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Les 3 niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

Cet article est la suite de cet autre,  CLIC   dans l’expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

il y a une autre dimension, celle de l’observateur, référence à Mooji. Qui n’est pas une fonction, d’observation, il est sans rôle. Cette autre dimension est libre de temps et d’espace. Il n’a pas de fonction d’observation, simplement pour le percevoir en tant que humain je dois le placer lui donner une existence pour percevoir qu’il est. L’observateur se déplace librement sans l’espace et le temps, et est présent à tous les instants à tous les endroits. Puisque le temps n’existe pas, et que l’espace n’ayant pas de temps, on s’y déplace sans temps, « en un rien de temps ». C’est la dimension quantique de l’énergie du moi.

je n’ai pas besoin de conceptualiser ce niveau, seulement de le ressentir, dans l’existence : et je sens qu’il est libre de temps et d’espace, comme des étoiles libres dans un ciel sans limites. L’observation n’a pas besoin de l’observeur, elle peut se balader librement. C’est la Conscience avec un grand C.

L’observation voyage, libre de toute contrainte. Elle n’est ni matière, ni hypnose. Elle est partout à la fois. Le ressenti peut aller du bien-être à l’état de grâce, quand on a l’impression que la matière (existence incarnée) n’a plus ni poids ni temps.

 

 

 

ensuite, je propose une mise en pratique pour tenter de ressentir ces 3 niveaux de l’existence

Les 3 niveaux de l’existence 4 : exercice pour ressentir les 3 niveaux d’existence

 

Les 3 niveaux de l’existence : 2 – L’observeur

Cet article est la suite de cet autre, CLIC   dans l’expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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2 – L’observeur.

Je ne peux pas être DANS mon existence. Je peux seulement l’observer. Quand je pense exister, je suis dans le fait de penser, je ne suis donc pas dans le exister. Je ne peux pas être à la fois dans exister et observer. L’observeur est sur une ligne parallèle à celle de l’existence, avec un léger retard, le retard dû à la déformation de l’espace-temps.

L’existence ne va généralement pas plus vite que l’observeur, l’observeur est seulement une fraction de seconde en retard sur une ligne parallèle, tant que la matière existe. La matière attire la conscience comme des planètes qui s’attirent par leur gravité.

Le fait que l’observeur observe lui donne une fonction, et fonction n’est pas nature. L’observeur n’existe pas en tant que matière. Mais sans matière à observer, pas d’observeur.

Ce décalage « temporel » se manifeste parfois à la conscience par des petits moments de lucidité de cette déformation, quand on sent qu’on est décalé. C’est donc un ressenti, le ressenti est l’écho du décalage se manifestant dans la matière. Car c’est la matière qui ressent le ressentir de la vie. Beaucoup de nos perceptions ne sont pas conscientisées, et restent au niveau du subconscient-existence pure, d’où les traumatismes inconscients que nous traitons en PNL ou par d’autres techniques.

Différentes hypothèses se posent :
– Ce sont peut être des états de déformation différents d’un décalage « normal », car nous sommes habitués à ce décalage, et quand le décalage est ponctuellement plus grand ou moindre, la matière le ressent ?)
– Ce sont peut-être des états où la conscience s’échappe et se rapproche de l’observateur, en partie 3, pendant que l’observeur observe.
– La pensée elle-même possèdant son propre retard, car elle doit être formée et cela prend un peu de temps, est ce qu’il y a deux décalages et le ressenti de décalage est-il lié au temps de réponse de la pensée ?
– étant donné que la matière est toujours en avance sur la pensée, les ressentis de décalage sont peut-être ceux des petites variations de la déformation espace-temps.

Nous pouvons maintenant ajouter une dimension à notre ligne d’existence, celle de l’espace :

 

L’observeur a besoin de penser que l’existence se trouve sur cette axe en diagonale, qui va de gauche à droite comme le temps, et de bas en haut comme l’espace.

L’observeur, c’est la conscience. La conscience ne peut penser à tout moment, et beaucoup de points sur la ligne de l’existence passent sans que la conscience ne s’en aperçoive. La pensée est l’imagination de la conscience. (Image-inaction c’est former des images, on appelle cela la pensée). La conscience pense observer l’existence, essaye de la maitriser, et met en place plein de capteurs, mais elle est incapable de tout enregistrer consciemment. Les processus automatiques du subconscient sont placé sur l’axe de l’existence, dans mon modèle. D’ailleurs, le passé et le futur n’existent que sur l’axe du conscient-observeur.

 

la suite ici

Les 3 niveaux de l’existence : 3 – L’observateur

les 3 niveaux de l’existence : 1 L’existence, liée à la matière

Ceci est la suite et le premier épisode de la série consacrée à l’existence, une expérience de pensée de Novembre 2022

INTRODUCTION : CLIC

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1 – L’existence, liée à la matière

L’existence serait comme placée à un point précis sur une ligne du déroulement de l’existence, celle de la matière. Elle n’a pas de début ni de fin, elle apparait (incarnation – naissance) et elle disparait (désincarnation – mort), et entre les deux on trouve le déroulement de l’existence.

 

Figuration du déroulement de mon existence, étoile bleue (voir encadré 1 en fin de doc)

Evidemment, on ne peut pas savoir si l’existence va continuer, il faudrait donc figurer l’existence de la manière suivante : l’étoile c’est aujourd’hui, elle a parcouru tous les instants depuis l’incarnation au début de la ligne.

Figuration de mon existence depuis mon incarnation

 

L‘existence a son « temps » il est « compté » mais pas d’une manière fixe.

Nous vivons tous un âge en nombre de secondes différents, mais c’est une illusion, notre existence n’est pas du temps, mais un déroulement !

Elle n’a pas de début ni de fin, elle se déroule de l’incarnation (naissance) à la désincarnation (mort) physique.

Le temps sous forme de secondes / heures/ etc… n’existe pas.

Si on admet que chaque existence possède son temps zéro, on parle du passé, le passé n’existe que dans la pensée. Il n’a pas de matérialité.

On peut cependant constater que je ressemble plus ou moins à celui que j’étais hier, et avant-hier etc… il y a une relation cellulaire, alors que mes cellules se renouvèlent sans cesse, elles reproduisent des copies d’anciennes cellules de fonction similaire.

Un jour, mon existence va s’arrêter. Mais on ne sait pas quand. Ca peut être dans une minute, ou dans 12 ans, 1 mois et 9 jours. Il n’y a pas de trace de cela. Il n’y a pas de « fin ». La « fin » d’une existence est irréelle.

Donc, si le temps de mon existence se déroule entre ma naissance et dans une minute, la durée est moins étalée que si je vis encore 12 ans. J’ai donc une durée propre à mon existence, qui est indéterminée.

La salamandre ne vit pas x temps mais elle a une existence de A naissance à B mort. C’est l’humain qui lui donne un âge, et qui invente un début et une fin.

La fin d’une existence est une invention, elle n’existe pas vraiment. Elle n’existe que dans le fait d’être une désincarnation. Mais la notion de fin, dans notre cerveau, est une projection dans le futur, ou dans le passé quand on parle d’une fin passée. En elle-même, la fin n’existe pas. On peut même dire que chaque instant de l’existence est à la fois vivre et fin. C’est seulement continuité de l’incarnation, sans autre forme de jugement.

Le postulat que l’existence possède une naissance et une mort qui correspondraient à un début et une fin, c’est une croyance de notre temps. Certaines religions croient en une vie après la mort, une vie éternelle donc une non-fin, sans pour autant remettre en cause le principe d’une naissance, un « début ». Marrant, non ? On trouve dans d’autres croyances beaucoup d’autres variantes, mais toutes sont des inventions.

Les humains pensent depuis quelques siècles que l’existence d’un être vivant se compte en années / mois / jours, et ajoutent à leur existence le fardeau du temps, celui des années, et même la pression de la normalité.

On dit «  quel âge as-tu ? » « 54 ans » « oh, tu es donc déjà un peu vieux » etc… A 85 ans, il est normal d’être « à la fin » de l’existence, et à 16 ans, on est « au début » de l’existence.  En plus, ces notions sont mobiles, subjectives au fil du temps et dans l’espace. On compare le nombre d’années d’existence des autres à chacun pour juger de son âge. Il n’y a donc pas lieu de parler d’âge, de compter les années et de nous affubler de lourdeurs angoissantes ou encore de jeunesse vaniteuse.

Sans âge, nous serions surtout beaucoup plus libres d’exister chaque jour sans comparaison. Chaque jour est «  je suis là, j’existe ». Il n’y a pas de normalité, ni d’anormalité. Si telle incarnation doit avoir une désincarnation dans l’année des 16 ans, eh bien c’est comme ça, il n’y pas d’anormalité. Si quelqu’un est encore dans son incarnation à 99 ans, eh bien c’est comme ça, il n’y a pas d’anormalité. Ce n’est qu’en comparant qu’on définit des anormalités ou des normalités, sur des critères inventés de toutes pièces par l’humain, regroupées dans la bonne morale. Mais la morale n’existe pas dans la nature.

Nous sommes dans l’existence terrestre entre la naissance et la mort. Que cette existence ait une durée humaine en temps, c’est-à-dire en années, ou n’en ai pas, elle s’en fiche l’existence, elle n’a pas de conscience, pas de but, pas d’intention.

L’existence est une incarnation de vie dans la matière. Elle ne comprend pas la notion de durée, puisque la durée est une invention humaine. Simplement, est existence entre incarnation et désincarnation.

L’âge n’existe pas dans la nature, tout comme l’intention, ou la normalité. L’humain se rend malade à toujours vouloir contrôler la vie, la diriger, lui donner un sens qu’elle n’a pas. Au lieu de cela il ferait mieux de laisser la vie couler, elle s’occupe bien d’elle-même et de s’occuper de lui-m’aime et de laisser la vie couler en lui.

 

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Le passé et le futur n’existent pas :

L’observeur se situe parallèle à l’existence, et toujours légèrement derrière l’existence. Son placement sur sa ligne est directement lié à celle de l’existence, je ne peux penser que sur le tracé de l’existence. L’observeur peut se projeter dans le passé ou l’avenir de l’existence, mais à partir du présent de l’observeur seulement. On ne peut pas voir le passé ou le futur de l’existence, car l’existence n’a qu’un seul moment, c’est le présent. L’observeur ou conscience ne peut que se projeter dans ses propres projections de ce qu’il a construit, de ce qu’il pense être le passé et le futur de l’existence, à partir de son image-inaction : tout ce que je crois « réel », « factuel », etc…

 

 

 

la suite se trouve ici

Les 3 niveaux de l’existence : 2 – L’observeur

les 3 niveaux de l’existence : Intro

Expérience de pensée sur l’existence, Novembre 2022.

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«  ne te rendors pas, car la brise de l’aube te murmure des secrets » Rumi

 

j’ai de plus en plus souvent l’impression d’être en retard d’une fraction de seconde sur le déroulement de mon existence.

Comme si quelque chose m’échappe à chaque fois que je pense. Comme si le déroulement de mon existence avait toujours un petit coup d’avance, je me sens comme courant derrière elle.

J’ai ensuite réfléchi à ce fichu conscient qui veut toujours penser l’existence. Mais l’existence n’a pas besoin de pensée, ni de penser ! La pensée est l’image-ina(c)tion, elle est le fruit de mon cerveau et n’existe pas dans la nature.

J’ai ensuite axé ma réflexion sur la différence entre mon existence et la conceptualisation de mon existence, et j’y ai trouvé là un temps de retard, que je rapproche de celui de la déformation de l’espace-temps.

Puis m’est apparu un troisième niveau, pus vaste et détaché à la fois de la matière (espace) et du temps, dont Mooji parle souvent dans ses conférences : l’observateur de l’observeur.

J’ai donc engagé une réflexion sur les 3 niveaux de l’existence : l’existence d’être incarné, inconsciente ; l’expérience du conscient observeur ; Et enfin, un niveau peu enseigné dans notre société, l’observateur, neutre et détaché du temps et de l’espace, sans contrainte, qu’on vit dans l’état de grâce ou de bien-être.

Je vais tenter de décrire ces états, puis proposer un exercice pour prendre conscience et ressentir les états.

 

Premier épisode : l’existence

les 3 niveaux de l’existence : 1 L’existence, liée à la matière

 

Mémoire molaire Outil de Coaching

Mémoire molaire Outil de Coaching

 

Pont d’affect pour établir un lien avec un schéma réactionnel :

une réaction émotionnelle très forte à quelque chose => déterminer la principale émotion de vie => se concentrer et trouver un souvenir particulier qui porte la même émotion (ça peut être non-immédiat)  => retrouver la contre-émotion => faire le lien entre les deux

Ex : un homme se travesti en femme et c’est une compulsion. En lui demandant de se connecter avec sa comulsion, on lui demandait de trouver un souvenir. Etant un petit garçon, dans la salle de bains il voulait savoir comment c’est de pisser comme une fille. Il enfilait une robe de sa sœur et allait se poster sur les wc, quand sa mère arrivait et l’a très mal traité, à ce moment-là s’est établi l’association entre le fait de porter une robe et l’engueulade.

A ce moment-là, le coach lui demanda : avant que votre mère n’entre dans la salle de bains, que ressentiez-vous ? De l’excitation sexuelle. Ensuite le coach et le coaché se sont mis d’accord qu’il est tout à fait normal pour un tout petit enfant de faire des expériences sexuelles, il n’y a rien de honteux à cela et ça fait partie du développement de l’enfant.

Ex : Une femme ne fume que des mégots de cigarettes jetés : compulsion.  En se connectant à la pratique de sa compulsion elle ressent honte et dégout. Ce sentiment correspond-t-il à un souvenir dans lequel ce sentiment de honte était fort ?

A huit ans, elle n’avait pas droit aux bonbons, et à l’école à la récréation, des bonbons ont été renversés sur le sol et elle les a ramassé pour les manger ; les autres enfants se sont moqué d’elle. Elle se sentait honteuse et dégoûtée.

Mais quel était le premier sentiment quand elle a vu les bonbons ? Avant que quelqu’un ne remarque que vous ramassiez ces bonbons ?   » Je voulais ces bonbons ! J’étais si excitée, mon coeur a fait un bond quand j’ai vu ces bonbons étendus au sol, moi qui n’en avais jamais eus ! »

La relation est faite entre l’émotion négative et la positive, les deux racines de la mémoire molaire, entre la pulsion de vie et la morale répressive.

Ensuite, le coach et elle ont convenu qu’il était tout à fait normal et compréhensible pour une petite fille privée de bonbons de ramasser des bonbons tombés au sol. La dame a ensuite verbalisé ce qu’elle aurait aimé dire à sa mère à ce sujet : « Tu ne peux pas me reprocher d’avoir ramassé les bonbons par terre, car tu ne me laisses jamais rien avoir, tu es cruelle avec moi « .

la Spirale Dynamique des 8 niveaux de conscience de Clare W. Graves

la Spirale Dynamique des 8 niveaux de conscience de Clare W. Graves

 

 

La spirale dynamique : un outil structurant 

 

La vision du monde est multiple en fonction des stades dans lesquels on se trouve. Un bébé a juste besoin de survivre, alors qu’un moine tibétain recherche la sobriété et le silence de l’élévation spirituelle. Mais le moine tibétain a un jour été dans les étapes des premiers besoins du bébé, et le bébé deviendra peut-être un moine, qui sait ; Entre les deux, un être humain va avancer dans les étapes, le bébé va devenir un petit enfant, puis un enfant développant la conscience, puis un ado, etc… Clare Graves a modélise une progression qui correspond à une spirale des différentes étapes de la vie d’un humain, du bébé à l’adulte dans une société humaine. Il a donné des couleurs à chaque stade. Toutes les étapes existent à l’intérieur de vous, puisque nous avons tous été bébé, puis nous avons franchi les étapes.

 

Ces étapes, nous les franchissons dans tout ce que nous faisons. Apprendre un nouveau métier nous met d’abord dans un état de survie, puis petit à petit nous prenons de l’aisance et c’est comme ça qu’un jour nous grandissons dans notre art et pouvons apporter un jour notre expertise au collectif, et accueillir à notre tour des apprentis ; idem dans les relations, ou encore dans tous les secteurs de vie.

 

Chacun d’entre nous se stabilise plus ou moins dans une couleur qui nous fait voir le monde de cette manière-là. Evidemment, nous sommes multiples et n’avons pas forcément les mêmes stades de développement dans la vie pro ou intime, ou familiale ou sociale. Evidemment aussi, nous n’avons pas les mêmes besoins, qui dépendent des perceptions de chaque-un. Enfin, la vie étant mouvement, nos acquis sont plus ou moins constamment remis en cause.

 

La vie est mouvement, la spirale tourne

Le spirale de Wilber alterne entre codes individuels et collectifs, comme une respiration, une alternance. Les 8 codes couleurs sont comme des poupées russes qui s’emboitent.  Les 6 premiers sont des codes de survie : c’est monter, jusqu’en haut de l’arbre, c’est faire. Les codes vont par paires, individuels et collectifs :

A chaque code couleur sa vision du monde, son système de valeurs. Toutes les visions du monde existent à l’intérieur de vous, simplement vous vous êtes stabilisé plus ou moins dans une couleur qui vous fait voir le monde de cette manière-là.

 

Il n’est pas question ici de juger de la pertinence du contenu, certaines choses étant discutables, le contenant est l’outil que chacun peut utiliser, ce que je propose dans cet autre article.

 

Utiliser la Spirale Dynamique des 8 niveaux de conscience de Clare W. Graves

 

Voici les domaines généraux de ces niveaux

 

 

Beige et Mauve : La survie

Beige : Survie individuelle: besoin fondamentaux, manger, se reproduire, pulsion de vie, les sens aux aguets, (état de survie/fuite). C’est l’âge de la naissance du bébé : Ressentir en soi l’étape de survie, les réflexes primaires, et prendre conscience des fonctionnements inconscients. C’est aussi les fonctions automatisées de fuite et de combat. Comment ça se manifeste dans ma vie, à la suite de quels évènements je mets en route ces réflexes. Ne pas avoir peur de cette étape quand la vie nous remet en face de ce stade inconfortable, qui nous met à nu, vulnérables. Et des questions comme : Comment les traumas sont vivants en moi, quelles mémoires de survie sont actives, pour les débloquer de ce stade qui est inconfortable et les faire grandir. Ce sont les peurs, angoisses, traumas, tocs, phobies, maltraitances physiques…

Mauve : Sécurité collective : trouver de la sécurité entre personnes qui se reconnaissent. C’est l’enfant jusqu’à 3 ans : C’est l’âge de « Maman », les besoins primaires sont-ils fournis ? Comment ça se passe au niveau de la famille, du clan, l’aspect transgénérationnel, ce qu’on a hérité des parents. C’est les tribus, groupes de copains, clubs qui ont des centres d’intérêt communs…avec les rituels et traditions. On reproduit ce qui nous a permis de survivre, ce qui a marché hier on le reproduit.

 

Rouge et Bleu: Construire une identité.

Rouge Pouvoir – Territoire : identité individuelle : « par la force »
Rouge :  3-6 ans. L’égo, oser, explorer, c’est la colère de l’enfant qui n’a pas obtenu son bonbon, l’enfant qui traverse la route, « non », « c’est à moi »… C’est l’étape d’élargissement, la tribu a grandi et la sécurité est meilleure, la notion d’individu se forme, de nouveau territoires sont explorés, la transgression arrive et la notion de pouvoir, de force, l’égo émerge. C’est aussi l’émergence des excès : à ce stade, la morale n’existe pas encore, il n’y a pas de bien ni de mal, c’est la porte ouverte aux excès, les barbares, les dictatures…

Bleu Ordre – Norme : identité collective : Bleu : 7 ans, l’enfant comprend et raisonne, la loi du père, le bien et le mal, la morale, comment l’individu s’intègre dans la société. « par la loi » : C’est la loi de la force aussi, mais celle collective de l’ordre établi. C’est le stade de la vérité unique d’une identité pour tous, qu’on ne remet pas en cause (on est dans le mode pouvoir). Souvent on dit que c’est pour trouver la paix, mais la paix n’est pas la non-guerre. Ceci va permettre à tous de vivre ensemble dans le cadre d’une identité unique, cela va donc créer de l’exclusion, de l’intolérance. C’est le stade de la culpabilité, des religions du bien et du mal, du jugement, les frustrations, la dépression par manque de sens… C’est aussi la projection : Les stratégies se forment, on pense à « comment arriver à ».

Orange et Vert : la satisfaction
Orange : Satisfaction individuelle : Réussite, créativité, jouissance, estime
: 14-18 ans, rébellion (s’il n’y en a pas, généralement il y a une problématique aux niveau en-dessous), on remet en cause, on crée, on découvre, c’est l’estime, c’est l’argent (l’art du gens), le plaisir, donner du plaisir. C’est les sciences, qui nous apportent des preuves, des satisfactions dans les croyances en nos valeurs, c’est la découverte et c’est l’invention.

Vert : Satisfaction Collective Harmonie – Paix Universelle : à l’âge adulte, comment je mets ce que j’incarne dans le collectif, dans le nous du collectif , c’est la recherche d’harmonie, le développement personnel dans une conscience collective, c’est aussi celle vis-à-vis de la responsabilité de l’homme envers la Terre ;

C’est aussi le « si on continue comme ça on va mourir », et la boucle est bouclée avec la survie individuelle où on peut mourir de façon indiviudelle.

Jaune et Turquoise : Être …
L’identité individuelle et collective, les états où on est dans l’instant, c’est Être, des états très délaissés dans notre culture occidentale actuelle, à tel point qu’en parler est suspect, alors que c’est juste une étroitesse d’esprit, on devrait pouvoir en parler sans être jugé.

Jaune : Indépendance et Visionnaire
Turquoise : Globalité

LA SIGNIFICATION DES VALEURS

LA SIGNIFICATION DES VALEURS

Les valeurs sont presque tout en haut de la pyramide de Dilts. Elles découlent de l’identité. Vivre en harmonie avec ses valeurs est essentiel, puisqu’elles régissent notre quotidien au travers de nos actes. On peut toujours ajuster nos actes en fonction de nos valeurs, mais l’inverse n’est pas vrai. Ainsi, agir selon des valeurs qui ne sont pas les siennes amène à vivre le quotidien d’une personne qu’on n’est pas, avec les conséquences psychiques, relationnelles et sociales parfois dramatiques.

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Qu’est-ce que représente une valeur ?
au départ de tous ces biais se trouvent souvent la signification des valeurs. Demandez à 10 personnes de faire une liste de mots de ce que signifie une valeur pourtant simple de liberté, ou d’amour, ou de réussite, vous aurez à chaque fois 10 significations très différentes.

Avant de vivre dans des attentes, définir ses valeurs
Un des exercices que je propose à mes accompagnés, et que je fais moi-même régulièrement, est de définir une valeur:

METHODE
après avoir listé les valeurs les plus importantes,
les classer,
puis définir une des valeurs: exprimer oralement ou par écrit ce que signifie cette valeur pour la personne. Au fur et à mesure les idées s’éclairent, on biffe et on ajoute.

Prendre conscience de SA signification de valeur
je vous encourage à faire cette expérience, c’est très étonnant, même pour soi, de prendre conscience de ce que représente une valeur. Pour ma part, je m’étonne toujours de constater que j’avais une idée d’une valeur qui, quand je la définis clairement, prend un autre visage.

Et à la fin, on s’aperçoit que certains pré-supposés que la société ou que notre éducation ont collé à une valeur ne sont pas présents dans la signification donnée par la personne !  Et inversement, cette valeur représente pour la personne des choses bien différentes des pré-supposés. Cela enrichit, élargit et approfondit la signification de ladite valeur.

Prendre conscience des différences, apprendre la tolérance
À partir de ce moment, nous pouvons aussi écouter les autres parler de leurs valeurs en toute sérénité.  Sachant que chaque autre personne donne une autre signification à telle valeur, je peux écouter sans m’identifier, donc également sans réagir, puisque la réaction est le résultat de la comparaison entre ce qu’évoque la valeur pour moi et ce que le perçois de l’autre. Ca évite bien des conflits, des malentendus sur des mots relatifs à des valeurs.

Mieux écouter, mieux se faire comprendre
Evidemment, il n’est pas interdit de demander à l’autre « qu’est-ce que tu entends par là ? » ou encore « voilà la signification que je donne à mon propos », pour entrer dans une communication plus riche, moins prise dans l’affect de l’identification, plus fluide et ouverte.

Etat dépressif, Attentes, Jugements, Valeurs

Un état dépressif surgit notamment quand la vie que la personne voudrait avoir est trop dissonante avec celle qu’elle vit. « Comment ma vie devrait être », et le blocage se crée déjà : il y a stagnation, d’où mal-être qui est souvent du « non-bien-être », puis rumination, insomnie, mauvaise digestion, perte de discernement,burn out, maladie…

Quand la vie n’est pas conforme à ses valeurs

Quand je dis  » la vie qu’on vit « , ce n’est pas une réalité, mais le vécu, donc la perception d’une situation.

Les attentes sont construites.
Toute attente est construite, c’est une vue de l’esprit. Aussi positive soit considérée l’ambition, l’envie de progresser, etc… une attente n’existe pas, c’est dans la tête. Et avoir des attentes sur les autres, c’est construire des attentes qui sont par nature impossible à satisfaire, c’est comme si on voulait faire entrer une partie de soi dans l’autre.

Le jugement est dans l’attente
Ces états sont parfois lié à des attentes, donnant lieu à des jugements, ceux que j’évoque entres autres quand j’affirme que le jugement est partout sans qu’on ne s’en aperçoive.

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Attente vis à vis de l’autre

Attente de constance
C’est quand on attend de l’autre qu’il/elle soit toujours pareil, dans ses humeurs, dans son attention, dans son comportement.
Cette attente est liée à un besoin de constance, dans tous les éléments qui sont des repères de ce qu’est l’autre. Donc, quand il/elle n’est pas comme on attend, on est un peu perdu, on ne reconnait pas l’autre.
Alors, on n’accepte pas que la personne ne soit pas de bonne humeur, qu’elle a des états d’âme, des baisses de forme, quand elle est différente de l’attente qu’on a construit d’elle.

Or, nous sommes humains, ce genre d’attente ne fait que générer frustrations et conflits avec l’autre, qu’on blâme de ne pas être comme on voudrait qu’il/elle soit. C’est vrai dans le couple, dans le travail, avec les enfants, etc…
Est-ce que c’est de l’amour, vraiment ? Est-ce que c’est ça travailler avec les autres ?  On peut changer de conjoint ou de boulot, les résultats seront les mêmes. Ces attentes sont construites, or la vraie vie est mouvement !

Attente de valeurs identiques
Cette attente est celle de croire que l’autre vit dans mes propres valeurs. C’est quand je voudrais que les autres vivent dans mes valeurs, parce que la vie c’est comme ça, parce que « c’est factuel », parce que ça se passe comme ça. Et ceux qui ne font pas comme moi, ceux qui pensent autrement, ce sont des cons, ils n’ont rien compris.

Pour renforcer ce biais, arrive là-dessus une parole qui est saine en elle-même  » il faut avoir le courage de ses opinions » ou « affirme toi », ou encore « persévère, tout le monde ne peut pas avoir les mêmes idées et les grands inventeurs sont ceux qui suivent leurs idées ». Il devient impossible à la personne de se rendre compte qu’elle n’est pas dans des idées mais dans des jugements.

Penser que mes valeurs sont meilleures, c’est un jugement et c’est enfermer. C’est une illusion de croire que les autres vont vivre dans mes valeurs si je considère que mes valeurs sont meilleures. Ca concerne les parents, les enfants, les amis, les managers, les collègues, et ça concerne beaucoup les élus qui se pensent représenter la valeur de leurs électeurs.

L’attente d’empêcher l’autre de vivre dans une autre plus haute valeur que la sienne.  Chacun prend ses décisions en fonction de ses valeurs, et non sur la valeur des autres.

Obliger l’autre à prendre ses décisions en fonction de mes propres plus hautes valeurs, c’est séparer, diviser, frustrer, et c’est brimer. Un jour ou l’autre, il y a conflit, et je ne comprendrai pas pourquoi …

personne ne vivra jamais dans tes valeurs

Si tu as compris ça, tu as fait un grand pas vers une communication plus saine avec tout le monde.

 

Attentes vis-à-vis de soi

Quand on s’attend à être soi-même dans un état de performance constant. C’est quand on n’accepte pas de ne pas aller bien, d’être parfois de mauvaise humeur, d’avoir des baisses de forme, ses manques d’envie, de ne pas être au top.
Cette attente est plus fréquente qu’on ne le pense, elle est insidieuse dans une société qui est celle de l’humain-robot, celui de la réussite, celui de la performance, celui du travail bien fait vite fait, et la société de la sur-sollicitation où il ne suffit pas d’être performant, mais tout le monde doit le voir et le reconnaitre, partout et à tout moment.

Attentes de trouver du bonheur dans les valeurs d’autres
Vivre dans les valeurs des autres peut mener à des états dépressifs et de grandes pertes. Une personne qu’on admire, ou un modèle de réussite qu’on a lu ici ou là, de calquer ma vie sur des valeurs qui ne sont pas les miennes ne peut pas me mener à me sentir moi-m’aime. Construire une existence sur des valeurs qui ne sont pas celles de la personne peut l’amener à prendre des décisions capitales dans sa vie. On peut ainsi se marier, avoir un boulot et tout un cercle amical qui ne correspond pas à ses propres valeurs. Le réveil se fait parfois sous forme de clash, ou alors ce genre de situation peut mener à une dépression profonde inconsciente.

Attente vis à vis du monde

L’attente d’un monde vivant mieux dans ses valeurs.
Quand on est persuadé que le monde devrait  vivre selon telles valeurs que le monde irait mieux si … C’est beau de le souhaiter, mais de penser, c’est croire, et croire c’est attendre : attendre que le monde irait mieux si tout le monde vivait dans telles valeurs est source de conflits, et d’angoisse, car on est alors constamment déçu, découragé, désillusionné.  On peut en arriver à vouloir imposer ses valeurs aux autres, ou à souhaiter du malheur à ceux qui ne partagent pas telles valeurs. C’est le cas des gouvernements, ou des groupes religieux, ou encore des sectarismes alimentaires.

Le mythe du surhomme ou le syndrome d’Emmanuel
Les valeurs d’une personne, associées à sa réussite professionnelle, et renforcée par un succès électoral, peut mener à ce que j’appelle le syndrome d’Emmanuel : c’est quand une personne pense sincèrement que ses valeurs doivent être partagées par tous, et agissent en conséquence comme elle, puisque cette personne a réussi, c’est la bonne méthode. L’engagement de ces personnes est sincère et puissant, et peur les mener à dépasser certaines valeurs pour arriver à leurs fins. Et ces personnes ne comprennent pas, très sincèrement, pourquoi et comment d’autres peuvent ne pas adhérer à leurs valeurs, puisqu’elles sont belles et porteuses de bien-être. (bien-être pour cette personne).

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Comment faire pour bien vivre avec ses valeurs dans le monde des autres ?

Je vous propose de prendre un temps de réflexion sur vos attentes, celles que chacun d’entre nous porte sur son entourage intime, familial, professionnel ou social. Se prendre un peu de temps permet de prendre du recul et de se détacher de l’affect, c’est à dire de l’identification.

Ensuite, je vous propose de nous intéresser aux valeurs via la réflexion suivante, avec un exercice éclairant pour définir et bien vivre ses propres valeurs : cliquez ici

LA SIGNIFICATION DES VALEURS

 

Comment un rêve peut-il être prémonitoire ?

Comment un rêve peut-il alors être prémonitoire ?

dans la suite de l’article consacré aux rêves voir ici  CLIC

Les travaux de Joe Griffin, montrent que le rêve désactive l’excitation émotionnelle non satisfaite : le rêve évacue les émotions non résolues. L’une des conclusions les plus importantes auxquelles Joe Griffin est parvenu dans son enquête sur ce qui ce qui se passe quand nous rêvons est que le rêve joue un rôle vital dans la régulation émotionnelle, et d’une manière spécifique. Lorsque les attentes émotionnelles déclenchées pendant la journée restent insatisfaites, elles sont « évacuées » des centres émotionnels du cerveau par l’expression émotionnelle métaphorique du rêve. Le niveau d’éveil du cerveau est ainsi rétabli et il est mieux préparé à faire face aux expériences émotionnelles du lendemain. Le rêve est ainsi un exutoire des émotions non résolues.

Mais alors qu’en est-il du rêve prémonitoire ?

Le rêve est prémonitoire, c’est quand une chose rêvée arrive « pour de vrai » par après.

Prenons un rêve comme l’évacuation d’une stimulation émotionnelle inconsciente irrésolue dans la journée, après qu’un problème soit apparu dans le quotidien, même s’il n’est pas grave, une émotion peut ne pas avoir été exprimée.

Le rêve est donc une mise en scène pour résoudre une émotion non exprimée, avec des personnages, un contexte, un scénario.

Pour cela, le rêve puise dans l’immense base de donnée du subconscient, et peut faire appel à des personnages fantastiques, il ne connait pas la gravité et ne connait aucune limite. Ceci dit, il va régulièrement piocher dans ce qui nous est arrivé récemment. Cette scène est donc liée au passé car stimulée par un évènement, mais nous ne faisons pas le lien puisque ça se passe dans l’inconscient. Donc, nous allons retenir le rêve comme étant une scène inédite, nouvelle, ça peut nous amuser, nous surprendre, nous effrayer, selon le contexte.

Le lendemain par exemple, on peut agir dans la vraie vie pour résoudre l’évènement de la veille. En résolvant un problème dans la vraie vie, on va donc aussi, sans le savoir, résoudre le résultat émotionnel qui a conduit au rêve.

Cette résolution dans la vraie vie va générer sa mise en scène, ses personnages, un contexte, un scénario de la vraie vie. Ici nous ne pouvons pas puiser dans les personnages fantastiques pour ça, d’ailleurs.

Il suffit alors que certains éléments de résolution de la situation de la veille soient concordants avec des éléments de la mise en scène du rêve généré par la situation de la veille, pour déduire une relation entre le rêve et les évènements arrivés dans la réalité par après.

Je vais avoir tendance à me dire  » j’en ai rêvé, c’est arrivé !  » non ! le rêve m’a fait vivre ce que je peux vivre en résolvant l’émotion irrésolue, puis je l’ai réalisé. Il n’y a pas de prémonition, tout est dans le bon ordre.

En fait non, généralement, le lien est juste logique : ce que j’entreprends aujourd’hui est souvent lie à ce que j’ai commencé hier, je peux donc me trouver dans la situation de régler une émotion inconsciente non exprimée hier. Et souvent d’ailleurs, l’interprétation du caractère prémonitoire d’un rêve est symbolique, elle rejoint en cela le vaste monde du subconscient.

Evidemment, certains vous objecter que des rêves prémonitoires n’ont pas de lien avec une action que va réaliser la personne qui a rêvé. Des situations extérieures peuvent être collectives, ou même toucher des populations entières. Et donc générer des émotions irrésolues, menant au rêve. Ce rêve aura son contexte, personnages et l’ensemble de la mise en scène.

Par la suite, les autorités peuvent par exemple résoudre la situation, ce qui va avoir un effet de résolution ayant généré l’émotion. Là aussi, la « réalité » aura son son contexte, personnages et l’ensemble de la mise en scène. Je peux avoir l’impression que le rêve « est arrivé pour de vrai » et en dehors de toute action de ma part !

D’ailleurs, je remarque qu’un rêve ne peut être déclaré prémonitoire que pas après, lorsqu’il correspond à une « réalité » : que fait-on de tous les rêves qui ne correspondent pas à ce qui arrive ?

Les prémonitions sont courantes.

Dans les rêves, leur mise en scène importe peu, et les prémonitions sont en fait beaucoup plus nombreuses : chaque jour nous réglons des vides émotionnels de la veille qui ont peut-être mené à nos rêves, et nos actions ou plutôt les résultats de nos actions (parfois initiées la veille d’ailleurs) vont résoudre les émotions bloquées.

Simplement, nous ne nous souvenons pas de la majorité de nos rêves, et si c’était le cas, et si nous savions les interpréter, nous ferions probablement beaucoup plus de relations entre le passé et le présent, mais nous ne considérerions pas cela comme quelque chose de fantastique 🙂

Ce texte fait suite à l’article consacré aux rêves voir ici  CLIC

Petit matin, tout petit, après le petit dej, café sur l’accoudoir du canapé, lumière tamisée, le ronron du lave-vaisselle, les reflets de la lumière tamisée sur le meuble en bois, la bibliothèque mon trésor à mots, une bougie comme souvent brûle, et les huiles essentielles en diffusion, déjà…

C’est un privilège de goûter à tout ça. Un grand privilège. Tant de personnes dans le monde se lèvent avec la faim, la peur, dans les cris, sous la coupe d’autres.

C’est une chance aussi, d’avoir la présence d’esprit de goûter à cette paix simple, à ne pas avoir besoin de bruit et d’agitation pour me sentir vivant, à ne pas avoir besoin de plus tous les jours pour me sentir bien.

Le matin est yang, et l’esprit veut aller vers la nouveauté, la découverte, l’extérieur, les autres.

Donc, maintenant, que puis-je entreprendre aujourd’hui ?

Si je mets en relation la pauvreté dans le monde et mon confort, je peux me demander ce que je peux faire moi, d’autre que de donner de l’argent chaque mois.

Si j’enlève les processus de culpabilité, et que je tiens compte, d’abord, de mes valeurs. Définir mes valeurs, voilà un bel exercice à continuer.

Je tiens compte aussi de ma situation, mon âge, mes talents, mes limites, mes compétences, mon énergie.

Ensuite, aussi, je tiens compte des limitations extérieures. Non, on ne peut pas faire n’importe quoi n’importe où, en théorie oui, mais si je mets 25 ans à avoir le droit d’exercer en tant qu’avocat des Ouighours en Chine en passant par la case prison ou extradition, quel sera la balance bénéfice-effort ?

Je peux orienter ma réflexion, la préciser.

Oui, je fais un travail formidable sur moi, et dans la connaissance des techniques PNL. A priori je pourrais me dire que je suis égocentrique en étudiant tout ça dans mon coin. Mais je n’ai jamais eu cette impression, dans mon vivant. Et je suis certain que je ne le fais pas pour moi, juste pour moi. A chaque fois que je découvre une nouvelle technique, une nouvelle approche, les lumières qui s’allument sont celles du partage, le vécu en moi c’est celui d’apporter, de diffuser les éclats neuronaux à tout le monde, et particulièrement aux Êtres sur le point de s’éveiller.

C’est ma découverte de ce matin : chaque Être est un messager. Juste un messager, de ce qu’il a à apporter à son entourage. Il n’y a pas de hiérarchie, il n’y a pas de gourou d’une côté et de gens transparents de l’autre. Ce sont des perceptions d’autres. Là, je parle de ce que les Êtres ont en eux à apporter. Ce matin, j’ai l’impression que mon message à moi est destiné à des Êtres en capacité de s’éveiller, et que je fais partie de leurs signaux de lumière. Ensuite, ce n’est pas à moi de forcer, ni même de suggérer, ni de convaincre. Juste apporter.

Ces derniers jours, j’ai acquis une autre conviction. On parle beaucoup de blessures, de maux de l’âme. Et j’évolue dans une sphère double, l’une de la médecine traditionnelle qui s’attache aux maux, l’autre du coaching qui, dans les influences que je fréquente, s’attache au subconscient et à tout ce qui s’y cache. Cependant, je pense qu’il y a plus à aller chercher dans les façons de penser. Je pense fort que les premières phases de l’éveil sont très simplement celles de s’autoriser à penser autrement. A s’autoriser à se poser à soi-même des hypothèses, du genre  » et si j’avais la pensée de l’autre qui a l’opinion inverse de la mienne ?  » , ou mieux encore  » quels seraient les avantages à penser de manière inverse de la mienne ? « .  Ce sont les accords toltèques qui m’ont ouvert ce monde, ainsi que la communication non violente. Parfois pourtant, des « nuanciers » ont la cote, et sont suivis par une certaine frange de la population des presque-éveillés. Pourtant, peu d’entre les auditeurs, ceux qui écoutent, transforment.

Et pourquoi si peu de transformation ? parce que le besoin fondamental de sécurité est encore et encore plus grand, parce que la société ultralibérale fait en sorte que les conditions pour maintenir le niveau de sécurité soient toujours plus difficiles.

Ainsi, quand on arrive à un dégré de confort et donc de sécurité, ce niveau recule : par les nouvelles obligations, par les nouvelles dépenses obligatoires, par l’accumulation des peurs entretenues toujours plus, par la fracture sociale toujours plus grande, par une mondialisation folle, par tous les dérèglements et tous les règlements. Et en conséquence, on se tourne encore plus vers l’acquisition de plus de sécurité.

Cette course folle devient source de burn-out : la société entière brûle (burn) de ses excès, et des lacunes. La richesse d’une personne ne peut pas être seulement l’argent, et la pauvreté intérieure grandit toujours plus en Occident.

Donc, oui, peut-être que là aussi, mon apport peut être celui d’un apaisement en proposant de cheminer vers soi, vers la lumière intérieure. Le coaching me semble un moyen qui me convient bien, et c’est aussi mon chemin à moi pour abaisser ma tendance à donner des conseils, et même des leçons. Car le sage n’est pas celui qui brille, mais c’est celui qui est transparent et qui laisse passer la lumière.

Namaste

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