Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 42 of 57)
Chaque-Un vit par le coeur, c’est notre nature.
Les théoriciens de l’affect nous emmènent parfois trop loin dans le détachement. Nous sommes des êtres spirituels qui faisons une expérience matière, et nous sommes donc quand même matière, nous vivons dans la matière. Tant que nous sommes ici sur cette planète merveilleuse, nous y avons une mission terrestre. Respectons celà.
l’Amour n’est pas matière, ni extérieur, il est là dans le coeur de chaque-Un, et n’a pas besoin d’un autre pour être. L’Amour n’est pas quelque chose qui se vit à deux, dans le sens d’une relation amoureuse, ou avec un enfant dans le sens de l’amour maternel.
L’Amour, avec un grand A, est dedans de nous, il n’est pas matière, il est silence, humble, discret, gratitude, compassion, intégré, absolu.
Ceci dit, l’Amour ne peut pas indéfiniment aller vers l’ailleurs infini de l’Éternité, pour un être humain. Pour un humain, il faut une destination de l’Amour.
Pas une personnification, ce qui est un piège, mais une destination, un miroir, toujours partiel et toujours déformant, de l’Amour.
Hello !
» il est rare que les gens qui réussissent ne prennent pas de plaisir à ce qu’ils font » – Dale Carnegie.
… réfléchissons un peu, sans se forcer à trouver le contre-exemple : ceux qui réussissent leur vie, c’est à dire ceux qui sont heureux, le font toujours par et avec plaisir !
je ne parle pas de la réussite sociale : combien de burn-out parmi les managers…
La Joie : le plaisir, ce qu’on aussi nomme souvent l’amour, la joie sous toutes ses formes, sérénité, explosive, apprenante, restauratrice, reposante, souriante, et tant d’autres formes de Joie, est le moteur de nos réussites réelles, celles qui nous portent.
La joie réelle ne peut venir que de l’intérieur. Ceux qui font dépendre leur joie des éléments extérieurs se mettent en état de dépendance : dépendance affective, dépendance aux comportements des autres, dépendance à l’environnement. La Joie se vit n’importe où.
La Joie se vit uniquement au présent. On n’a jamais de Joie dans le passé ni dans le futur. Faire dépendre sa Joie de circonstances futures, c’est vivre dans la dépendance à la réalisation de ce futur. Ce n’est pas la Joie. Et une fois que ces circonstances sont réunies, la Joie ne dure pas longtemps : parce qu’elle dépendait d’éléments extérieurs et extra-temporels. La Joie se vit uniquement au présent ! On peut construire une autre Joie pour le futur, mais on ne peut vivre que la Joie au présent.
Chaque Joie est unique, comme nous tous sommes Uniques
Personne n’a la Joie de quiconque autre. Chacun a sa Joie, faite d’une foule d’ingrédients. Les perceptions ne sont pas identiques, le sens que nous donnons à chaque mot de notre vocabulaire n’est pas identique, nos expériences de vie sont très différentes. Les coach-consultants vous donneront des listes de recette toutes faites : soit celle du coach, soit dans le meilleur des cas en fonction d’un profil qui vous catalogue, vous standardise.
Voilà notamment pourquoi en coaching, je souhaite que la personne que j’accompagne génère sa propre Joie : en fonction de sa façon de fonctionner, de ses capacités naturelles, de ses valeurs, la Joie est propre à chacun.
Car un objectif réalisé sans la Joie profonde, ce qui nous fait vibrer, ce qui vient des tripes, n’est pas porteur, pas nourricier. Je veux que mes coachés s’épanouissent, se sentent vivre, et ressentent dans leur corps comme ils sont vivants !
Je ressens de la Joie à être là, je ressens de la Joie quand tu es là. C’est ma Joie, et elle ne dépend que de moi. Merci.
Début du chapitre 6 de » la maitrise de l’amour » de Donc Miguel Ruiz , lu et un peu adapté :
https://cloud.leviia.com/s/mPDL8adCWPHKQRi
Rêve
tu rêves de printemps, les cris des enfants,
tapis de fleurs s’éveillent, tes yeux s’émerveillent
rosée scintille dans les champs, le soleil timide s’y étend
un frisson te traverses, fraiche caresse
tu rêves de printemps, les souffles des amants,
les jours s’allongent, libre le cheval sans longe
les oiseaux en fête, le lièvre s’échappe, en fait
tu rêves d’été, le vent dans le grand marronnier,
te lever tôt pour profiter, marcher et respirer
avant que le soleil écrase, sans pitié la plaine rase
refuge en forêt, calme et fraicheur
Fabrice Midal a lancé début 2022 un teaser autour des 5 portes de la spiritualité. Avant de plonger dans la signification précise de l’auteur, j’ai laissé mon inspiration (in-spirit, en spiritualité) courir sur les mots inscrits sur les 5 portes :
Agir : la créativité : Je suis dans l’action, plutôt que dans les pensées et les opinions et toute forme de jugement. La réflexion est celle destinée à l’action. Mon action est tournée vers la créativité lumineuse, et la bienveillance est son socle, la gratitude son moteur, l’amour son énergie.
– Voir : l’intuition. Mon discernement est en constante progression. Pour cela je fais en sorte que mon cœur mon corps mon esprit soient en bonne forme, ils constituent une unité : je suis. Ainsi mon chemin s’éclaire constamment, mon intuition augmente et je distingue nettement les messages que la Vie m’offre.
-être en relation : le monde extérieur
Je suis conscient que j’ai ma propre carte du monde, et que chaque un est différent. Je sais que nous sommes tous uniques et c’est une énorme richesse. Je suis en relation avec moi m’aime et les autres, par l’intuition, par ma sensibilité, par mon ouverture au monde. Je peux ainsi apporter ma Paix et la recevoir.
– sens de complétude
Tout ce que je fais se rempli chaque jour de congruence, de cohérence, de cohésion, de résilience. Ainsi le chemin de ma vie est naturel et correspond pleinement à ce que je suis, et ce que je suis correspond à ce que je veux être. Au lieu de choisir inconsciemment mon chemin de vie, je dirige ma vie et j’en suis responsable : je réponds à la vie
– sentiment d’être en paix
Je m’abandonne, j’accueille et j’accepte tout ce qui me vient, et je prends conscience que je choisis ma manière de vivre ce qui vient de l’extérieur à moi. Chaque instant je veux choisir la paix, c’est comme ça que je vais l’émettre, chaque instant c’est moi qui choisis la voie de l’amour, je sais que c’est difficile, mais l’amour est la seule réponse : « Love is the only answer, hate is the root of cancer » dit la chanson. Chaque jour mon sentiment de paix augmente, elle m’éclaire et me sert de guide.
Est ce si difficile d’aimer ? C’est la question que j’ai à moi m’aime en ce moment.Ce n’est pas difficile d’aimer, aimer est ma nature m’aime ! Aimer c’est facile, c’est ma nature ! Ce sont toutes les barrières que je mets moi entre moi et aimer, qui me séparent de l’amour de tout en tout.
Aimer est ma nature m’aime. Je m’en sépare par mes pensées, mes opinions, mes certitudes, et même par mes cellules qui ont appris à : à me méfier, à m’éloigner, à reculer, à rejeter, par les expériences de peur, on appelle cela des traumatismes, nés de peur.
C’est la peur et tous ses enfants qui me séparent d’aimer. Non seulement on ne peut pas être à la fois dans l’amour et dans la peur, mais ce sont les deux pôles qui éloignent l’autre. La peur m’empêche de vivre dans l’amour, l’amour empêche la peur.
Accepter, m’abandonner et accueillir ce qui est. Et aimer ce qui est, aimer chaque être tel qu’elle est. Voilà ma nature.
En ces temps difficiles, il devient encore plus difficile d’aimer ce qui est, ceux qui sont à nos côtés. C’est pourtant le défi qui m’est posé par la Vie : aimer ce qui est, par delà les haines et les aveugléments, au delà des inconscientes maltraitances.
Lâcher prise, lâcher les barrières et les renverser une à une, aimer même Celui qui est mon bourreau, cesser d’être victime, me libérer des chaînes de la peur.
Et vivre enfin et de plus en plus dans cet autre amour, celui qui est là, en moi, puisque je suis amour, cet amour qui n’a besoin de rien pour être, nulle nourriture, c’est une énergie universelle et infinie, nulle raison car elle se suffit à elle-maime.
Et pour célébrer celà, la Vie m’a offert ta présence, qui que tu sois qui lit ces mots, toi qui es, toi que je veux aimer au-delà de tous ces raisonnables que sont les barrières de l’existence, celles qui nous séparent peut être.
Je veux aimer au delà de la raison, parce que l’amour n’a pas de raison, l’amour n’a pas besoin de bonne ou mauvaise raison pour aimer, il est, et je suis amour.
Je veux aimer parce que l’amour n’est nulle part qu’en moi, si tu le veux, laisse moi me regarder dans le miroir de ton amour, car tu es amour.
Regarde toi dans le miroir de mon amour, celui qui est vivant et qui danse en toi entre les mots lus : il t’appartient, il est en toi, il est toi, tu es l’amour.
Namaste.
Inspiré de » le pouvoir de l’Amour » de Don Miguel Ruiz
Aimer, c’est aimer sans intérêt propre, sans conditionnels. Dans toute relation, chacun est responsable de sa moitié de la relation, mais pas celle de l’autre.
Aussi, ne pas vouloir contrôler l’autre est essentiel pour ne pas tomber dans les jugements et les conditions. Car ce n’est alors pas aimer l’autre personne, mais ce serait aimer la personne que l’autre devrait être selon sa propre image.
Or, personne ne sera jamais comme on voudrait que l’autre soi ! C’est une illusion.
Aimer, c’est aimer sans poser de conditions, et c’est aussi sans intervenir dans son Être. C’est lui faire confiance quand ça ne va pas, l’encourager et valoriser, lui dire qu’on a pleinement confiance en ses capacités, et ne pas vouloir faire à sa place.
Aimer, c’est aimer sans condition : de façon inconditionnelle.
TRUC POUR PRISE DE CONSCIENCE : imagine que tu as un chien. Tu t’occupes de lui, tu le promènes et tu joues avec lui, tu le nourris et il te fait la fête quand tu rentres. Si tu as un chat, voudrais-tu que le chat se comporte comme le chien ? Non ! Evidemment non ! Et l’inverse n’est pas moins faux !
Donc, pourquoi s’acharner à attendre de ses enfants, de son conjoint, de ses amis ou de ses collègues, ou même du gouvernement qu’ils se comportent comme autres que ce que chaque-Un Est ?
Nous avons chacun une carte du monde personnelle, singulière, et aimer c’est respecter ce que chaque-Un EST !
S’il y a des comportements qui ne correspondent pas, c’est qu’ils ne correspondent pas à ce qu’on attend : c’est un besoin en soi qui n’est pas nourri. L’autre n’est qu’un stimulant. Mais le besoin non nourri est en soi, pas dans l’autre ! L’autre peut aider à ce que ton besoin soit nourri, mais il ne pourra jamais le faire à ta place.
C’est comme ça que trop de personnes placent leur équilibre interne entre les mains d’autres, dont ils deviennent esclave en les maltraitant jusqu’à ce qu’ils fassent comme il leur convient. Les besoins ne sont cependant jamais vraiment nourris, c’est une dépendance qui se crée.
Donc, ne faisons pas de nos relations avec les humains ce qu’on ne demande même pas à nos chats ou nos chiens, et même pas à nos poissons rouges : respectons et recevons chaque-Un de façon inconditionnelle, pour profiter des formidables richesses qui s’y trouvent en vérité !
Imagine deux personnes perdues en forêt. Le premier ne connait rien à la forêt et ne trouve pas de chemin de sortie, sans repères il est perdu et panique vite. Le deuxième est habitué à lire les nombreux signes que donne la nature et trouve rapidement la et même les chemins vers la sortie. C’est parce qu’il a appris à porter attention aux signes.
Dans la vie courante, garder son attention ouverte est un talent de base. Les trois premières choses à observer comment on se sent soi dans l’instant présent, comme les autres se sentent au même moment, et comment est la situation au même moment. En gardant ton attention ouverte sur ces trois aspects, tu conserves un esprit clair et tu évites de te sentir perdu et confus. Tu es en connexion. C’est entendu ou relxa, les gens sont cool et ouverts ou aggressifs et fermés ?
Aussi, reste focus, ne te disperse pas sans cesse, ni polluer. Sois engagé et porte ton attention sur ce que tu fais.
Enfin, reste calme. Ce n’est pas être passif, mais c’est être dans l’instant présent en accueillant pleinement ce qui est, en tant que témoin.
Tu peux ensuite non seulement accueillir mais aussi t’abandonner et aimer ce qui est, même ce que tu n’approuves pas.
Sois plein de compassion pour ce qui est, et pour tout être, même et particulièrement ceux qui ne partagent pas ni tes pensées ni tes options de vie. Rappelle toi que nous ne sommes pas nos pensées ni nos émotions.
Ainsi, se présenteront à toi des nouvelles possibilités, car tu auras libéré la créativité en toi et celle qui vient à toi.
Inspiré et complémenté à partir de Getting Unstuck ep11
» Quand tu réalises que toutes choses changent, alors tu cesses enfin de vouloir les retenir » – Lao Tseu
On ouvre alors les portes à ce qu’on appelle le lâcher-prise. A quoi ça sert de lâcher-prise ? Ca sert à prendre du recul. Ca sert à ne pas bloquer la vie.
Quand on se trouve devant un changement dans ce qui constitue notre réalité, on a tendance à retenir, et à rectifier, à revenir à la situation d’avant.
Pour quelle raison ? Cela arrive quand le changement s’opère sur un ou des éléments extérieurs sur lesquels reposent la sécurité, l’harmonie avec le monde, l’amour de l’autre. Un équilibre est rompu, un statu quo qui tournait tranquillement devient chaos.
Nous pouvons trouver de nombreux exemples de chaos. Un deuil en est un exemple très parlant. L’autre n’est plus là, la relation à cet autre change alors. Tous ceux qui ont vécu le deuil d’un proche savent dans leur chair à quel point une partie de soi est arrachée. C’est ensuite le processus de deuil, que j’appelle un processus de vie, et un processus vital, qui se met en route. Processus de vie, car alors la vie se ré-invente.
La vie continue sans nous, elle s’insinue partout, elle avance sans nous, elle ne nous attend jamais. C’est un processus inexorable. Dans sa grande arrogance, l’homme croit encore que la vie s’arrête quand il s’arrête, ou quand il le décide. C’est une preuve de faiblesse que de mettre fin à l’existence d’une personne, ou de l’enfermer, car la Vie, elle, continue toujours. D’ailleurs, ceux qui tuent ne tuent que de la matière, ils ne tuent jamais la liberté de penser, et renforcent en eux-mêmes, pour toute leur existence, ce qu’ils pensent avoir tué en tuant les personnes : ils ont tué personne, en fait, mais ne tuent jamais un Être, car Être est, n’a pas de forme ni de temporalité, ne peut être stoppé.
Quand on veut retrouver » la vie d’avant » on retient ce qui n’existe déjà plus. Même hier n’existe plus. Ce qui nous donne l’illusion qu’aujourd’hui est la continuité de hier, c’est l’illusion que nous avons de contrôler la vie. Moins elle bouge, plus nous avons l’impression qu’aujourd’hui ressemble à hier. Et c’est comme ça que nous nous retrouvons à avoir des jours qui passent vite, des semaines qui passent vite, des mois et des années, et la vie passe à une vitesse folle. Un jour, on se rend compte qu’on n’en a qu’une, et qu’elle est passée.
Retenir la vie d’avant est une illusion, car la vie ne recule jamais. Ce qui existe, par contre, c’est un nouveau lendemain, c’est du neuf, c’est de construire à nouveau, d’inventer et de réinventer la vie qu’on a.
Pour inventer du neuf, la recette est-elle de vouloir à tout prix revenir à la vie d’avant ? Quand c’est possible, on trouve des éléments extérieurs qu’on désigne coupables. Mais ce n’est que reculer l’échéance, finalement.
En voulant retenir la vie d’avant, tu t’opposes à vivre la transformation déjà à l’oeuvre.