Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 30 of 57)

Voeux 2023

Bonne Année 2023 !

Y’a-t-il autre chose à souhaiter ? … j’ai l’impression que les voeux envoyés sont des miroirs de ce qu’on voudrait pour soi ! Comment tu le ressens, toi ?

Donc, je te souhaite simplement que se réalise pour toi la suite de ta vie dans la plus grande harmonie possible, avec le moins possible de blocages de Vie.

Et je souhaite : que la Vie n’ait pas besoin de sens

C’est ma réflexion du matin, en ce 1er Janvier 2023 : Quand tout va bien, quand l’état de grâce EST, quand je me sens dans la béatitude (hélas je n’y arrive pas assez souvent), alors je n’ai plus besoin de « sens » à ma vie. Dans ces moments-là, la Vie EST, et c’est tout, je n’ai plus de besoin, puisque la Vie coule d’elle-même.

Ce sont les blocages, tous les heurts et obstacles de la fluidité de la Vie en moi qui génèrent ces besoins, et ces besoins de sens.

D’ailleurs, le besoin de sens est-il le préalable à la béatitude ? Dans le sens que si je lutte pour avoir à manger chaque jour, je n’ai pas besoin de sens, le sens de mon quotidien est de trouver à manger. C’est dans les pays riches que l’esprit libéré ne trouve plus de sens, car les besoins les plus fondamentaux sont nourris. C’est plus haut, quand on atteint l’absence de besoin, que le sens de la vie n’a plus de sens, n’est plus un besoin.

Mais la richesse matérielle n’est pas un préalable à la béatitude. Car une fois atteinte la béatitude, les besoins du quotidien sont minces : un peu de nourriture pour le corps, du lien, une oeuvre, de l’exercice, et de la contemplation.

Que font les humains, sinon cela ? Que leur manque-t-il ? Seulement les heurts dans la fluidité de la Vie en eux, qui les empêchent de se sentir heureux, dans l’heure, la bonne-heure.

Alors ce que je me souhaite pour cette année, c’est plus de moments de béatitude, ces moments qui semblent être carrément des moments d’absence : absence de soucis, absence de projection dans le futur, absence de ruminations du passé, absences de jugements.

L’absence de jugements nous lient les uns aux autres dans la joie partagée. Plus j’avance dans l’absence de jugement, plus je ressens de la proximité avec mes semblables, et avec la nature, et avec la Vie, l’Univers, le subtil, l’Essence, Dieu ou les Dieux, selon les approches tout est bien. L’absence de jugement génère de la paix, de l’acceptation, de l’abandon.

Ce que je me souhaite pour cette année, c’est de me départir beaucoup plus des plaisirs malins, du surplus de certaines nourritures, pour ouvrir les voies à d’autres nourritures. C’est comme si j’avais une certaine capacité de nourriture, dont je suis responsable d’alimenter les différents besoins fondamentaux : corporelle, spirituelle, intellectuelle, ludique … je le ressens, si j’alimente beaucoup mon intellect, le corps finit par être en manque, et inversement, le corps trop nourrit, l’intellect est mou. Equilibre, une fois de plus.

Alimentations : je suis un Être dynamique, en mouvement perpétuel, l’enjeu de chaque journée est de garder ou de reconquérir un équilibre, le mien propre. Je me souhaite donc un quotidien plus vertueux, pour mieux profiter de l’ensemble de mon existence actuelle, peut-être sûrement moins dans l’éclat, mais plus en profondeur, dans la durée.

Un flux de Vie qui coule de façon harmonieuse m’emmène toujours vers l’état de béatitude, lequel est fluctuant le long d’une ligne de base : quand je suis en randonnée, je ressens différentes sensations, et ces sensations se font dans un corps et dans un environnement, et sont provoquées par le corps et par l’environnement, le tout bouge en permanence. En effet, l’état de béatitude n’est pas un état extatique de bonheur parfait permanent. Car je ne pourrais pas connaitre cet état de grâce si je ne connaissais pas le non-état de grâce.

C’est plutôt donc un état le plus heureux possible que je vise, que je souhaite.

Ces souhaits, il ne tient qu’à moi de les réaliser, finalement. Mon bonheur ne dépend que de moi. Car c’est mon bonheur, ma façon de concevoir le bonheur, à nul autre pareille. Chacun possède sa propre carte du monde, et encore, la carte du monde se remodèle à chaque expérience nouvelle : je découvre des nouveaux rivages, des nouvelles îles, des nouvelles terres à chaque nouveau jour que je vis ici-bas.

Un jour, tout ça va s’arrêter. Peu importe quand, finalement. Et peu importe où je serai. J’aurai parcouru le chemin que j’avais à parcourir, j’aurai appris ce que j’avais à apprendre, il n’y a pas de but à atteindre avant de partir d’ici, pas de durée à atteindre, pas de regrets à avoir. Tout est bien, y compris la suite, la suite de cette existence. Car je crois en l’éternité, et l’éternité n’a pas de fin, et donc pas non plus de début : je ne suis pas né avec ce corps, je suis bien au-delà, avant et après cette existence dans ce corps, dans ce prénom, dans cette histoire familiale. Le je suis qui s’anime en moi est né dans cette famille, dans ce corps, dans ce prénom et dans ce pays, et ce je suis s’en arrange tant bien que mal, au fil du temps. Certaines âmes ont du mal à évoluer dans leur existence, et souffrent beaucoup. D’autres repartent rapidement, quand le corps ne tient pas la route. Etc… chacune de ces existences est unique. Pour ma part, je me sens être dans cette existence et je ne fais que commencer à profiter de ma richesse, de cette unicité magnifique, à mesure que je me libère des poids de l’environnement familial, qui pour moi est lourd et contraignant, alors que pour d’autres la famille est un espace de liberté et d’épanouissement. Non, ma famille ne m’a jamais obligé, elle m’a toujours laissé être libre, mais d’un autre côté, elle reste figée dans les conceptions.

J’ai toujours eu besoin de liberté, de liberté de penser, de penser, d’imaginer un autre monde, et c’est pour ça que j’ai toujours eu besoin de me libérer des cadres indispensables des familles. C’est juste une des contreparties de mon talent … non, c’est une partie de mon talent, rien n’est contre.

Je me souhaite de rester libre, et d’être un peu plus proche des autres, d’arriver à me faire accepter tel que je suis, à me faire aimer activement. Je ressens comme certains êtres aiment que je les aime, c’est très gratifiant. J’aimerais arriver à être aimé aussi, de temps en temps, qu’on vienne vers moi, qu’on me dise que je suis beau, bon, et que ce n’est pas automatique. Je crois que tout le monde a besoin de cela, de cette reconnaissance, de cette gratitude gratuite.

En cet autre 1er Janvier sur Terre,
Je souhaite dire à tout le monde que j’aime chaque Être,
que chaque Être est digne d’être aimé,
que chaque Être est unique et magnifique, lumineux et brillant,
et que nous sommes comme autant d’étoiles uniques unis dans le même ciel.
Namaste

Billet : les news répétives sont de la manipulation et pas de l’hypnose collective

J’entends parfois dire que les news répétitives de chaines info sont de l’hypnose, dans le but d’hypnotiser le peuple.

Je voudrais remettre les choses à leur place.

PRIMO : L’hypnose est un processus naturel et courant que nous rencontrons et utilisons couramment, sans le savoir.

Imaginez une scène de votre enfance, une scène heureuse avec plein de joie, de soleil, de personnes que vous aimez. Eh bien, quand vous imaginez cette scène, vous quittez le ici et maintenant et partez en hypnose. Ce n’est pas plus compliqué que ça, l’hypnose.

L’hypnose thérapeutique est simplement une hypnose qui est là pour vous aider à régler un problème, par exemple pour arrêter de fumer.

Mais pouvez-vous être hypnotisé sans votre consentement ? Pendant un état d’hypnose, il y a toujours une partie de vous qui est connectée. Par exemple, vous marchez dans la rue en rêvassant à vos prochaines vacances, vous vous placez en état d’hypnose, mais une partie de vous est toujours présente car vous marchez droit et faites même attention aux obstacles, de façon « automatique ». Mais si cet automatisme est rompu par exemple par un vélo qui roule sur le trottoir où vous marchez, vous allez vous « réveiller » de votre rêve.

Ou alors, si je vous demande d’imaginer (hypnose) une scène de vacances, et que soudain j’y introduis une scène d’horreur qui vous insupporte, vous n’allez pas me « suivre » et vous allez sortir de l’hypnose.

Ou encore, ne vous est-il jamais arrivé qu’on vous raconte une anecdote et que vous n’avez pas eu la réaction « attendue » parce qu’un élément du récit correspond à un mauvais souvenir chez vous ?

Ou encore, on vous raconte une histoire banale dans laquelle intervient un homme dont la description correspond à un personnage qui vous a fait du mal par la passé : l’hypnose est immédiatement rompue.

En fait, l’hypnose n’est pas en dehors de vous, et tout ce qui ne vous convient pas ne peut pas convenir à l’hypnose.

*****

Les news à répétition sont de la manipulation, ce sont les émotions qui sont hypnotiques !

Les émotions nous plongent dans un état d’hypnose : par exemple quand je suis en colère, j’en viens immédiatement à ignorer la sensibilité des personnes à qui j’adresse ma colère, le besoin de les respecter, et même mon besoin de rester en connexion avec les autres.

Quand je suis dans la peur, je me replie sur moi-même, j’ai peur des autres, et je peux développer de la haine, de l’anxiété, de la frayeur, de la peur-panique.

Les médias ne sont que des stimulateurs d’émotions, et ce sont les émotions qui sont hypnotiques

 » ben, c’est pareil  » : non !

Prenons un exemple, une information te met en colère ou te fait peur ou te dégoutes, et pas moi, je reste distant. Eh bien, tu vas développer un état émotionnel qui va te mettre dans l’état d’hypnose correspondant, et pas moi.

Prenons un exemple plus précis : Les médias disent que les Russes vont lancer une bombe nucléaire sur la France. Ca peut te faire peur, moi ça me met en colère, et le voisin ça l’indiffère. Eh bien, l’information diffusée par les médias est un déclencheur potentiel, mais pas automatique, de nos états émotionnels respectifs !

Ca dépend de la manière dont nous réagissons !

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise manière de réagir, mais par contre, nous pouvons porter attention aux conséquences de nos réactions. Si je réagis avec colère, cette colère peut me mener à dire ou faire des choses qui ne correspondent pas à mes valeurs, comme commencer à haïr un collègue qui a des origines Russes, par exemple. Sous le coup des émotions, donc dans un état de conscience modifié par rapport à une réflexion posée et calme, nous pouvons être amenés à prendre des décisions lourdes de conséquences.

En écoutant sans cesse les médias qui diffusent toujours le même discours, le message répétitif devient hypnotique dans le sens où ceux qui regardent en boucle vont de plus en plus céder à la peur, ou à la colère, ou souvent aux deux.

Mais n’oublions pas que ce message des médias n’est qu’un déclencheur, et que c’est notre choix de regarder ou de ne pas regarder les médias, surtout ceux qui diffusent des informations en boucle qui génèrent des émotions fortes.

La colère et la peur sont mauvaises conseillères, comme on le sait. Mais nous avons parfaitement le choix.

NOUS AVONS LE CHOIX

Sur un JT, 99% des nouvelles alimentent nos angoisses, nos peurs et nos haines. Donc à quoi ça sert ?

Essayez donc de vérifier pour chaque news le principe suivant : ce qui est dit est-il exact ? , est-il bon , est-il utile ?

Utile : Les faits divers n’ont aucune sorte d’utilité. Ce n’est pas le fait de savoir qu’un chien s’est fait écraser pour la troisième fois au même endroit qui est utile, mais ce qui peut l’être, c’est de modifier la priorité à cet endroit, par exemple.

Bon : est-ce que l’information apporte un plus, une valeur, une valeur ajoutée ?

Exact : Une information peut être factuelle et contextuée et pourtant inexacte. Exemple : « un cycliste s’est fait renverser par une voiture roulant à 100 km/h », ou alors, « un cycliste ivre s’est fait renverser après avoir fait 13 kilomètres à contresens sur l’autoroute un matin de grosse affluence, 5 personnes se sont blessées en l’évitant, le conducteur de la voiture qui a fini par le toucher est dans en état de choc psychologique, le cycliste n’a rien « .

On touche là aussi un autre problème de nos « médias » : ils font des raccourcis, et déforment donc grossièrement les choses. De plus, les médias sont installés dans des bureaux à Paris, et affirment « recouper » (vérifier) les informations … généralement avec des internautes qui ne sont pas non plus sur le terrain. Au final, de plus en plus d’infos qui n’en sont pas. Bref, là n’est pas le sujet.

 

la différence entre l’hypnose et la méditation

quelle est la différence entre l’hypnose et la méditation est un peu comme demander quelle est la différence entre l’alcool et le vin.

l’hypnose est partout présente dans notre quotidien : quand je lis un livre, je m’hypnotise en imaginant les scènes du livre ;

Quand tu me parles de tes vacances, je suis sous hypnose, car j’imagine plein d’images, de sons, de lieux, de lumières etc… : pourtant je suis là avec toi à t’écouter !

Quand tu me dis que ton frère est tombé sur le bras et s’est fait une grosse plaie, je peux non seulement imaginer mais même ressentir la douleur vive et brulante d’une telle blessure : l’hypnose me donne même des sensations : pourtant je suis là avec toi à t’écouter !

Quand tu me dis qu’un gros rat est entré dans ta cuisine hier, je peux avoir un dégoût physique : pourtant je suis là avec toi à t’écouter !

Du moment que l’esprit n’est pas dans l’ici et maintenant, il est dans ce qu’on appelle un état de conscience modifié, c’est ça l’hypnose tout simplement.

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Différence entre méditation de hypnose

La méditation peut constituer une utilisation spécifique et spécialisée d’un type d’état hypnotique, tout comme ce que je viens de citer. Dans la méditation, je peux viser une certaine qualité d’hypnose qui me procure de la joie interne.

Par exemple, la méditation marchante est un exercice d’hypnose formidable qui associe la marche à la méditation.

On peut donc comparer l’hypnose et la méditation comme l’alcool et le vin, la méditation étant un application spécialisée de l’hypnose, tout comme l’est par exemple le musicien « pris » dans son art de jouer d’un instrument.

 

Paix sur Terre, Paix en Ciel

Comment pourrais-je en vouloir aux Hommes ? D’avoir inventé tant de prodiges, de ce qu’on nomme le progrès, ce confort et cette abondance chérie !

J’ai appris ici-bas, j’ai appris ce que j’avais à apprendre, le parcours d’un humain, simple et discret, c’est ce que je veux être.

J’ai du mal à trouver mon lien avec les humains. On peut dire de moi que je manque de convenance. En effet, je n’ai pas le réflexe de souhaiter un joyeux noël, ça ne me parle pas, je ne trouve pas de sens en cela. Par contre, je souhaite des joyeux anniversaires de tout coeur, profondément, intensément.

Je me sens mieux là bas, dans le « Ciel ». Là bas, je suis entouré, je me sens bien, protégé, nourri par l’absence de besoin de nourrir un corps.

Dans mon autre Vie, la Vie éternelle, la Grande Vie – puisque ici je suis de passage – je ne suis jamais seul, je suis connecté en permanence. Je suis inclus dans mes sensations. Je suis sensations, je suis sens.

En effet je n’y ai pas besoin de sens, au sens figuré, le sens propre des sens suffit : c’est l’essence même !

C’est comme s’il y avait, ici bas dans cette vie éphémère, une séparation entre ce qui est et ce que je suis : ce qui est entre en moi par le vecteur des sens. Alors que dans ma Vie Eternelle, dans l’Essence, les sens ne sont pas des vecteurs, puisque je suis ce que les sens humains me transmettent.

Ici bas, je suis dépendant de l’acuité de mes sens pour percevoir plus ou moins bien. Ici bas, j’interprète les signaux que m’envoient mes sens.

 

Sur Terre, parfois dans les moments de grâce, je me connecte à la pluie, aux arbres, à une personne chère par la pensée, ou à un objet, ou une sensation. Ceci dit, je suis presque toujours en dehors. C’est la grâce du moment qui me permet, pour quelques instants, d’être ce que je vois, sens, entend, hume, touche. L’essence de l’Être réside, au moins partiellement je pense, dans cette co-union (communion) avec toute forme d’énergie, puisque je suis moi aussi énergie, je suis cette même énergie.

 

 

Observer c’est guérir

Jung  définissait la conscience selon 4 fonctions à savoir
la sensation
l’intuition
la pensée
le sentiment, à savoir la représentation, la signification des choses.

Dans mon monde je suis facilement conscient de mes pensées. Ou plutôt, je crois que je fonctionne avec mes pensées. Je confonds les pensées et les croyances : quand je dis  » je pense que », je dis en vérité  » je crois que ».

Reprenons Jung : je sais que j’ai des pensées, mais je ne suis pas vraiment « conscient » de mes sensations, ni de mes émotions, et probablement pas non plus de mon intuition.

De prime abord, j’ai l’impression que j’ai UNE intuition, et DES émotions. Qu’en est-il des pensées, des sensations ?

J’essaye de capter une réponse à la question : est-ce que je n’ai pas forcément DES pensées, mais j’ai UNE pensée qui est omniprésente, et se déroule toujours de la même manière, selon mon mode de fonctionnement personnel ?

En somme, ce serait MA pensée, qui a son fonctionnement plus ou moins maléable en fonction du contexte ?

Par exemple, si je pense à décortiquer les concepts de Jung, j’ai une pensée analytique, et si je pense à une amie j’ai une pensée de tendresse et de solidité, si je pense à une amie intime j’ai une pensée sexuée, passionnée, impulsive.

Ces différentes façons de penser ne sont pas des pensées, mais ce sont des bulles conceptuelles inconscientes qui mélangent la pensée, les sensations, les émotions et les significations.Une pensée analytique est toujours influencée par le passé et par l’intuition, et même par les émotions.

Par exemple, j’étais à l’instant en train de réfléchir à ces notions quand j’ai reçu un message d’une amie dont une amie a des soucis relationnels. OK. Mais cet échange a apporté un grain de sel à ma réflexion, et celle-ci a progressé. A l’inverse, je peux aussi être perturbé par une distraction et perdre le fil de ma réflexion.

La réflexion est analytique, la pensée est autre chose de plus vaste.

Le mode de fonctionnement dans lequel j’ai été élevé est très centré autour de la croyance en la pensée dominante. Je pense avec ma tête, et je crois que la pensée est indépendante de l’intuition, des émotions et des schémas, ce que Jung appelle le sentiment et la signification.

Plus encore, j’ai dans mon monde intérieur l’idée qu’une pensée claire doit être la plus éloignée possible des émotions et de l’intuition. Comme si c’étaient des ennemis de la pensée.

Or, je ne peux pas me départir de mes émotions, ni de mon intuition. Elles sont à l’oeuvre en permanence !

De plus, le quatrième élément est totalement négligé, à savoir les schémas réactionnels (pattern) et toutes les significations que je donne aux constituants de ma réflexion. Je n’entends jamais les scientifiques, ni les psys, dire qu’il faudrait se méfier des pattern. Or, ce sont eux qui donnent forment au langage commun, au socle de toute réflexion, au point de départ stabilisé de toute réflexion.

En résumé, je crois ( » je pense que » qui correspond à une conviction en moi) la pensée claire qu’on m’a appris, est celle d’une réflexion qui serait soit-disant éloignée des émotions et de l’intuition, et aveugle des schémas.

Evidemment, vous l’aurez compris, je n’adhère pas à cette façon de penser la pensée claire.

Reprenons ce qui pourrait être d’abord une pensée claire :

* Les émotions : elles sont omniprésentes, il suffit de les observer. Une pensée claire émotionnellement, selon mon idée, est une pensée qui se déroule dans un contexte émotionnel apaisé. Par exemple, je ne peux pas avoir une pensée calme quand je suis au milieu de gens qui s’agressent, ou dans un contexte dramatique, émotionnellement intense. Dans nos vies quotidiennes, nous pouvons parfois estimer à postériori que nous avons, ou plus souvent « ils ont » pris la mauvaise décision dans un contexte de crise, c’est à dire un moment émotionnellement intense.

* L’intuition : Elle est omniprésente aussi. A un niveau inconscient, nous sommes influencés en permanence par l’intuition. L’intuition est ce mélange d’apprentissage subtil que nous avons tous en nous, elle est propre à chaque personne. Elle nous fait nous sentir soit inspiré vers ou alors nous sentir mal à l’aise avec une situation. Elle est faite des énergies du passé, du futur et du présent. Elle puise dans les sensations. Par exemple, l’intuition est ce qui fait qu’on n’a pas envie d’aller à un évènement, on  » ne le sent pas « , et souvent c’est basé sur les expériences passées. De même, on peut être marqué par un évènement passé traumatisant pour se sentir mal à l’aise dans un contexte qui rappelle cet évènement, et avoir une pensée déformée.

* Les sensations : comment avoir une pensée claire quand par exemple on a mal au crâne en permanence ? Ou alors quand on vient de se blesser ? Ces sensations perturbent une pensée apaisée. Mais les sensations, c’est aussi le bruit, la luminosité, les odeurs… je suis pas persuadé qu’avoir une pensée claire dans un odeur immonde soit facile.

* Les Schémas, Pattern, Sentiments : C’est la signification qu’on donne aux choses avec les réactions automatiques associées. C’est un aspect dont nous ne sommes souvent pas du tout conscients. Bien qu’on commence à prendre au sérieux l’existence des émotions, on peut d’ailleurs les mesures, on ne parle jamais des schémas.

Ils sont indispensables, mais ils nous enferment aussi. Par exemple, l’autre jour je racontais à une collègue que je n’ai pas de télé chez moi, depuis 3 ans. Elle me disait  » je ne sais pas comment tu fais « . Parce que simplement, cette personne a dans ses schémas, dans sa normalité, dans ses automatismes, l’utilisation de la télé. Mais peut-être peut-on vivre sans tv ? Oui certes, si on réfléchit, ça peut être une option.

Mais pour d’autres choses, les schémas sont devenus obligatoires. Il était et est encore scandaleux que des gens ne soient pas vaccinés contre le covid. « Scandaleux » c’est quand une manière de faire, de penser ou de parler heurte la normalité établie.

Mais ces normalités évoluent. Par exemple, les personnes homosexuelles étaient emprisonnées voici quelques dizaines d’années, en France. La France n’était pas un pays rétrograde ni totalitaire. C’était normal de regarder les homos comme des déviants. C’était scandaleux. On n’imaginait pas deux hommes se tenir par la main. Aujourd’hui j’ai du mal à vous faire admettre que les idées que vous trouver totalement scandaleuses ne le seraient peut-être pas. Car vous êtes totalement certain de  vos certitudes, de vos croyances. Mais pourtant, que ce soit pour la science, les techniques, la médecine, les relations, la psychologie, l’Histoire, ou quelque domaine que ce soit, nous sommes en fait pleins de croyances.

Ces croyances sont associées à des schémas de réaction. Et nous en avons besoin pour fonctionner en société. Par exemple, aujourd’hui être contre les homos, c’est une forme de racisme, et c’est condamnable. La société, pour vivre de façon harmonisée, doit avoir des façons de fonctionner partagées. Il en résulte une culture, et ce qu’on peut appeler un insconcient collectif. Nous avons des façons de fonctionner commune, partagées, automatiques. Elles sont nécessaires, sinon on ne pourrait pas fonctionner en société humaine. Mais aussi, elles nous font agir de façon automatique, de façon inconsciente. Et là, ça peut dériver. Les allemands des années 1930 n’étaient pas un peuple assassin tout entier, mais le sont devenus en laissant dériver cet inconscient collectif qui cultivait la haine des juifs, des homos et de tous ceux qui n’entraient pas dans le cadre commun, collectif, admis.

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Au final, pour avoir une pensée claire, les émotions, l’intuition, les schémas et les sensations doivent être les plus apaisées possibles.

 

POUR APAISER : OBSERVER

Observer : Observer ses émotions, observer ses sensations, observer son intuition. Voilà des choses que je n’ai pas été éduqué à faire. Et pourtant, observer permet d’apaiser !

Par exemple, des techniques PNL nous apprennent qu’observer les sensations corporelles d’une situation émotionnellement intense permet de réduire l’intensité des émotions, et d’apaiser.

Mais on peut aussi questionner les schémas, c’est d’ailleurs très utile aussi pour se rendre compte qu’on agit parfois de façon conttaire à ses propres convictions.

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On ne pense pas, on fonctionne :

Au final, je crois que je pense une situation, mais en fait, je suis en train d’assembler la réflexion dans un contexte qui inclut les émotions, les sensations et l’intuition.

Penser et Croire

Ensuite, quand je dis  » je pense « , je dis en fait  » je crois que « , car ce que je pense est issu d’un mélange de tout un tas de choses, que j’ai été habitué à croire comme « vraies ».

Qu’est-ce qui est vrai ?

Peu de choses sont vraies. Il fait jour ou il fait nuit, c’est vrai. Mais il fait froid n’est pas une réalité.

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Quand les émotions dominent les pensées : le mauvais « rêve » éveillé

Quand par exemple moi-même ou une personne est dominée par ses émotions, les émotions dominent la pensée.

Mais la personne qui n’a pas appris à observer n’est pas consciente de cela : elle croit qu’elle est en train de raisonner avec une pensée claire. Elle croit ses pensées, qui sont fortement influencées par ses émotions négatives ou positives.

Quand on croit à ses pensées, on « rêve », c’est à dire qu’on est peu connecté à la réalité.

En plus de cela, la plupart du temps, nous pensons que nous sommes en train de penser alors que nous sommes en train de penser avec nos émotions, nos sensations et nos schémas réactionnels.

Nous pensons cela parce que nous ne sommes pas conscients que nos émotions dominent nos pensées. Je me pose la question pourquoi. Pourquoi nous serions-nous pas conscient que nous sommes en train de nous faire embarquer par les émotions. Ensuite concernant l’intuition, je ressens très fort l’intuition quand elle se présente en moi sauf que je ne la cultive certainement pas suffisamment pour en profiter pleinement. Je profite pleinement de la pensée et peut-être même trop mais je laisse peu de place à l’intuition. Concernant les sensations c’est la même chose elle m’envoie beaucoup de signaux je les interprète de façon inconsciente mais peut-être aurais-je un grand bénéfice à être beaucoup plus conscient de mes sensations. D’ailleurs lorsque je le fais alors j’arrive à décoder certaines choses j’arrive également à en profiter parce que je trouve agréable d’être conscient des sensations que j’ai. Me rendre conscience de la sensation des sensations me permet d’annuler très souvent les effets négatifs des émotions. Une émotion crée une sensation en mon corps du moment que je prends conscience de la sensation que je la décortique c’est-à-dire en couleur en forme en lit en connexion en direction et cetera alors j’aurais équilibre les émotions

Me reposer en ton Amour

Voilà tant d’années que mon coeur est à l’abandon, tant d’années que je l’ai délaissé au profit du cerveau, des mots, des réflexions, des livres et des pensées.

Je voudrais tant me reposer entre les bras de ton amour, me coucher sur la chevelure de tes tendres pensées, tes émocoeurs et tes bisous au téléphone et ceux pour de vrai qui tracent des sillons de douceur dans les champs de mon absence,

Coeur labouré de violences ordinaires, je voudrais tant me sentir au  chaud dans le foyer de ce doux feu de lien affectif aux senteurs de cannelle et de mandarine, les épices du désir reposant dans les bols vibrants, nous deux en chien de fusil dans le canapé devenu trop petit soudain.

Energie chez les animaux

https://cloud.leviia.com/f/313577305

L’énergie de l’environnement et les besoins des animaux

La planète fournit une certaine énergie. Celle-ci se disperse en chaleur, est consommée et en partie recyclée par les consommateurs que sont les organismes vivants.

 

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LES NIVEAUX TROPHIQUES

à partir des ressources initiales naturelles de la biomasse, chaque niveau trophique bénéficie d’une certaine quantité d’énergie qui se réduit d’une unité à chaque étage.

ils vont déterminer les capacités porteuses.

**********

Carrying Capacity – Capacité porteuse : C’est la taille maximale d’une certaine population qu’un milieu donné peut supporter (alimenter en énergie).

Chaque niveau trophique va se voir correspondre une capacité de développement dépendant de la biomasse de l’endroit. Elle sera donc très variable en fonction des environnements. Exemples : la capacité porteuse sera :

– Riche et abondante dans les régions riches en matière organique et en renouvèlement de cette biomasse à disposition par exemple dans les régions tropicales, où la richesse des milieux va supporter plus de populations en nombres d’individus de façon continue,

– ou alors pauvre dans les régions où la vie est moins prolifique,

– Sera plus stable dans les régions sans effet saisonnier, ou avec des très grandes variations en fonction des saisons dans les régions polaires : beaucoup de plancton en été pour les baleines, et très peu de plancton en hiver, les baleines n’y viennent pas.

Les populations Inuits ont ainsi besoin d’un territoire beaucoup plus grand que les populations des forêts tropicales, les Inuits doivent s’adapter et se déplacer plus que les populations tropicales.

Donc, quand on est en haut de la pyramide, pour les super-prédateurs, il faut une biomasse de base qui soit très riche. Ainsi les chimpanzés n’ont besoin que d’un territoire de quelques km carrés, alors que les chasseurs-cueilleurs ont parfois besoin de 60 000 km2 !

COMMENTAIRE : l’homme est un super-prédateur et a donc besoin d’une grande quantité d’énergie. Il a donc besoin d’un grand territoire.

JJ Hublin – Energie – Traits de vie et contraintes énergétiques chez les hominines

https://cloud.leviia.com/f/313577305

L’énergie de l’environnement et les besoins des animaux

La planète fournit une certaine énergie. Celle-ci se disperse en chaleur, est consommée et en partie recyclée par les consommateurs que sont les organismes vivants.

 

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LES NIVEAUX TROPHIQUES

à partir des ressources initiales naturelles de la biomasse, chaque niveau trophique bénéficie d’une certaine quantité d’énergie qui se réduit d’une unité à chaque étage.

ils vont déterminer les capacités porteuses.

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Carrying Capacity – Capacité porteuse : C’est la taille maximale d’une certaine population qu’un milieu donné peut supporter (alimenter en énergie).

Chaque niveau trophique va se voir correspondre une capacité de développement dépendant de la biomasse de l’endroit. Elle sera donc très variable en fonction des environnements. Exemples : la capacité porteuse sera :

– Riche et abondante dans les régions riches en matière organique et en renouvèlement de cette biomasse à disposition par exemple dans les régions tropicales, où la richesse des milieux va supporter plus de populations en nombres d’individus de façon continue,

– ou alors pauvre dans les régions où la vie est moins prolifique,

– Sera plus stable dans les régions sans effet saisonnier, ou avec des très grandes variations en fonction des saisons dans les régions polaires : beaucoup de plancton en été pour les baleines, et très peu de plancton en hiver, les baleines n’y viennent pas.

Les populations Inuits ont ainsi besoin d’un territoire beaucoup plus grand que les populations des forêts tropicales, les Inuits doivent s’adapter et se déplacer plus que les populations tropicales.

Donc, quand on est en haut de la pyramide, pour les super-prédateurs, il faut une biomasse de base qui soit très riche. Ainsi les chimpanzés n’ont besoin que d’un territoire de quelques km carrés, alors que les chasseurs-cueilleurs ont parfois besoin de 60 000 km2 !

COMMENTAIRE : l’homme est un super-prédateur et a donc besoin d’une grande quantité d’énergie. Il a donc besoin d’un grand territoire.

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L’utilisation de l’énergie chez l’homme

Cette énergie va être consommée de différentes manières, en moyenne :
– Le métabolisme basal, c’est la dépense énergétique de base, celle qui fait fonctionner le corps.
– L’activité physique
– L’énergie de la digestion

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L’extraction de l’énergie + la consommation de l’énergie va être modulée par la modification de l’environnement par l’homme.
Par exemple, les vêtements, les habitats permettent de consommer moins d’énergie basale pour maintenir la température du corps à 37°C.
Le vélo permet de consommer moins d’énergie pour se déplacer. Et le train encore plus, et la voiture aussi etc…

Une intervention humaine sur les aliments passe notamment par la réduction de l’énergie pour consommer les aliments et donc absorber leur énergie. Par exemple

– en coupant les aliments en petits morceaux pour pouvoir les manger plus facilement. Avoir un couteau et une fourchette constitue une énorme économie d’énergie. D’où entre autres la réduction du système masticateur.
– par la cuisson pour réduire l’énergie nécessaire à la digestion. Ceci concerne notamment un certain nombre d’aliments végétaux ou de légumineux qui seraient très difficiles à métaboliser sans cuisson. On pense d’ailleurs que la cuisson ne se faisait généralement pas comme on l’imagine par un barbecue, mais plutôt par d’autres moyens.

 

La répartition de la consommation d’énergie chez l’homme

On pense qu’au fil de l’évolution, l’homme a réduit la dépense énergétique de certains postes pour la réallouer à d’autres.

Par exemple même si l’image est un peu simpliste, la cuisson des aliments a permis de réduire l’énergie nécessaire au tractus digestif, le cerveau a pu bénéficier de plus d’énergie.

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Les grandes fonctions de l’allocation de l’énergie au fil de la vie
A partir de l’extraction de l’énergie de son environnement, chaque organisme doit assurer trois grandes fonctions pour perpétuer son espèce :

– La croissance
– la reproduction
– la réparation (l’entretien constant)

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Stratégies d’allocation ou Théories de l’histoire de vie

Chaque espèce possède ses propres stratégies d’allocation de l’énergie.

Par exemples :

L’éléphant : Met beaucoup d’énergie dans la croissance (grands animaux) et la réparation (longue existence)

L’éphémère : très petite, produit des larves dans le milieu aquatique, qui vont y séjourner pendant parfois des années avant d’éclore. Elle a une vie si courte qu’elle n’a jamais développé de système masticatoire ni de tractus digestif, ce qui lui permet de ne rien investir dans la digestion ni dans la réparation et très peu dans la croissance, mais tout dans la reproduction.

Certaines espèces ont des capacités d’extraction d’énergie bien plus grandes que d’autres. Ainsi, certains veulent à la fois la grosse voiture et à la fois la grande maison.

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Traits de Vie

Stratégies de reproduction

(stratégie R et K sont des termes utilisés par les chercheurs écologistes)

Stratégie R : grand nombre de petits avec forte mortalité dans un milieu instable, les parents ne s’en occupent pas, grandissent vite, vie courte.
Par exemple, les tortues pondent des centaines d’œufs dans un environnement très risqué. L’huitre produit 500 Millions de petits.

Stratégie R :  Un seul petit, dans un milieu stable / prévisible à risque faible, les parents s’en occupent,  Ex : l’Eléphant un seul petit, qui sera élevé très longtemps avant d’atteindre sa maturité.

Certaines espèces trouvent des compromis entre ces deux modèles de stratégies. L’homme est un primate de très grande taille ayant une vie longue.

 

 

Longévité : Proportionnelle à la taille chez les primates.

REMARQUE sur les oiseaux : On remarque que les oiseaux ont une longévité plus grande proportionnellement à la taille. Peut-être parce que le fait de voler les prémunit des dangers. D’ailleurs les mammifères volants ont aussi une vie plus longue, et les oiseaux non volants ont une vie plus courte.

REMARQUES SUR LE MILIEU : Un chimpanzé a une longévité de 40 ans, mais s’il est placé dans un milieu humain , il peut atteindre le même âge que l’homme.

 

Une reproduction plus tardive chez la Femme

la durée de reproduction est un peu plus courte chez la femme que chez la femelle chimpanzé, mais ce n’est pas à cause de la ménopause,mais parce que la femme entre dans l’âge de reproduction plus tardivement.

 

 

Avant de se reproduire, la Femme va avoir bénéficié d’une période d’éducation plus longue, d’un environnement plus sécure et plus mature. Cela lui donne plus de chance de donner naissance à un petit viable, que chez la petite chimpanzé qui donne naissance à l’âge de 10 ans. Donc bien que la période de reproduction soit moins longue, avec un début plus tardif, la fécondité est meilleure chez la femme.

Notamment, on pense que chez les hommes, la pression adaptative a mené les femmes à être les plus fécondes au début de l’âge adulte.

L’âge du sevrage est nettement plus tardif chez le chimpanzé ,autour de 4 ans, chez l’homme autour de 2 ans et demi. Du coup l’intervalle entre deux naissance est plus court chez la femme.

L’homme est un reproducteur coopératif

De plus la femelle chimpanzé élève son petit tout seul, alors que la femme va être aidée par toute la famille ou la tribu, ce qui est un des grandes différences de l’homme. Il y a donc transferts d’énergies interindividuels chez l’homme. On a notamment observé que l’intervalle de naissance chez la femme varie en fonction de l’apport énergétique par les pères.

 

Taille et Fécondité

à l’intérieur d’une espèce on observe des variations dans les stratégies de fécondité, notamment en fonction de la capacité d’extraction d’énergie de son environnement.

Chez l’homme on peut notamment observer que la plus grande fécondité est liée à une plus petite taille des enfants, et inversement. Acta = les Pygmées, qui ont des enfants plus petits et une plus grande fécondité; On voit que la courbe est très cohérente : plus les enfants sont grands, moindre est la fécondité,  en relation avec les besoins énergétiques et l’environnement : plus la consommation d’énergie est grande, moins il y a de petits. Le métabolisme est relatif à cette capacité d’extraction de l’énergie.

 

L’extraction d’énergie et l’industrialisation

Comme vu plus haut, chaque niveau trophique bénéficie de son allocation d’énergie fournie par son environnement, donné par le niveau inférieur. Si on considère qu’un homme « consomme » l’énergie de 100 Watts de son environnement naturel, on peut aujourd’hui ajouter l’énergie qu’il tire des créations industrielles qui lui en donnent. Ainsi dans une etude de Moses & Brown de 2003, un homme consomme non pas 100 watts mais plus de 10 000 watts par tête.  Ainsi on observe qu’une américaine moyenne avec sa consommation de 12 000 Watts a une fécondité qui s’abaisse à celle des grands singes.

On peut ainsi aussi calculer le coût d’un petit d’homme qui de sa naissance à son âge adulte « coûte » 233 000 Dollars (en 2015), ce qui limite aussi la capacité de reproduction par le coût.

 

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Les espèces animales ont des stratégies d’extraction de l’énergie et de l’allocation qu’elles font de l’énergie extraite de leur environnement.

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La femme a une fécondité très faible avec un âge d’entrée dans la période reproductive plus tardive que les autres primates et une durée de reproduction totale jusqu’à la ménopause qui est donc plus faible. Mais elle arrive à faire plus d’enfants dans une vie de femme que les autres primates, dû au développement de la coopération, les autres membres de la famille prennent en charge une partie des besoin de l’enfant pour que la mère puisse en faire un autre.

Le fait d’extraire plus facilement l’énergie de son environnement a permis à l’homme de disposer d’une plus grande quantité d’énergie pour nourrir un cerveau qui est très consommateur d’énergie et proportionnellement plus grand. Il a aussi réduit l’énergie nécessaire à la digestion (outils pour découper les aliments, cuisson des aliments) ce qui a permis à l’homme une meilleure survie par une réduction de la mortalité, et de réallouer cette énergie au développement du cerveau.

 

 

Depuis 1840 l’espérance de vie de l’homme augmente fortement. L’énigme consiste à savoir pourquoi l’homme survit aussi longtemps après la ménopause, car en règle générale la ménopause signe aussi l’espérance de vie.

Chez les mammifères et donc aussi chez les primates, la taille du cerveau est proportionnelle à la masse corporelle. Sauf chez l’homme.

 

 

Il y a une dissociation de cette règle de proportionnalité de la taille du cerveau par rapport à la masse corporelle chez les honinines. Elle s’est fortement accrue durant le dernier million d’années.

 

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Psychotherapy Mark Tyrrell Module 6 Les Croyances

Psychotherapy Mark Tyrrell Module 6 Les Croyances

Les croyances nous aident à faire des prédictions. Elles sont essentielles à notre survie.

Les croyances font partie de ce qui distingue l’homme d’autres animaux. Les croyances sont des suppositions de la manière dont fonctionnent les choses; les autres animaux peuvent avoir des intuitions et des apprentissages par le conditionnement suite à expériences.

Les croyances sont abstraites.

Les animaux ne semblent pas avoir de croyance quant à l’origine de l’univers ou à ce qui se passe après la mort, etc… Et même ne pas croire en quelque chose constitue une croyance.

Le  chat qui a faim a juste faim, il ne se demande pas d’où viennent les croquettes ni comment elles sont fabriquées. Il n’anticipe pas non plus l’avenir, par exemple si une viande avariée va lui causer du tort à l’avenir. Il dispose d’une intuition et d’un odorat pour détecter cela, mais il ne se projette pas, il a une idée en tête dans l’ici et maintenant : je me lève et je vais à ma gamelle pour manger parce que j’ai faim, point barre.

Plus une personne est rigide dans ses croyances, plus les problèmes potentiels sont grands
l’inflexibilité des croyances mène à la généralisation, aux comportements automatiques, donc au manque d’adaptation.

Les croyances simplifient
Une grande partie des croyances simplifient : c’est une façon de se départir de prendre du recul sur les choses, une sorte de paresse.

Les croyances sont déconnectées de la réflexion
De manière générale, les croyances tentent toutes de se raccrocher à des faits et des chiffres, qui ne vont que justifier la croyance, la soutenir. Mais les chiffres ne mènent jamais à des croyances, les chiffres sont neutres, et ont besoin de croyances pour être parlants.

La capacité de maintenir un vide interne pour se protéger des croyances émotionnelles
Du moment qu’on accepte de faire un pas de côté dans ses croyances, les croyances irrationnelles s’effondrent très vite d’elles-mêmes. Pour cela, cultiver un vide interne c’est-à-dire une dissociation de ses propres croyances, permet de créer un espace de liberté.
Pour ceux qui comme moi ont besoin de données (ce qui est irrationnel) pour croire, on peut par exemple changer de façon de voit les choses en s’intéressant à un autre sujet que celui qui obsède une croyance récurrente. C’est même le cas pour les « obsessions positives » quand on ne pense plus qu’à une seule activité qui nous passionne.

Les croyances positives ou non ?
On peut faire le choix de prendre du recul sur ses propres croyances pour les étudier, et en étudier le bénéfice tiré : j’ai telle croyance, m’est-elle bénéfique ? m’apporte-t-elle de la joie, ou du trouble ? Est-ce que telle croyance fonctionne et m’apporte de la joie  ?   Si non, est-ce que j’ai vraiment envie de la garder ? souvent la réponse est non  🙂

La croyance génère l’émotion et l’émotion génère la croyance
Si je crois que le vaccin contre le covid est dangereux, je vais développer une réponse émotionnelle de peur et de colère contre ceux qui me l’imposent. Si je crois que ceux qui ne sont pas vaccinés mettent en danger les autres, je vais développer une réponse émotionnelle de colère et de peur. Dans les deux cas, l’émotion dirige la croyance, la croyance supporte l’émotion.

Après un accident de voiture, je peux être émotionnellement choqué, ce qui se comprend. Ensuite je peux ne plus vouloir monter dans aucune voiture, parce que je vais avoir rationalisé l’émotion.

Questionner ses croyances
Il n’est pas nécessaire de questionner toutes nos croyances. Certaines sont simples et bénéfiques, je vais les garder avec moi. Certaines autres sont protectrices, dans ce cas je vais faire attention à ne pas les généraliser, mais en garder le contexte.

On peut poser des questions de réalité DANS la croyance. Le recadrage doit se faire DANS la croyance, pas dans une remise en cause de celle-ci.

La sève d’un recadrage réside dans l’impact émotionnel

 

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Souvent, nous prenons nos croyances pour des faits.

Nous ne sommes souvent pas conscients que nous sommes en train de croire des croyances. Nous sommes persuadés de tout un tas de choses que nous pensons vraies.

Etant donné que nous ne questionnons pas nos croyances avant de les « utiliser », nous nous engageons régulièrement dans des conflits internes ou même externes avec des personnes dont on croit fondamentalement qu’il/elle a des « mauvais » comportements, paroles, croyances !  Et penser qu’on a raison est généralement contre-productif, car on n’ouvre pas mais on ferme la relation.

De là on trouve des comportements manipulateurs de ceux qui chercher à imposer leurs croyances. Il n’y a que ceux qui ont un pouvoir sur d’autres qui peuvent alors imposer leur croyance, mais c’est provisoire et ceux à qui ils imposent leurs croyances ne les adoptent généralement pas.

Généralisation

Si je crois que rouler très vite en voiture dans la ville peut être très dangereux, ce n’est pas la peine de passer beaucoup de temps sur ce sujet. Je peux m’appuyer sur quelques faits et chiffres si je veux vraiment être « factuel ». Mais si je crois que toutes les voitures sont dangereuses dans n’importe quelle situation et à n’importe quelle vitesse, je peux développer des croyances irraisonnées dont les conséquences peuvent être sévères. je peux dans ce cas vouloir arrêter toutes les voitures de tout le monde, et faire confiner toute une population sans distinction.

Autre croyance portée par l’émotion, si j’ai vécu des moments difficiles durant une guerre ou un épisode compliqué pour ma communauté dans un pays en paix, je peux développer une méfiance généralisée envers tous mes congénères que je peux soupçonner d’être des ennemis silencieux de ma religion, de ma couleur de peau, de mes convictions ou même de mon métier ! ou tout à la fois ! Le traumatisme est réel, la croyance en est le résultat.

« Ce qui est vrai pour moi l’est pour les autres »
C’est une des croyances les plus dommageables et courantes qui soient. Elle mène à une intolérance généralisée.

 » Ce qui est vrai pour les autres devrait l’être pour moi »
Cette croyance peut être génératrice de mé-sestime de soi et de perte de confiance en soi. Surtout si je pense que … exemples :
– les autres sont pleins de confiance et moi non,
– les autres ont réussi leur vie et pas moi,
– j’aurai dû à mon âge avoir réussi tel modèle social, famille, enfants, maison, vacances alors que moi je n’ai pas réussi ça

« C’est vrai parce que tout le monde le pense »
Est un puissant biais collectif moutonnier : Coire une vérité parce que tout le monde le pense, ou plut exactement parce qu’on pense que tout le monde pense cela. C’est comme ça que montent les modes : elle est inventée, diffusée comme étant générale, et ensuite seulement elle devient réalité, quand ceux qui sont persuadés que c’est ça la mode achètent la mode !  Car en temps normal, les modes devraient ne pas réussir souvent à attirer les foules, or elles réussissent systématiquement. Autre exemple, les gens continuent d’acheter IPhon les yeux fermés parce que l’appareil est basé sur une réputation que sa qualité actuelle ne possède plus et que son prix est totalement déconnecté de toute réflexion.

Les marques, mais aussi le nazisme, ou encore l’islamisme comme aussi l’assimilation de tous les musulmans à ce même islamisme sont d’autres exemples de ce type de croyance collective.

« Ce qui est vrai ici l’est partout »
Cette globalisation est très en vogue. C’est quand on croit que ce qui est vrai ici est vrai partout. Là aussi, il suffit de réfléchir un peu pour se rendre compte que ça ne peut pas être vrai.

Fatalisme
 » ça ne pouvait pas se passer autrement » , « forcément, c’est évident », « il en est toujours de même », « je ne méritais pas mieux »,

Utopisme
« il suffit de », « il faudrait, alors », avec la généralisation d’une solution unique qui s’applique à tout. « si j’avais l’argent je serai heureux tout irait bien » « si j’avais ce job je serai heureux », « si cette personne n’était pas dans ma vie tout irait bien »…

Croire ce que pensent les autres
« il doit penser que je … », « elle doit me prendre pour… », etc… quand on se met dans la tête des gens.

Le très dangereux « C’est héréditaire / génétique »
Très courante dans les maladies ou les comportements perturbateurs, c’est une sorte de fatalisme. Les neurosciences nous ont montré ces dernières années que la fameuse hérédité, encore énormément cultivée par la médecine allopathique, est généralement une chimère, et ce sont ces croyances dangereuses qui sont à l’origine des maladies qu’on déclare ensuite comme « il fallait que ça arrive », c’est du fatalisme scientifique !

Les croyances de la relation cause-effet, « scientifisée », dangereuse
Ce modèle de croyance nous fait avaler beaucoup de choses dans nos société modernes. Elle collecte des données qui viennent soutenir des hypothèses pour en faire des vérités.  Dans nos vies quotidiennes c’est  » eh ben oui évidemment, en faisant ça on ne pouvait qu’aboutir à ce résultat  » avec la suffisance de celui qui « je le savais ».

Les croyances de profiling
« je ne serai jamais populaire car je suis un introverti », « forcément comme il/elle se comporte, il/elle n’y arriverai jamais », « les gens comme ça ne réussissent jamais cela »

Petite Collection de c’est faux ce qu’il dit

Notre époque est remplie de vanité : nous pensons que nos certitudes et nos connaissances sont établies, des vérités, et nous fondons des lois dessus, des lois qui sont souvent des discriminations que nous ne voulons pas mais que nous justifions par  » c’est pour le bien de tous  » : sauf que le « bien » n’est pas forcément ce qu’on croit…
Petite collection de ces personnes qui avaient tout faux à leur époque, qu’on a parfois tué, emprisonné, torturéurquoi ? ces personnes remettaient en cause, la plupart du temps de manière involontaire, l’ordre établi, les certitudes. Or, l’ordre établi permet de gouverner les peuples. Mais le peuple veut aussi être rassuré, il a besoin de protection. Au niveau de l’individu, nous avons tous besoin de connexion, de protection, et d’autres besoins fondamentaux. Ces boulversements ont toujours bousculé les ordre établis. Les premiers bousculés sont toujours ceux qui gouvernent. Ces gouvenrnants ont toujours intérêt à contrôler. Du moment qu’une nouvelle croyance vient remettre en cause l’ordre établi, il y a donc la tentation de la contrôler, de la mettre de côté.

On retrouve ce comportement jusque dans nos foyers actuels. Les contextes sont plus ou moins défavorables aux nouvelles idées. En période de remise en question de l’ordre établi, les gouvernants contrôlent encore plus, et n’hésitent pas à brouiller les piste et à dénigrer ceux qui deviennent des adversaires, qui eux n’ont rien demandé, mais on découvert, proposé.

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Jésus avait tout faux, le peuple voulait le lyncher et ce peuple, nous tous aujourd’hui ne sommes pas mieux, a suivi les croyances qui circulaient, et ce peuple, nous tous, a réclamé sa mort.

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Avicenne (980-1037) émit l’hypothèse d’un réseau de localisations cérébrales où s’effectuaient les opérations mentales; Pendant 1000 ans cet homme avait tout faux, les même tenants des vérités établies qu’aujourd’hui lui faisaient procès et dénigrements? Cependant, cette proposition hardie à l’époque est largement confirmée au XXIe siècle par les neurosciences.

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