Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 46 of 58)

Les neurones miroirs

Les neurones miroirs créent des connexions et sont intégrés dans le subconscient. Quand on voit quelqu’un faire quelque chose, on va stimuler les mêmes zones du cerveau que si on faisait.
(avec la répétition) le subconscient intégré comme si c’est lui qui faisait ce qui se passe.
C’est donc valable pour apprendre à mieux pratiquer un sport, à apprendre l’hypnose par exemple.
Mais aussi à l’inverse sans le vouloir quand on est en pésence de des dysharmonies : scènes violentes de films, séries, agressivité diverses dans le travail, dans les transports ou circulation automobile, tons agressifs de radio, musiques dysharmonieuses à la radio…)

La Grâce, c’est par la gratitude qu’elle me revient sans cesse.

La Grâce, c’est par la gratitude qu’elle me revient sans cesse.

La grâce me vient dans des petites choses. C’est quand je m’émerveille des nappes de brouillard qui flottent sur un lever de soleil, c’est quand en hiver je vois dans un arbre sans feuilles une magnifique œuvre d’art, c’est quand un groupe d’oies sauvages semblent me saluer au moment de me survoler après que j’ai remercié l’univers pour ce cadeau … Cadeaux très simples et quotidiens, ils sont partout, la grâce est partout, elle m’emplit de joie. C’est elle qui m’aide à ne jamais me sentir seul, car elle me connecte à l’extérieur. C’est elle a qui donne l’éclat à mes yeux, car ils reflètent l’intérieur illuminé du cadeau de la grâce. Comment ça peut commencer ?  Avez vous jamais joué à voir dans les nuages des formes, des animaux, des choses de toutes sortes ?  Continuez car c’est ce que je fais en permanence, je vois dans toute chose d’autres choses.

Nous pouvons penser que vivre dans la grâce exige de mener un style de vie religieuse et de se retirer du monde. Par contre nous avons appris que la grâce existe en toutes choses, en tous lieux et en tout moment. Si nous allons au-delà de nos personnalités en évolution pour nous connecter avec notre Moi essentiel, alors nous contactons cette grâce constante et nous pouvons vivre cet état de grâce même dans le monde quotidien. Notre vrai moi est pacifique mais non inerte. Il est intelligent, puissant et étroitement impliqué dans tous nos désirs et nos rêves. Le vrai Moi possède le pouvoir créatif et l’intelligence pour diriger et manifester le parcours de votre vie. Quand vous participez à la vie et entrez à ce niveau, vous éprouvez constamment de la gratitude et vous trouvez la grâce tout partout.

(D Chopra)

 

Premiers pas vers le Soi

Le gratitude se trouve dans le présent. Seul dans le présent, dans l’ici et maintenant, je peux me connecter à mon Soi. Cela veut dire que je ne pense pas à mon passé, à mon avenir. Ca veut aussi dire que je me connecte à ce qui est, sans chercher constamment à avoir une vie parfaite, un corps parfait, un job parfait, car tout cela ne me rendra pas heureux. Que tu sois riche ou pauvre, peu importe tout le monde a la même possibilité d’accéder à la grâce.

Ensuite, je trouve dans chaque chose de belles choses.

La gratitude est une émotion, elle ne dépend pas de la volonté ; Sois plein de gratitude, le plus souvent possible. Si tu n’as rien à ta disposition, fais la méditation suivante : ferme les yeux, imagine une plage de sable fin, les vagues devant toi et l’écume qui déroule, un vent chaud, le sable entre tes doigts de pieds, le soleil et le bleu du ciel. Rouvre les yeux et observe comment la pièce dans laquelle tu te trouves est différente

Gratitude et Deuil

 

 

Gratitude et Deuil

 

La vie est mouvement, et toute chose qui nait passe ; On utilise le mot « meurt, » et la mort évoque le deuil. La mort est une notion purement humaine et uniquement liée à la matière. Énergétiquement, du point de vue quantique, la mort n’existe pas : toute forme de Vie est en transformation perpétuelle. Toute chose apparait (nait) et passe (meurt). Certains sont éphémères comme certains insectes d’un jour, d’autres ont des mouvements très longs, comme des pierres. Le temps n’existe pas, c’est une notion humaine. Donc tout apparait et passe, et est sans cesse en transformation. Même un être, par exemple humain, est en permanente transformation.

Être triste d’une disparition est une réaction normale, car une habitude s’arrête, une source de joie part, et on voit un être disparaitre, c’est une fin ! Une fin d’une compagnie, mais pas la fin de la Vie.

Alors on peut voir la « fin » d’une forme de vie de manières différentes. On peut être dans le contrôle et la lutte, ce qui ne sert à rien et plombe notre énergie et est contraire au flux de la vie, donc c’est une dysharmonie.

En automne, l’arbre ne s’accroche pas à son feuillage en disant « ce sont mes feuilles, je ne les lâche pas, elles sont à moi ». Ca nous parait stupide, pourtant, c’est ce que nous ne cessons de faire en retenant ce qui dans nos existences doit partir, cesser, être remplacé, ou être renouvelé.

Alors, on peut aussi voir une « mort » comme une transformation dans un cycle naturel, celui de la Vie. Comme les feuilles de l’arbre brunissent et finissent par tomber en automne, le cycle de vie de la feuille de l’arbre se termine.

A chaque printemps je salue avec gratitude les nouvelles feuilles qui se forment, en sachant qu’elles ne feront qu’une existence, celle de l’année, et qu’en automne elles vont mourir. C’est le cycle naturel. Je peux ainsi d’autant plus « être » leur présence avec gratitude, et d’autant plus apprécier leur existence, respecter le cycle naturel de la vie !  C’est une sensation, c’est une forme de grâce que je vis, quand je « suis » les feuilles, ou les arbres, ou toute forme de Vie ! Et l’automne venu, je  salue les mêmes générations de feuillages pour leur dire au-revoir. Ces feuilles vont alimenter le sol pour participer à la re-nait-sens d’une future génération au printemps suivant, et Entre temps, l’hiver est nécessaire pour que la future feuille puisse exister.

Il n’y alors pas de perte, pas de tristesse autre que celle de l’au-revoir. Et toute forme de Vie est appelée au même cycle, en prenant conscience de cela, ma tristesse s’apaise, la volonté de contrôler s’éloigne, en même temps s’éloigne l’énergie qui me sépare de la Vie, car la Vie est mouvement, et je peux me concentrer sur l’émotion de tristesse qui n’est alors plus attachée à aucune sorte de contrôle, de sentiment d’injustice ou de colère. De même, cela me permet de ne pas m’accrocher à ces questions « pourquoi lui/elle, pourquoi si jeune ? » etc… tout comme une fleur est arrachée à peine éclose, tout comme un jeune arbre foudroyé, la vie est transformation et je n’ai pas besoin de toujours tout comprendre.

La Vie est mouvement, la gratitude me permet de vivre le cycle de la Vie avec acceptation et dans le respect du sens de la Vie. Namaste

 

Intuition ou subconcient ?

 » Il faut écouter son intuition  »

Qui ne s’est jamais senti « trahi » par ce qu’on appelle l’intuition ? Ou alors, qui n’a pas cherché des excuses pour dire qu’on  n’a pas su interpréter son intuition.

Est-ce que l’intuition, c’est une évidence venue d’ailleurs, une vérité profonde inexplicable qui est à suivre, ou bien c’est un réflexe issu de mon subconscient ?

Pour faire la différence, j’aime utiliser le principe diffusé notamment par Sonia Choquette : l’intuition est créatrice ! Donc, par déduction, si mon intuition est basée sur une peur, et me dit de seulement éviter, refuser, m’éloigner sur un sentiment de fuite, alors c’est un réflexe, pas de l’intuition. Attention, un réflexe du subconscient n’est pas « mal » pour autant, il est là pour nous protéger.

Par exemple, un jour alors que je prenais tous les jours la même autoroute, je me suis mis à sortir pour prendre la route de campagne ente deux sorties d’autoroute. Il s’est avéré que je serai tombé dans un mégaembouteillage ! ce qui m’a fait prendre la sortie n’était pas une peur, juste une sorte de chemin naturel et fluide. L’intuition ne m’a pas protégé, mais guidé vers le meilleur chemin, et c’est dans le domaine de « autre chose », dans le domaine de la créativité !

D’autres fois, je remarque que j’évite certaines routes, ou situations, et que ces évitements sont basés en fait sur des vécus anciens qui sont similaires et négatifs, c’est-à-dire reliés à des expériences désagréables. Là, c’est mon subconscient qui me protège. C’est appréciable, certes, mais si je me laisse toujours guider par lui, je ne vais jamais oser faire quoi que ce soit de différent, de nouveau !

De plus, le subconscient ne peut me protéger qu’à partir de ce qu’il sait. Le jour de l’embouteillage, étant donné que cet évènement n’était jamais arrivé, ce n’est pas le subconscient qui pouvait me protéger, il n’avait pas cette information.

Mais le subconscient étant une banque de donnée qui ne connait pas ni la nuance entre vrai et faux ni la négation, il « croit » tout un tas de choses qui ne sont pas réelles, et va me lancer des messages de fuite devant des situations qui ne représentent aucun danger réel.  Et si on accorde trop d’importance à ces messages, on peut passer à côté de belles opportunités de vivre de nouvelles choses qui nourrissent notre vie, et même constituer des handicaps et des dangers.

J’ai ainsi connu une personne qui pense sincèrement être guidée par son intuition, et qui n’accorde pas d’importance à la différence à faire entre les messages réflexes du subconscient et l’intuition. Cette personne accorde une grande confiance à ce qu’elle pense être ses guides. Ok jusque là.

Mais c’était une confiance aveugle. Je voyais cette personne se mettre régulièrement dans des situations qui la mettait dans l’impossibilité de faire certaines choses, d’arriver à l’heure parce que le chemin classique lui inspirait que son intuition lui disait de ne pas prendre, ou encore de ne pas acheter ou au contraire d’acheter telle chose inutile ou inadéquate. A la fin, la vie de cette personne devenait confuse, et dans ses relations il était très difficile de la suivre. En recherchant sans  cesse le message de son « intuition », elle réinterprétait absolument tout évènement et toute présence d’autres dans sa vie;  Dans le quotidien cela donne des situations extrêmes : un jour, elle s’est arrêtée sur une route en forêt, en plein virage caché, juste parce qu’elle attendait les messages de son « intuition ». Cette situation était génératrice de danger pour elle et pour les autres. Je lui ai gentiment fait part du danger de la situation, et donc je devenais un perturbateur des messages de ses guides …

Le discernement n’est pas évident à avoir. Il existe des méthodes pour y aider, et les premières méthodes sont de s’éloigner de la croyance en ses idées et de prendre une grande respiration en laissant aller, en lâchant le mental, et en se disant que tout va bien se passer : en pensant cette phrase  » tout va bien se passer  » on génère cela !

Pour développer son discernement, il est utile d’avoir à ses côtés un coach qui accompagne sur le chemin du discernement, sans jugement et en toute bienveillance.

Quand on n’est plus amoureux de nos pensées … quand le changement se révèle à soi.

Dans le 5ème accord toltèque, Miguel Ruiz nous explique que « seul un mensonge a besoin d’être cru pour exister ».

Tout mon univers est fait de « croyances », c’est-à-dire de pensées, de concepts, de ce en quoi je crois ou non, de mes perceptions, de toutes les informations que je traite selon mes filtres. Beaucoup de ces croyances datent de mon enfance, et je suis tellement persuadé par elles que je me suis identifié à mes croyances, je les crois vraies et si elles ne le sont pas, je serai déstabilisé. Beaucoup de croyances sont communautaires, et imposées par les institutions de la société, au travers des lois, de l’enseignement, et la notion de bien et de mal.

Ce qui fait que j’accorde mon accord à des croyances, c’est-à-dire de les considérer comme vraies, c’est souvent mon besoin d’être rassuré, mon besoin d’être intégré dans une communauté, et puisque c’est plus rapide de commencer par suivre le modèle, inculqué par d’autres, les parents, par tout ce qu’on m’a appris étant enfant, puis l’école, et tous les codes de la société dans lesquels j’évolue.

Par exemple, pensez à quelque chose qui est « mal » : si je ne crois plus que telle chose est « mal », si je n’accorde plus mon accord à cette notion de mal, que reste-t-il ? Il reste un fait, une action, une parole, mais elle perd sa coloration de « mal ». Si je retire à une croyance le fait de la croire, je lui enlève tout pouvoir. La croyance s’efface, et la souffrance aussi. Je peux croire ou ne pas croire à la solution d’un problème, à l’existence d’une maladie, à l’existence d’un complot, etc … une fois retiré le pouvoir aux croyances, elles sont relatives, parfois vaines, parfois même inexistantes.

Mais parfois il arrive qu’on ressente un besoin de se saisir de son libre choix, de son libre-arbitre.  C’est alors une sensation, quelque chose de profond, qui se met en route. C’est ce qui se passe alors se situe au-delà du mental. C’est ce qui au fond de moi est intuitif, viscéral, qui me dit ça c’est ma vérité, c’est en cela que j’ai la foi, ou alors non, en ça je n’ai pas la foi.

C’est dans les tournants de la vie que se révèle le plus souvent le besoin de faire place à ce vrai-soi, et régulièrement cette révélation se fait à l’occasion de ce qu’on appelle des accidents de la vie. Ce besoin de foi se fait sentir, le besoin de se libérer des modèles pré-établis grandit et on a le sensation de grandir enfin, de redevenir adulte spirituellement, de se trouver soi.

Nombre d’entre-nous se retrouvent dans des conflits, intérieurs et même extérieurs. Ce besoin peut être ancien mais avoir été enfoui dans les couches de confort, et ça donne les burn-out et les dépressions, ou alors des comportements de déni. Certains quittent travail ou famille ou conjoint, ou parfois tout à la fois, soit dans le calme ou alors avec fracas, pour redémarrer autre chose.

Accorder le pouvoir à des croyances et la foi dans un personnage construit tout au long de la vie et qu’il faut garder néanmoins pour des raisons de commodité, ne suffit plus, ne nourrit plus. Parfois on veut vivre, sentir en soi vibrer la profonde et « vraie » nature : laisser la « personne », qui nest personne, mais « être un Être », être soi !  Dans ces moments, on touche parfois du doigt la grâce, une harmonie entre ce qu’on est dedans et dehors.

Pour y arriver, le chemin peut être immédiat, court, ou alors plus long. Quand ce besoin se fait non seulement sentir mais ressentir, c’est là que l’aide d’une personne extérieure comme un coach de vie est bienvenue. Comme une béquille que tu lâcheras le plus tôt possible, je t’accompagne sur ton nouveau chemin de vie, que ce soit dans la sphère intime, familiale, professionnelle ou sociale, ou tout à la fois.

 

Atteindre la richesse de la relaxation

Atteindre la richesse de la relaxation

Pour obtenir la paix, fais de l’espace. Pour obtenir de l’espace, sois silencieux. Ensuite, fais de l’espace autour de toi, et laisse partir toutes les anxiétés, les peurs, les craintes, les luttes, les colères, les suspicions…

Ménage toi un moment pour toi. Eteins tes appareils, déconnectes toi un peu.

Prends le temps, fais du temps. Éteins ton téléphone et toutes les distractions.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

Ralentis le flot

Ensuite, ralentis le flux des pensées. Repère tout ce qui dans tes préoccupations est lié au passé et au futur. Concentre-toi sur ce qui est, là, maintenant. Petit à petit, tu vas venir vers le moment présent, vers ce qui se passe ici et maintenant. Tout ce qui n’est pas dans le présent, laisse-le, et reviens ici dans le présent. Ne chasse pas les pensées qui se passent dans le passé et dans le futur, mais simplement reviens ici.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

Maintenant, continue ton voyage. Respire un peu plus lentement, laisse aller tes tensions, ne pense plus à cette journée, ni à ce que tu va ou dois faire juste après ce moment que tu t’accordes.

Le passé n’existe pas, personne ne l’a jamais vu, saisi, entendu. Le passé c’est ce que nous retenons de notre vécu, souvent de ce qu’on nous a enseigné de croire du passé. Mais il n’existe pas.

Le futur n’existe pas, personne ne l’a jamais vu, saisi, entendu. Le futur est une projection mentale. Il n’existe pas.

Le futur n’existera jamais ! Ce qui existera, c’est un autre moment présent. Et ainsi de suite. Donc, ce qui existe c’est le moment présent. Seul lui existe. TOUT absolument tout se passe dans le présent, RIEN ne se passe dans le futur, et rien ne se passe dans le passé.

Alors si tu vis dans le passé ou dans le futur, tu vis dans tes pensées, dans l’irréel ! dans tes projections. Et tu passes à côté du réel, le seul réel est ce qui se passe au présent. Seulement au présent.

Vis ! vis au présent !

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

détends-toi. Tu n’as rien d’autre à faire, pendant quelques minutes, que de te laisser aller à déguster le moment présent. Ralentis petit à petit toutes ces pensées, et viens là, ici et maintenant : il n’y a pas de pensées. Observer-Contempler, observer pour t’inspirer, contempler pour prendre un peu de recul, observer et contempler dans le présent, pour t’inspirer dans le discernement et prendre plus tard les actions dans le bon moment, celui qui construit un futur moment présent connecté, harmonieux, cohérent.

Respire. Respire par le ventre. Respire. Plus lentement que ça. Un tout petit peu plus lentement. Encore une fois, respire. Lâche, relâche. Et encore une fois, respire un peu plus lentement.

En attendant, reviens ici, et observer comme ces mots t’embarquent dans des pensées, la puissance de ton imagination n’est-elle pas un formidable outil ? Utilise donc ton mental pour imaginer ce que tu choisis, reprends le pouvoir, et imagine des beaux paysages de vie, des beaux voyages, car c’est dans les rêves qu’on trouve l’inspiration.

Maintenant reviens, encore une fois, ici et maintenant. Observe, ressens, ferme les yeux, écoute, regarde à l’intérieur de toi, tout ce qui se déploie. Tout ça te rappelles à ce qui constitue ton monde intérieur, fait de passé et de futur tous construits. Et reviens, ne fais qu’observer, toutes ces observations qui renvoient à des pensées, laisse-les défiler, juste défiler en toi, comme des paysages qu’on observe depuis un train lancé dans la campagne.

Maintenant, respire comme si tu respirais par le cœur. Comme si c’est ton cœur qui respirais. Et ton cœur respire :

« j’inspire l’Amour, j’expire l’Amour, j’inspire l’Amour, j’expire la Joie, j’inspire l’Amour, j’expire la gratitude »

Tu peux penser à quelqu’un que tu aimes, ou à un animal que tu aimes. Respire par le cœur, avec le ressentir, ressens cet amour en toi ! Ressens la Joie, la gratitude, l’Amour Universel pour tout, pour la Vie, pour toute forme de Vie, pour la Terre, pour l’Univers !

continue ton voyage, selon ton inspiration, soit in-spiré, tu es un être spirituel, in-spirit ! …

Prends ton temps, libère toi et vas, voyage, loin, voyage librement, tu es LIBRE ! Libre ! Libre !

faire silence pour reprendre de l’espace

most thoughts are repetitive—thoughts about the future and the past. we often don’t realize what is happening because we have become accustomed to it.  E Tolle

 

… Quand un évènement ou plusieurs devenus situation me mettent en colère … Souvent c’est au travail, ou un membre de la famille, ou encore une administration.

Derrière une colère il y a toujours une tristesse ou une peur. Avoir ceci à l’esprit est salvateur. Et me rappeler que la peur est très mauvaise conseillère m’aide à ne pas réagir. Mais parfois je deraille, oui.

Quand une situation vient comme me prendre à la gorge, quand je me sens coincé, obligé, pris en otage, au piège d’autres, ou quand quelqu’un a des idées et des décisions injustes et tellement fausses…

En offrant ma résistance, ma colère, j’offre à l’autre de jouer le rôle qu’il veut que je joue. Car il est dépendant de moi. Son attitude va continuer tant que je joue le jeu.

Alors que faire ? D’abord accepter. Comment peut-on accepter certaines choses totalement horribles, injustes, révoltantes ?

Ce sont des jugements. Même si souvent je disais  » mais non, ce sont juste des faits ! Regarde les chiffres,regarde ce qui se passe, es-tu aveugle ?  » Ou encore  » mais c’est la triste vérité ! « …

En fait non, ce sont des jugements. Les jugements sont partout, ils ont formé nos cerveaux, nos comportements, Ils sont automatiques.

Les seuls faits sont simples et naturels, il fait beau n’est pas un fait..il fait chaud n’est pas un fait. Il fait jour c’est un fait. Il fait nuit est un fait. L’oiseau est sur l’arbre est la description d’un fait.

Nos jugements sont basés sur des émotions. Toute émotion dure entre 30 secondes et 1 minute 30, et tout ce qui en reste c’est ce que je cultive, ce que je garde de cette émotion. Les opinions et les certitudes sont des ancres de mes jugements, les ancres de mes émotions.

Je voudrais qu’une situation soit différente de celle qu’elle est. Parce que j’ai peur, alors je veux la transformer. J’opose ma résistance. C’est une résistance à envers ma propre peur.

Alors je voudrais que d’autres adoptent tel ou tel comportement.
C’est en fait que les autres répondent à ce que je pense qui fera mon bien-être, qui va effacer ma peur, mon anxiété, mon inquiétude…

L’émotion est né en moi je l’ai gardé et maintenant je voudrais que d’autres l’efface. L’émotion est à l’intérieur les autres sont à l’extérieur. Évidemment ça ne peut pas marcher. Si je me mets sans cesse en situation de dépendance vis-à-vis des autres pour gérer les émotions que je ne sais pas gérer avec moi-même et en moi-même je ne pourrai pas acquérir de sérénité durable de tranquillité d’esprit.

Il peut m’arriver des choses bien pire que ce qui m’arrive il peut m’arriver que je sois en prisonnier il peut m’arriver que je sois parmi ce qu’on dit être les victimes de guerre il peut m’arriver une maladie il peut m’arriver un empoisonnement etc…

Accepter sans vouloir transformer selon mon vouloir.

Pour accepter alors que je me sens totalement enfermé dans mes émotions je peux commencer par faire silence et respirer. Ce moment de silence m’offre un espace de liberté il sera court au début et insatisfaisant mais si je répète ceci alors cet espace de liberté va grandir le sentiment de colère de tristesse d’anxiété de culpabilité de victimisation vont tous reculé d’un pas.

Simplement faire silence en moi-même cesser de penser au futur ça c’est de penser au passé ce essaie de penser aux autres juste observer ce qui est ici et maintenant.

Dans le ici et maintenant dans le moment présent il n’existe pas d’anxiété de colère de suspicion de plainte de faute ou encore de victime.

Et alors que je pourrais commencer à dire « voilà la situation est comme ça c’est comme ça » accepter et même m’abandonner à ce qui est.

Car à quoi cela servirait-il de vouloir changer quelque chose qui n’est pas la seule chose qui est c’est ce qui est dans le ici maintenant.

Ce qui est passé est passé et n’existe plus, ce qui sera est inconnu c’est dans le futur qui n’existe pas. Le passé n’existe pas le futur n’existe pas personne ne les a jamais vu ne les a jamais saisi ne les a jamais contrôlé. Étant donné que le passé et le futur n’existe pas il n’y a aucune raison de vouloir m’agacer où m’angoisse et à leur sujet.

Certains sont allés dans les chambres à gaz avec le coeur en Paix. Ce sont mes exemples de sagesse à suivre car ils l’ont apprise dans des conditions terribles et sans avoir le temps de le faire.

Aimer…la dépression ?!? Témoignage

Aimer ce qu’il est impossible d’aimer …

Aimer…la dépression ?!?   An anglais, Depressed (déprimé) peut s’entendre par Deep Rest, à savoir un moment profond de repos, d’arrêt, de retrait. Une retraite nécessaire, celle de la folie d’un quotidien qui ne correspond plus à la nature profonde en éveil, ou en réveil.

En Français, De-pression peut s’entendre comme la détente d’une pression trop élevée. On dé-compresse. Et alors c’est comme un grand vide après le trop-plein.

Voilà ce qui m’est arrivé en 2013. Le vide en moi génèrait alors le vide autour de moi, je me sentais seul, incompris, isolé, même pas envie qu’on me comprenne, qu’on m’approche, personne ne peut comprendre, une force en moi ne veut surtout pas faire un pas vers l’autre, vers la compréhension de cette incompréhension.

Commençait alors une traversée du désert … longue, pénible, dans un brouillard dense … de temps en temps une oasis pour me reposer, pour ensuite voir que ce n’était qu’un mirage d’oasis, et le désert, encore … Celui que je générais, celui du deep-rest, la retraite profonde … que j’ai oublié d’aimer !

Notre société fait de nous des machines à gagner, des performeurs, et nous gérons toute notre vie selon les critères et paramètres de performance. Notre société nous a séparés isolés, il n’y a plus de commnautés de villages, de rue, de famille. Tout doit aller vite, on vit deux fois plus longtemps et on se prend plus le temps pour rien ! Plus de partage, plus de temps … les faibles, on les aide à s’adier, mais on ne les aime pas, on ne les protège plus !

… alors comment donc avoir l’idée même d’une retraite profonde, et comment concevoir même l’idée d’aimer ce moment à passer, dans la sécurité perdue du temps pour soi, dans la sécurité perdue d’une communauté qui protège les faibles.

Pourtant, ce temps de prise de recul est le chemin de la découverte de ressources insoupçonnées, et d’une spiritualité plus profonde, d’une humanité élargie. Les grands maitres spirituels ont souvent émergé après une retraite profonde « deep rest ».

Aimer la dépression, une idée stupide, peut-être. Aimer la dé-pression, une idée déjà plus acceptable. Aimer le temps d’arrêt profond, voilà un moment qu’on devrait peut-être s’accorder de temps en temps, avant que le corps ne dise stop à son tour, en nous entrainant dans un gouffre dont on met si longtemps à sortir.

Car c’est un plongeon sans fil quand on craque, que ce soit une sorte de paralysie mentale, ou alors une dérive des croyances qui nous entraine à ne pas pouvoir aimer les autres, vers cette hypersensibilité à tout ce qui vient de l’extérieur, les sons, les voix, les couleurs, les comportements, la nuit, la moindre pluie, même la nourriture, plus rien n’est supportable.

La reconnexion est alors douloureuse, et se fait alors d’une manière nouvelle : C’est une créativité forcée qui est à l’œuvre, car pour qu’émerge quelque chose de nouveau, il faut changer la manière de penser, et d’agir.

Je m’étais entêté à penser que la solution viendrait de l’extérieur, et que changer des choses à la marge arrangeraient tout.

Mais la vie est bien faite, alors quand vraiment j’étais allé trop loin, quand j’ai bloqué, la Vie a fait ce qu’elle sait si bien faire : La Vie est mouvement, elle bouge elle ! et puisque je refusais de bouger, elle s’est chargée de cela : un grand coup de pied, pour que je recommence à zéro, pour que je finisse enfin à émerger : par mes talents, par ce que je sais créer, par moi !

Et durant cette période de perdition, je n’avais souvent plus grand-chose à quoi me raccrocher, sauf la flamme de l’Amour qui toujours brûle en moi. Quelques phrases d’ancrage, quelques inspirateurs, quelques souvenirs heureux, et petit à petit … avec le recul, je me surprends à parfois regretter la facilité avec laquelle je plongeais dans les profondeurs de l’âme, mis à part que je ne regrette pas la souffrance.

Et aujourd’hui, je suis toujours aussi seul, mais je me sens pas seul, au contraire, je sais que je n’ai jamais été seul, c’est moi qui me suis isolé. Mon isolement, mon manque de Vie, mes idées noires, mon manque d’énergie, ma colère rentrée, mon hypersensibilité négative, étaient reliées à la peur. Puis, dans la foulée, avec le départ de Maman, il a fallu apprendre la tristesse.

Au fil du temps, au fil des ans, tout ce qui m’a été offert se transforme, et tout ce qui m’est offert de vivre a toujours quelques longueurs d’avance sur ma capacité de compréhension. Ainsi, je suis toujours surpris, je m’émerveille, et parfois je plonge à nouveau quelques temps dans la tristesse, dans le doute, mais cette fois le doute est un moteur, et la tristesse une façon d’apprendre, de me relever. Bien sûr, dans ces moments, je ne peux rien voir clair. Mais désormais, je me rends compte que je suis aveuglé par les émotions, et qu’il faut laisser passer ce temps que je ne crois pas avoir.

Aimer la retraite profonde, m’arrêter quelque instants au bord du chemin, et regarder la Vie passer. Cesser de croire que je n’ai pas le temps. Plus je m’accroche au temps, moins je peux être créatif, et l’utiliser. Prendre un temps pour soi.

 

Le jour fini

Le jour fini

il glisse doucement dans le passé, et ne sera plus jamais.
je le laisse aller, doucement,
en portant une dernière pensée bienveillante à cette journée, vécue.

Je laisse derrière moi toutes les pensées stressantes, toutes les agitations, toutes les questions restées sans réponses, tous les doutes, toutes les confusions.

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