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Comment un rêve peut-il être prémonitoire ?

Comment un rêve peut-il alors être prémonitoire ?

dans la suite de l’article consacré aux rêves voir ici  CLIC

Les travaux de Joe Griffin, montrent que le rêve désactive l’excitation émotionnelle non satisfaite : le rêve évacue les émotions non résolues. L’une des conclusions les plus importantes auxquelles Joe Griffin est parvenu dans son enquête sur ce qui ce qui se passe quand nous rêvons est que le rêve joue un rôle vital dans la régulation émotionnelle, et d’une manière spécifique. Lorsque les attentes émotionnelles déclenchées pendant la journée restent insatisfaites, elles sont « évacuées » des centres émotionnels du cerveau par l’expression émotionnelle métaphorique du rêve. Le niveau d’éveil du cerveau est ainsi rétabli et il est mieux préparé à faire face aux expériences émotionnelles du lendemain. Le rêve est ainsi un exutoire des émotions non résolues.

Mais alors qu’en est-il du rêve prémonitoire ?

Le rêve est prémonitoire, c’est quand une chose rêvée arrive « pour de vrai » par après.

Prenons un rêve comme l’évacuation d’une stimulation émotionnelle inconsciente irrésolue dans la journée, après qu’un problème soit apparu dans le quotidien, même s’il n’est pas grave, une émotion peut ne pas avoir été exprimée.

Le rêve est donc une mise en scène pour résoudre une émotion non exprimée, avec des personnages, un contexte, un scénario.

Pour cela, le rêve puise dans l’immense base de donnée du subconscient, et peut faire appel à des personnages fantastiques, il ne connait pas la gravité et ne connait aucune limite. Ceci dit, il va régulièrement piocher dans ce qui nous est arrivé récemment. Cette scène est donc liée au passé car stimulée par un évènement, mais nous ne faisons pas le lien puisque ça se passe dans l’inconscient. Donc, nous allons retenir le rêve comme étant une scène inédite, nouvelle, ça peut nous amuser, nous surprendre, nous effrayer, selon le contexte.

Le lendemain par exemple, on peut agir dans la vraie vie pour résoudre l’évènement de la veille. En résolvant un problème dans la vraie vie, on va donc aussi, sans le savoir, résoudre le résultat émotionnel qui a conduit au rêve.

Cette résolution dans la vraie vie va générer sa mise en scène, ses personnages, un contexte, un scénario de la vraie vie. Ici nous ne pouvons pas puiser dans les personnages fantastiques pour ça, d’ailleurs.

Il suffit alors que certains éléments de résolution de la situation de la veille soient concordants avec des éléments de la mise en scène du rêve généré par la situation de la veille, pour déduire une relation entre le rêve et les évènements arrivés dans la réalité par après.

Je vais avoir tendance à me dire  » j’en ai rêvé, c’est arrivé !  » non ! le rêve m’a fait vivre ce que je peux vivre en résolvant l’émotion irrésolue, puis je l’ai réalisé. Il n’y a pas de prémonition, tout est dans le bon ordre.

En fait non, généralement, le lien est juste logique : ce que j’entreprends aujourd’hui est souvent lie à ce que j’ai commencé hier, je peux donc me trouver dans la situation de régler une émotion inconsciente non exprimée hier. Et souvent d’ailleurs, l’interprétation du caractère prémonitoire d’un rêve est symbolique, elle rejoint en cela le vaste monde du subconscient.

Evidemment, certains vous objecter que des rêves prémonitoires n’ont pas de lien avec une action que va réaliser la personne qui a rêvé. Des situations extérieures peuvent être collectives, ou même toucher des populations entières. Et donc générer des émotions irrésolues, menant au rêve. Ce rêve aura son contexte, personnages et l’ensemble de la mise en scène.

Par la suite, les autorités peuvent par exemple résoudre la situation, ce qui va avoir un effet de résolution ayant généré l’émotion. Là aussi, la « réalité » aura son son contexte, personnages et l’ensemble de la mise en scène. Je peux avoir l’impression que le rêve « est arrivé pour de vrai » et en dehors de toute action de ma part !

D’ailleurs, je remarque qu’un rêve ne peut être déclaré prémonitoire que pas après, lorsqu’il correspond à une « réalité » : que fait-on de tous les rêves qui ne correspondent pas à ce qui arrive ?

Les prémonitions sont courantes.

Dans les rêves, leur mise en scène importe peu, et les prémonitions sont en fait beaucoup plus nombreuses : chaque jour nous réglons des vides émotionnels de la veille qui ont peut-être mené à nos rêves, et nos actions ou plutôt les résultats de nos actions (parfois initiées la veille d’ailleurs) vont résoudre les émotions bloquées.

Simplement, nous ne nous souvenons pas de la majorité de nos rêves, et si c’était le cas, et si nous savions les interpréter, nous ferions probablement beaucoup plus de relations entre le passé et le présent, mais nous ne considérerions pas cela comme quelque chose de fantastique 🙂

Ce texte fait suite à l’article consacré aux rêves voir ici  CLIC

Petit matin, tout petit, après le petit dej, café sur l’accoudoir du canapé, lumière tamisée, le ronron du lave-vaisselle, les reflets de la lumière tamisée sur le meuble en bois, la bibliothèque mon trésor à mots, une bougie comme souvent brûle, et les huiles essentielles en diffusion, déjà…

C’est un privilège de goûter à tout ça. Un grand privilège. Tant de personnes dans le monde se lèvent avec la faim, la peur, dans les cris, sous la coupe d’autres.

C’est une chance aussi, d’avoir la présence d’esprit de goûter à cette paix simple, à ne pas avoir besoin de bruit et d’agitation pour me sentir vivant, à ne pas avoir besoin de plus tous les jours pour me sentir bien.

Le matin est yang, et l’esprit veut aller vers la nouveauté, la découverte, l’extérieur, les autres.

Donc, maintenant, que puis-je entreprendre aujourd’hui ?

Si je mets en relation la pauvreté dans le monde et mon confort, je peux me demander ce que je peux faire moi, d’autre que de donner de l’argent chaque mois.

Si j’enlève les processus de culpabilité, et que je tiens compte, d’abord, de mes valeurs. Définir mes valeurs, voilà un bel exercice à continuer.

Je tiens compte aussi de ma situation, mon âge, mes talents, mes limites, mes compétences, mon énergie.

Ensuite, aussi, je tiens compte des limitations extérieures. Non, on ne peut pas faire n’importe quoi n’importe où, en théorie oui, mais si je mets 25 ans à avoir le droit d’exercer en tant qu’avocat des Ouighours en Chine en passant par la case prison ou extradition, quel sera la balance bénéfice-effort ?

Je peux orienter ma réflexion, la préciser.

Oui, je fais un travail formidable sur moi, et dans la connaissance des techniques PNL. A priori je pourrais me dire que je suis égocentrique en étudiant tout ça dans mon coin. Mais je n’ai jamais eu cette impression, dans mon vivant. Et je suis certain que je ne le fais pas pour moi, juste pour moi. A chaque fois que je découvre une nouvelle technique, une nouvelle approche, les lumières qui s’allument sont celles du partage, le vécu en moi c’est celui d’apporter, de diffuser les éclats neuronaux à tout le monde, et particulièrement aux Êtres sur le point de s’éveiller.

C’est ma découverte de ce matin : chaque Être est un messager. Juste un messager, de ce qu’il a à apporter à son entourage. Il n’y a pas de hiérarchie, il n’y a pas de gourou d’une côté et de gens transparents de l’autre. Ce sont des perceptions d’autres. Là, je parle de ce que les Êtres ont en eux à apporter. Ce matin, j’ai l’impression que mon message à moi est destiné à des Êtres en capacité de s’éveiller, et que je fais partie de leurs signaux de lumière. Ensuite, ce n’est pas à moi de forcer, ni même de suggérer, ni de convaincre. Juste apporter.

Ces derniers jours, j’ai acquis une autre conviction. On parle beaucoup de blessures, de maux de l’âme. Et j’évolue dans une sphère double, l’une de la médecine traditionnelle qui s’attache aux maux, l’autre du coaching qui, dans les influences que je fréquente, s’attache au subconscient et à tout ce qui s’y cache. Cependant, je pense qu’il y a plus à aller chercher dans les façons de penser. Je pense fort que les premières phases de l’éveil sont très simplement celles de s’autoriser à penser autrement. A s’autoriser à se poser à soi-même des hypothèses, du genre  » et si j’avais la pensée de l’autre qui a l’opinion inverse de la mienne ?  » , ou mieux encore  » quels seraient les avantages à penser de manière inverse de la mienne ? « .  Ce sont les accords toltèques qui m’ont ouvert ce monde, ainsi que la communication non violente. Parfois pourtant, des « nuanciers » ont la cote, et sont suivis par une certaine frange de la population des presque-éveillés. Pourtant, peu d’entre les auditeurs, ceux qui écoutent, transforment.

Et pourquoi si peu de transformation ? parce que le besoin fondamental de sécurité est encore et encore plus grand, parce que la société ultralibérale fait en sorte que les conditions pour maintenir le niveau de sécurité soient toujours plus difficiles.

Ainsi, quand on arrive à un dégré de confort et donc de sécurité, ce niveau recule : par les nouvelles obligations, par les nouvelles dépenses obligatoires, par l’accumulation des peurs entretenues toujours plus, par la fracture sociale toujours plus grande, par une mondialisation folle, par tous les dérèglements et tous les règlements. Et en conséquence, on se tourne encore plus vers l’acquisition de plus de sécurité.

Cette course folle devient source de burn-out : la société entière brûle (burn) de ses excès, et des lacunes. La richesse d’une personne ne peut pas être seulement l’argent, et la pauvreté intérieure grandit toujours plus en Occident.

Donc, oui, peut-être que là aussi, mon apport peut être celui d’un apaisement en proposant de cheminer vers soi, vers la lumière intérieure. Le coaching me semble un moyen qui me convient bien, et c’est aussi mon chemin à moi pour abaisser ma tendance à donner des conseils, et même des leçons. Car le sage n’est pas celui qui brille, mais c’est celui qui est transparent et qui laisse passer la lumière.

Namaste

La peur et l’anxiété, la réalité et l’imaginaire

La peur se passe dans l’instant présent. Tout ce qui n’est pas lié au présent, c’est de l’anxiété, et c’est l’imaginaire.

exemples

la peur que ma ville reçoive une bombe atomique n’est pas une peur, c’est de l’imaginaire et c’est de l’anxiété, car ça ne se passe pas, ça pourrait se passer.

La peur de développer une maladie par un virus qui est contagieux, n’est pas une peur, mais c’est l’imaginaire.

Régulièrement, nous sommes abreuvés d’informations qui supportent, justifient et cultivent nos anxiétés. Des experts et des journalistes, relayés par les collègues et les voisins, transmettent les motifs d’anxiété plus vite que les maladies contagieuses.

L’anxiété nous fait faire des films, mais elle dirige parfois nos vies, quand nous n’agissons plus de manière libre mais en fonction des anxiétés.

Nous l’avons vu pendant la crise covid, le comportement de beaucoup de personnes a radicalement changé sous l’effet de l’anxiété. Ce qui se passait dans le présent était souvent loin : on le voyait à la télé, on l’entendait par les ragots, et très peu de personnes ont réellement et directement été victimes de tout ce dont tout le monde avait peur.

 

 

 

Jour de pluie
ta démarche est presque chaloupée, entre les flaques et les gens,
les allées du marché dont tu connais chaque pas, par coeur, le coeur en éventail, dans les allées des souvenirs d’un autre temps, plus heureux, plus incousciant, là-bas, loin

Jour de pluie, avec le vent du sud balayant les feuilles, mortes, là où tu avais écrit les mots doux de l’ordinaire, les jours précieux d’un autre quotidien, des  » je file au marché, à plus tard mon amour, je t’aime  » ou des  » n’oublie pas les poireaux ma minette adorée, je te couvre de bisous  » …

il est pourtant un pays, un pays pas si lointain, où tu peux retrouver toutes ces sensations légères, étoiles filant dans le ciel de ces papillons réssucités, là dans le coeur, sens-tu ces picotements, d’amour, d’affection, de complicité, de liberté,

avoir quelqu’un à aimer, voilà ton trésor, voilà l’indicible légèreté qui te porte au fil des heures, des jours, des années, sans même que tu ne t’en aperçoives plus, parfois il faut un petit drame pour réveiller cette douceur extrême collée au coeur

comme une armure, notre amour c’est notre nous, notre forteresse imprenable, dans laquelle nous avons construit toutes nos belles illusions, notre radeau, notre vaisseau

nous voyagons ensemble, loin d’ici, dans les petites ruelles de Paris ou de Rome, notre univers est vaste, nos galaxies perlées de croissants et de parfums de café, envoutantes lumières, l’ombre de notre union se projette sur les murs, nous sommes furtifs,

dans notre monde à nous, nous sommes invisibles aux autres, notre amour est unique, il contient tout ce fait cette union bien à nous, rien n’est pareil à ce nous, et ni toi ni moi ne pouvons vivre la même chose

Vivons, voyageons, voguons sur les crètes éclatantes de notre nous, vagues divaguent entre les plis de nos corps enlacés

 

Réflexion à partir d’un propos de l’alchimiste

Les types humains en fonction des couleurs
En Amérique, les gens sont Rouges, Terre, ancrés, et ils en manquent
En Afrique, les gens sont Noirs, Eau, ils sont mouvement, fluides, et ils manquent d’eau
En Asie, les gens sont Jaunes, Air, et ils sont légers
En Europe, ils sont Blancs, Feu, ils sont dans l’action, et ils brulent

De fait, nous essayons de méditer comme les asiatiques, en légèreté, ça ne marche pas facilement, car nous sommes dans le Feu.

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Le monde est dominé par le Feu, par les Occidentaux blancs. C’est notamment la raison pour laquelle la médecine chinoise a du mal à s’appliquer en Europe, car la MTC est faite pour les asiatiques.

Hypothèse : l’équilibre de base des asiatiques n’est pas placé au même endroit que les autres grandes familles d’humains. Leur centre est probablement placé plus haut, et plus dans le Yin, que nous. Les références de Stagnation et de Vides ne sont pas les mêmes que chez nous. Les interprétations et les traitements sont peut-être à réinterpréter.

Les potentiels naturels sont différents aussi, entre un asiatique et un blanc, qui sera peut-être plus sensible à la circulation duQi ? D’où la réflexion sur les plantes, elles aussi différentes.

La suite de la réflexion serait d’étudier simplement les caractéristiques des humains, des végétaux, des paysages, des climats, des pierres … pour reconsidérer les principes de traitements … mieux, lire simplement Hildegarde Von Bingen ? … et chercher dans les manuscrits anciens d’autres traces de médecine traditionnelle Européenne ?

Guérir c’est accepter de changer

Guérir c’est changer. Changer c’est laisser derrière soi le connu, renoncer à tout ce qu’on est … pense être, ce à quoi on s’identifie.

L’inconnu n’est pas une partie, c’est un tout. Changer impacte tout en soi. Autrement on appelle ça l’évolution. L’évolution m’a mené à la-mal-a-dit, mais guérir c’est changer, car évoluer c’est continuer avec le mal qui dit, qui crie. La vie avance et je ne peux pas revenir en arrière. L’évolution ne peut pas aller en marche arrière. Le mal est un cri de vie, il me montre la voie.

Seulement pour trouver mon chemin de joie de vie de lumière, je dois laisser le terreau de la maladie et la suivre elle, ce qu’elle me montre.

Je dois reprendre au début : mes besoins, mon identité, mes significations de valeur… Reprendre la feuille blanche et retourner à moi, à l’être que je suis. L’inconnu est un chemin total, nécessite d’être et pas de faire.

Changer c’est l’inconnu, la guérison est inconnue. Laisser l’inconnu émerger ouvre à ce qu’il contient : la guérison. L’inconnu est mon ami, mon avenir, tout autant que je noie mon ancien moi.  Je ne peux pas connaître l’inconnu sans lâcher le connu. Un changement profond opère. L’inconnu est non connu, pourtant comment le faire puisque je ne le connais pas. Essayer trente-six techniques ou méthodes ne mène pas loin.

Ressenti : le ressenti est la voie de la guérison, le ressenti Inconnu. M’ouvrir à un ressenti inconnu, nouveau. Le suivre, persévérer pour inscrire dans le subconscient.

Patrick Burensteinas Alchimiste Notes

Transformer
La transmission ne dépend pas de celui qui parle mais la transmission dépend de celui qui écoute. Pour qu’il y ait trans mission il faut commencer par faire de la place, parce que le message de la mission doit pouvoir traverser. Vider pour remplir. Celui qui fait le mal va en enfer où c’est le royaume du mal : il sera accueilli à bras ouverts et sera très heureux. Pour être puni il faudrait qu’il aille au paradis et devrait être puni de faire le bien. Adam et Ève ont croqué dans le fruit défendu, pas dans le fruit interdit. La transmutation s’est prendre une énergie qui détruit pour en faire une énergie qui construit. La colère peut ainsi être transmutée. L’énergie est là, utilisons là, n’essayons pas de la chasser. Celui qui fait le mal va en enfer où c’est le royaume du mal : il sera accueilli à bras ouverts et sera très heureux. Pour être puni il faudrait qu’il aille au paradis et devrait être puni de faire le bien.
Adam et Ève ont croqué dans le fruit défendu, pas dans le fruit interdit.
La transmutation s’est prendre une énergie qui détruit pour en faire une une énergie qui construit.
La colère peut ainsi être transmuteée. L’énergie est là, utilisons là n’essayons pas de la chasser.
Celui qui est en colère, jetez lui un saut d’eau froide, il va se calmer tout de suite : il utilise son énergie à autre chose que gueuler, mais pour se réchauffer.
La psychologie c’est savoir pourquoi on est malade : ok et alors ? L’idée c’est d’en sortir, pas d’y retourner.

Lumière
L’être lumineux n’est pas investi d’une lumière mais laisse passer la lumière, c’est en cessant de faire que la lumière passe. C’est en cessant de s’agiter que la lumière passe, c’est en cessant de faire que l’on est.
Désirer c’est faire des trous, on est vide on est avide. Au lieu de cela je prends ce qui passe sauf ce qui me dépasse.

On est soit dans l’observation de ce qu’on fait, soit dans ce qu’on fait, deux niveaux de conscience, le technicien et l’artiste, l’extérieur et l’intérieur, avoir ou être, éditer ou méditer.

Celui qui est transparent traverse les apparences, et n’a plus besoin de à-parents.

Le Présent est un cadeau
Un cadeau est un présent, jamais un passé ni un futur. Celui qui vit dans le présent n’espère rien et ne regrette rien. Si on dit demain je serai heureux aujourd’hui restera non heureux, puisque le bonheur c’est pas maintenant, toujours ailleurs (demain)

Culpabilisation
Les émotions dont je ne sais pas quoi faire, je vais avoir l’impression de m’en débarrasser en les transformant en culpabilisation. De Mère à fille, dans le couple, les amis, ou de l’État aux citoyens. Ou envers soi-même. On refile les émotions aux autres.

Burn Out
Les émotions contenues chauffent, c’est le burn out ou l’inflammation, c’est la même chose, ça brûle. Celui qui est transparent traverse les apparences, et n’a plus besoin de à-parents.

Emotions
Celui qui est en colère, jetez lui un saut d’eau froide, il va se calmer tout de suite : il utilise son énergie à autre chose que gueuler, mais pour se réchauffer.

 

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Lâcher-prise, mouvement, unité, bonne-heure, lumière.
Quand on est dans quelque chose on ne peut pas en parler. Quand on écrit quand on travaille quand on fait la cuisine ou jardine, quand on joue quab on joue une musique quand on écoute une conférence ou un ami ou un son, quand on fait, on doit sortir du moment pour pouvoir en parler. En parler c’est observer.
Être dans le moment présent ou alors sortir et observer.
On contemple un coucher de soleil, quand on est dedans le moment présent, ou alors on observe.
Le lâcher prise, la méditation, le bonne heure, le bien être, tout ça c’est quand on est dans le moment. Le temps est suspendu, d’ailleurs il s’allonge.
Être dans le moment présent c’est se détacher de la matière-alité, la matière n’est qu’un vecteur un outil de ce moment présent bonne heure, alors que souvent les gens pensent qu’avec plus de matière ils auront du bonheur. En sortir c’est être dans le temps, attaché à la matière.

Il explique que l’univers était uni. Quelque chose s’agite et ça cree une bulle. L’intérieur de la bulle, C’est la matière. L’extérieur c’est la limite.
La vraie lumière c’est tout ce qui est noir, tout ce qui n’a pas été transmute en matière. La lumière est unité.

Je fais le parallèle avec l’existence : nous naissons agités, et peu à peu cette agitation se calme et nous mourrons à l’arrêt pour être traversés par la lumière. À chaque fois que nous vivons dans l’instant présent, le temps est suspendu, la lumière passe, le mouvement de la matière s’arrête. Amour en hébreu veut dire lumière. Ce n’est pas une émotion car l’émotion s’agite alors que l’amour est Immobile, hors du temps.

La lumière intérieure est agitée, la lumière extérieure est immobile. C’est la différence entre l’unité et la création c’est le mouvement.

Expérience : ex père i en ce : à l’extérieur du père tu trouveras la lumière en toi. quand un père dit à un enfant  » ne touche pas à ça tu vas te brûler », l’enfant n’a aucune idée de ce que c’est puisqu’il ne s’est jamais brûlé. Et bien nous c’est pareil : nous sommes à l’intérieur de la bulle de lumière agitée, nous voulons aller à l’extérieur vers la lumière immobile de l’unité, même si nous ne savons pas ce que ça veut dire.

On est soit dans l’observation de ce qu’on fait, soit dans ce qu’on fait, deux niveaux de conscience, le technicien et l’artiste, l’extérieur et l’intérieur, avoir ou être, éditer ou méditer.

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Polarités + et – , positif et négatif : Pas au sens du jugement, mais c’est une signification de sens. L’énergie positive va de l’intérieur vers l’extérieur (Yang pour nous), de la terre vers le ciel, c’est le masculin, l’énergie négative va de l’extérieur vers l’intérieur (Yin), du Ciel vers la terre, c’est le féminin. La femme et l’homme sont complets-en-terre.
La femme prend le feu (du ciel) et le met dans le monde (m’être au monde) alors que l’homme prend ce feu et le met dans la matière (terre). Ce sont des énergies positives et négatives, ce n’est pas lié aux hommes et aux femmes, les femmes peuvent avoir une énergie positive et investissement, l’important c’est d’avoir ces deux sens de l’énergie.
La femme fait le travail intérieur et l’homme le travail extérieur. La femme créé la spiritualité. La femme est toujours l’interseceur entre l’humain et les dieux.
L’homme est toujours plus lourd. On le voit dans le couple, la femme est dans le concept, l’homme dans la réalisation.
Femme  » ça serait bien de mettre des étagères à mur » , l’homme comprend  » va chercher la boîte à outils » …

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Les types humains en fonction des couleurs
En Amérique, les grens sont Rouges, Terre, ancrés, et ils en manquent
En Afrique, les gens sont Noirs, Eau, ils sont mouvement, fluides, et ils en manquent
En Asie, les grens sont Jaunes, Air, et ils sont légers, ils sont volatiles
En Europe, ils sont Blancs, Feu, et ils brulent, ils sont dans l’action.

De fait, nous essayons de méditer comme les aisatiques, en légèreté, ça ne marche pas facilement, car nous sommes dans le Feu. Le monde est dominé par le Feu, par les Occidentaux blancs. C’est notamment la raison pour laquelle la médecine chinoise a du mal à s’appliquer en Europe, car la MTC est faite pour les asiatiques.

Réflexion à suivre : l’équilibre de base des asiatiques n’est pas placé au même endroit que les autres grandes familles d’humains. Leur centre est probablement placé plus haut, et plus dans le Yin, que nous. Les références de Stagnation et de Vides ne sont pas les mêmes que chez nous. Les interprétations et les traitements sont peut-être à réinterpréter. Les potentiels naturels sont différents aussi, entre un asiatique et un blanc, qui sera peut-être plus sensible à la circulation dy Qi ? D’où la réflexion sur les plantes, elles aussi différentes. La suite de la réflexion serait d’étudier simplement les caractéristiques des humains, des végétaux, des paysages, des climats, des pierres … pour reconsidérer les principes de traitements … mieux, lire simplement Hildgarde Von Bingen ? … et chercher dans les manuscrits anciens d’autres traces de médecine traditionnelle Européenne ?

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Civilisation de la réponse satsifaisante
On on est dans une civilisation de la réponse satisfaisante même si elle n’est pas vrai ou plutôt même si elle risque de ne pas être vrai et on ne veut pas trop vérifier si elle est vraiment vrai et on s’arrange pour ne prendre que les arguments qui soutiennent la réponse satisfaisante. L’important c’est que ça satisface notre manière de fonctionner notre manière de raisonner notre manière de d’imaginer le monde puisque nous imaginons le monde le monde n’est pas tel qu’il est le mot le monde il est à notre image tel qu’on l’image in

Réflexion : « On cherche l’essence et pas le sens, car donner un seul sens aux choses nous prive de l’essence »
Partir chacun dans son sens, aller ensemble dans tous les sens, puis rassembler est une autre voie vers un autre avenir, une autre manière de concevoir une société humaine. Elle n’a pas moins de sens que la nôtre dont nous voyons bien qu’elle est à bout de souffle. Quand un système est épuisé il faut savoir le reconnaître. encore faut il le voir, et on voit selon les intérêts…

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La mort
Il faut accepter de mourir de celui qu’on est pour renaître à soi.
7 étapes pour aller vers la lumière.
Septentrion – de 7 en 3 en 1
7 étapes, 3 passages pour trouver l’1-unité.
3 passages : tre-passer, car pour renaître il faut mourir. La mort des apparences. Image.

Dormir c’est être dehors, dehors du corps. Quand on dort on gambade en dehors du corps, puis on revient. Mais pour le mort il ne revient pas. Je suis dans ce corps, si je meurs sans y être préparé je ne comprends pas ce qui m’arrive et j’ai des émotions, et plus j’ai d’émotions plus je suis lourd et moins je pars. Donc quand on échange avec les morts on échange avec ceux qui ne sont pas partis. Ils sont coincés entre les mondes. Ça peut durer longtemps des centaines d’années mais pour le mort le temps n’existe pas. Comme d’ailleurs dans le rêve.

Quand on meurt on ne sait pas qu’on est mort. On devrait dire à un mort qu’il est mort. C’était le but des veillées. On peut lui parler pour lui dire ce qu’on a à lui dire. L’âme reste accrochée au corps pendant trois jours.

Dans certaines cultures on enterre les morts très vite. Ils n’ont pas la même peur de la mort. Les défunts ne sont pas des morts mais des anciens. Pour que les morts soient confrontés à peur, à laquelle ils ont été préparés depuis longtemps. Ils mettent aussi un parfum du santal blanc qui ouvre la porte entre les mondes. Laisser les défunts continuer leur chemin et ne pas les retenir avec nous.

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Morale
On peut faire du mal à quelqu’un à qui on veut du bien en lui prodiguant ce qu’on pense être de l’aide, et on peut rendre service en pensant être désagréable à quelqu’un qu’on n’aime pas : la morale n’existe pas dans la vraie vie, dans la vie sans juge. La morale n’existe pas, si je tue mon voisin je suis un assassin et si je tue l’ennemi à la guerre je suis un héros . Relire Caen et Abel, le nomade et le sédentaire, le nomade est dans le mouvement, le sédentaire cultive à un seul endroit et voilà que commence les histoires de propriété et de jalousie et de pouvoir etc …

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Le Corps
Nous sommes chacun dans Le véhicule le plus adéquat pour vivre ce que nous avons à vivre. Le corps : on l’aime pas sauf quand on va le perdre. Ne pas aimer son corps c’est l’encourager à dire  » ok alors je vais tomber malade puis mourir puisque tu m’aimes pas » et ensuite on revient en courant.
Nous sommes investis d’un esprit alors que nous sommes dans nos corps de cellules humaines mais pourquoi pas un végétal ou un minéral ? Il n’y a aucune raison.

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Les 7 épreuves de l’alchimiste

7 étapes pour aller vers la lumière.
Septentrion – de 7 en 3 en 1
7 étapes, 3 passages pour trouver l’1-unité.
3 passages : tre passer, car pour renaître il faut mourir. La mort des apparences. Image.
(Il ne donne pas tout certains éléments manquent)1 maîtriser la peur
Couleur violet
Mettre une améthyste dans l’eau de source une nuit à abri de toute lumière. L’eau se charge des propriétés de la pierre, c’est valable pour toutes les pierres natives – naturelles. Ou alors passer une améthyste polie sous la plante des pieds. Ou bien une étoile à 9 branches dessinée , posée par terre dans la chambre une nuit. Ou encore porter le métal argent, métal qui correspond à la peur.

2 le huitième monde – apprendre à écouter – couleur orange
Apprendre à écouter . C’est le messager des dieux, Hermès. Le métal associé est le mercure. La pierre associée c’est la calcite Orange.

3 – le rapport à l’autre – couleur vert
Apprendre à comprendre l’autre. Pierre émeraude. Métal : cuivre. Le mauvais côté c’est la rumination.

4 – recevoir la lumière – couleur jaune – métal Or – côté + : altruisme, côté – : vanité. Le maître éclaire, le gourou brille.

5 – trouver la force de construire – couleur rouge – métal fer – dépasser la colère

6 – recevoir la puissance sans succomber au pouvoir – couleur bleu – métal ? – pierre ?

7 – La lumière – couleur blanc transparent – métal – pierre diamant ou quartz ou cristal de pierre.

Chaque épreuve dure plus ou moins 7 ans en âge humain.
Chaque côté – se manifeste ex la peur des enfants jusqu’à 7 ans terreurs nocturnes, ex : l’ado qui dit tu ne m’écoute pas. Ex : 49 ans j’ai rassemblé tout je suis cohérence et sérénité, ou alors j’ai pas réussi les épreuves précédentes et j’explose.

 

Garder son âme d’enfant

Garder son âme d’enfant

Garder son âme d’enfant, aimer cette idée c’est bien, la laisser s’exprimer c’est mieux, y consacrer quelques minutes par jour, l’intégrer dans le quotidien, c’est petit à petit laisser entrer de l’espace en soi, une sensation de liberté, de la joie pure, et ressentir ce lien subtil avec l’espace : avec un ciel flamboyant, avec le vent dans le balancement des branches, avec la présence rassurante d’un arbre, avec le chant d’un oiseau, avec les perles de pluie sur la vitre, on commence par observer pour finir par contempler sans réfléchir, libre de donner du sens à tout, libre de s’autoriser à ce moment dans l’ailleurs,se retrouver soi dans ce moment d’absence, trouver de l’espace et le laisser grandir à intérieur. Puis la lumière passe, de plus en plus, et c’est ainsi que l’on commence à illuminer l’entourage de cette liberté secrète, on la trimballe dans le quotidien, elle nous accompagne, elle rejaillit sur les autres, sur les rencontres et les évènements bien au-delà de ces quelques moments d’évasion …

 

Interpréter les rêves de façon métaphorique

Pour ce billet je me suis inspiré de Mark Tyrrell  : Module 3 – Part 6

Les rêves intenses et abondants sont l’expression métaphorique de la stimulation émotionnelle non résolue. C’est ce qui se passe chez les personnes très seules, chez les personnes déprimées.

Le rêve désactive l’excitation émotionnelle non satisfaite : le rêve évacue les émotions non résolues, et les travaux de Joe Griffin.

L’une des conclusions les plus importantes auxquelles Joe Griffin est parvenu dans son enquête sur ce qui ce qui se passe quand nous rêvons est que le rêve joue un rôle vital dans la régulation émotionnelle, et d’une manière spécifique.

Lorsque les attentes émotionnelles déclenchées pendant la journée restent insatisfaites, elles sont « évacuées » des centres émotionnels du cerveau par l’expression émotionnelle métaphorique du rêve. Le niveau d’éveil du cerveau est ainsi rétabli et il est mieux préparé à faire face aux expériences émotionnelles du lendemain.

Le rêve est ainsi un exutoire des émotions non résolues.

Ainsi, par exemple, si vous vous disputez avec votre partenaire pendant la journée, il est peu probable que vous passiez un rêve métaphorique qui correspond à cet évènement, car la stimulation émotionnelle s’est déjà exprimée.

En revanche, si vous êtes en colère contre un collègue, mais que vous ne parvenez pas à l’exprimer, alors cette frustration pourrait bien être exprimée dans un rêve. Le collègue de travail pourrait être symbolisé par un monstre et votre colère s’amplifierait en rage en attaquant la créature. Cela permet à l’émotion de se dissiper avant le lendemain, afin que vous puissiez vous rendre au travail calmement.

Mais si vous ruminez rageusement les mêmes frustrations le jour suivant, alors vos émotions sont à nouveau éveillées, le processus de rêve reproduira, et peut-être en empruntant le même symbolisme et en créant un rêve récurrent.

 

Les rêves comme produit de la rumination

Les rêves sont ainsi l’expression d’une stimulation émotionnelle non résolue, celles de la journée passée, que ce soit dans le vécu des évènements, paroles, visions … s’étant « réellement » passés, ou encore dans le fait de revivre des pensées qui déclenchent des émotions, le subconscient ne faisant pas la différence en « réel » et « image-iné ».

Souvent, l’interprétation des rêves s’attache au sujet, on cherche alors la symbolique du sujet. Alors que cette expression du subconscient est plutôt, à mon sens, à considérer sous l’angle du processus.

Si par exemple une personne rêve de faire l’amour avec sa/son meilleur ami(e), je ne m’attache pas à creuser le sujet, ici l’ami(e), mais je vais chercher l’émotion irrésolue : cette personne a probablement envie de faire l’amour, et ça correspond à un besoin fondamental de lien intime. Le fait que ce soit l’ami(e) ou le/la collègue n’importe pas. Rêver d’une chouette ou d’une sorcière n’est pas important, ce sont des mises en scène de blocages émotionnels. On ira plutôt chercher les réponses dans le contexte, le processus émotionnel qui est représenté par la scène.

Une fois de plus, on ne juge pas : tous les rêves sont utiles.

Et une fois de plus, on ne cherche pas de logique : le rêve se passe dans la sphère du subconscient, qui ne connait pas la logique.

Passer les rêves au travers de la moulinette des émotions nous en apprendra beaucoup plus sur nous, et nous permettra d’identifier les besoins fondamentaux non nourris, les émotions bloquées.

 

Ne pas chercher l’explication des rêves dans le seul temps récent

Cette théorie de la fonction du rêve explique aussi les rêves d’évènements anciens dont on pourrait s’attendre à ce que l’éveil émotionnel ait été désactivé par le processus de rêve à peu près au moment des événements originaux. Une odeur, une parole dite, un endroit, etc.. peut réactiver un ancien incident émotionnel la plus part du temps inconscient, et peut donc donner lieu à des rêves liés à des évènements très anciens. Ce n’est pas pour autant forcément grave.

 

VOIR AUSSI : une autre approche du rêve dit prémonitoire

 

Vrai ou Faux, le rêve s’en moque

Ne sachant pas ce qui est vrai ou faux, le subconscient va piocher des éléments de décor de mon rêve d’émotion irrésolue sans aucune cohérence avec ce que je sais être vrai ou pas. Pour reprendre l’exemple cité plus haut, le besoin non résolu est d’avoir une relation intime, et le fait que ce soit une amie qui apparait dans le rêve est le simple fruit d’une extraction d’une personne par le subconscient qui n’a effectivement rien à voir avec mon attirance ou non pour cette personne.

Ne pas analyser le rêve, mais écouter ses besoins

Le temps passé à analyser les rêves peut aussi être mis à profit pour simplement écouter les rêves, s’écouter soi en quête des besoins non nourris. La plupart du temps, le rêve est juste la queue de comète de fortes stimulations émotionnelles.

 

Exemple de cas d’interprétation de rêve – La sorcière à deux têtes

http://quantumwaves.space/2022/10/24/exemple-dinterpretation-de-reve-la-sorciere-a-deux-tetes/

 

3 façons d’aider à ne plus être submergé par les émotions

1) Aidez-les à planifier à l’avance

Plutôt que d’être toujours pris par surprise par une émotion et d’être ensuite « vaincu par elle »  aider les clients à voir – et à planifier – les moments de vulnérabilité peut les aider à mieux gérer leurs sentiments.

Par exemple, comme les personnes déprimées ont tendance à rêver énormément (qu’elles se souviennent ou non de leurs rêves), leurs matinées sont souvent épuisantes et constituent souvent le pire moment de la journée. Le fait de prévoir à l’avance cette « pire partie de la journée » en se rappelant que l’énergie se rétablira, dans une certaine mesure, au fil de la journée, peut vraiment aider les clients déprimés à prendre de la distance par rapport au désespoir matinal.

Si une personne sait qu’une certaine personne la met en colère, elle peut prévoir de limiter ses contacts avec cette personne. Si votre cliente sait qu’elle est anxieuse lorsque le téléphone sonne, elle peut prévoir de prendre trois respirations profondes, en expirant lentement à chaque fois avant de répondre.

Il est essentiel d’avoir un plan, une stratégie, lorsqu’on traite des schémas émotionnels. Si vous savez comment aider vos clients par l’hypnose, plus vous leur ferez répéter par l’hypnose des réponses constructives à leurs schémas émotionnels, plus ils seront capables de le faire dans la réalité.

2) Aidez-les à voir la situation dans son ensemble

Diluer un sentiment est beaucoup plus efficace que d’essayer de le supprimer. Supposons que vous n’appréciez pas une certaine personne. Faire semblant de l’aimer peut parfois vous aider un peu, mais vous risquez davantage de ressentir du ressentiment. Cependant, trouver activement des éléments qui vous aideront à « humaniser » cette personne dans votre esprit peut vraiment contribuer à atténuer votre aversion.

Une de mes clientes ne supportait pas sa voisine, qu’elle considérait comme une fouineuse qui se mêlait de tout. Au cours de notre conversation, j’ai découvert que le mari de cette voisine l’avait quittée. J’ai demandé à ma cliente de réfléchir à la réalité d’avoir été quittée de la sorte, et à la terrible solitude que sa voisine a pu ressentir, etc… Bien que cette réflexion n’ait pas transformé par magie son irritation en sympathie, elle a permis à ma cliente de se sentir beaucoup plus détendue et moins agacée par sa voisine.

S’adapter aux croyances et préférences : Un jeune client a été encouragé à penser à l’immensité de l’univers lorsqu’il parlait à son patron intimidant. Parce qu’il avait un intérêt particulier pour cette immensité. Cette « perception globale » l’a aidé à mettre les rencontres avec ce patron autrefois effrayant dans une perspective beaucoup plus facile à gérer.

 

3) Trouver le « point de bascule

Les émotions peuvent nous prendre par surprise, et, avant même que nous nous en rendions compte, nous faire faire, penser, dire et bien sûr ressentir des choses que nous préférerions éviter.

Ce n’est pas facile au début, mais il y a toujours un « point de bascule » dans l’enchainement émotionnel que peut provoquer un évènement, souvent banal. Avant de l’atteindre, nous pouvons toujours faire marche arrière. Une fois que nous avons dépassé ce point, il devient de plus en plus difficile d’arrêter de glisser dans le marécage émotionnel.

Nous pouvons apprendre à localiser le point de basculement, et s’entraîner à l’éviter.

Par exemple, une mère se mettait en colère de façon incontrôlable lorsque son jeune fils utilisait un certain ton de voix. Elle essayait de ne pas se mettre en colère, mais à partir d’un certain point, elle ne pouvait plus s’en empêcher. Je lui ai demandé de s’entraîner à imaginer ce point de basculement et, lorsqu’elle l’atteignait, d’imaginer qu’elle s’éloignait de la situation et la regardait de l’extérieur.

Lorsqu’elle s’est imaginée faire cela, elle s’est instantanément sentie plus calme, et a rapporté plus tard que son fils ne pouvait plus « appuyer sur ses boutons » lorsqu’il utilisait ce ton de voix. Et il a très vite cessé de l’utiliser.

Oui, les clients ont besoin de comprendre leurs émotions. Les émotions sont des signaux importants et valables indiquant qu’un besoin émotionnel n’est pas satisfait. Cependant, si l’émotion n’est pas reconnue, elle nous pollue.

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