montre alors à cette personne que sa vie ne vaut rien !

La personne qui n’a pas peur des araignées : Cette personne sait qu’une araignée n’est pas dangereuse pour sa vie, sait aussi que son venin peut être désagréable. Cette personne va soit tuer l’araignée si elle ne réfléchi pas, ou alors elle va simplement sortir l’araignée pour qu’elle soit utile ailleurs, car c’est très utile une araignée.

Cette personne n’a pas activé le réflexe de survie à la vue de l’araignée, et a su garder un raisonnement réfléchi.

Dans les deux cas : l’araignée est la même et elle est au même endroit ! Le problème n’est pas l’araignée, mais la manière de l’interpréter et de réagir !

Le processus, pas le sujet ! Quand nous allons aborder le problème en coaching, nous n’allons pas nous intéresser au sujet, l’araignée, ni même remettre en cause la personne puisque la peur de mourir est légitime et il serait destructeur de la remettre en cause. Nous allons nous intéresser au processus : si la personne le souhaite, et seulement si elle le souhaite, nous allons pouvoir désactiver la peur panique des araignées, simplement par la parole.

Les antidépresseurs sauvent des vies : une croyance encore forte

Les antidépresseurs sauvent des vies : ah bon ?

Une croyance veut que la prise d’anti-dépresseurs permet de « sauver des vies » en évitant à certains de « passer à l’acte ». Si on me dit que la prise d’un médicament peut empêcher une personne de passer à l’acte, je dis ok, mais ce n’est pas pour autant que c’est l’anti-dépresseur qui a sauvé la personne du suicide, mais son effet placébo. Par contre, les anti-dépresseurs en eux-mêmes sont des produits dangereux, alors que le placébo n’a jamais tué, et encore moins une prise en charge humaine.

1 personne sur 200 prenant des anti-dépresseurs commet une tentative ou un suicide (1) durant son traitement, alors qu’une prise en charge humaine n’a jamais tué personne.  Affirmer que la prise d’anti-dépresseurs prévient le suicide est un contre-sens !

L’argument de dire que la prise d’anti-dépresseurs abaisse le taux de suicide n’est pas démontrable. Car avant un suicide, il y a des pensées suicidaires et une préparation consciente à l’acte.

Sans parler d’un taux de rechute de 75% ! …

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UNE EFFICACITÉ TRÈS DISCUTABLE

Dans une large analyse comparant les effets de la médication versus la psychothérapie, on peut lire en conclusion que « les interventions psychologiques sont au moins aussi efficaces que les médicaments dans le traitement de la dépression, même sévère ./.. Les médicaments ont une efficacité relativement moins bonne que la psychothérapie, avec un taux d’abandon plus élevé avec un taux d’échec pouvant atteindre 60 % chez certaines populations de patients. De nombreux antidépresseurs sont cardiotoxiques, ont des effets secondaires dangereux et sont souvent utilisés dans les tentatives de suicide. La psychothérapie peut enseigner des compétences pour aider à prévenir la dépression, ce qui fait de ce traitement une alternative attrayante et rentable aux traitements médicamenteux »

http://www.antidepressantsfacts.com/1995-12-Antonuccio-therapy-vs-med.htm

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MEME POUR LES FORMES GRAVES

Dans une autre méta-analyse, des chercheurs sont même allés jusqu’à contre-argumenter les pro-chimie sur le fait que les personnes qui présentent une forme « grave » de dépression. Ils ont donc comparé les effets de la médication chimique et du placébo en tenant compte de la gravité, et arrivent eux aussi à la conclusion que la prescription de médication ne présente pas d’intérêt supérieur à celui d’un placébo.

https://journals.plos.org/plosmedicine/article?id=10.1371/journal.pmed.0050045

Antidépresseurs versus placébo pour les formes graves de dépression.

 

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DES EFFETS INDÉSIRABLES MORTELS

Dans une méta-analyse publiée en 2020 portant sur 27 études révèle que « l’exposition aux antidépresseurs de nouvelle génération est associée à un risque accru de suicide chez les patients adultes en soins courants souffrant de dépression et d’autres affections. Le biais de publication et les conflits d’intérêt contribuent à la sous-estimation systématique du risque de suicide (associé à la prise d’anti-dépresseurs) dans la littérature publiée. Ils affirment ainsi « nous avons trouvé des preuves que le taux de (tentatives de) suicide était environ 2,5 fois plus élevé dans la prise d’antidépresseurs par rapport au placebo » : C’est-à-dire que ces personnes n’auraient se seraient pas décédées sans ce traitement ! Ils expliquent ainsi que 1 patient sur 200 traité par anti-dépresseurs commet une tentative de suicide ou se suicide.

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Dans cette autre étude Danoise, les chercheurs qui affirment même que «  Il ne fait plus aucun doute que les antidépresseurs sont dangereux et peuvent provoquer des suicides et des homicides à tout âge. Il est absurde d’utiliser des médicaments contre la dépression qui augmentent le risque de suicide et d’homicide »

https://www.bmj.com/content/358/bmj.j3697/rr-4

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UNE AUTRE VOIE ?

Il est facile de recourir aux médicaments quand on est déprimé. Le corps médical n’a aucun effort à fournir, ce sont même souvent les personnes en état dépressif qui réclament la chimie, qui a un réel effet … placébo, mais dangereux ! C’est une stratégie « de consommation » qui peut s’avérer dangereuse.

Alors même que les médecins sont censés s’occuper de cette santé, ils défendent et vendent (prescrivent) à tour de bras des médicaments qui n’ont pas de validité clinique et qui sont dangereux pour la santé des patients.

CROYANCES

CROYANCES

Les cultures sociétales sont basées sur des croyances communes. Une croyance peut associer un comportement, une apparence, une valeur à un jugement. Par exemple, typiquement, un type aux cheveux noirs portant un barbe et habillé d’une djelaba est associé à un intégriste musulman qui représente une menace de mort. L’association est tellement fortement répandue que même quand on ne veut pas faire l’association, elle est présente à l’esprit comme au minimum « les gens font cette association ».

Allez maintenant dans un pays où les américains ont exploité et pillé une ressource naturelle et imposé leur volonté. Allez dans une telle région du monde en jean avec une casquette sur la tête, on vous prendra pour un américain et vous recevrez peut-être des regards peu amicaux : vous êtes associé !

LES CROYANCES NORMALISEES

Or, est-ce que le barbu en djelabah est un terroriste ? Non ! c’est dans votre tête qu’il l’est, ou qu’il est un potentiel ! C’est une croyance !

LES CROYANCES EVOLUENT

Est-ce que les femmes en mini-jupe sont des « marie-couche-toi-là ? » ? Non ! pourtant c’est encore dans la tête de certains !

LES CROYANCES S’INVERSENT

Est-ce que les gays sont des personnes anormales ? Non pas aujourd’hui, mais il y a 50 ans on les mettait en prison, en France !

 

Par ces exemples, nous sommes invités à modérer notre identification aux croyances.

Nous sommes remplis de croyances, celles qui sont normales depuis notre enfance, et celles qui sont cultivées du matin au soir par les médias. Les croyances sont partout dans nos vies ! Elles nous formatent.

Nous avons besoin de repères, oui. Mais faire des « signes » des croyances est une identification, et à partir de ce moment, nous basculons dans un monde qui n’est plus réel.

Ce qui est réel est très ténu : « il pleut / le soleil brille », est une réalité. Mais « il fait moche / il fait beau » n’est pas une réalité, c’est un jugement. Pour repérer une croyance, repérez les jugements, les étiquettes, les catégorisations ;

Ayez des repères, oui, mais ne vous identifiez pas en faisant de vos repères des croyances.

Un même repère doit être limité à son champ d’application. Par exemple, les personnes très très âgées sont plus à même de mourir que les jeunes adultes : la disparition des premiers doit-elle être mesurée à la même croyance dramatique d’une mort scandaleuse qu’un jeune adulte qui meurt ?

Doit-on enfermer de la même manière les jeunes adultes et les personnes fragiles et âgées en présence d’une bactérie ou d’un virus ?

Oui si on croit la croyance  » on va tous mourir de la même façon  » , et non si on ne croit pas cette croyance.

Ne pas croire  » bêtement  » les croyances permet de rendre compte que 98% des personnes touchées sont fragiles et/ou âgées, ce qui permet de ne pas traumatiser toute une population et ne pas causer des dégâts inutiles.

Tant qu’on réagit avec la peur, on entretient les croyances irrationnelles, car on pense avec la peur. C’est un cercle vicieux.

Par la suite, on est dans la roue de Satir, à toujours générer les mêmes comportements et donc toujours les mêmes résultats.

Pour changer l’issue d’une problématique, il n’y a pas d’autre choix que remettre en cause les croyances, puisqu’elles sont à l’origine du comportement qui génère les mêmes résultats.

 

Dépression et Société : la pensée absolutiste tout blanc / tout noir

Selon la recherche ainsi que l’observation commune, l’état d’esprit dépressif tend vers le  » tout ou rien « .  Ainsi, si nous suggérons un comportement qui peut contribuer à un changement, une personne qui est dans cette façon de raisonner va penser ou dire : « Comment cela va-t-il régler le problème ? » Ou « Quel en est l’intérêt ? » Ce sont des affirmations absolutistes. En quoi le fait d’ajouter du poivre va-t-il améliorer le repas ? Il ne le fera pas tout seul. Mais c’est une petite partie d’un plus grand ensemble. En quoi le fait d’être aimable avec une personne à un moment donné change-t-il la société ? Ce geste ne fera pas tout.

 

Un promeneur marche sur une longue plage. Au loin, un homme se penche et jette quelque chose à la mer : des milliers d’étoiles de mer s’échouent sur la plage, elles meurent, et le jeune homme les rejette à la mer. L’homme s’approche et lui dit :  » ça ne sert à rien, vous voyez bien, elles sont des milliers, vous ne pouvez rien pour les sauver toutes  » . le jeune homme répond en ramassant une étoile de mer  » oui, mais j’aurai sauvé celle-ci  » et puis il en ramasse une autre et  » et celle-ci aussi  » etc…

 

Cette façon de penser absolutiste est devenue sociétale, dans une société qui a les symptômes dépressifs. Politique, Sportifs, Artistes, réseaux sociaux : ceux qui sont les plus absolutistes, jusqu’auboutistes, radicaux sont les seuls à être visibles. D’où la tentation de vouloir faire pareil pour tous ceux qui veulent vivre de leur métier pour obtenir des clients.

Lorsque nous pensons en termes de tout ou rien, nous ne pouvons pas voir des choses comme des possibilités progressives, ou des nuances de sens. Il n’y a plus de progression, plus d’apprentissage, plus de notion de compétence allant du stade élève à maitre jusqu’à expert : on est soit nul soit un dieu.

Et les solutions doivent être radicales elles aussi : crises d’intégrismes réligieux, crises sanitaires, tout est réaction émotionnelle pure.

Le bonheur absolu

Dans la manière de vivre heureux aussi cette injonction est puissante : on ne pourrait être heureux qu’en devant riche et célèbre, reconnu, aimé.  Ainsi on nous vend, parfois très cher, le rêve obligatoire d’un bonheur qui viendrait de l’extérieur.

Le fait est qu’il n’y a pas de point unique, sauf si nous voyons la réalité en termes limités. La vie est complexe, et des interventions apparemment très simples dans le traitement de la dépression peuvent avoir des effets et des avantages multiples.

Réaction Emotionnelle au lieu de Rationnelle

Les façons de penser sur le mode dépressif montent jusqu’au plus haut niveau des institutions et au niveau du gouvernement, suivant docilement un mode de pensée basé sur la réaction émotionnelle.

Durant les dernières décennies, les gouvernements ont tous démissionné devant la réaction émotionnelle véhiculée en injonction du peuple par les médias.

Depuis lors, les chiffres et même la science sont utilisés pour justifier des réactions émotionnelles : symptôme majeur de la dépression, les émotions dominent la pensée, laquelle est comme déconnectée.

Voilà pourquoi tant de personnes aux cerveaux si bien formés sont anesthésiés par les  » crises  » : terrorisme, COVID, guerres, bientôt dans cette ambiance  » on  » réclamera des procès contre les nuages et contre le soleil …

Quand l’émotionnel domine la pensée, cette dernière est déconnectée, pervertie par l’émotion. Si en plus la pression médiatique s’en mêle, comment résister ?

Luciole dans le ciel étoilé

Te souviens-tu ? la petite musique de clochette douce qui égrenait l’endormissement des petits enfants, tictic tac, tictictic tac et les anges dansent sur le plafond, la veilleuse est là pour rassurer …

La nuit emporte les rêves des enfants dans leur insouciance, loin dans le monde des songes qui se mêlent au vécu du jour passé, accumulation de nouvelles expériences … qu’est-ce qui est vrai ? qu’est-ce qui est imaginé ?

… jusqu’à ce soir où tu es apparue, bien plus tard, à un âge où le vécu a usé les corps, quand on prétend ne plus avoir de honte d’être vraiment soi … en quelques fractions de secondes tu as brisé la barrière infranchissable …

… le vécu cumulé m’avait mené vers une voie d’abandon … nos vies sont rêves à réaliser, donc réalités rêvées, où s’entremêlent les récits qu’on se raconte, associations entre les rêves et les vécus …

… je continue de réaliser tellement de belles expériences tous les jours qu’il m’est offert de vivre, dans beaucoup de domaines … oui, et le reste, ce que je ne vis plus ou n’ai jamais vécu et voudrais, tous les rêves je les recouvre d’humour et de distanciation, faisant à mon tour aussi ce que nombre de mes semblables font, oublier … oublie-t-on jamais ? …

… tu es arrivée et tu as fait la synthèse, femme dans la Femme, tu as troublé mon abandon et tu as fait la jonction magique qui hante toutes les existences terrestres, c’est la luciole de vie en toi qui m’est apparue en premier, sous les traits de celle que tu es là ici et maintenant …

… nous sommes tous des lucioles qui habitons ces petites horloges musicales d’enfants, tictic tac, tictictic tac, elles s’échappent et dansent sur le plafond … la veilleuse n’est plus là … reste le vide du noir, insondable et profond … et c’est dans cet autre ciel que tournent les lucioles … nous nous retrouverons dans cet autre ciel, tu fais partie de mon ciel étoilé …

 

La carte n’est pas le territoire

Au fil de la vie nous avons des expériences qui sont très différentes les unes des autres. tu ne trouveras aucune autre personne qui a les mêmes expériences que toi. Tu es un être unique avec une expérience unique.

Tout ce que tu as vécu dans ta vie s’est imprimé en toi et a laissé des traces au niveau émotionnel, au niveau corporel, et au niveau neuronal.

Puisque tout est lié : Tu ne peux pas dire que telle chose t’as seulement marqué d’un point de vue émotionnel ou d’un point de vue rationnel ou d’un point de vue corporel.

Étant donné que nous avons des expériences totalement différentes, nous avons donc des conceptions du monde, des visions du monde qui sont vraiment différentes.

Nous partageons le même monde et cependant, étant donné nos expériences et nos perceptions qui sont différentes, le monde tel qu’il est pour toi est totalement différent du mien !

C’est la raison pour laquelle on dit que « la carte n’est pas le territoire ». Le territoire représente ce qui se présente effectivement devant nous, la carte représente ce que représente nos représentations du monde. Cette représentation du monde est différente d’une personne à l’autre.

Alors pourquoi et comment pouvons-nous communiquer et partager Sur les mêmes choses alors que nos représentations sont différentes ? C’est là qu’entre en scène le langage.

Langage Commun

Le monde c’est le monde qu’on perçoit à partir de tout ce qui est entré en nous et que nous avons transformé dans notre cerveau à l’aide des connexions neuronales des synapses à chaque fois que nous apprenons une nouvelle chose un nouveau mot un nouveau concept une nouvelle idée à chaque fois se font de nouvelles connexions neuronales et notre monde s’élargit se transforme et se modifie.

Cette accumulation d’informations commence par les perceptions de nos cinq sens. Or nos perceptions ne sont pas identiques d’une personne à l’autre. Chaque personne perçoit le monde qui l’entour d’une manière vraiment différente. La couleur verte que tu perçois n’est pas la même que celle que je perçois et aucune de nos perceptions ne correspond aux valeurs théoriques que nous avons inventé par les instruments de mesure de la diffraction de la lumière. Le goût de cette pomme est différent chez toi que chez moi et pourtant nous pouvons parler ensemble du goût de la pomme.

et ce qui nous relie, c’est le langage commun. Nous voyons toi et moi cet arbre qui est devant nous. le point commun c’est le mot arbre et ensuite tout un tas de connaissances à propos de l’arbre qui sont communes, nous disant que l’arbre est grand parce que nous avons tous deux la même notion de « grand », que l’arbre est vert parce que nous avons tous les deux la même conception du vert etc…

une personne venant d’un autre pays verra exactement la même chose c’est-à-dire un grand arbre vert ! Par contre nous ne pourrons pas échanger au sujet de cette de cet arbre. Si je parle à cette personne qui ne comprend pas mon langage, je crois que cette personne est bête alors qu’elle voit parfaitement que l’arbre est grand et qu’il est vert.

Je peux donc juger la personne bête alors que nous avons simplement des différences dans le langage que nous donnons aux différentes choses que nous percevons. Le langage est donc un repère commun important.

 

En Bref

La vie est spirituelle

En conscience je mange, je me lave, je parle, j’écris, je touche, j’agis. Ainsi chargé d’Etre-itude, tout est transformé !

Illusions d’Optique

Illusions d’Optique

 

La vision occupe environ un tiers de notre cortex cérébral. Quand vous ouvrez vos yeux et jetez un coup d’œil dans cette pièce, des milliards de neurones et des milliers de milliards de synapses sont à l’œuvre. C’est un peu surprenant dans la mesure où quand nous pensons à notre vision, nous la voyons comme un appareil photo. Elle prend juste une image objective de la réalité. L’œil a une lentille qui concentre une image sur l’arrière de l’œil où se trouvent 130 millions de photo-récepteurs, donc on peut comparer l’œil à un appareil photo de 130 mégapixels. Mais ça n’explique pas les milliards de neurones et les milliers de milliards de synapses mobilisées. Que font ces neurones ? Eh bien, la neuroscience nous dit qu’ils créent, en temps réel, toutes les formes, les objets, les couleurs et les mouvements que nous voyons. Comme si nous prenions un cliché de cette pièce telle quelle, mais qu’en fait, nous construisions tout ce que nous voyons. Nous ne construisons pas tout en une seule fois. Nous construisons ce dont nous avons besoin à un moment donné.

( extrait de « Voyons-nous la réalité telle qu’elle est ? » Donald Hoffman – TED talks )

 

Observe ces oeuvres de Victor Vasarely

 

 

Dans cet exemple, nous ne voyons toi et moi pas les mêmes formes apparaitre…puis disparaitre pour se transformer selon que le regard est plus ou moins assoupli ou focalisé. Je peux moi-même y voir différentes formes selon mon regard.

Si je change ma façon de regarder une chose, cette chose change : elle change, c’est-à-dire qu’elle prend une autre signification, un autre sens.

Mais cette image est plate, totalement plate. Je n’arrive même pas à voir cette simple et autre réalité, tellement mon cerveau est conditionné à reconnaitre des formes.

A partir de là :  Notre perception du monde ne se limite pas à cette digression par les œuvres de Victor Vasarely. Nous pensons voir tout un tas de choses, c’est ok, mais c’est lorsque nous les prenons pour des vérités que ça commence à nous mener vers l’erreur.

On pensait que la Terre était plate car ça y ressemblait. Ensuite, nous avons pensé que la Terre était le centre immuable de l’univers parce que cela y ressemblait. On se trompait. Nous avions mal interprété nos perceptions. Dans notre vraie vie il en est de même. Nous ne voyons pas, nous interprétons. Je cite l’exemple de cette femme privée de son enfant par les services sociaux, sa petite fille présentait souvent des « traces de coups » selon le médecin.

Après une longue procédure, elle a récupéré son enfant et a pu la soigner :  en fait, la petite fille souffrait d’une maladie qui provoque des ecchymoses. Donc, ce qui était visible était vrai, la petite fille avait des bleus. Mais ce que certains ont cru voir était faux.

Il aura fallu l’ouverture d’esprit d’un médecin puis ensuite l’aide d’un avocat pour que ce qui était aussi évident que le nez au milieu de la figure soit admis comme faux.

Aujourd’hui nous savons bien que la Terre n’est pas plate, mais nous avons beaucoup d’autres croyances, et parmi celles-ci un certain nombre nous mènent à des actes qui sont erronés et même nocifs. Mais nous ne le savons pas, pas encore.

Il faut se méfier de ce que nous nommons trop rapidement la réalité. Nous avons besoin de tous ces raccourcis pour ne pas devoir traiter chaque image qui se présente à nos yeux de façon neuve, et donc reconnaitre une petite fille, des bleus, et son contexte familial à savoir entourée d’une mère, ainsi que savoir reconnaitre la valeur à-priori de la personne qui a fait le signalement. Mais tous ces éléments ne sont que des interprétations, que nous prenons pour des certitudes au point de réfuter le mot d’interprétation : j’entends tellement souvent dire « mais tu vois bien, ce sont des faits ! »…

Autour de nous, les faits sont rares, finalement : il fait jour, il pleut, sont des faits. Il fait chaud n’est pas un fait. On peut dire qu’il fait telle température mesurée sur l’échelle de Celcius.

Je vous laisse, je retourne encore une fois sur les images de Vasarely et je reconsidère encore une nouvelle fois ma conception de la réalité. Car la remettre toujours en doute me permet de ne pas trop m’identifier à ma « carte du monde » …

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