Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 27 of 57)

Tu es la Vie – Mooji

 

Tu es la vie – Mooji

 

Prends conscient de ton corps.

 

ton souffle se fait sur son propre rythme, naturel, sans contrainte.

Et tu es, ici. //

Simplement, tu es là. //

Ne rien faire du tout.  Ne pas être sur le point de faire quelque chose, ni de le défaire.

Juste une simple réalité (conscience), je suis ici. Ici maintenant. Ici est.

 

Les sens sont ouverts, ils fonctionnent par eux-mêmes, sans intention ou assistance.//

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N’attends pas, la sensation de ce qui va arriver, ce qui va se manifester, de ce qui suit, il n’y a aucune interrogation pour cela.

Nous sommes simplement ici.

Donc, il n’y a rien à attendre.

Et Pas d’attente.//

 

Ne sois pas préoccupé par le temps, il n’y a aucun sens du temps, comme le passé. Tout ce qui est passé, est passé.

Tout ce qui peut être appelé futur, c’est seulement imaginé. //Seulement ici et maintenant. Ce maintenant est si frais. Il ne peut y avoir d’histoire du maintenant. Il n’y a pas de temps.

Quoi que nous puissions percevoir physiquement, tout apparaît et disparaît, va et vient.

Il n’y a rien à poursuivre, rien à suivre.//

Spontanément, tu sais que tu es.//

Et il y a une complétude en cela. Tu ne deviens pas par étapes. Tu es.

Ressens le sentiment d’être, le sentiment « Je suis ». //

Mais n’y ajoute pas d’histoire. Juste le sens de l’existence. Il n’y a pas de modèle à suivre.

Tu es le sens de ton existence, tu n’en es pas séparé.

Et aussi, tu es conscient de tout ce qui va et vient.

 

 

 

 

 

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Observe,  et vois que ce qui apparaît ou disparaît a lieu dans un espace qui lui-même n’apparaît ou ne disparaît pas, et qui est simplement ici maintenant. //

Ta respiration même est en mouvement dans cet espace d’être.

Les sens fonctionnent dans cet espace d’être.

 

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En remarquant le corps, tu ne peux pas être simplement le corps.

En observant les sens, tu es au-delà des sens.

En observant les pensées, tu es en dehors de la pensée.

En observant l’esprit, tu es au-delà de l’esprit.

En observant l’expérience, tu es au-delà de l’expérience.

En observant le changement, tu es toi-même immuable.//

 

 

Souviens-toi. Tu n’es pas en train d’attendre.

Il n’y a rien à venir qui puisse te donner quelque chose de plus que ce que tu es déjà.

Tu n’as pas de poches, rien qui ne sois stocké

 

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Pourrais-tu simplement rêver de cela ? Imaginer cela ? Ou simplement le remarquer ?

Le corps est là. Regarder ce corps, ou t’éloigner de ce corps, cela ne fait aucune différence pour la Conscience.          La Conscience que tu es.

Tu n’es pas la taille de ton corps, ni sa forme. Et pourtant, à travers ce corps, tu as le sentiment d’être ici, avec des doigts et des bras.

 

Les sens des autres et de moi peuvent alors se manifester, le vaste monde, dont tu deviens une petite partie. En tant que personne, tu es à l’intérieur de ce corps. En tant que Conscience, ce corps est à l’intérieur de toi.   Il en a toujours été ainsi.

 

Si une quelconque tension apparaît dans le corps, c’est aussi une sensation. Sois-en conscient. Ce n’est pas toi. C’est une sensation qui apparaît dans le corps, que tu peux appeler tienne. Les sensations vont et viennent, comme toutes les choses perçues vont et viennent, coulent dans ton  rythme naturel.

 

Il n’est pas nécessaire de lutter avec ton esprit. Restes simplement l’Être, tel que tu es maintenant. Tout est en place pour que la vie se déroule dans son cheminement naturel.  Sois-en conscient. Tu n’es pas séparé de la vie, mais la vie elle-même.

 

Maintenant, tmais restes dans ta propre immobilité, ta propre source, ton propre Être. Prends une posture interne (look) de telle sorte que tu puisses le ressentir.

Encore une fois, il n’y a rien à devenir.

Rien à changer ou à réparer.

Rien à garder ou à repousser.

Pas de meilleur endroit où être.

Pas de soi à devenir ou à dé-devenir.

 

Sachant cela, ta joie est complète.

Simplement, tu es ici.

Ce sentiment d’être ici, remarque qu’il ne s’agit pas simplement d’un emplacement géographique.          Cela signifie simplement que tu es ici avec ton Être.

 

Indivisible. Entier. Complet. Heureux.

 

Pourtant, il n’y a pas besoin d’histoires. Pas de victoires, pas de défaites. Pas besoin de nouer des alliances.   Sois confiant dans la complétude.

C’est seulement ainsi que tu pourras profiter du monde sans crainte.

Ici, tu n’es ni une victime, ni un vainqueur.                   Une pure Conscience.//

 

Il n’y a pas besoin d’argumenter avec ton mental, ni de chercher son approbation.

Habitue-toi à être vide de tout concept.

Tu es simplement ici.//

Ainsi, puisse la graine, l’essence de ce que tu as entendu là germer dans ton cœur et porter des fruits vrais et doux.

 

Om

 

Inspiré de Virginia Satir

Les rôles que nous jouons en permanence nous privent d’être nous.

Le fait d’être mari et femme, père, mère, frère, sœur etc… n’est pas une identité. Le fait d’être ouvrier, mécanicien, médecin ou quelque métier que ce soit n’est pas une identité. Le fait que quelque soit bien ou mal ne définit pas nos identités.

De ces rôles découlent tout un tas de limitations de nos identités d’êtres humains que VS met en scène par paires. Paire de femmes, d’hommes, homme-femme. En donnant des rôles. Déjà, le fait de décrir les paires par typologie sexuelle sort les personnes de leur être ; Décrire : Mari-Femme, Maman-Papa, Patron-Salarié, Grand-Père/petit-fils, policier-citoyen, enfant-adulte, etc… les rôles sont basés sur le pouvoir, qui a besoin de la peur : la peur est à la base des relations, c’est le principe des relations d’attentes, La victimisation est issue de cela,  c’est une posture. La plupart des relations sont basées sur la relation dominé-dominant, et c’est même toute la structure de la société qui est construite autour de cette idée. Nous n’imaginons pas possible une société sans nos rôles, hiérarchies, obligations et droits. Ces rôles nous mènent à des comportements, et étant donné que nous sommes contraints, cela crée du stress entre les besoins de l’être profond et les besoins des rôles. De là, les rôles mènent aux addictions, aux fuites, aux déviances diverses pour remplir nos rôles. Y compris les rôles de victime, de méchant, de rebelle, y compris les rôles de bons, de gentils, de personne intègre, fidèle etc… jusqu’à ce que ça craque quand la contrainte rompt : la grande majorité des dépressions, suicides, et actes de violence se produisent à cause et dans un cadre familier ou familial.

Ces rôles nous empêchent d’avoir des connexions, ou à minima nous empêchent d’avoir des connexions libres. Ce n’est pas en renversant les rôles ou en les alternant qu’on arrange les choses. Si on arrête tel ou tel comportement, souvent par la force ou la loi, on ne fait rien pour la personne « victime » ; Souvent on travaille sur des problèmes pour que les uns arrêtent de faire quelque chose à quelqu’un d’autre et c’est l’objectif principal.

Dans sa démo elle montre des « couples ». L’un est aux pieds de l’autre (relation dominé-dominant). Quand le dominé se rapproche du dominant, l’autre va instinctivement : le repousser, ou alors va se tourner et va vouloir prendre la fuite ; Et le dominé va se sentir rejeté ou abandonné.

VS dit qu’elle n’a jamais vu, dans des milliers de couple qu’elle a vu évoluer avec des relations qui avaient dans leur relation un principe de dominant-dominé, aucun couple avec une relation d’égalité. Aucun. Pour les aider on s’attaque à la manipulation, aux stratégies, aux secrets, aux mensonge, à la la solitude, et aux activités.

Or, on a affaire à deux comportements, et on va travailler avec chacune des personnes. Il faut redresser chacun sur des pieds, afin que la réconciliation soit naturelle, instinctive, car elle est générée par le sentiment de liberté.

Anne Lamott – Extraits

Anne Lamott

Notre vraie personne est hors du temps et de l’espace mais en regardant mes papiers, je peux voir que je suis née en 1954. Mon moi intérieur est hors du temps et de l’espace. Il n’a pas d’âge.

il n’y a presque rien en dehors de vous qui vous aidera de façon durable. Vous ne pouvez pas acheter, atteindre ou planifier la sérénité et la tranquillité d’esprit. c’est un travail interne.

Les autres : nous ne pouvons pas prévoir la paix, une amélioration durable pour les gens que nous aimons le plus au monde. Ils doivent trouver leurs façons de faire, leurs propres réponses. Vous ne pouvez pas courir aux côtés de vos enfants devenus adultes avec de la crème solaire et un baume à lèvres durant leur voyage de héro. Vous devez les libérer. Le contraire serait irrespectueux. Si c’est le en général, notre aide n’est pas bénéfique. Notre aide est souvent nocive. L’aide est le versant ensoleillé du contrôle. Arrêtez d’aider autant. Ne répandez pas votre aide et votre bonté partout.

 

tout le monde est perturbé, brisé, collant et effrayé, même ceux qui semblent les plus sains d’esprit. Ils vous ressemblent bien plus que vous ne le croyez alors essayez de ne pas comparer votre intérieur avec l’extérieur des autres. Cela ne fera qu’empirer votre état.

 

Si régler les problèmes, sauver ou essayer de secourir est futile, le soin radical de soi est prodigieux et il irradie vous vers l’atmosphère, comme un peu d’air frais. C’est un énorme cadeau au monde. Quand les gens répondent en disant : « Elle est imbue d’elle-même », souriez obliquement comme Mona Lisa et préparez-vous une tasse thé. Être plein d’affection envers son soi loufoque, égocentrique, grincheux, désagréable c’est être chez soi. C’est la que débute la paix dans le monde.

 

la grâce. La grâce est un lubrifiant spirituel. Le mystère de la grâce est que dieu aime Henry Kissinger et Vladimir Putin et moi tout autant qu’Il ou Elle aime votre nouveau petit-enfant. Allez savoir pourquoi. Le mouvement de la grâce est ce qui nous change, nous guérit et guérit notre monde. Pour invoquer la grâce, dîtes « à l’aide » et attachez votre ceinture. La grâce vous trouve exactement où vous êtes mais n’a pas à vous laisser où elle vous a trouvé. Le téléphone sonnera ou un courrier arrivera et, contre toute attente, vous retrouverez votre sens de l’humour à votre sujet. Le rire est de la sainteté gazeuse. Il nous aide à respirer encore et encore, nous fait nous retrouver et nous donne la foi en la vie et en l’autre. Souvenez-vous, la grâce arrive toujours dernière.

 

Onze : dieu est bonté. Ce n’est vraiment pas si effrayant. Cela signifie le divin ou une intelligence aimante et animée ou, Emerson a dit que la personne la plus heureuse du monde est celle qui apprend de la nature les leçons de la dévotion. Alors sortez et levez les yeux.  Le secret de la vie.

 

Finalement : la mort. Numéro douze. Wahou et aïe. Il est si dur de supporter la mort des quelques personnes sans qui vous ne pouvez pas vivre. Vous ne vous remettrez jamais de ces pertes et malgré ce que dit la culture, vous n’êtes pas censé vous en remettre. Nous chrétiens aimons voir la mort comme un changement de domicile majeur mais, dans tous les cas, la personne vivra pleinement dans votre cœur si vous ne le fermez pas. Leonard Cohen l’a dit : « Il y a une faille dans toute chose, c’est par là qu’entre la lumière. » C’est ainsi que nous ressentons nos proches à nouveau pleinement en vie.

Les gens vous feront rire dans les moments les plus inopportuns et c’est une excellente nouvelle. Mais leur absence sera aussi un cauchemar permanent de mal du pays. La peine et les amis, le temps et les larmes vous guériront en partie. Les larmes vous baigneront et baptiseront et hydrateront, vous et le sol sur lequel vous marchez.

Savez-vous quelle est la première chose que dieu a dit à Moïse ? Il a dit : « Ôte tes souliers ». Car c’est le sol sacré, en l’absence de preuve du contraire. C’est difficile à croire mais c’est la chose la plus vraie. Quand vous serez un peu plus vieux, comme ma petite personne, vous réaliserez que la mort est aussi sacrée que la naissance. Ne vous inquiétez pas, continuez votre vie. Presque toutes les morts sont faciles et douces, vous êtes entouré des meilleures personnes aussi longtemps que nécessaire. Vous ne serez pas seul. Ils vont aideront à traverser vers ce qui nous attend. Comme Ram Dass l’a dit : « Au bout du compte, nous ne faisons que nous raccompagner les uns les autres à la maison. »

Pâques 2023 pas du tout romantique

Vendredi Saint, le jour où les chrétiens célèbrent la crucifixion de Jésus. Voici une proposition pas du tout romantique, et inscrite dans le temps présent…de l’époque, pas celui du romantisme. D’ailleurs, si cet épisode de la vie de Jésus n’avait pas été romantisé, que resterait-il de Pâques ? … je vous préviens, si vous êtes chrétien, ce qui suit est décevant.

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Le vendredi en question, personne ne savait que Jésus était le sauveur des chrétiens. Les chrétiens n’existaient pas encore.
Jésus est un prénom comme un autre.
De même, personne ne savait qu’il allait « ressusciter », car on était vendredi !
Et puis, personne n’avait lu la Bible, forcément, elle n’était pas écrite !
Enfin, dans la ville de Jérusalem peu de gens connaissaient un dénommé fauteur de trouble du nom de Jésus.
Ce qui se passait, c’était un procès public. Peut-être pas le seul d’ailleurs, c’était peut-être souvent le cas le vendredi, qui correspond à notre samedi aujourd’hui. Ce qui excitait la foule, c’était le procès public organisé.

Cette foule, c’est toujours les mêmes qu’aujourd’hui ! à savoir ceux qui sont toujours en train de juger de ce qui est bon ou mauvais, ceux pour qui toute opinion non-conventionnelle est à condamner, il ne doit pas y avoir de questionnements, ceux qui questionnent sont des complotistes, et même s’ils ne le sont pas on dira qu’ils le sont quand même parce qu’on veut pas s’emmerder avec des emmerdeurs …

Ce jour-là, le juge qui était déjà aussi le gouverneur comme aujourd’hui, puisque les hommes qui ont le pouvoir font la loi, ce jour le juge donnait le pouvoir de décider au peuple. Les Romains ont toujours eu l’intelligence de s’allier aux pouvoirs locaux, ce qui leur a permis d’étendre leur Empire bien au-delà de leurs possibilités du maintien de l’ordre. Bref.

Ce Jésus était présenté comme un illuminé qui se prenait pour le fils de Dieu : blasphème ! Comment peut-on ? Ce serait comme affirmer aujourd’hui en 1610 que la Terre tourne autour du soleil ! Ou alors pourquoi ne dirait-on pas aujourd’hui en 1859 que l’Homme fait partie de l’arbre de Vie tout comme les autres animaux, sans être à part ! Blasphèmes, blasphèmes, blasphèmes ! Et pourquoi ne pas dire aujourd’hui en 1982 que les pédés ne doivent plus être jetés en prison, tant qu’on y est !

Non ! les vérités sont les vérités, nous on a raison, les autres ont tort ils sont irraisonnés et ils doivent être punis, car nous voulons une société unie dans cette division organisée, nous voulons continuer ce comportement immature qui sépare le bon du mauvais selon notre conception du bon ! Pourquoi serions-nous à l’écoute de tous, alors que c’est nous qui dominons ! ce serait être faibles !…

… Une fois la sentence prononcée par le peuple, les dirigeants Juifs étaient contents, ce dangereux meneur allait débarrasser le plancher, et le peuple était avec eux, ils avaient même renforcé la confiance du peuple. Ce Jésus leur avait finalement rendu service.

Ensuite, l’histoire est redevenue anonyme et classique : Quelques personnes assistaient à la crucifixion de ce criminel parmi tant d’autres, sa mère et sa femme le pleuraient, puis un homme généreux s’occupait ensuite d’ensevelir ce dénommé Jésus.

Et l’histoire du Vendredi Saint s’arrête là.

…  La suite est un peu plus romantique : grâce à l’onguent répandu sur lui la veille, ce Jésus pas tout à fait mort à son ensevelissement allait se réveiller de ses malaises dans la nuit, il allait être soigné mais on n’a pas de traces de ça.

On allait retrouver son tombeau ouvert que bien plus tard, le Dimanche matin, et puis c’est plus tard encore qu’on allait retrouver Jésus qui avait intérêt à se faire discret si déjà il avait échappé à la mort !

Après une semi-cavale de 40 jours, il allait se résoudre à disparaitre, changer de pays et d’identité pour mener une vie tranquille, en arrêtant de prétendre être le fils d’un Dieu, c’était trop dangereux à cette époque … et aujourd’hui pareil : personne ne voudrait accepter une tel discours, il faudrait enfermer un tel illuminé, ou alors plutôt le soigner pour trouble de la personnalité.

Joyeuses Pâques.

 

 

Perspectives sur la santé intestinale #2 le syndrome du côlon irritable – Dr. Emeran Mayer

Perspectives sur la santé intestinale #2 le syndrome du côlon irritable – Dr. Emeran Mayer

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rappel : voir le connectom intestinal

Perspectives sur la santé intestinale #001 Le connectome intestinal – Dr. Emeran Mayer

 

Jusqu’à 15% des personnes souffrent de ce syndrôme. Souvent associé au stress, à l’anxiété et aux états dépressifs.

Les symptômes sont des douleurs abdominales plus ou moins itnesnes, perturbations de lenteurs du transit, les altérations du mucus intestinal, les intolérances alimentaires, les remontées gastriques. On les soigne pas des antispasmodiques, de l’immodium, des régimes…

Les facteurs psychologiques sont l’anxiété, le stress et les traumas. On donne généralement des anxiolytiques, de la psychothérapie.

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L’approche du Dr Mayer basée sur l’épigénétique et la psychologie, à l’UCLA.

de la motilité au conectome intestinal.

Les fonctions complexes du cerveau sont connectés au système complexe de l’intestin. On y trouvera notamment des interactions avec les cellules du système nerveux, du système immunitaire ou encore endocrinien qui interagissent avec les milliards de microbes du microbiome. En retour les interactions remontent au cerveau.

Si une perturbation de cette relation est aigue et donc ponctuelle les effets ne sont pas graves. Mais si elle est chronique elle peut poser problème.

Un trouble de ce système de communication cerveau-intestin peut être initié soit dans le cerveau soit dans l’intestin mais va affecter les deux.

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les personnes qui souffrent de ce syndrome ont une sensibilité plus grande de ces relations entre l’intestin et le cerveau. Elles connaissent ces relations et peuvent les anticiper.

Ceci a aussi pour effet d’anticiper une douleur qui n’existerai pas sans cette anticipation psychologique. En effet, le stress vécu par une fausse interprétation d’un déclencheur de ce syndrome peut générer les hormones du stress qui vont justement déclencher le syndrome. Finalement la personne dira  » je le savais  » mais il est difficile de faire la part des choses.

A l’inverse, l’hypersensibilité intestinale va augmenter la sensibilité de la perception de stress, et ensuite générer une réponse du système nerveux sympathique. On tourne en rond, et les médecins sont parfois très maladroits quand ils disent que ça vient du cerveau, ce qui est vrai car ça se passe dans le cerveau mais pas exact car ça n’a rien à voir avec une mauvaise volonté, et ceci génère de l’incompréhension et un sentiment d’abandon et d’injustice.

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Ce cycle cerveau-intestin perturbé va aussi avoir des effets sur la digestion, les effets secondaires comme les intolérances alimentaires ou médicamenteuses.

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Les systèmes du cerveau impliqués dans la relation avec le ventre sont complexes et nombreux.

On va trouver successivement les systèmes spécialisés dans la vigilance ou pour nous le cerveau limbique relié à la sécurité, qui va être connecté au système de la conscientisation (de focalisation de l’attention, douleur), qui va conduire à une augmentation de la sensibilité émotionnelle correspondante (souffrance).

Cet enchainement déclenche ensuite l’activation du système de réponse au stress qui est connecté à l’intestin. On retrouvera ce qu’on connait déjà : ralentissement de la motilité intestinale, ralentissement de l’alimentation sanguine et des autres fluides vers les intestins et notamment du mucus intestinal qui va conduite à la perméabilité de la paroi intestinale, et (im)mobilisation du système immunitaire, et tout cela change l’habitat des microbes intestinaux et leur comportement, et ensuite aussi la communication de l’intestin vers le cerveau.

Donc en résumé, du moment que sentiment de sécurité est remis en cause, le ventre en subit les conséquences. Par sécurité, on parle de tous les stress.

 

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Facteurs multiples ==> ne pas focaliser

Les facteurs de sensibilité à ce processus sont multiples et il est une fois de plus important de ne pas focaliser seulement sur l’alimentation ou encore le fameux « transgénérationnel », qui ne sont que des vues très partielles. Les équipes du Dr Mayer ont établi ce schéma pour en signifier les principaux facteurs.

 

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Approche thérapeutique

L’équipe du Dr Mayer a identifié des types de traitement qui répondent aux différents systèmes impliqués dans ces troubles. Il prone une approche personnalisée et une complémentarité des discipline. le Dr Mayer a aussi conclu que les approches mono-disciplines ont un taux de succès très peu supérieur au placébos. Il déconseille les antibiotiques car ils ont un effet à long terme sur le microbiome.

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Les techniques anti-stress de PNL que je pratique dans le Coaching d’Accompagnement ,ou encore l’hypnose, ont notamment pour objectif de changer les biais de stimuli, de perception et d’interprétation de stress/sécurité.

Les techniques calmantes : La méditation, le contact avec la nature ou encore le Tuina (et même de préférence tous associés) vont plutôt agir sur la réponse émotionnelle et vont renforcer le travail sur les perceptions de stress précédemment cités.

L’alimentation : les fruits et légumes avec l’apport de fibres, ainsi qu’une réduction de l’alimentation en gras et viande et sucre. Le régimes sont déconseillés, à la place on préférera une alimentation adaptée à la personne, comme en médecine chinoise par exemple, mais avec des aliments européens car l’intestin a une mémoire longue de dizaines de milliers d’années.

Le mode de vie : tranquille !

 

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Spinoza – l’Ethique – Bruno Guiliani – Les chaines

Les chaines nous attachent aux jouissances matérielles et psychiques, aux possessions et à la réputation. Il est impossible d’être libre en étant attaché.

 

P52 – Tant que le plaisir est présent, l’esprit est baigné dans un flot d’hormone du plaisir. L’esprit ne peut pas, dans ces moments, raisonner de manière claire, car embrumé par son plaisir.

Dès que le plaisir s’arrête, le manque se fait et la tristesse monte : sous toutes ses formes : pulsions, colère, frustration, tristesse, sentiment d’abandon, les blessures d’enfance remontent. Nous avons tous des blessures, mais elles ne nous dérangent pas quand on est dans le bonheur.

Quand le plaisir baisse, l’humain cherche à retrouver le plus vite possible son niveau de plaisir juste passé.

Alors il amasse des possessions, car il pense garder ainsi le plaisir, le garder, le conserver.

Alors il veut s’approprier les personnes qui lui procurent du plaisir, qu’il soit intellectuel, sexuel, physique.

Mais la vie est mouvement, et ses goûts changent. Mais les hormones du plaisir sont moins intenses, alors il faut toujours plus de plaisir, toujours plus d’argent, toujours plus d’oubli.

Car un esprit clair serait enclin à s’éloigner de cette perdition dans le toujours plus. Un esprit occupé n’a pas besoin de réfléchir. Voilà pourquoi certaines personnes ont horreur du vide, ne supportent pas le silence.

Le plaisir des sens correspond à l’instinct de vie

Nous sommes attachés aux plaisirs des sens parce qu’ils correspondent à la sensation de vivre. On se sent vivant au travers des sensations de plaisir. Et plus la vie s’en va en nous, plus on ressent le besoin d’augmenter les sensations. L’ivresse des sens fait baisser les sensations, les capteurs de plaisir que sont le gôut, le toucher, l’odorat, l’ouie et la vue baissent d’intensité au cours de la vie. Alors on en veut plus, pour combler le manque. J’observe que l’ordre des sens est inverse à celui de l’organisation sociétale, où c’est la vue qui est le sens le plus important, suivi par l’ouie, puis par l’odorat, le toucher et le goût qui est le plus délaissé (on peut discuter de l’ordre intermédiaire).

Le problème n’est pas le plaisir, comme l’explique Spinoza. Toute la réflexion du philosophe tourne autour de la notion de la recherche active du plaisir ou de l’apport passif du plaisir.

Un plaisir passif est un plaisir extérieur : regarder un match de foot à la télé est un plaisir passif. Les sensations sont intérieures, mais la source est extérieure. Elle ne m’appartient pas par l’action. La sensation est un résultat. mais le résultat n’est pas vivant, c’est une fin, un aboutissement : Le résultat est inerte. Quand un champion termine premier d’une course, c’est fini : il n’y a plus rien à obtenir, c’est l’action qui l’a mené à ce résultat. L’action est vivante, le résultat n’est plus vivant. Le résultat inerte met fin à l’action vivante. Voilà pourquoi personne ne veut mourir : la mort est le résultat de la Vie, de toutes les actions que nous menons au cours de nos existences. le fait même de ne pas chercher la mort, nous fait retourner encore et encore dans l’action, dans le non-résultat. Nous ne cherchons pas les résultats de nos vies, mais les suites à nos actions. Ainsi un champion rassasié voudra-t-il autre chose, à peine a-t-il obtenu ce qu’il cherchait. Soit il voudra refaire la même chose, pour un même résultat, soit il voudra encore plus, soit encore il voudra changer de discipline. Toujours à la recherche du plaisir.

 

Bien et Mal

Nous appelons bien ce qui nous procure de la joie, et mal ce qui nous fait souffrir – B Spinoza

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Pour vérifier le bien-fondé de toute idée, il suffit d’en vérifier la présence dans le monde réel de na nature. Or, le bien et le mal n’existent pas dans la nature. A chaque fois que nous voyons le bien ou le mal dans la nature, c’est notre interprétation qui est aux commandes. L’amour d’une biche pour son faon, ou bien la cruauté du lion envers ses petits ne sont que des idées d’humains. Mais concrètement, le bien et le mal n’existent pas : c’est nous les humains qui voyons de l’amour ou de la cruauté. Le fait est que la biche lèche son petit et que le lion tue le sien, le reste est interprétations.

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Nous pouvons donc commencer par considérer que le bien et le mal sont des notions humaines, sorties de notre image-ination : ils n’existent pas en dehors de notre cerveau. Pourtant, nous partageons ces notions. On nous les a appris étant petits, « pour notre bien ». Parce qu’on ne nous a pas appris à agir avec amour, en prenant soin de nous, donc des autres. Parce qu’on ne nous a pas appris à mettre en priorité la recherche de l’harmonie avec les autres et la recherche de la sérénité de l’existence. On nous a appris à rechercher le pouvoir, la possession, et on nous a appris que c’est le pouvoir et la possession qui nous protègent du mal, des méchants, de la maladie, de la misère.

Ainsi, la position sociale de bien-pensance et le pouvoir sont devenus des synonymes de « le bien » : ils permettent, selon cette théorie, d’obtenir la paix, la sérénité, l’abondance, le bonheur.

Pourtant, un bonheur qui est bonheur aux dépens d’autres, aux dépens de la planète, qui s’arrête à la porte d’entrée, est-il ce que je recherche ? Non. Il engendre la méfiance, les guerres, les convoitises, la séparation, la haine : c’est l’autre le fautif, c’est l’autre.  Tant que je suis dans le camp des « bons », tout va bien, et je n’ai qu’à me barricader, me protéger des « mauvais ». C’est pour ça que j’ai des moyens, cette abondance me permet de me protéger, de m’armer. Je ne m’arme que pour me protéger, pas pour agresser. Je n’agresse personne, je veux juste qu’on me laisse profiter tranquillement de ce que j’ai mérité. J’ai fait des études, j’ai fait des sacrifices, je fais attention à ma famille et à mes amis, je ne vois pas ce que je fais de mal.

Tu ne fais rien de mal, et tu ne fais rien de bien !

le bien et le mal étant des notions humaines, ils sont définis par nos conceptions. Ce qui est « bien » et « mal » pour toi, aujourd’hui et ici, dans ta vie, n’est peut-être pas si bien ou mal si tu étais quelqu’un d’autre, d’une autre culture que la tienne, d’une autre origine que la tienne, d’un autre parcours de vie que le tien.

Le bien et le mal sont mouvants

Fut un temps où penser que la Terre est ronde était une hérésie. Aujourd’hui, les « platistes » sont moqués. Selon que tu étais né avant ou après ce qui te parais aujourd’hui une « évidence », tu étais quelqu’un de « bien » ou de « mal ».

Fut un temps, il y a quelques dizaines d’années, l’homosexualité était mal vue, et passible de prison. Le bien et mal sont traduits en lois par les humains.

Les idéologies

Le bien et le mal sont traduits en lois, en enseignements, en traités, en sujets de recherche et en science. Ce sont des systèmes de pensée, des idéologies.

Le nazisme était la solution à la grave crise identitaire, politique, économique et sociale qui sévissait depuis la fin de la première guerre mondiale en Allemagne. Les nazis ont relancé l’économie, redonné du travail aux allemands, redonné de l’espoir et une fierté nationale après 15 ans d’humiliation et de pauvreté. Sont nés des concepts comme la voiture du peuple, la voiture pour tout le monde, solide et pas chère, ou encore les autoroutes. Autant de « bonnes » choses. Certes, les Juifs en étaient les victimes, mais comparé aux bienfaits qu’apportaient ce régime socialiste, on pouvait se dire qu’aucun régime n’est parfait, et puis d’une certaine manière, c’est que, certainement, si ce gouvernement qui nous apporte tant de bonnes choses agit ainsi c’est surement pour notre bien. Ce discours te choque ? Essaye de te transporter dans les années 30, dans une Allemagne dévastée, pauvre, humiliée, très mal gouvernée : si un homme propose de relancer l’économie, de redonner une fierté, un dynamisme économique, ne serais-tu pas prêt à fermer les yeux sur quelques excès, comme aujourd’hui on maudit les non-vaccinés  » qui l’ont bien cherché un peu, quand même  » …

Ces notions de bien et de mal sont relatives : aux époques, aux cultures, aux origines, à l’histoire personnelle. Qu’est-ce qui me permettrait de juger que seule ma notion de bien et de mal sont « bonnes » ? Qui serais-je ? Quelle arrogance m’habiterai ? Une arrogance signe de manque de réflexion, de manque de maturité, en fait.

Gouvernés par des immatures

Nous sommes gouvernés par des immatures, qui se sont arrêtés à des notions de bien et de mal pour diriger le monde selon des conceptions imaginées : le bien et le mal n’existent pas dans la nature, comment prétendre gouverner le monde du réel avec des notions aussi peu fiables ?

Il veulent changer le monde pour espérer un bonheur extérieur

ce que veulent ces gens qui nous gouvernent, et ce qu’ils nous enseignent, c’est qu’il faut changer le monde, le modeler à la forme de notre « bonheur » : or, nous le voyons, changer le monde n’est pas source de bonheur, au contraire, aujourd’hui même les riches perçoivent les effets de leur manque de vision.

Vivre en harmonie avec le monde ne signifie en rien le changer, mais de vivre avec lui, dans lui, en symbiose.

le bien et le mal sont les moteurs d’une vie passive

Tout ce qui est « bien » et « mal » peut être rapporté à des conceptions passives, externes. Tout ! Et ce sont des jugements. Or, je ne veux pas d’une existence faite de jugements, passive, mais je veux une existence de vie, active, où j’estime ce qui est bon pour moi : si je réfléchis à cela, je ne peux que rechercher l’harmonie avec mon environnement, puisque du moment que je maltraite mon environnement relationnel ou naturel, je dégrade mon cadre de vie, donc je dégrade mon bonheur.

Alors si on allait voir ailleurs ?

 » Mais si on doit gouverner sans bien et mal, ce serait l’anarchie !!!  » : pas selon une absence d’organisation de la société ! Cependant, lorsque les sources de joie sont actives, lorsque je recherche l’harmonie avec mon monde, je peux être dans un bonheur qui est plus réel, plus concret, qui n’est pas dépendant des idées de bien et e mal, qui sont des idées humaines.

 

L’espoir, étape vers la liberté

l’espoir porte le jour nouveau, le jour porte l’espoir nouveau.

Il y a dans tout espoir la peur de perdre ce qu’on n’a pas. L’espoir porte en lui un avenir différent, un avenir conforme à ce dont on rêve. L’espoir crée le rêve.

Et que veut dire s’éveiller ? S’éveiller à quoi ? à un nouveau jour, différent.

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Spinoza explique que l’espoir est suspendu à la crainte ; L’espoir est, selon lui avec mes mots, une joie liée à la crainte de perdre ce qu’on n’a pas, ce qu’on espère.

En lui-même, l’espoir est donc indissociable de la crainte de perdre une joie qui n’existe pas encore.

Cependant, l’espoir porte en lui un futur plus heureux que le présent.

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Comment réagir face à une personne en état de tristesse : vous pouvez y inclure un large spectre de dénominations dont les dénominateurs communs sont le pessimisme, une faible estime de soi, des convictions absolutistes en version tout blanc / tout noir (de préférence tout noir d’ailleurs), une confusion mentale souvent ancrée dans une pseudo rationalité : les faits disent que tout va mal, donc ça va mal. On y trouve toutes les formes de dépression, colère, malaise, burn-out, maladies à répétition, système immunitaire déficitaire, rationalité excessive, absence d’exercice, absence de spiritualité…

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Susciter l’espoir est une étape essentielle. Il ne vient jamais de l’extérieur. De l’extérieur ne viennent que les « passions » de Spinoza, c’est-à-dire les solutions illusoires qui ne correspondent jamais longtemps à un épanouissement.

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APPORT EXTÉRIEUR PASSIF OU MOUVEMENT ACTIF INTERNE

Mais l’espoir n’est qu’une étape, et il ne doit jamais s’appuyer sur des options passives : tout ce qui vient de l’extérieur est passif ; La sortie de tout état de tristesse, inclus les états dits déprimés au sens d’un déséquilibre interne dénommé la dé-pression, ne peut être qu’interne, et en conséquence actif.

La perte d’harmonie, d’alignement, de joie, d’une personne n’est jamais externe : on ne peut pas perdre une joie externe, le bonheur est forcément intérieur.

Voilà pourquoi les solutions ne peuvent pas être externes ! Voilà l’origine de grandes erreurs en thérapies ! A tel point que je ne veux surtout pas être « traité » de thérapeute, tant ce mot est devenu synonyme d’intervention externe, que ce soit par la médication, par des méthodes ou même par des conseils. Et les livres et internent foisonnent de ce qui ne sont que des sparadraps.

Par conséquent, passer à l’action est la condition essentielle d’une remise en route chez une personne en état de tristesse.

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Voilà où entrent en scène les techniques de TUINA de la Médecine Traditionnelle Chinoise, ou encore la promenade, ou encore des activités de PNL qui sont tous des acteurs de mouvement : remettre du mouvement, dégager les stagnations, libérer le chemin, ces termes donnent l’espoir et cependant se réalisent concrètement dans la mise en œuvre.

 

 

 

Le printemps éveille

le printemps m’éveille d’un long sommeil. Celui où je me suis plongé dans un océan de travail, un espace préservé, celui de s’agiter en permanence, celui d’avoir des préoccupations qui ne sont pas les miennes, mais celle d’une entreprise, celle qui m’embauche.

accumulation de matins creux, de soirées inertes, seul le travail et son univers fait de valeurs dont la signification ne sont pas les miennes remplissait tout l’espace de mon énergie du jour.

C’est une ivresse, je me suis saoulé de travail, il y a une perdition. Il faut une crise pour dire stop, ou une période d’arrêt, pour relever la tête du guidon, et ça fait du bien !

 

 

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