Catégorie : Textes (Page 22 of 51)

EE Schmidt Ch3 partie 1 L’empathie avec un inconnu

Si jétais  … I

« Je » sors du boulot, j’en ai marre, aujourd’hui j’ai envie de profiter, ils font chier les collègues. je me sens fatiguée, j’ai mal dormi, peu dormi. Il faut que je fasse des machines. Mon chef ce con est parti en déplacement pro.

(je rentre)

Finalement je n’ai pas envie de bouger. je vais me reposer.

I prend une douche. Ensuite elle s’allonge dans le lit, et se touche. Elle a besoin de se masturber. Elle pense à un ami, un collègue, un ex … « si seulement quelqu’un s’occupait de moi, de ma chatte en feu, je suis si vieille et si nulle que ça ? » … soudain, I se lève, elle n’a pas jouit, une fois de plus. C’est pas marrant. I se prépare un jus, et se pose dans le canapé, allume la télé, végète. « Tiens, le vent se lève, il faut que je rentre la tour à linge » … « ah, elle est tombée, je m’en serai doutée »…

 

Si j’étais un personnage que je n’aime pas :

Je suis A, anesthésiste à l’hôpital public. Encore un week-end en famille, heureusement. Enfin un peu de calme. J’attends qu’on refuse enfin  les non vaccinés à l’hôpital, je ne comprends pas qu’on puisse les accepter, on prend tous tellement de risques à cause d’eux. Ca n’arriverai pas si j’étais directeur, c’est moi qui vous le dis. Pourtant je vais voir le directeur régulièrement. je suis allé voir la préfète, qui est d’accord avec moi. Mais alors pourquoi elle ne bouge pas ? elle semble coincée, elle aussi, par Paris. Le ministère, les gauchistes, les gens. Ils sont cons les gens, ils ne savent rien. Je sais, par expérience, j’en ai vu des choses, moi, je n’invente rien. Ce monde est fou, irresponsable, il n’y a que la force qui permet de réguler canaliser. J’ai peur pour mes parents, pour tous les innocents qui meurent à cause de ces imbéciles de réfractaires au progrès, au changement, à la science. Personne n’a le droit de s’approprier la santé des autres, c’est … irresponsable. J’ai besoin qu’on m’écoute, enfin, bordel ! je suis en première ligne, je sais ! je sais comment ça se passe ! Ecoutez-moi ! je voudrais être entendu, qu’on m’écoute,qu’on arrête de discuter, de perdre du temps et des vies !

 

EE Schmidt Ch2 L’envie d’écrire

J’avais 14, peut-être 15 ans. L’adolescence. On n’est pas conscient des tempêtes qui se passent dans le corps, mais celles du coeur, oui ! j’écrivais pour m’exprimer, pour exprimer mon envie de vivre, mais je ne le savais pas encore.

Le stylo à bille du gaucher noircissait des pages et des pages.

J’écrivais aux filles. Hummm, ce doux sentiment, je m’en rappelle encore, ce désir si pur, si profondément humain, de connaitre l’autre. Je ressentais une fille comme je ressens un sentiment, dans mon coeur. C’est tendre, ça sent les fleurs de printemps, une légère brise, et dans le même temps une mélancolie, un regret, l’été arrive et les grandes vacances vont me séparer d’Elle; Elle, elle s’appelait Claudine, Cathy ou encore Elisabeth. Comme j’étais trop moche, trop complexé, trop nul à l’oral, trop timide, j’écrivais des lettres aux filles. Pas des lettres d’amour. Enfin, pas directement. J’y parlais de la vie, du monde, de belles valeurs, de la révolte d’ado, de grands sentiments. Et ça leur plaisait. Elles me répondaient. Quand j’osais jeter la lettre dans la boite aux lettres ! quand j’allais jusque là, je courrais le plus vite possible pour m’éloigner de l’acte que je venais de commettre « oh mon Dieu, que va-t-elle penser ? » « et si c’est son père qui ouvre ? » … aussi je ne signais pas vraiment, ou pas un code que seule elle et moi connaissions … et après, j’attendais. Le lendemain à l’école, comment elle me regardait ? …

J’écrivais beaucoup plus à la société, au monde, pour crier ma révolte. Les injustices, la faim dans le monde, les guerres, et puis les relents de la deuxième guerre mondiale, la shoah, les gens méchants, les politiciens. Il y avait bien quelques figures héroïques, cependant je m’identifiais surtout à moi, la rage m’habitais, elle m’habite encore, tiens ! Les groupes de rock que j’écoutais chantaient, moi j’écrivais des textes chansons.

Oui, il y avait ces textes, ces poèmes sans rimes, juste des cris, des mélopées, des envolées…

La technique, j’en n’avais pas. Le dictionnaire était mon ami permanent. Comme je ne savais pas conjuguer, accorder les verbes, je prenais un synonyme. Le petit Robert était bon pour ça, car à la fin de chaque définition, il donne des synonymes. Alors je découvrais des mots nouveaux.

Tout ça, ça ne s’est jamais vraiment arrêté. J’ai toujours écrit mon amour romantique aux filles, ma révolte au monde. je suis toujours cet ado qui regarde par la fenêtre au loin, à espérer que dans les nuages là-bas, vienne mon amazone, dans un monde d’amour.

Dans les vestiges du jour

Dans les vestiges du jour
Quand la fraîcheur enveloppe les douceurs
Dans les vallons perdus
Entre les rangées de buissons
Sont tapies nos mélancolies

Elles sont quasi immobiles
Elles se cachent au fond du cœur
Les tristesses profondes sont les miroirs de nos plus fous espoirs

C’est en levant le regard que l’on trouve
Dans l’infini du ciel, zébré des dernières lueurs du jour
Notre source à tous, lucarne des cœurs tous unis
La douce chaleur de la « présence »
Dans laquelle je me love doucement

Et voilà que de nos parcours uniques jaillit la magie humaine
Et voilà nos êtres humains rejoignent notre être uni
Dans la douceur du soir
Et se fond dans l’océan d’amour

Chroniques de con-finé sur la vaccination de confort

La très très grande majorité des gens se sont fait « vacciner » non pas à cause du risque d’être malades mais pour pouvoir continuer à avoir la vie sociale qui nous avait été ôtée totalement pendant le confinement. Je peux le comprendre. Et en plus, on nous l’a proposé en été, quand c’est les vacances, à la mi-juillet au moment pile où on a le plus besoin et l’occasion de sortir. je n’ai pas entendu les complotistes relever cela … bref.

La vaccination était une injection non pas sanitaire, mais de confort ! Alors que s’injecter un produit inconnu dans le corps est un acte qui se doit d’être murement réfléchi. Ce n’est pas un produit anodin. De plus, il y a une responsabilité collective à cela.

Imaginez si tous ces gens-là n’avaient pas fait la démarche, disons pendant cet été-là : la campagne de vaccination rendue obligatoire pour aller au restau aurait fait flop !

Et toute la suite de ce que nous avons vécu aurait été différente : les vaccinations pour aller au sport ou à l’école ou au boulot en septembre, les semi-confinements, les doses de rappel, les effets indésirables chez les femmes, la guerre des non-vaccinés et les amitiés brisées, etc… nous nous serions dispensés de tout ça, j’en suis presque certain.

à peine tout le monde piqué, on nous a dit  » ça n’empêche pas d’être malade » et plus tard on a appris que ça n’empêche pas de transmettre. Mais là non plus, personne n’a tiqué …

Et ça ne nous aurait pas empêché de soigner les personnes en danger et de mieux soigner les malades, et les campagnes de vaccination auraient pu être plus ciblées. On aurait pu mobiliser les soignants sur les malades, sans encombrer les services avec des bien-portants : combien de personnes ont été hospitalisées alors qu’en fait, elles n’étaient pas en danger ?

Oui mais voilà, c’était plus urgent d’aller au restau en Juillet 2021 que d’avoir un peu de patience…dommage, hein

Oui c’est humain de vouloir vivre, mais là, c’est du confort, de la paresse, et une démission collective.

 

Chroniques de con-finé : le contexte change les gens

De plus en plus de personnes se plaignent de maux qu’elles attribuent aux « vaccins » arn de la campagne covid. Il ne s’agit pas là de discuter de la justesse de la ruée sur le premier produit qui pourrait marcher, ni de son efficacité. Nous avons tous vécu une période compliquée, et il est humainement compréhensible qu’on se jette sur les solutions et sur la recherche d’une solution. On peut seulement regretter l’absence totale de débat au sein de la classe scientifique, et que les protocoles de mise sur le marché aient été court-circuités, ce qui permet habituellement et justement de déterminer les effets collatéraux et de pouvoir peser un nouveau produit. La panique générale justifiait-elle cette prise de risque ? la pression que les médias et les dirigeants était immense, et seul un organisme indépendant et neutre aurait pu trancher. Mais le discours était plus ou moins  » si vous freinez la mise sur le marché, vous êtes donc des assassins ?  » : le discours a totalement mis de côté l’aspect sanitaire, et le fait qu’on injecte un produit inconnu à des personnes, des vrais gens, et à échelle mondiale. Je ne parle pas là de covid, ni de vaccin arn, je parle simplement de l’ambiance psychologique dans laquelle nous étions tous plongés, la tension du narratif, induite par la peur. Combien de fois ne nous a-t-on pas promis des hécatombes qui ne sont heureusement pas venues ? On nous aurait raconté, il y a 10 ans, que nous serions nous-même demandeurs de nous faire injecter tous les 6 mois une dose d’un produit qui n’a pas passé les tests de précautions minimales nécessaires à un médicament alors que ce produit n’est pas encore un médicament et que les rares tests faits sur des malades se sont révélés inefficaces, je ne suis pas certain que nous l’aurions cru possible, nous aurions nié que ce soit un jour possible, nous aurions surement dit  » non, c’est trop dangereux, on ne peut pas faire ça, ce serait criminel « .

Seulement, le contexte a changé. Je le répète sans cesse : le contexte fait tout ! Nous étions devant la menace (quelque chose qui n’arrive pas, c’est seulement une menace) d’une hécatombe mondiale, une pandémie. Les médias, experts dans la production d’anxiété, ont répondu à leur réflexe morbide habituel et pendant deux ans on n’a pas entendu trois interviews raisonnables, contradictoires, nuancées. L’absence de débat contradictoire aurait pourtant dû nous mettre la puce à l’oreille…mais tout ce qui n’allait pas dans le sens de la panique était classifié de complotiste.

Chroniques de con-finé : le complotisme là où on ne pensait pas

Le complotisme en despote absolutiste

Le complotisme, c’est bien de voir le mal partout, de mettre en lumière chaque indice qui soutient une théorie, et s’il le faut, on invente la lumière pour révéler un indice qui n’existe pas.

Pendant la crise covid, il n’était question que de cela, en permanence !

Le complot mondial s’est répandu chez les anti-covid, mais d’abord et même plus encore chez les pro-covid : médias et ensuite gouvernements n’ont eu de cesse de mettre en lumière les indices de leurs théories.

Ils ont même changé d’avis en cours de route sans jamais se démonter : les indices scientifiques parlent, les chiffres sont là !

Ils ont ainsi changé d’avis plusieurs fois sur le port du masque, mais surtout, ils ont promis qu’avec le vaccin il n’y aurait pas transmission et qu’on ne tombe plus malade. Jamais, jamais personne n’a levé son petit doigt pour dire  » hep, ça suffit, vous vous fichez de nous, maintenant on veut une politique sanitaire et pas une politique de la propagande »

Chroniques de con-finé sur l’importance du décor

Comme je ne regardais pas la télé, et qu’en plus de cela, j’étais déjà confiné avant le confinement (relativement à une blessure), et comme mes parents m’ont appris à ne pas prendre pour argent comptant tout ce qu’on raconte, et comme j’avais déjà compris que je vis dans un monde où l’information n’est pas neutre, je me suis mis en quête d’info. Et il y en a ! Et nous avions, pendant quelques mois, un outil génial qu’étaient les rapports hebdomadaires de santé publique france. Leurs rapports donnaient à voir les différents visages de cette épidémie. Et donc, on pouvait y lire les nuances. Très vite, la panique sanitaire générale s’est transformée en propagande anxiogène généralisée. Pourtant, les rapports hebdomadaires restaient neutres, présentant les chiffres sans interprétation. Je leur ai même écrit pour les féliciter, et je me souviens d’avoir lu une des réponses me préciser que leur équipe n’est pas habituée à livrer des rapports de cette façon, sur l’immédiateté, mais qu’en tant que statisticiens leur manière de travailler se calculer sur le temps long. bref. Mais ensuite, brusquement, ces rapports ont totalement changé de tonalité : dès lors, les rapports étaient clairement orientés à l’alimentation de l’anxiété.

Exemple : Postulons que d’une semaine à l’autre fin juillet, vous aviez disons 500 malades, et la semaine suivante 520.
– Si vous placez ces chiffres sur une courbe qui commence au début, en mars, alors qu’en mars il y en avait 2000 malades, une lecture de la courbe  ne donne pas lieu à panique.
– Si vous comparez seulement les deux semaines, vous pouvez alors affirmer
— qu’il y a une augmentation de 20% de malades,
— et vous pouvez même affirmer qu’il y a 120% de malades par rapport à la semaine dernière.
Tout dépend du narratif que vous voulez faire passer. Chez santé publique france, il y a eu plusieurs « recadrages » pour les obliger à présenter les chiffres d’une manière plus orientée qu’au départ.

Est-ce moi qui suis complotiste ? Est-ce que je veux dénigrer la gravité de l’épidémie ? Désolé non, je ne fais qu’expliquer que si vous changez le décor, vous obtiendrez des réactions différentes.

Nous avons tous, personne n’y échappe, le même processus :

perception > émotions > réactions.

Changez la perception des gens, et vous obtiendrez des réactions, donc des comportements différents.

 

The World within Us – Français – Complet

Voilà, l’histoire est écrite,

le passé est mort, le futur n’est pas né

et le présent porte les stigmates de la lèpre;

 

L’arrogance des scribes, bardés de connaissance, saccage sans merci les mythologies du passé, car le raisonnement a la froideur de la pierre dans le jardin de la liberté.

 

 

 

Poussés par le large, de profonds courants m’entraînent;

Propulsés par leur propre complétude, les archétypes jaillissent
des profondeurs de l’inconscient;

 

A la surface, le canot est ballotté et la brise se lève,

la substance de la pensée, liquide comme l’océan,

les îles et les continents, les idées et les opinions,

la terre est notre asile mais la mer nous attire vers le large;

 

La nuit descend sur les eaux, et l’étrange réalité découvre la terre,

Les rêves mêlés des hommes glissent au gré des vagues,

suivent l’ondoiement des abysses et s’échouent sur la grève,

les crêtes éclatantes des écumes et le chuchotis des créatures de la mer montent à la surface.

 

 

 

Nous nous plongeons rarement dans la mer de nuit quand l’aube se dessine sur l’ horizon

Les forces obscures qui nous tenaient sous l’eau s’écartent pour laisser place au jour,

Le sentiment éphémère de nos vies se cristallise à nouveau;

 

Et dans cet état d’éveil nous participons à l’essence de l’inconscient,

nous nous solidifions comme la terre,

nos idées et nos opinions font de nous des îlots que les mers relient.

 

Imaginez que Dieu rêve et que l’homme tombe en forme, que des morceaux se perdent et que d’autres se retrouvent, comme je suis perdue, mais pas encore retrouvée. Et dans cette nuit noire, je suis censé ressentir ma perte, ressentir dans ma découverte que je SUIS cet être qui est tombé. L’immobilité, dit-on, nous attire vers l’avant, aveuglément, dans la nuit de Dieu.

Je suis la lumière de la branche, pas une lune païenne. Les lumières de la ville dominent. Vu à travers l’arbre non taillé, le réverbère est encagé dans les branches, tourbillonnant. C’est certainement une

belle image alors que je passe en dessous, et avant l’image, et après, c’est le néant, comme le souvenir de l’utérus, ou les pensées après la mort. Mais peu importe le désir,

je suis toujours là. Découvert, je reviens d’un souvenir fugace, et je dois à nouveau présenter un visage courageux.

En fin de compte, l’amour est abandonné, jamais rendu dans la vie, les fausses promesses ignorées avec la mort. Je pars seul, et vous me suivez. Mourir à l’intérieur, mourir à nous-mêmes, craindre

des immortalités possibles, de la perte de la volonté et de ce savoir : que les inscriptions dans le livre du destin n’ont pas été accomplies. Grandes œuvres imaginées, simples notes prises

des possibilités manifestes, dépourvues dans l’haleine chaude de la postérité. Oh, comme je refuse les épitaphes définitives ! J’invoque mon intransitence immortelle, positionné comme je le suis sur les rives abruptes d’un tourbillon.

sur les rives escarpées d’un tourbillon, près d’un maelström intérieur. Destruction à pénétrer, frustration à observer. Il faut me libérer ! Les nœuds intérieurs défaits, j’invoque mon droit sévère, mon droit inviolable, à être libéré de cette fascination pour la surface des choses.

 

The World Within Us – EN

The World Within Us

 

So, history is written, the past is dead, the future is unborn, and the present bears the marks of the leper. The arrogance of the scribes, armed with knowledge, they shall be blind. Fluage without mercy the mythologies of the past. Take only the gold. For every argument is a flat slab of logic on the garden of freedom.

Drifting further out to sea, deepening currents fill my form. Thoughts drift across my mind, propelled by their own completeness.

The archaeotypes surface from within the subconscious,
the boat bobbing on the surface, the wind rising.
The substance of thought, liquid as the ocean, the lands and ibis ideas and opinions.

No wonder we live on dry land!

But the sea pulls us forward.
Night comes to the oceans, a strange reality that covers the land,
the extremes of men but one side of this,
glides easily across the waves,
follows the undulations of the depths,
and lowers its boundaries to the shores.

The luminescent wave crests and whisperings of the creatures that protect the sea ride to the surface.

 

We do not often swim in the sea by night.
As the dawn begins to surface on th eastern horizon, the strange forces that kept our minds submerged,
dissipate, and drift upward and become the mood of the day.

And as the ephemera of our lives gain, crystallize and take form, we recognize our dreams,and in remembering our return, we partake in the essence of the unconscious, and are yet drawn to solidify, like the land.

Our ideas and opinions make us as islands, and the sea flows between.

 

Imagine, god dreams, and man falls into form; and some pieces are lost, and some pieces are found, as I am lost, but not yet found. And in this dark night, I am supposed to feel my lostness, to feel in my finding that I AM that being that fell. The non-moving, it is said, draws us forward, blindly, into the night of god.

I am the lamplight on the branch, no pagan moon. The city lights dominate. Seen through the unleaved tree, the streetlamp is caged in branches, swirling. Certainly a

beautiful image as I pass beneath, and before the image, and after, is nothingness, like the memory of the womb, or the thoughts after death. But regardless of desire,

I am still here. Discovered, I return from a fleeting memory, and have again to present a brave face.

In the end, love is forsaken, never returned in living, false promises shrugged off with death. I go alone, as you follow after. Dying inside, dying into ourselves, fearing

the possible immortalities, the loss of volition and this knowledge: that inscriptions in the book of fate have not been fulfilled. Great works imagined, mere notes made

manifest inklings of possibilities, devoid in the hot breath of posterity. Oh how I refuse final epitaphs! I invoke my immortal intransitence, positioned as I am on the

steep banks of a whirlpool, near an interior maelstrom. Destruction to enter, frustration to observe. I must be released! The internal knots undone, I invoke my severe right, my inviolable right, to be released from this fascination with the surface of things.

The World within Us – Français

Voilà, l’histoire est écrite,

le passé est mort, le futur n’est pas né

et le présent porte les stigmates de la lèpre;

 

L’arrogance des scribes, bardés de connaissance, saccage sans merci les mythologies du passé, car le raisonnement a la froideur de la pierre dans le jardin de la liberté.

 

 

 

Poussés par le large, de profonds courants m’entraînent;

Propulsés par leur propre complétude, les archétypes jaillissent
des profondeurs de l’inconscient;

 

A la surface, le canot est ballotté et la brise se lève,

la substance de la pensée, liquide comme l’océan,

les îles et les continents, les idées et les opinions,

la terre est notre asile mais la mer nous attire vers le large;

 

La nuit descend sur les eaux, et l’étrange réalité découvre la terre,

Les rêves mêlés des hommes glissent au gré des vagues,

suivent l’ondoiement des abysses et s’échouent sur la grève,

les crêtes éclatantes des écumes et le chuchotis des créatures de la mer montent à la surface.

 

 

 

Nous nous plongeons rarement dans la mer de nuit quand l’aube se dessine sur l’ horizon

Les forces obscures qui nous tenaient sous l’eau s’écartent pour laisser place au jour,

Le sentiment éphémère de nos vies se cristallise à nouveau;

 

Et dans cet état d’éveil nous participons à l’essence de l’inconscient,

nous nous solidifions comme la terre,

nos idées et nos opinions font de nous des îlots que les mers relient.

« Older posts Newer posts »

© 2025 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑