Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 27 of 58)

Plus j’apprends à vivre et plus je me détache de moi

Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi. Plus je lâche prise de l’égo, plus je me sens en paix avec le déroulement de cette existence. Si je n’attache plus mon égo à la Vie, ce qui est une erreur profonde selon moi, je n’ai plus besoin de me presser, ni de réaliser ma vie – puisqu’elle se réalise pour moi il suffit d’observer et de profiter – ni d’avoir un but, ni d’être quelqu’un.


Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi, et plus je quitte l’obsession du temps. Ce n’est pas la durée de mon existence en temps (en années) qui est important, mais la qualité de mon existence.  Les humains passent leur temps à penser à la mort, qui est inéluctable, pendant ce temps ils peuvent aussi soigner leur vie, ce qu’ils sont en train de vivre, qui est un cadeau. Si je ne m’obsède pas moi-même par le temps, pas besoin de se presser de vivre, tout va à son rythme.


Plus j’apprends à vivre, plus je me détache de la conviction que la vie nait de la matière, plus je me détache de la conviction que la vie c’est moi, plus je me détache de mon environnement : La vie est bien plus que mon environnement. Le monde est une projection, et cette projection est personnelle, totalement unique. Il suffit d’un évènement anodin pour la changer. Si le monde était réel, ce serait bien triste, non ? Si le monde était le cadre de la vie, elle serait bien fragile ! La vie est bien plus que ce monde, que cette projection.


Mon existence est seulement une manière d’incarner la vie, et la vie m’a incarné sous cette forme, dans cet environnement et durant cette manière particulière de parcourir l’existence avec toute mon histoire, unique, singulière. La vie n’est pas mon existence et la vie est tout autant toute autre incarnation. Ainsi plus j’apprends à accepter et plus j’apprends à apprécier que la vie ce n’est pas mon existence, mieux je me prépare à la non existence, quand la Vie va cesser de se manifester dans cette forme qu’est ce moi dans cette existence, c’est ce que les humains appellent la mort.

 

La mort n’existe pas

La mort n’est pas la fin de la Vie. C’est quand la Vie cesse d’habiter une des milliards de formes qu’elle agite provisoirement.

La mort n’existe pas dans la nature, seule existe la Vie, cette énergie qui est partout et prend toutes les formes. La vie est ce qui agite les formes.

Quand un être meurt, étant donné qu’on n’est plus dans le corps, qu’on croit ou non en la vie, l’être qui a habité le corps n’est plus là.

La Vie n’est pas un être vivant, c’est l’être vivant qui est investi par la Vie

Dimanche 16 Avril 2023 – Notes diverses

 

La réalité n’est pas la réalité

S’attacher à la réalité est donc dangereux. S’attacher à la réalité, c’est attacher une part de son identité à une certaine forme. C’est ensuite se limiter. Nous avons tous besoin de sécurité, mais la réalité ne doit pas devenir un pôle spirituel. Si la réalité scientifique devient une religion, dans le sens où la religion relie une certaine forme de réalité, alors elle devient une spiritualité. Or, la science doit rester libre, elle est fondamentalement une mise en doute permanente de ce qui est prouvé. C’est à dire qu’elle cherche à prouver, démontrer, certifier, par le fait même qu’elle cultive le doute. Il n’y a pas de certitude qui ne soit né d’une question. Il est impossible d’avoir des vérités scientifiques qui ne soient issues de questionnements.



Personne n’a jamais mesuré la Vie, pourtant elle existe

Ni ne l’a observée : Pour observer quoi que ce soit, il faut soit utiliser nos sens, soit construire un instrument pour le faire.


L’essence des sens

Nos sens sont limités. Limités de deux manières. D’une part, par leurs capacités intrinsèques, par exemple le spectre des ondes sonores que l’oreille humaine peut percevoir. Mais cette limitation est également issue de nos habitudes de vie, et liées aux autres sens. Par exemple, les aveugles privés de vision ne peuvent voir s’ils sont proches ou moins proches d’un obstacle. Ils développent alors l’écholocalisation, qui est une extension de l’utilisation de l’ouie. Nous aussi sommes capables de cet autre usage de l’ouie, mais le fait d’évoluer dans un monde électrisé et d’avoir la vue ne nous y amène pas. De la même manière, peut-être existe-t-il d’autres usages de nos sens, auxquels nous n’étions pas encore confrontés, ou alors auxquels nous ne sommes plus confrontés depuis X générations ? Nos capacités sensorielles, mais aussi physiques et psychiques ne sont donc pas forcément celles qu’on croit ! Et ce qui est « anormal », « paranormal », « bizarre », « extraordinaire », « génialissime » selon le jugement qu’on donne, ne l’est peut-être pas !


L’intuition et le hasard sont les moteurs des découvertes scientifiques

Attention quand on affirme que quelque chose n’existe pas parce que cette chose n’est pas prouvée scientifiquement ! La plupart des découvertes scientifiques ont été faites soit par des idées, donc quelque chose de non « réel » qui est toujours plus ou moins lié à l’intuition, soit par hasard, encore une hérésie scientifique. Par conséquence, la science nait d’abstrait.


Le cas des ondes sonores

Je note qu’avant l’invention, c’est à dire la découverte, des ondes sonores que nous ne percevons pas, elles n’existaient pas, selon les croyances, donc les vérités de l’époque. Quand il y a encore 100 ans vous affirmiez que les sons guident certains animaux, ou encore que le son s’étend à d’autres choses que ce qu’on entend, vous vous faisiez traiter d’hérétique, de complotiste, de fou.

Les premiers qui ont pensé que d’autres ondes sonores existaient ont été traités de fous, de rêveurs, de complotistes, de dangereux agitateurs … il se passe parfois des siècles avant que d’autres pensent à cela, et encore d’autres années avant que l’on invente ensuite un instrument pour mesurer.

Le système de radar qu’utilisent les chauves-souris, à savoir l’écholocalisation, a été d’abord l’objet d’une intution. Il y a plus de 2 sicèles, un italien qui touchait à tout se demandait pourquoi ces animaux, des mammifères je le rappelle, se déplaçaient avec tant de facilité et de précision dans des cavernes sans aucune lumière. Dans ses recherches, il constatait qu’elles n’avaient pas besoin de leurs yeux pour s’orienter. Il en déduisait qu’un autre sens les y aidait, mais il ne pouvait pas savoir lequel. Un msytère était né, je note qu’un mystère n’existe pas sand questionnement.

Mais l’explication de ce mystère était ensuite le fruit d’une autre intuition ! 150 ans plus tard, on mit au point le radar. Ce sont ensuite des naturalistes qui avaient entendu parler du principe du radar qui se demandaient si les chauves-souris n’utilisaient pas justement cette capacité pour s’orienter. Et ce fut le cas ! ils sont partis de cette idée et ont ensuite affiné leur intuition pour découvrir que ces animaux utilisent un système de sonar très performant.

Cet exemple nous montre que :
L’interdisciplinarité est utile : aller voir ailleurs, être curieux, ne pas rester sur son quant-à-soi, s’ouvrir permet de nourir ses propres centres d’intérêt.
Savoir questionner les questionnements : ces naturalistes sont aller chercher des réponses ailleurs que dans leur domaine. Ils ne sont pas restés dans leur spécialité pour expliquer l’orientation de ces animaux.
Les instruments de mesure sont essentiels pour modeler la réalité : après cette « découverte », la réalité des chauves-souris a changé, la particularité devient objet de curiosité, d’admiration, et l’instrument dénommé radar a pris lui aussi une autre réalité.


Les instruments de mesure ne sont pas neutres, ils ont une intention et sont issus de la foi

Pour constuire un instrument il faut d’abord croire en ce qu’on veut montrer par cet instrument. On a une idée, et pour le montrer aux autres. Mais pour construire d’autres idées qui sont des certitudes et ensuite d’autres idées pour finalement construire des objects, il faut avoir la foi. Souvent beaucoup de foi ! Bien des scientifiques plus ou moins officiels ont passé la vie et sont morts avant d’avoir mis au point un instrument permettant de mesure ce qu’ils avaient l’intention de mesurer. Car on n’invente pas un instrument sans intention ! Donc, s’il y a une intention, il n’y a pas de neutralité ! Il y a une intention, une direction, dans chaque instrument.


 

Mercredi 12 Avril 2023

On trouve de l’assurance dans le travail, un cadre, des certitudes, des valeurs, des façons de faire … servies sur un plateau, il suffit de faire comme il est prescrit.

Cependant, tout ceci correspond seulement aux valeurs, certitudes, façons de faire du patron ou des managers.

En embrassant pleinement ces items, nous laissons de côté les nôtres. Ca fait partie du package. D’ailleurs, même les indépendants doivent se conformer à certaines façons de faire qui ne sont pas les leurs.

Trouver son équilibre dans un environnement de travail est parfois difficile. Aujourd’hui, on nous demande moins d’executer des tâches que d’avoir des attitudes. Les tâches ont été confiées à des machines. On ne nous demande pas non plus de réfléchir. On nous demande d’agir intellectuellement selon un code, celui de l’entreprise, celui des méthodes de management, des processus industriels.

Tout ça est « normal » … tant que l’on conserve sa partie « moi je ». Je peux laisser ce « je » de côté pendant mes heures de travail, mais il est important de s’octroyer des pauses, des moments à soi, pour le « je », des bouffées d’oxygène. Et avant et après le travail, être soi. Ceci implique qu’il y ai un « avant » et un « après » le travail !

Mais ça ne suffit pas. L’idée des approches orientales et naturaliste est de mettre de l’équilibre dans chaque journée : composer sa journée. Y intégrer l’affection des relations proches, le rire, la créativité, la distraction, le silence, le rêve, un sommeil de qualité aux heures du sommeil, une vie spirituelle.

La vie spirituelle ne veut pas dire religion ! cela peut parfaitement être de parler à ses fleurs ou de cultiver une « foi » qui nous grandit, saine et vivante.

La foi n’est pas une croyance, c’est une évidence. On peut avoir foi en la grandeur de l’univers, ou foi en la puissance étrange et pourtant manifeste des relations à distance, peu importe, quelque chose en lequel on croit sans avoir besoin de croire, sans justification, c’est intime et sincère.

 

 

Tu es la Vie – Mooji

 

Tu es la vie – Mooji

 

Prends conscient de ton corps.

 

ton souffle se fait sur son propre rythme, naturel, sans contrainte.

Et tu es, ici. //

Simplement, tu es là. //

Ne rien faire du tout.  Ne pas être sur le point de faire quelque chose, ni de le défaire.

Juste une simple réalité (conscience), je suis ici. Ici maintenant. Ici est.

 

Les sens sont ouverts, ils fonctionnent par eux-mêmes, sans intention ou assistance.//

2

N’attends pas, la sensation de ce qui va arriver, ce qui va se manifester, de ce qui suit, il n’y a aucune interrogation pour cela.

Nous sommes simplement ici.

Donc, il n’y a rien à attendre.

Et Pas d’attente.//

 

Ne sois pas préoccupé par le temps, il n’y a aucun sens du temps, comme le passé. Tout ce qui est passé, est passé.

Tout ce qui peut être appelé futur, c’est seulement imaginé. //Seulement ici et maintenant. Ce maintenant est si frais. Il ne peut y avoir d’histoire du maintenant. Il n’y a pas de temps.

Quoi que nous puissions percevoir physiquement, tout apparaît et disparaît, va et vient.

Il n’y a rien à poursuivre, rien à suivre.//

Spontanément, tu sais que tu es.//

Et il y a une complétude en cela. Tu ne deviens pas par étapes. Tu es.

Ressens le sentiment d’être, le sentiment « Je suis ». //

Mais n’y ajoute pas d’histoire. Juste le sens de l’existence. Il n’y a pas de modèle à suivre.

Tu es le sens de ton existence, tu n’en es pas séparé.

Et aussi, tu es conscient de tout ce qui va et vient.

 

 

 

 

 

3

 

Observe,  et vois que ce qui apparaît ou disparaît a lieu dans un espace qui lui-même n’apparaît ou ne disparaît pas, et qui est simplement ici maintenant. //

Ta respiration même est en mouvement dans cet espace d’être.

Les sens fonctionnent dans cet espace d’être.

 

4

 

En remarquant le corps, tu ne peux pas être simplement le corps.

En observant les sens, tu es au-delà des sens.

En observant les pensées, tu es en dehors de la pensée.

En observant l’esprit, tu es au-delà de l’esprit.

En observant l’expérience, tu es au-delà de l’expérience.

En observant le changement, tu es toi-même immuable.//

 

 

Souviens-toi. Tu n’es pas en train d’attendre.

Il n’y a rien à venir qui puisse te donner quelque chose de plus que ce que tu es déjà.

Tu n’as pas de poches, rien qui ne sois stocké

 

5

 

Pourrais-tu simplement rêver de cela ? Imaginer cela ? Ou simplement le remarquer ?

Le corps est là. Regarder ce corps, ou t’éloigner de ce corps, cela ne fait aucune différence pour la Conscience.          La Conscience que tu es.

Tu n’es pas la taille de ton corps, ni sa forme. Et pourtant, à travers ce corps, tu as le sentiment d’être ici, avec des doigts et des bras.

 

Les sens des autres et de moi peuvent alors se manifester, le vaste monde, dont tu deviens une petite partie. En tant que personne, tu es à l’intérieur de ce corps. En tant que Conscience, ce corps est à l’intérieur de toi.   Il en a toujours été ainsi.

 

Si une quelconque tension apparaît dans le corps, c’est aussi une sensation. Sois-en conscient. Ce n’est pas toi. C’est une sensation qui apparaît dans le corps, que tu peux appeler tienne. Les sensations vont et viennent, comme toutes les choses perçues vont et viennent, coulent dans ton  rythme naturel.

 

Il n’est pas nécessaire de lutter avec ton esprit. Restes simplement l’Être, tel que tu es maintenant. Tout est en place pour que la vie se déroule dans son cheminement naturel.  Sois-en conscient. Tu n’es pas séparé de la vie, mais la vie elle-même.

 

Maintenant, tmais restes dans ta propre immobilité, ta propre source, ton propre Être. Prends une posture interne (look) de telle sorte que tu puisses le ressentir.

Encore une fois, il n’y a rien à devenir.

Rien à changer ou à réparer.

Rien à garder ou à repousser.

Pas de meilleur endroit où être.

Pas de soi à devenir ou à dé-devenir.

 

Sachant cela, ta joie est complète.

Simplement, tu es ici.

Ce sentiment d’être ici, remarque qu’il ne s’agit pas simplement d’un emplacement géographique.          Cela signifie simplement que tu es ici avec ton Être.

 

Indivisible. Entier. Complet. Heureux.

 

Pourtant, il n’y a pas besoin d’histoires. Pas de victoires, pas de défaites. Pas besoin de nouer des alliances.   Sois confiant dans la complétude.

C’est seulement ainsi que tu pourras profiter du monde sans crainte.

Ici, tu n’es ni une victime, ni un vainqueur.                   Une pure Conscience.//

 

Il n’y a pas besoin d’argumenter avec ton mental, ni de chercher son approbation.

Habitue-toi à être vide de tout concept.

Tu es simplement ici.//

Ainsi, puisse la graine, l’essence de ce que tu as entendu là germer dans ton cœur et porter des fruits vrais et doux.

 

Om

 

Inspiré de Virginia Satir

Les rôles que nous jouons en permanence nous privent d’être nous.

Le fait d’être mari et femme, père, mère, frère, sœur etc… n’est pas une identité. Le fait d’être ouvrier, mécanicien, médecin ou quelque métier que ce soit n’est pas une identité. Le fait que quelque soit bien ou mal ne définit pas nos identités.

De ces rôles découlent tout un tas de limitations de nos identités d’êtres humains que VS met en scène par paires. Paire de femmes, d’hommes, homme-femme. En donnant des rôles. Déjà, le fait de décrir les paires par typologie sexuelle sort les personnes de leur être ; Décrire : Mari-Femme, Maman-Papa, Patron-Salarié, Grand-Père/petit-fils, policier-citoyen, enfant-adulte, etc… les rôles sont basés sur le pouvoir, qui a besoin de la peur : la peur est à la base des relations, c’est le principe des relations d’attentes, La victimisation est issue de cela,  c’est une posture. La plupart des relations sont basées sur la relation dominé-dominant, et c’est même toute la structure de la société qui est construite autour de cette idée. Nous n’imaginons pas possible une société sans nos rôles, hiérarchies, obligations et droits. Ces rôles nous mènent à des comportements, et étant donné que nous sommes contraints, cela crée du stress entre les besoins de l’être profond et les besoins des rôles. De là, les rôles mènent aux addictions, aux fuites, aux déviances diverses pour remplir nos rôles. Y compris les rôles de victime, de méchant, de rebelle, y compris les rôles de bons, de gentils, de personne intègre, fidèle etc… jusqu’à ce que ça craque quand la contrainte rompt : la grande majorité des dépressions, suicides, et actes de violence se produisent à cause et dans un cadre familier ou familial.

Ces rôles nous empêchent d’avoir des connexions, ou à minima nous empêchent d’avoir des connexions libres. Ce n’est pas en renversant les rôles ou en les alternant qu’on arrange les choses. Si on arrête tel ou tel comportement, souvent par la force ou la loi, on ne fait rien pour la personne « victime » ; Souvent on travaille sur des problèmes pour que les uns arrêtent de faire quelque chose à quelqu’un d’autre et c’est l’objectif principal.

Dans sa démo elle montre des « couples ». L’un est aux pieds de l’autre (relation dominé-dominant). Quand le dominé se rapproche du dominant, l’autre va instinctivement : le repousser, ou alors va se tourner et va vouloir prendre la fuite ; Et le dominé va se sentir rejeté ou abandonné.

VS dit qu’elle n’a jamais vu, dans des milliers de couple qu’elle a vu évoluer avec des relations qui avaient dans leur relation un principe de dominant-dominé, aucun couple avec une relation d’égalité. Aucun. Pour les aider on s’attaque à la manipulation, aux stratégies, aux secrets, aux mensonge, à la la solitude, et aux activités.

Or, on a affaire à deux comportements, et on va travailler avec chacune des personnes. Il faut redresser chacun sur des pieds, afin que la réconciliation soit naturelle, instinctive, car elle est générée par le sentiment de liberté.

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