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Les Virus Explication sommaire

suite à la conférence de Christian Velot

 

 

le matériel génétique :

 

Dans l’ADN il y a ce qu’on appelle des gènes, Un certain nombre de ces gènes détiennent le secret de fabrication des protéines. Les protéines sont des grosses molécules qui sont les acteurs de tous les processus biologiques qui ont lieu dans nos cellules.

 

Mais on ne passe pas directement du gène à la protéine. 2 étapes sont nécessaires :

1 – Transcription : processus de conversion de l’ADN en ARN. l’ADN doit être converti en une molécule qu’on appelle de l’ARN, un intermédiaire qu’on appelle un messager. Il y a conversion du langage génétique contenu dans l’ADN en un langage génétique, contenu dans une molécule d’ARN.

2 – Traduction : l’ARN va être décodé pour pouvoir fabriquer une protéine, on passe du langage génétique à un langage protéique.

 

Deux types de virus :

Virus nus : c’est une protéine en grand nombre qui s’auto-assemble pour former une petite coque proteique, la capside, laquelle va renfermer le matériel génétique du virus.

 

« Virus enveloppés ».

en plus de la capside, il y a autour une enveloppe qui est une bi-couche de graisse dans laquelle sont enchâssés plusieurs exemplaires d’une protéine qu’on appelle la protéine de surface. Dans le cas du Sars COV2 cette protéine de surface s’appelle « Spike ».

La protéine « Spike » permet l’ancrage du virus à la surface des cellules qui vont être infectées par ce virus, pour qu’ensuite le virus pénètre dans les cellules et y libère son matériel génétique.

 

Processus

Le virus va injecter dans la cellule qu’il infecte, son matériel génétique.

la cellule infectée va 1-transcrire l’ADN du virus en ARN

puis 2-traduire l’ARN virale en protéines virales.

Les protéines virales vont s’assembler pour reformer la capside,

pour emprisonner du matériel génétique,

aller infecter d’autres cellules, etc…

 

 

Le virus n’est pas autonome.

Le virus n’a pas la capacité lui même de fabriquer ses propres protéines. Il doit injecter son matériel génétique dans les cellules qu’il infecte, et faire en sorte que la machinerie cellulaire de ces cellules infectées, soit détournée à son propre profit.

 

Il y a des virus dont le matériel génétique n’est pas de l’ADN mais directement de l’ARN.

L’étape 1 de transcription est déjà faite.

Le virus injecte son ARN qui est directement traduit par la cellule infectée.

Voilà pourquoi on dit que SARS-Cov2 est un virus à ARN.

 

On a affaire à un virus enveloppé : en plus de la capside qui contient l’ARN,  on a une bi-couche de graisse, à la surface de laquelle se trouve donc un certain nombre d’exemplaires de la protéine Spike, qui permet à ce virus de s’ancrer sur les cellules cibles et de les infecter.

 

 

les différents types de vaccins connus

 

vaccins inactivé : qui consistent à injecter le virus entier.

On l’a inactivé par un traitement chimique.

Inconvénient : ils sont en général assez peu immunogènes, donc il faut potentialiser avec des adjuvants par exemple des sels d’aluminium, du formaldéhyde, et qui ne sont pas forcément des molécules sympathiques, et puis il faut des injections répétées.

 

Vaccin atténué (dit vaccin vivant).

C’est le virus toujours entier, On l’a rendu un petit peu inopérant, mais il n’est pas mort.

Par exemple, on le rend thermosensible, n’est plus capable de se multiplier à la température de notre corps à 37°.

Alors ces vaccins ont l’avantage d’être plus immunogènes que les vaccins inactivés.

ils ont l’inconvénient que l’on prend une part de risque beaucoup plus grande, parce qu’ils ne sont pas morts, ce virus peut s’avérer ne pas être suffisamment atténué, notamment pour des personnes fragiles, des personnes immunodéprimées,

 

vaccins « à protéines recombinantes » :

C’est une protéine qui est fabriquée dans des cellules qui ne sont pas celles qui la fabriquent dans la vraie vie.

Plutôt que d’injecter le virus entier c’est d’injecter une protéine du virus, notamment la protéine de surface, pour pouvoir déclencher la fabrication d’anticorps.

Lorsqu’un virus enveloppé attaque, quelle est la protéine visible de l’extérieur ? C’est la protéine de surface. C’est cette protéine qui va être immunogène.

Et donc si on n’injecte que la protéine, on ne prend pas le risque de donner la maladie

puisqu’on ne met pas le virus entier, atténué, mais par contre on va stimuler de la même manière notre système immunitaire.

Donc on injecte uniquement la protéine de surface. par exemple l’hépatite B : produire en laboratoire la protéine de surface du virus, qu’on va injecter dans des cellules qui vont prendre le gène du virus à leur propre compte, le décoder, fabriquer elle-même la protéine virale

qu’on appellera une protéine recombinante.

Cette protéine recombinante, on va la purifier, on va lui adjoindre un certain nombre d’adjuvants, et on va l’injecter, et à ce moment là, on va donc avoir une protéine vaccinante.

 

 

Dans le cas de la covid-19, un très très grand nombre de vaccins sont dans la course.

 

Alors de quels vaccins s’agit-il ?

  • vaccins inactivés: des vaccins chinois dont Sinopharm. peu immunogènes, injections répétées, ajout d’adjuvants…
  • Certains à protéines recombinantes.

par exemple Novavax  « Medicago, Sanofi-Pasteur sur ce type de vaccins à protéines recombinantes. Donc ce sont des vaccins qui étaient déjà connus, qui avaient déjà été utilisés pour d’autres maladies.

 

 

 

 

Il y a une nouvelle génération de vaccins qui arrive dans le cas de la covid-19.

Ce sont ce qu’on appelle les vaccins génétiques.

 

Les vaccins génétiques consistent à injecter dans les cellules de la personne à vacciner, non pas le virus entier, non pas une protéine du virus, mais une partie de ce matériel génétique

qui détient le secret de fabrication de, par exemple, la protéine Spike, la protéine de surface, donc la protéine immunogène. l’idée est alors de faire fabriquer cette protéine directement par les cellules de la personne que l’on cherche à vacciner.

 

les vaccins à ARN messager.

Le virus SARS-Cov2 est un virus à ARN : on prend donc la partie du matériel génétique qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike, un morceau de l’ARN viral : les vaccins à ARN messager.

le matériel génétique que l’on cherche à introduire ne peut pas y pénétrer tout seul. Il va falloir un transporteur : une nanoparticule de graisse dans laquelle est emprisonné ce matériel génétique de SARS-Cov2.

Cette bi-couche de graisse n’aura aucune difficulté à venir fusionner avec la bi-couche de graisse de nos cellules, libérer son contenu – la partie du matériel génétique de SARS-Cov2 qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike dans nos cellules qui vont alors prendre cet ARN viral à leur propre compte, le décoder, et fabriquer la protéine Spike: « Pfizer-BioNTech », et « Moderna ».

 

virus recombinant est un adénovirus. C’est quoi un adénovirus ?

« AstraZeneca » « Spoutnik », utilisent comme vecteur du virus recombinant. Comme son nom l’indique, c’est un virus à ADN, son matériel génétique est de l’ADN et cet adénovirus, ce sont des virus qui sont notamment responsables de ce qu’on appelle un état grippal c’est souvent un adénovirus. la partie de son matériel génétique qu’on a éliminé pour le rendre inopérant, pour le désarmer, a été remplacée par une partie du matériel génétique de SARS-Cov2 qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike. Ce qui veut dire que cet adénovirus va alors délivrer dans nos cellules du matériel génétique hybride, qui est une partie de son propre matériel génétique, et une partie du matériel génétique de SARS-Cov2. Ça s’appelle un virus recombinant parce qu’on a fait une recombinaison de son matériel génétique,

 

Risques :

– vaccins à ADN : risque d’insertion, et risque d’immunotoxicité

– commun aux vaccins à ARN et à ADN : risque de recombinaison virale.

 

C’est quoi la recombinaison virale ?  les virus peuvent échanger des morceaux de leur matériel génétique l’un avec l’autre, dès lors qu’on introduit du matériel génétique viral volontairement dans des cellules, il suffit que ces mêmes cellules soient infectés par un autre virus de même nature, pour que ces événements puissent se produire entre le matériel génétique vaccinant et le matériel génétique infectant. Et ça va conduire à des virus recombinants. H1N1 est un triple recombinant, puisque c’est un recombinant entre une souche de la grippe aviaire, de la grippe porcine et de la grippe humaine.

Il faut qu’ils soient de même nature mais en plus de la même famille et qu’une cellule soit infectée par deux virus en même temps. Ce qui est extrêmement peu probable

 

 

 

Iain McGilchrist les hémisphères cérébraux

Pourquoi le cerveau est-il divisé ?

Il s’agit d’une invention des mammifères, le corps calleux, un corps de fibres à la base du cerveau qui relie les deux hémisphères. La division du cerveau remonte à des centaines de millions d’années, et l’asymétrie du cerveau remonte aux tout premiers réseaux neuronaux. Pourquoi cette asymétrie remonte-t-elle aux tout premiers réseaux neuronaux ? Cela découle d’un problème darwinien de survie.

Deux types d’attention

Comment faire preuve d’une attention étroite à l’égard de quelque chose que vous devez manipuler, de quelque chose que vous devez ramasser ?  Si vous êtes un oiseau, vous devez attraper la graine au sol rapidement. Si vous êtes un prédateur et que pour attraper votre proie, vous devez focaliser votre attention en détail sur ce qui est important pour vous pour l’action de ramener de la nourriture à la maison. Et cela nécessite une attention très ciblée.

Mais si c’est le seul type d’attention que vous pouvez porter, vous finirez par être le repas de quelqu’un d’autre pendant que vous faites le vôtre, car vous ne voyez rien d’autre que ce à quoi vous portez attention, vous ne verrez pas votre prédateur foncer sur vous.

Vous devez donc inscrire votre chasse dans un contexte sécurisé, un contexte plus large dans lequel vous connaissez les possibilités d’action. Et la seule façon d’accorder ces deux types d’attention en même temps est de disposer de deux masses neuronales, chacune capable d’accorder un type d’attention au monde : l’une étroite et ciblée et au coup par coup ; L’autre large, soutenue et vigilante.

Cela peut sembler anodin, mais le fait qu’il existe une manière différente d’être attentif change la manière dont vous êtes attentif et gouverne ce que vous trouvez. Ainsi, ces deux manières d’observer le monde construisent des images complètement différentes du monde dans notre esprit.

Hémisphère Gauche

Dans l’hémisphère gauche, le monde semble être constitué de petits morceaux sans contexte, sans signification, isolés, atomistiques. Et s’ils ont une quelconque signification, nous les assemblons d’une manière ou d’une autre dans un but qui nous est propre. Ils sont abstraits de leur nature incarnée, de leur contexte physique, relativement dépourvus de tout type de signification, y compris émotionnelle ou spirituelle. L’hémisphère gauche ne voit que ce qui est explicite. Il ne comprend pas des choses comme le ton de la voix, les expressions faciales, les gestes corporels, les jeux de mots, les métaphores, les mythes, les récits, les rituels. Il execute le simple travail procédural. Il est également très confiant dans le fait qu’il a raison, parce qu’il sait très peu de choses, n’a pas besoin de savoir plus, il pense qu’il sait « tout » puisqu’il se focalise, et plus on focalise, moins il y a de choses à savoir.

L’hémisphère gauche ne comprend pas le sens des choses, mais il peut faire certaines choses très rapidement, comme le fait un PC. Vous entrez des données, il ne les comprend pas, c’est à vous de comprendre, vous le faites avec les cerveau droit. L’hémisphère gauche est comme le PC de l’hémisphère droit, auquel nous pouvons faire confiance, parce qu’il est plus en contact avec la réalité à tous les égards.

Hémisphère Droit

L’hémisphère droit, quant à lui, a une vue d’ensemble et constate que tout est finalement lié à tout le reste et que, contrairement aux cadres fixes de l’hémisphère gauche, tout peut être considéré comme étant en mouvement constant. Rien ne s’arrête jamais dans l’univers entier. Il voit que chaque chose est ce qu’elle est uniquement dans le contexte où elle se trouve. Il voit que, par exemple, les animaux et les gens qui nous entourent sont incarnés, et que c’est une partie très importante de leur nature. Il voit la vie intérieure, il voit ce qui est implicite. L’hémisphère gauche essaie toujours de se référer à des certitudes, tandis que l’hémisphère droit essaie toujours de s’ouvrir aux possibilités.

 

Comment cela a-t-il changé ?

Dans la civilisation occidentale nous vivons dans un monde de l’hémisphère gauche, qui perçoit sans sophistication, sans tenir compte de ce que l’hémisphère droit pourrait nous enseigner.

Au cours de l’histoire de l’Occident, il y a eu trois moments où la civilisation a semblé incarner le meilleur des deux hémisphères, travaillant ensemble de manière fructueuse, dans la Grèce antique, autour du début de notre ère à Rome, et au début de la Renaissance en Europe.

La science, la raison, l’intuition et l’imagination, ces quatre éléments doivent être mis à profit pour fonctionner en tant que société, et comprendre qui nous sommes, ce que nous faisons ici, et comment nous devons interagir avec le monde en général. À ces moments-là, nous avons vu fleurir les arts et les sciences de façon coordonnées, concordante, parce que ces hémisphères se nourrissent l’un l’autre.

Dans ces premiers stades de la civilisation, les gens sont très ouverts aux possibilités, et c’est un état d’esprit très fructueux. Ils ont très peu de certitudes, mais ils savent que rien ne réussira s’ils ne se donnent pas d’essayer. Mais après un certain temps, les choses semblent se fossiliser, elles deviennent plus mécaniques, plus hiérarchiques, plus stéréotypées, plus bureaucratiques, plus légalistes. Et la part d’imagination qui nous aide à voir et à comprendre le monde dans lequel nous vivons commence à s’éroder. Et la civilisation s’effondre. Elle s’est effondrée en Grèce, elle s’est effondrée à Rome, et elle s’effondre pour nous aujourd’hui.

Lorsqu’une société devient une civilisation puissante, elle se dépasse elle-même, que ce soit en termes de territoire ou de puissance militaire et économique. Ce faisant, elle doit être capable de contrôler ou pense qu’elle doit être capable de contrôler une panoplie de plus en plus vaste d’éléments de la vie humaine. Et pour ce faire, elle a besoin de simplifier, et c’est comme ça qu’elle déploie un système bureaucratique, etc. Ainsi, lorsqu’une civilisation devient trop grande et se surpasse, elle s’oriente de plus en plus vers une sorte de pensée de l’hémisphère gauche qui l’aide à dresser la carte, la théorie, le diagramme de la vie plutôt qu’à s’occuper de la vie elle-même. Mais en oubliant le cerveau droit, nous avons tendance à parler avec le cerveau gauche, en termes très théoriques, celles de la politique, de l’économie, sur le comportement des gens, etc… En général, c’est inexact, trop simpliste, car l’hémisphère gauche ne sait pas contextualiser, prendre du recul, défocaliser, dédramatiser. Et alors, tout le reste de la compréhension de tout ce dont les humains sont capables, la vie, l’esprit, la vie de la moralité, de la beauté, de la bonté, toutes ces choses sont en quelque sorte laissées de côté, et deviennent d’une manière ou d’une autre marginalisées ou en tout cas secondaires.

Livre Human Givens (J Griffin, I Tyrrell) – extrait 2

Inspiré du Livre Human Givens (J Griffin, I Tyrrell) – extrait 2

Alors qu’une plante « sait » intrinsèquement comment grandir, les êtres humains, enfants et même les adultes, ont besoin de structurer leur cadre de vie et leur propre croissance avec du matériau qui est celui du langage, du collectif, de l’apprentissage, par la répétition et tout un tas de notions.

Nous progressons et affinons notre perception du réel lorsque les schémas internes de perception se connectent au monde extérieur.

Selon la plasticité de la façon d’apprendre le monde extérieur encore et encore, les états internes d’une personne peuvent varier du tout au tout.

Enfants, nous avons appris le monde extérieur. Nos parents et notre entourage nous ont donné des repères pour calibrer nos perceptions. Aux perceptions corporelles, nous avons donné des sens, pour les faire devenir des sensations : l’association de sens aux perceptions.

Nous en avons construit, chaque-un(e) nos réalités : nous pensons que le monde est comme ceci ou comme cela. Nous partageons évidemment des codes commun. Mais chaque-un(e) d’entre nous perçoit le monde différemment, intérieurement. Il suffit d’altérer une perception pour que le sens change. Prenez une personne qui est daltonienne. Sa perception des couleurs est différente de la « normale ». Changez le sens de la vue pour dire que le daltonisme est la norme, et vous changez la réalité de beaucoup de choses dans notre quotidien.

Ou encore, supprimez un sens. Exemple la vue. Alors la réalité du monde serait encore plus différente.

Nous sommes nés avec nos 5 sens, mais nous aurions pû naitre avec d’autres sens. Par exemple, certains volatiles ont un GPS, d’autres encore un sonar. D’ailleurs, nous serions bien incapables de voler de nuit sans des « sens » supplémentaires à ceux que nous avons. La « réalité » du ciel nocturne est vraiment différente avec une caméra de vision nocturne

Le monde est en mouvement constant. Nous devons continuer continuellement de ré-apprendre le monde : la Vie est mouvement, par nature.

Rester collé à la « réalité » est prendre le risque d’une inévitable collision avec un autre réel, plus on attend et plus le choc est grand.

 

La perception mentale

Alors, prétendre que la réalité du monde se limite à ce que nous percevons, c’est je pense un peu présomptueux. Ce serait notamment affirmer que la Terre est plate, puisque l’oeil humain ne perçoit pas sa forme sphérique (sauf à prendre de l’altitude). Une fois qu’on « sait » qu’elle est sphérique, tout va bien. Mais du moment qu’on ne voyage pas loin, ça ne change pas grande chose à échelle humaine. bref. Ou encore, nous pourrions prétendre que la gravité est une invention, puisque nous ne la percevons pas physiquement. Une fois que nous en avons pris connaissance, nous nous en faisons une représentation mentale et arrivons même à la percevoir : quand je laisse tomber mon bras, ce n’est pas mon bras qui tombe, c’est l’effet de la gravité. Ceci dit, ça ne change rien à mon quotidien. Bref.

Si nous restons collés à la réalité du monde, c’est souvent justement parce que nous pensons que le monde est tel que nous le percevons. C’est possiblement encore plus vrai dans le monde actuel où tout est mesuré sans cesse, et où toute « réalité » doit être justifiée par des instruments de mesure. En oubliant que les instruments ne peuvent mesurer que ce que nous sommes capables de percevoir, puisqu’un instrument de mesure est conçu par les humains actuels avec leur intelligence et leurs perceptions actuelles. Quand des scientifiques vous disent que tel ou tel chose « n’existe pas », ils devraient dire  » en l’état actuel de la science ».

Rester collé à une réalité figée, c’est rejoindre beaucoup de réalités aujourd’hui fausses qui étaient longtemps des réalités justes, pour lesquelles on pouvait mourir … et pour lesquelles on meurt encore de nos jours, hélas. On ne peut pas dire que la tolérance est en augmentation… bref encore.

Rester collé à une réalité, c’est notamment prendre le grand risque, selon moi inévitable, de se retrouver un jour ou l’autre dans des impasses : quand la réalité ne correspond plus à ce qu’elle devrait être.

 

Seulement, selon que nous accueillons le fait que la Vie bouge ou que nous pensons que le monde doit rester tel qu’il « est », nos émotions seront très changeantes.

Si les processus de développement de notre perception sont bloqués, nous ne pouvons progresser. Il ressort alors malaise ou décalage, ce qui mène à des états de déprime, la colère, la rancoeur, l’envie, la jalousie, la frustration … nous pouvons en déduire que la personne vit un conflit intérieur : sa perception de ce que le monde « devrait être » se heurte à la « réalité ».

Etant donné que le monde est le résultat de nos perceptions, il arrive que le monde extérieur ne corresponde pas, ou plus, à l’attendu. Les guerres s’engagent alors. Ce qui nous intéresse ici, ce sont les guerres internes, locales, relationnelles avec l’entourage, le travail, la famille …

Mais la vie est mouvement, et nous devons toujours et à nouveau ré-apprendre le monde extérieur.

Notre équilibre émotionnel et psychique est maintenu dans une certaine plage de tolérance. Mais au-delà, nous perdons l’équilibre. Et chaque personne possède ses propres inducteurs d’équilibre. Nous ré-apprenons le monde extérieur.

Quand survient un burn-out, une maladie, une séparation, un deuil, un évènement extérieur plus oui moins réel, nous sommes devant des remises en causes brutales et profondes de l’adéquation  » monde tel qu’il devrait être (pour mon équilibre quotidien)  » et  » monde tel qu’il est « . Selon l’intensité de la modification du contexte extérieur, nous perdons plus ou moins vite notre équilibre intérieur, et avons du mal à nous adapter.

Quand une déviation nous oblige à prendre un détour pendant quelques jours, nous nous adaptons généralement assez facilement. Pendant le confinement, certains se sont sentis immédiatement pris à la gorge, d’autres ont mis quelques jours à se sentir en dysharmonie, mais (presque) tout le monde en a souffert. Nous avons été obligés de ré-apprendre le monde extérieur.

Il arrive que notre équilibre intérieur soit bousculé par des réalités qui ne nous concernent pas. Combien de fois peut-on se faire du souci pour des évènements sur lesquels nous n’avons pas prise ? Des guerres, des catastrophes naturelles, des faits divers … nous plombent seulement, ne nous apportent rien de positif, et ne nous apprennent visiblement rien puisqu’on recommence les mêmes guerres encore et encore.

Il arrive que notre équilibre intérieur soit bousculé par des réalités imaginées. Une mère se fait régulièrement du souci pour son enfant qu’elle croit en danger quand il est sorti avec ses potes. Alors que généralement, l’enfant ne court aucun danger. Il arrive même que nous nous fassions engueuler parce que l’autre personne s’est fait du souci pour rien, par pure imagination : la réalité imaginée était en désaccord avec la réalité attendue, vous auriez dû savoir vous que l’autre se fait du souci et vous auriez dû vous calmer l’imagination de l’autre personne.

 

 

 

Tu es la Vie – Mooji

 

Tu es la vie – Mooji

 

Prends conscient de ton corps.

 

ton souffle se fait sur son propre rythme, naturel, sans contrainte.

Et tu es, ici. //

Simplement, tu es là. //

Ne rien faire du tout.  Ne pas être sur le point de faire quelque chose, ni de le défaire.

Juste une simple réalité (conscience), je suis ici. Ici maintenant. Ici est.

 

Les sens sont ouverts, ils fonctionnent par eux-mêmes, sans intention ou assistance.//

2

N’attends pas, la sensation de ce qui va arriver, ce qui va se manifester, de ce qui suit, il n’y a aucune interrogation pour cela.

Nous sommes simplement ici.

Donc, il n’y a rien à attendre.

Et Pas d’attente.//

 

Ne sois pas préoccupé par le temps, il n’y a aucun sens du temps, comme le passé. Tout ce qui est passé, est passé.

Tout ce qui peut être appelé futur, c’est seulement imaginé. //Seulement ici et maintenant. Ce maintenant est si frais. Il ne peut y avoir d’histoire du maintenant. Il n’y a pas de temps.

Quoi que nous puissions percevoir physiquement, tout apparaît et disparaît, va et vient.

Il n’y a rien à poursuivre, rien à suivre.//

Spontanément, tu sais que tu es.//

Et il y a une complétude en cela. Tu ne deviens pas par étapes. Tu es.

Ressens le sentiment d’être, le sentiment « Je suis ». //

Mais n’y ajoute pas d’histoire. Juste le sens de l’existence. Il n’y a pas de modèle à suivre.

Tu es le sens de ton existence, tu n’en es pas séparé.

Et aussi, tu es conscient de tout ce qui va et vient.

 

 

 

 

 

3

 

Observe,  et vois que ce qui apparaît ou disparaît a lieu dans un espace qui lui-même n’apparaît ou ne disparaît pas, et qui est simplement ici maintenant. //

Ta respiration même est en mouvement dans cet espace d’être.

Les sens fonctionnent dans cet espace d’être.

 

4

 

En remarquant le corps, tu ne peux pas être simplement le corps.

En observant les sens, tu es au-delà des sens.

En observant les pensées, tu es en dehors de la pensée.

En observant l’esprit, tu es au-delà de l’esprit.

En observant l’expérience, tu es au-delà de l’expérience.

En observant le changement, tu es toi-même immuable.//

 

 

Souviens-toi. Tu n’es pas en train d’attendre.

Il n’y a rien à venir qui puisse te donner quelque chose de plus que ce que tu es déjà.

Tu n’as pas de poches, rien qui ne sois stocké

 

5

 

Pourrais-tu simplement rêver de cela ? Imaginer cela ? Ou simplement le remarquer ?

Le corps est là. Regarder ce corps, ou t’éloigner de ce corps, cela ne fait aucune différence pour la Conscience.          La Conscience que tu es.

Tu n’es pas la taille de ton corps, ni sa forme. Et pourtant, à travers ce corps, tu as le sentiment d’être ici, avec des doigts et des bras.

 

Les sens des autres et de moi peuvent alors se manifester, le vaste monde, dont tu deviens une petite partie. En tant que personne, tu es à l’intérieur de ce corps. En tant que Conscience, ce corps est à l’intérieur de toi.   Il en a toujours été ainsi.

 

Si une quelconque tension apparaît dans le corps, c’est aussi une sensation. Sois-en conscient. Ce n’est pas toi. C’est une sensation qui apparaît dans le corps, que tu peux appeler tienne. Les sensations vont et viennent, comme toutes les choses perçues vont et viennent, coulent dans ton  rythme naturel.

 

Il n’est pas nécessaire de lutter avec ton esprit. Restes simplement l’Être, tel que tu es maintenant. Tout est en place pour que la vie se déroule dans son cheminement naturel.  Sois-en conscient. Tu n’es pas séparé de la vie, mais la vie elle-même.

 

Maintenant, tmais restes dans ta propre immobilité, ta propre source, ton propre Être. Prends une posture interne (look) de telle sorte que tu puisses le ressentir.

Encore une fois, il n’y a rien à devenir.

Rien à changer ou à réparer.

Rien à garder ou à repousser.

Pas de meilleur endroit où être.

Pas de soi à devenir ou à dé-devenir.

 

Sachant cela, ta joie est complète.

Simplement, tu es ici.

Ce sentiment d’être ici, remarque qu’il ne s’agit pas simplement d’un emplacement géographique.          Cela signifie simplement que tu es ici avec ton Être.

 

Indivisible. Entier. Complet. Heureux.

 

Pourtant, il n’y a pas besoin d’histoires. Pas de victoires, pas de défaites. Pas besoin de nouer des alliances.   Sois confiant dans la complétude.

C’est seulement ainsi que tu pourras profiter du monde sans crainte.

Ici, tu n’es ni une victime, ni un vainqueur.                   Une pure Conscience.//

 

Il n’y a pas besoin d’argumenter avec ton mental, ni de chercher son approbation.

Habitue-toi à être vide de tout concept.

Tu es simplement ici.//

Ainsi, puisse la graine, l’essence de ce que tu as entendu là germer dans ton cœur et porter des fruits vrais et doux.

 

Om

 

Anne Lamott – Extraits

Anne Lamott

Notre vraie personne est hors du temps et de l’espace mais en regardant mes papiers, je peux voir que je suis née en 1954. Mon moi intérieur est hors du temps et de l’espace. Il n’a pas d’âge.

il n’y a presque rien en dehors de vous qui vous aidera de façon durable. Vous ne pouvez pas acheter, atteindre ou planifier la sérénité et la tranquillité d’esprit. c’est un travail interne.

Les autres : nous ne pouvons pas prévoir la paix, une amélioration durable pour les gens que nous aimons le plus au monde. Ils doivent trouver leurs façons de faire, leurs propres réponses. Vous ne pouvez pas courir aux côtés de vos enfants devenus adultes avec de la crème solaire et un baume à lèvres durant leur voyage de héro. Vous devez les libérer. Le contraire serait irrespectueux. Si c’est le en général, notre aide n’est pas bénéfique. Notre aide est souvent nocive. L’aide est le versant ensoleillé du contrôle. Arrêtez d’aider autant. Ne répandez pas votre aide et votre bonté partout.

 

tout le monde est perturbé, brisé, collant et effrayé, même ceux qui semblent les plus sains d’esprit. Ils vous ressemblent bien plus que vous ne le croyez alors essayez de ne pas comparer votre intérieur avec l’extérieur des autres. Cela ne fera qu’empirer votre état.

 

Si régler les problèmes, sauver ou essayer de secourir est futile, le soin radical de soi est prodigieux et il irradie vous vers l’atmosphère, comme un peu d’air frais. C’est un énorme cadeau au monde. Quand les gens répondent en disant : « Elle est imbue d’elle-même », souriez obliquement comme Mona Lisa et préparez-vous une tasse thé. Être plein d’affection envers son soi loufoque, égocentrique, grincheux, désagréable c’est être chez soi. C’est la que débute la paix dans le monde.

 

la grâce. La grâce est un lubrifiant spirituel. Le mystère de la grâce est que dieu aime Henry Kissinger et Vladimir Putin et moi tout autant qu’Il ou Elle aime votre nouveau petit-enfant. Allez savoir pourquoi. Le mouvement de la grâce est ce qui nous change, nous guérit et guérit notre monde. Pour invoquer la grâce, dîtes « à l’aide » et attachez votre ceinture. La grâce vous trouve exactement où vous êtes mais n’a pas à vous laisser où elle vous a trouvé. Le téléphone sonnera ou un courrier arrivera et, contre toute attente, vous retrouverez votre sens de l’humour à votre sujet. Le rire est de la sainteté gazeuse. Il nous aide à respirer encore et encore, nous fait nous retrouver et nous donne la foi en la vie et en l’autre. Souvenez-vous, la grâce arrive toujours dernière.

 

Onze : dieu est bonté. Ce n’est vraiment pas si effrayant. Cela signifie le divin ou une intelligence aimante et animée ou, Emerson a dit que la personne la plus heureuse du monde est celle qui apprend de la nature les leçons de la dévotion. Alors sortez et levez les yeux.  Le secret de la vie.

 

Finalement : la mort. Numéro douze. Wahou et aïe. Il est si dur de supporter la mort des quelques personnes sans qui vous ne pouvez pas vivre. Vous ne vous remettrez jamais de ces pertes et malgré ce que dit la culture, vous n’êtes pas censé vous en remettre. Nous chrétiens aimons voir la mort comme un changement de domicile majeur mais, dans tous les cas, la personne vivra pleinement dans votre cœur si vous ne le fermez pas. Leonard Cohen l’a dit : « Il y a une faille dans toute chose, c’est par là qu’entre la lumière. » C’est ainsi que nous ressentons nos proches à nouveau pleinement en vie.

Les gens vous feront rire dans les moments les plus inopportuns et c’est une excellente nouvelle. Mais leur absence sera aussi un cauchemar permanent de mal du pays. La peine et les amis, le temps et les larmes vous guériront en partie. Les larmes vous baigneront et baptiseront et hydrateront, vous et le sol sur lequel vous marchez.

Savez-vous quelle est la première chose que dieu a dit à Moïse ? Il a dit : « Ôte tes souliers ». Car c’est le sol sacré, en l’absence de preuve du contraire. C’est difficile à croire mais c’est la chose la plus vraie. Quand vous serez un peu plus vieux, comme ma petite personne, vous réaliserez que la mort est aussi sacrée que la naissance. Ne vous inquiétez pas, continuez votre vie. Presque toutes les morts sont faciles et douces, vous êtes entouré des meilleures personnes aussi longtemps que nécessaire. Vous ne serez pas seul. Ils vont aideront à traverser vers ce qui nous attend. Comme Ram Dass l’a dit : « Au bout du compte, nous ne faisons que nous raccompagner les uns les autres à la maison. »

Deepak extraits

https://youtube.com/watch?v=wtS4O8GOMe0&feature=share

 

Une pensée est un signal électromagnétique. Bien, mais si je pense à une maison, la maison n’est pas un signal électromagnétique.

Si je pense à une maison, où est la maison ? Dans ma tête ? Ah bon ? Ma tête est trop petite pour contenir une maison ! Où est la maison ?

D’où vient une pensée ? Où va-t-elle après que j’ai eu une pensée ? Quand je te dis « pense à ce que tu as mangé hier soir », tu y penses. Mais avant que je t’ai demandé de penser à cela, où était cette pensée ? Et où est-elle ensuite allée ?

Qui a cette pensée ? Toi ! C’est toi qui l’a créée ! La pensée n’est pas autonome, ni automatique. C’est toi qui l’a créée et qui la laisse partir.

Une pensée est une expérience interne. Et nul ne peut l’expliquer, scientifiquement. On peut expliquer qu’une pensée est un signal électromagnétique, oui, mais son contenu n’est pas explicable; On ne sait pas si la pensée est celle d’une maison ou d’un chien.

Une pensée est une expérience interne inexplicable; Donc, peut-être ne doit-on pas condamner les gens qui disent avoir des expériences externes ? D’ailleurs, si je pense à une maison, ne suis-je pas en train de faire une expérience de pensée externe ?

Et toi, toi qui me lis, tu as été projetée dans une expérience de pensée d’une maison, celle que tu as imaginée quand tu as lu que j’avais une pensée vers une maison. Tu as aussi fait une expérience de pensée à l’extérieur de ton cerveau, mais selon tes perceptions passées de ce qu’est une maison, ou ta maison, avec tout ce qui constitue ta pensée de « maison », issu de ton passé, de ce que tu as accumulé. Et c’est très différent d’une pensée à l’autre, d’une personne à l’autre.

De façon scientifique, on ne peut pas expliquer quelque expérience que ce soit.

« moi » peut avoir une expérience qui est soit un mix de ce que j’appelle une expérience perceptive (voir, sentir etc…), de perceptions, et qui sont interprétées selon mes accumulations d’expériences précédentes et selon mes croyances, que j’appelerai ici l’expérience accumulative ; Soit c’est une expérience qui est seulement interne, sans perceptions, seulement accumulative. Une hallucination est-elle une expérience perceptive déformée ou bien une expérience interne ?

Toutes nos expériences de vie sont internes. « je » ne suis jamais à l’extérieur de moi. ‘je’ est donc à l’intérieur. Mais où ? On sait qu’une pensée est une stimulation électromagnétique, mais qui fait l’expérience de ce processus ?   « moi » ?  où est « moi » ?

Et en plus, « je » peux diriger les pensées. Qui est « je » ? Où est « je » ? Dans quelle partie du corps ? A-t-on jamais trouvé « je » dans quelqu’un ? Et quand la vie s’arrête, où est « je » ? Ne sachant pas ni où est « je » ni de quoi est constitué « je », comment peut-on affirmer que « je » meurt ?

Comment peut-on affirmer que « je » n’est pas en dehors du corps, parfois, ou souvent, ou pendant le sommeil ?

Chacun mettra « je » où il en a l’intuition, et certains n’ont pas besoin de réfléchir à tout ça. Cependant, personne ne peut condamner les théories considérées comme farfelues, puisqu’on ne sait pas où est « la vérité ».

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« je » n’est pas là, car il ne peut être localisé.

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« mon corps » : je peux le percevoir, le toucher, le voir dans un miroir, le peser, le sentir … le corps est l’objet de l’expérience perceptive et accumulative.

« je » suis le témoin de mes pensées, l’observateur de tout ce que je pense, ressens, de mes émotions. Le monde entier est une pensée, il l’existe qu’au travers de mes pensées. Le cerveau est le contenant de toutes les pensées, et le corps et l’univers entier sont ses objets. Ils sont indissociables : Pas de cerveau, pas d’expérience, pas d’expérience, pas d’univers. Le cerveau est le sujet, et le corps et le monde sont des objets.

Tout ce que nous percevons sont des constructions humaines. Si tu étais un bébé qui n’a pas d’idée de ce qu’est une main, une tasse, un écran, un livre, tout ce que tu expérimentes ce sont des formes, des couleurs, des textures. Mais tu ne sais pas que ce sont des formes, des couleurs, des textures. Tu as seulement des perceptions.

Ce livre n’est pas un livre pour un chien ou pour un chat ! Seulement pour les humains, qui partagent ces conceptions mentales pour pouvoir communiquer et qui leur a permis de construire le monde dans lequel nous évoluons … le monde qui est dans nos têtes 🙂

On ne peut parler de rien qui ne soit pas une expérience de pensée, avec les perceptions et les émotions qui vont avec.

« je » est la conscience, « je » est le centre de toutes mes expériences.

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ROUGE

Prenez la couleur Rouge : il n’existe rien de rouge ! Rouge correspond à une plage de fréquences des photons du spectre de la lumière. Mais il n’existe pas de rouge ! Il n’y a pas non plus rien de rouge dans ton cerveau ! mais tu peux avoir une expérience que tu appelles « rouge ».
Donc, la couleur rouge n’est nulle part, je peux seulement dire « j’ai fait cette expérience ».

Qu’est-ce qui fait cette expérience ?  » je « , c’est « je » qui fait cette expérience, comme toutes les expériences, les émotions, les opinions, les accumulations passées, les désirs, etc… « je » est le sujet.

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Une pensée est une interprétation d’expérience.

Quand tu tiens une tasse entre tes mains, cette tasse correspond à tout un tas de conceptions construites, y compris des ressentis, des souvenirs, des émotions, des formes, des envies, des couleurs, des pensées… tout ça est intriqué.

Si tu expliques à un petit enfant que cette tasse est un jouet, il va concevoir la tasse comme un jouet. L’expérience que tu appelles « tasse » a donc changé.

Tu peux, par ta conscience, à tout moment, changer la signification de tous tes concepts.

Le monde entier est une expérience humaine

Aucune espèce animale autre que l’humain ne conçois le corps, les émotions, les couleurs, les métiers, l’univers etc… le monde entier est une construction humaine. Le monde entier EST, mais il n’a pas besoin d’être conceptualisé, seul l’humain le conceptualise comme « monde ».

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Le monde est évanescent

Pense à ta maison, à ta mère, à tes vacances, à ton chien, à ce livre, à ton repas etc… sont des conceptualisations qui vont et viennent à une grande vitesse, et qui n’ont aucune réalité. Quand tu pensais à ta mère tu ne pensais déjà plus à ta maison, et quand tu pensais au chien tu ne pensais déjà plus à ta mère … etc… ce sont des expériences qui se suivent et qui passent dans le passé à une grande vitesse.

à peine une phrase se termine, le début de la phrase a disparu, n’existe plus. Le passé n’existe pas, autrement que dans la pensée. Le futur n’existe pas, autrement que par la pensée. Seul existe un « maintenant » qui est permanent. Ce « maintenant » ne peut pas être conceptualisé, car s’il l’était il prendrait forme et ne serait qu’une idée, une image, une pensée. « Maintenant » est la seule expérience qui ne soit pas un concept humain. « Maintenant » est en dehors du temps.

 

MAHAMOUDRA Enseignements reformulés 1 L’ignorance purifiée

Inspiré du livre

MAHAMOUDRA

de  Guéshé Lama Sherab Gyaltsen Amipa Rimpoché

Enseignements reformulés

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1  – L’ignorance purifiée

Page16  » L’ignorance est purifiée lorsque l’esprit ne dépend plus du Samsara  »

Le Samsara est le déroulement interne commun d’une vie humaine, à savoir celui d’un humain pris dans sa propre prison du temps et de l’égo, les attentes, l’attachement, la non-acceptation, les projections du temps illusion que sont le futur et le passé, toutes les constructions mentales de l’humain, tout ce qui est interprété, et l’importance qu’on donne au je qui devient alors égo, source de nos maux.

C’est aussi la dramatisation du déroulement naturel de l’existence, quand on donne de l’importance aux temps d’une vie humaine, qui passe de la naissance, puis de jeune à vieux puis à la mort, qui sont des évolutions naturelles, auxquelles l’humain donne des importances, un ordre, du sacré. Ce qui rend les naissances surnaturelles et les deuils compliqués.

En me libérant de ce qui fait la représentation mentale d’une vie humaine dans une société d’humains, j’accepte mon ignorance, de m’y abandonne, je cesse de vouloir, je cesse les  » il faut « , et je purifie mon ignorance. N’avoir pas d’attente, c’est me libérer de la tension du temps et de ma place, celle de l’égo-centre du monde ; Me libérer de la direction linéaire et automatique que doit avoir mon existence me libère de me comparer aux autres, d’avoir des devoirs et des droits et toutes les attentes qui s’y rattachent.

Être libéré de mon ignorance, c’est savoir que je suis ignorant de ce qui n’existe que dans l’esprit humain. Il me suffit de regarder autour de moi pour me rendre compte de ce qui est naturel, tout le reste n’existe pas, c’est l’amoncellement de constructions mentales, de concepts, qui forment l’ignorance. L’ignorance est formée de ce qui n’existe que dans l’esprit humain.

Me libérer de ce qui n’existe pas est une décision à prendre. Chacun est libre de choisir de considérer quoi que ce soit de non-naturel comme vrai ou faux. Les choses naturelles sont rares et neutres. Il fait jour ou il fait nuit, il pleut ou il ne pleut pas, le chien aboie ou n’aboie pas, sont des choses naturelles, tout ce qui s’y rapporte est jugement, donc construction humaine : la pluie désagréable ou excessive ou insuffisante sont des jugements humains liés à d’autres jugements, conceptions, ce que nous appelons parfois des faits, qui ne sont que des vues très partielles et partiales d’une seule réalité : il pleut, ou il ne pleut pas.

Je peux me libérer quand j’arrête de courir après mes pensées et mes émotions, quand je stoppe et que je médite ; Cela peut être méditer silencieusement, ou encore simplement m’arrêter et observer-contempler ce qui est, seulement ce qui est;

Alors, l’égo rend les armes, de façon naturelle, puisqu’il n’existe pas. Ce qui est, c’est « je », c’est quand « je » est important qu’il devient « égo ».

Si je considère que les autres êtres souhaitent comme moi l’amour et le bonheur, je peux m’apercevoir qu’ils sont nombreux, que je ne suis qu’un parmi toute cette multitude, alors là aussi l’égo recule et « je » peux prendre toute ma place, ma vraie place, dans la multitude pour contribuer à l’oeuvre commune.

Page 15 :  » ne pratiquer jamais pour soi seul mais toujours pour le bien de tous les êtres sensibles est établi en principe fondamental du mahayana »

Plus je pratique cela, plus je m’ouvre.

Méditation Tu es la vie elle-même Mooji

Tu es la vie elle-même. Mooji

 

Prends conscient de ton corps.

 

Maintenant, ton souffle se fait sur son propre rythme, naturel, sans contrainte.

Et tu es, ici. //

Simplement, tu es là. //

Ne rien faire du tout.  Ne pas être sur le point de faire quelque chose, ni de le défaire.

Juste une simple réalité(conscience), je suis ici. Ici maintenant. Ici est.

 

Les sens sont ouverts, ils fonctionnent par eux-mêmes, sans intention ou assistance.//
N’attends pas, la sensation de ce qui va arriver, ce qui va se manifester, de ce qui suit, il n’y a aucune interrogation pour cela.

Nous sommes simplement ici.

Donc, pas d’attente.         ( waiting)

Pas d’attente.//        (expecting)

 

Ne sois pas lié au temps,(be engage) aucun sens du temps, comme le passé. Tout ce qui est passé, est passé.

Tout ce qui peut être appelé futur, c’est seulement imaginé. //Seulement ici et maintenant. Ce maintenant est si frais. Il ne peut y avoir d’histoire du maintenant. Il n’y a pas de temps.(It is not time)

Quoi que nous puissions percevoir physiquement, tout apparaît et disparaît, va et vient.

Il n’y a rien à poursuivre, rien à suivre.//

Spontanément, tu sais que tu es.//

Et il y a une complétude en cela. Tu ne deviens pas par étapes. Tu es.

Ressens le sentiment d’être, le sentiment « Je suis ». //

Mais n’y ajoute pas d’histoire. Juste le sens de l’existence. Il n’y a pas de modèle à suivre.

Tu es le sens de ton existence, tu n’en es pas séparé.

Et aussi, tu es conscient de tout ce qui va et vient.

Observe,  et vois que ce qui apparaît ou disparaît a lieu dans un espace qui lui-même n’apparaît ou ne disparaît pas, et qui est simplement ici maintenant. //

Ta respiration même est en mouvement dans cet espace d’être.

Les sens fonctionnent dans cet espace d’être.

 

En remarquant le corps, tu ne peux pas être simplement le corps.

En observant les sens, tu es au-delà des sens.

En observant les pensées, tu es en dehors de la pensée.

En observant l’esprit, tu es au-delà de l’esprit.

En observant l’expérience, tu es au-delà de l’expérience.

En observant le changement, tu es toi-même immuable.//

Souviens-toi. Tu n’es pas en train d’attendre.

 

Il n’y a rien à venir qui puisse te donner quelque chose de plus que ce que tu es déjà.

Tu n’as pas de poches, rien qui retienne ( store house).

 

Pourrais-tu simplement rêver de cela ? Imaginer cela ? Ou simplement le remarquer ?

Le corps est là. Regarder ce corps, ou t’éloigner de ce corps, cela ne fait aucune différence pour la Conscience.         La Conscience que tu es.

Tu n’es pas la taille de ton corps, ni sa forme. Et pourtant, à travers ce corps, tu as le sentiment d’être ici, avec des doigts et des bras.

 

Les sens des autres et de moi peut se manifester, le vaste monde, dont tu deviens une petite partie. En tant que personne, tu es à l’intérieur de ce corps. En tant que Conscience, ce corps est à l’intérieur de toi. Il en a toujours été ainsi.

 

Si une quelconque tension apparaît dans le corps, c’est aussi une sensation. Sois-en conscient. Ce n’est pas toi. C’est une sensation qui apparaît dans le corps, que tu peux appeler tienne. Les sensations vont et viennent, comme toutes les choses perçues vont et viennent, coulent dans ton  rythme naturel.

 

Il n’est pas nécessaire de lutter avec ton esprit. Restes simplement l’Être, tel que tu es maintenant. Tout est en place pour que la vie se déroule dans son cheminement naturel.  Sois-en conscient. Tu n’es pas séparé de la vie, mais la vie elle-même.

 

Maintenant, tu n’es pas concentré sur les objets, mais repose toi dans ta propre immobilité, ta propre source, ton propre Être. Prends une posture interne (look) de telle sorte que tu puisses confirmer.

Encore une fois, il n’y a rien à devenir.

Rien à changer ou à réparer.

Rien à garder ou à repousser.

Pas de meilleur endroit où être.

Pas de soi à devenir ou à dé-devenir.

 

Sachant cela, ta joie est complète.

Simplement, tu es ici.

Ce sentiment d’être ici, remarque qu’il ne s’agit pas simplement d’un emplacement géographique.     Cela signifie simplement que tu es ici avec ton Être.

 

Indivisible. Entier. Complet. Heureux.

 

Pourtant, il n’y a pas besoin d’histoires. Pas de victoires, pas de défaites. Pas besoin de rapprochements. Sois confiant dans la complétude.

C’est seulement ainsi que tu pourras profiter du monde sans crainte.

Ici, tu n’es ni une victime, ni un vainqueur.            Une pure Conscience.//

 

Il n’y a pas besoin d’argumenter avec ton mental, ni de chercher son approbation.

Habitue-toi à être vide de tout concept.

Tu es simplement ici.//

Ainsi, puisse la graine, l’essence de ce que tu as entendu, germer dans ton cœur et porter des fruits vrais et doux.

 

Om

Sortir de la Nasse – Clés de la Nasse

Imagine deux personnes perdues en forêt. Le premier ne connait rien à la forêt et ne trouve pas de chemin de sortie, sans repères il est perdu et panique vite. Le deuxième est habitué à lire les nombreux signes que donne la nature et trouve rapidement la et même les chemins vers la sortie. C’est parce qu’il a appris à porter attention aux signes.

Dans la vie courante, garder son attention ouverte est un talent de base. Les trois premières choses à observer comment on se sent soi dans l’instant présent, comme les autres se sentent au même moment, et comment est la situation au même moment. En gardant ton attention ouverte sur ces trois aspects, tu conserves un esprit clair et tu évites de te sentir perdu et confus. Tu es en connexion. C’est entendu ou relxa, les gens sont cool et ouverts ou aggressifs et fermés ?

Aussi, reste focus, ne te disperse pas sans cesse, ni polluer. Sois engagé et porte ton attention sur ce que tu fais.

Enfin, reste calme. Ce n’est pas être passif, mais c’est être dans l’instant présent en accueillant pleinement ce qui est, en tant que témoin.

Tu peux ensuite non seulement accueillir mais aussi t’abandonner et aimer ce qui est, même ce que tu n’approuves pas.

Sois plein de compassion pour ce qui est, et pour tout être, même et particulièrement ceux qui ne partagent pas ni tes pensées ni tes options de vie. Rappelle toi que nous ne sommes pas nos pensées ni nos émotions.

Ainsi, se présenteront à toi des nouvelles possibilités, car tu auras libéré la créativité en toi et celle qui vient à toi.

Inspiré et complémenté à partir de Getting Unstuck ep11

Conference Lipton Dispenza prises de notes

comment pouvons-nous participer à l’éveil de la conscience quand nous revenons dans notre vie de tous les jours ? au moment où vous fixer une limite vous voilà tomber dans le vieux piège de la séparation et de la polarité qui vous maintient séparés de la chose que vous aimez et que vous chérissez le plus c’est à dire la vie elle-même. tout ce qui vous arrive fait partie de votre cheminement spirituel !

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tout ce qui se passe dans notre monde d’aujourd’hui nous rappelle la séparation que ce soit la guerre la violence les mensonges politiques les préjudices toutes ces choses nous font vivre avec les hormones du stress. et quand nous vivons dans cet état de survie nous ne faisons plus confiance et nous devenons plus égoïstes.

vous ne pouvez pas défendre la paix si vous entretenez des conflits dans votre vie. quand nous commençons ce processus auto contemplatif de regarder à l’intérieur de nous, nous pouvons voir ce que nous voulons changer en nous.

Commencer notre journée en se demandant quelle serait la meilleure version de moi que j’aimerais présenter au monde et faire le choix de ne pas se lever tant que nous ne sommes pas cette personne je pense que c’est le début pour démontrer de la bonté. la question devient comment devenir super conscient cela veut dire que nous devrons commencer par faire quelque chose d’inhabituel. Et si nous le faisons tous en même temps, une conscience plus grande émergera. Quand nous défendons des principes qui crée la communauté, la joie la liberté la coopération et la connexion, c’est ce qui bâtit des communautés !

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quand tous les autres sont dans la pauvreté spirituelle et le manque c’est le moment de donner quand tous les autres sont dans la peur et l’anxiété c’est le moment de montrer du courage quand les gens sont en colère dans la haine et le préjugé c’est le moment de montrer de la compassion quand les gens sont en compétition et se précipitent pour atteindre le sommet c’est le moment de changer votre énergie et d’amener l’expérience à vous si vous continuez de faire ce qui est inhabituel encore et encore, tôt ou tard vous deviendrez super conscient. je crois que nous changeons le monde en nous changeons nous-mêmes !

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Lipton : vous êtes né au paradis, c’est ici que vous êtes venus pour créer, c’est ici que vous êtes venus pour expérimenter. La nouvelle biologie dit que vous pouvez faire votre propre création au lieu de garder celles qu’on vous a vendue, vous manifesterez le paradis sur terre vous vous lèverez chaque jour avec la gloire d’être sur la plus belle des planètes, avec la capacité de créer la vie, voici ce qu’est la joie !

 

 

Dispenza

quand vous terminez une méditation si vous vous levez en étant le ou la même que vous étiez quand vous vous êtes assis rien ne changera vraiment dans votre vie. mais quand vous vous levez que vous vous sentez plus élevé que votre coeur est ouvert que vous avez une vision claire de votre futur et que votre énergie est différente.

 

En méditation, vous émettez une nouvelle signature électromagnétique, dans cet état les pensées sont électriques et les émotions sont magnétiques. Donc ce que nous pensons et ressentons contient ce que nous diffusons dans le champ. ce que nous envoyons et qui est capté par le champ, ce sont nos expériences et nos destinées.

prenez le temps le matin le soir et le reste de la journée, vérifiez en vous-même à certains moments si vous êtes toujours dans cette énergie si vous ne l’est pas pardonnez-vous un moment, élevez votre énergie et reprenez votre vie. continuez de le faire encore et

encore, ça deviendra votre passé et vous serez quelqu’un d’autre !

si je veux créer quelque chose d’illimité je ferais mieux de me sentir illimitée

si je veux créer quelque chose de magnifique je dois devenir magnifique

et si vous continuez de faire cela encore et encore ça deviendra plus facilement accessible

les gens qui ‘arrivent pas à se lever c’est parce qu’ils ne peuvent pas prédire chaque chose qui leur arrivera dans leur vie, alors leur corps se résigne à ce qu’il y a de familier et ils se disent « ohlala encore un autre jour comme les autres » …

vous vous rappelez quand vous étiez enfant et que vous partiez en excursion ? qu’est ce qui se passait alors ? vous étiez debout est prêt à partir avant que vos parents ne le soient ! pourquoi ? car vous saviez que quelque chose d’inattendu allait se produire !

c’est comme ça qu’on devrait vivre notre vie, se lever avec l’excitation de vivre quelque chose d’inattendu, que quelque chose de nouveau devrait se produire dans notre vie à la suite de nos efforts !

conscient et subconscient des fonctions différentes. l’esprit conscient et principalement créatif et le subconscient et principalement fait d’habitude. mais encore plus important ils apprennent différement. l’esprit conscient peut être créatif et apprendre de toutes les façons possibles.

comment pouvez vous changer le subconscient

il y a deux façons de faire.

la première est la façon naturelle comment avez vous appris pendant les sept premières années par l’hypnose. L’autohypnose est une façon d’intégrer de nouveaux programmes et de transformer votre vie. après l’âge de 7 ans comment apprenez vous ? la répétition.

La psychologie énergétique est aussi une nouvelle manière de changer vos croyances rapidement, mais vous devez être actif.

la pleine conscience est une métacognition

c’est par le fait de penser à ce que vous étiez en train de penser que vous devenez conscient de vos pensées inconscientes, de vos comportements automatique et de vos réponses émotionnelles conditionneées.

Helas la plupart des gens n’aiment pas sentir cette gêne, alors il allument la télé ou préfèrent aller sur internet ou sur leur téléphone et texter, car ça leur permet de se distraire.

Vous ne pouvez pas faire confiance à l’inconnu quand vous êtes en état de survie ! l’inconnu est quelque chose d’effrayant dans la survie, et nous sommes conditionnés pour fuir face à l’inconnu ! Cependant, quand vous êtes dans cet état élégant que votre coeur est ouvert, que votre esprit est clair que votre cerveau est cohérent, l’inconnu devient une aventure !

Plus vous en devenez conscient, et moins vous redevenez inconscient dans votre vie. Etre en pleine responsabilité de ce que vous ressentez augmente votre croyance dans la possibilité, et ensuite vous faites confiance à l’inconnu.

Alors, nous pouvons facilement renoncer au fait d’obtenir ce que l’on désire pour que quelque chose de meilleur nous arrive. Ca signifie que l’on n’a pas à forcer pour l’obtenir, si nous changeons vraiment notre énergie, nous attirons l’expérience à nous, c’est là que ça devient amusant.

Si vous faites la bénédiction des centres énergétiques le matin, vous alignez votre système nerveux autonome. chaque centre énergétique se régule à une fréquence différente, ils ont chacun leur propre fréquence et leur propre énergie.

 

 

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