Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 25 of 58)

Dans le petit matin frais

Dans le petit matin frais, les pensées s’envolent,
Et moutonnent librement dans mon être limpide,
Alors je pense à toi mon ange, mon indicible amour,
A ces draps froissés, à ton visage endormi quand tu apparais sur le seuil de la cuisine,
Et je t’aime…en rêve…

Mon petit matin reste clair, la lumière d’une aube nouvelle m’éclaire désormais chaque jour,
c’est ma force c’est ma joie, elle me donne la confiance en demain,
une sérénité profonde, oui je suis un peu triste …mais…

…Une femme quelque part s’est levée ce matin,
Celle que j’ai déjà envie de connaître, de chérir,
Celle que j’aime voir libre, rire, s’agiter et s’envoler puis se lover…

Au matin blanc je suis déjà debout lorsque dans mon cœur j’entends du bruit,
tu dois être réveillée, ton petit déjeuner est prêt mon amour,
je regarde mon avenir par cette fenêtre et je suis serein,
rien ne peut arriver à ceux qui aiment…

… je dis bonjour à mes anges et je remercie Dieu pour cette nouvelle journée,
je fais ma petite prière à moi, peu académique de plein cœur,
et je me plonge dans le jour dans le mouvement dans le petit futur qui m’attend,
tout à l’heure peut-être apparaitras-tu sur le seuil de la cuisine, je te souris et …je t’aime déjà…en rêve…

Non daté

Vieille Fée

S’il m’était conté toute la splendeur de tes atours,

Je resterai jusqu’au bout du jour et jusqu’au bout de la vie,

A boire les paroles ensorcelées de la vieille fée,

Et avant d’en avoir fait tour et détour, juste une virée,

Poindrait déjà le jour nouveau sans que soit venue la nuit.

 

Sans date

Non daté – Amour, amour, qui es-tu ?

Amour, amour, qui es-tu ? pourquoi tant de souffrance,

Pendant que les secondes dansent, en silence dans ma décadence,

Tout en science mes pensées balancent, tancées dans les mers de vos absences,

Vous mes doutes et mes espoirs faites femmes, femmes, femme,

Qui devant les ébrouements se pâment, qui devant les fissures ricanent,

Si belles vous êtes si belles et je vous aime, au plus profond de mon être,

Bien plus que vous n’aimez aimez, bien plus que vous n’imaginez,

Pas comme vous, pas comme, pas comme vous imaginez,

Dans un amour qui est gravé tout au fond de moi, vous n’atteindrez et n’en rêvez,

Moi j’ai tant espéré, espéré aimer, vous, vous m’aimez, vous m’aimez tant.

 

Non daté

La Franche Comté, franchment

 

La Franche Comté : Territoire coincé entre la France, à laquelle elle est administrativement assujettie, et la Suisse, de laquelle elle est financièrement dépendante. A l’instar des opinions politiques de Francois Bayrou, il est impossible de dessiner précisément ses contours et seule une carte de l’Europe permet de la distinguer : elle est située juste à côté du trou Suisse. Dans Franche-Comté il y a Franche, d’accord, mais franchement on s’en fout car on s’intéresse au comté, le fromage suisse Français sans trous paceki faut pas gâcher. La franche comté compte autant de plateau que de fromage. D’ailleurs ce fromage ne peut être fabriqué que dans cette région froide, car il y meule. Dans comté il y a aussi compter, ce que font les montres qu’on portait autrefois au poignet mais qu’il fallait être à six pour la remonter, on en fit donc des horloges qui ont l’avantage d’avoir une précision toute relative et bien mieux adaptée au rythme de vie local. Au moins deux personnages célèbres ont été fabriqués dans les fromageries comtoises, à savoir un peintre courbé et une écologiste recourbée. Au moins deux personnages inconnus proviennent des horlogeries comtoises, à savoir M André Lecoustre et Madame Lucienne Ducheval, qui ont d’ailleurs un point commun à savoir la passion pour l’ostreiculture, ce qui est totalement déraisonnable puisqu’il n’y a pas d’autrichiens en Franche Comté. La Franche Comté ne compte aucune ville connue, d’ailleurs on n’y a découvert aucune ville. Mais elle se rattrape par le nombre impressionnant de ses vaches, les comtoises, plantées harmonieusement dans la neige et qui produisent le fromage ou cancoillotte, c’est selon leur humeur. Les aéroports Franc-Comtois sont les plus sûrs du monde car on n’y a jamais enregistré aucune menace d’attentat, ni aucun bagage non plus. La franche-comté abritte un nombre impressionnant de grottes aussi profondes que l’accent de ses habitants, mais là non plus on n’y a pas trouvé aucun objet qui laisserait croire qu’il y eut une vie une vie avant ma sœur, aucune vie pré-hystérique. La douce harmonie avec la nature et la préservation de la pollution ainsi que l’absence d’invasion berbère produit, encore pour un temps, la rareté du cru, ces jeunes femmes joyeuses au teint frais et éclatant comme la rosée du printemps perle sur le cul blanc et soyeux de ma promise allongée dans les herbes grasses et fleuries, et fais gaffe à la bouze mon Amour.

2 Aout 2004 la Lune emporte

 

Cette nuit la lune emportait mes plus beaux rêves,

En me chuchotant ton prénom ma douce sève,

Les nuages, cheveux d’ange sous les rayons d’argent,

Caressaient doucement mes ignorés sentiments.

Quand vient le matin et que les formes apparaissent

Quand les couleurs viennent, les rêves disparaissent

Je m’oublie dans la réalité de ton regard

Jusqu’à rejoindre un autre soir, tard.

31 Mars 2004

Chaque jour est une mêlée folle d’ombres et de lumières

Que vous m’envoyez au travers de vos humeurs

Je m’en nourris je m’en repais, et aussi j’en meurs

Ainsi chaque course du soleil est un peu la première

 

Alors vous vaquez long en large et haut en bas

Je contemple vos démarches félines allant là-bas

Au fond de mon âme vous piétinez mes sentiments

Sans respirer je m’étouffe dans votre monde indifférent

 

Surtout ne pas t’approcher ne pas retomber

Car maintenant débarrassée tu ne dois pas risquer

Vers moi le moindre mot le moindre sourire

Car mon regard vers toi doit enfin mourir

 

Au fond de la cale du vieux navire ébréché

Je retourne à mes vieux démons ankylosés

Pour porter à nouveau l’habit de l’apathie

Qui nous va si bien oh monde affadi !

le mot de cambronne

Nous allons aujourd’hui, si tu as assez dormi, dénoncer un autre mensonge de
l’Histoire et rétablir une vérité vraiment véritable aussi que le cuir, oh oui
frappe moi encore !

Revenons donc au temps des Helènes, je veux dire au temps de la Grèce Antique.
Prends ta montre, tourne la petite mollette et hop, cales-toi sur l’heure
Antique. Ca me gratte…

Le mensonge que nous allons élucider est celui du fameux mot de Cambronne. Quel
rapport avec les hellènes, vas-tu me dire ? oui, tu peux le dire : quel rapport
? Aucun rapport sexuel, je te rassure.

On dit que Cambronne, plus célèbre pour ses crottes que pour ses faits d’armes,
aurait dit « merde ».

Evidemment, il l’a dit, mais comme tout un chacun qui marche dedans, et il n’était pas le premier, car cela existait depuis que le chien est le meilleur ami de l’homme et depuis que la femme est la meilleure chienne de l’homme.

En effet, voici la vraie vérité : après la défaite des Grecs, on se retrouvait au bistrot pour commenter la défaite face aux Perses. Et toutes les conclusions faisaient remonter les causes de la défaite au même personnage de la fondation des mythes Grecs du temps des belles Hélènes :  Homère.
A la fin, quand entrait un nouveau client et s’enquit des origines de la
défaite, on ne se prit plus la peine de refaire tout le cheminement de
l’investigation jusqu’en des temps d’alors, ces temps reculés, et le patron du
bistrot se penchait par dessus le comptoir, le torchon essuyant le bar, les
yeux globuleux de la fumée ambiante la frange en bataille et le triple menton
déployé comme un pélican, laconique  : « Homère, d’alors ! ». Sur quoi le client
éberlué répondait invariablement  » Oh! merde alors! ».

Que fait Cambronne dans tout ça ? Il n’était qu’un messager de l’histoire,
puisque c’est lui qui le premier employa cette expression pour non pas se
lamenter d’une défaite mais pour désigner un autobus. Pourquoi un autobus ? On
ne sait pas vraiment, mais il semblerait que de ce temps là, les bus étaient
rouges, d’où la relation. Ceci explique fort bien cela. N’est-ce pas. Non ?

Mais si, les bus rouges sont les bus à impériale anglais, les anglais sont les
ennemis de l’homme, et Cambronne le prit comme la mer prend l’homme, comme ça,
par inadvertance, ou alors encore comme-çi, par derrière, voir figure 1, mais
nous avons flouté le croquis par respect pour la morale.

Allons aujourd’hui – Rions un peu avant que…

allons aujourd’hui encore à la découverte passionnante et revigorante des mystères qui peuplent nos nuits de leurs interrogations insondablement irrésolues.

Nous allons aujourd’hui, si tu le veux bien, éclairer d’une lumière nouvelle la célèbre locution « mens sana in corpore sano », ce qui veut dire à peu près : « la mansarde est intégrée au salon ». Cette célèbre phrase entra dans l’histoire comme ma belle sœur entre dans son bain, c’est à dire avec fracas et éclat, parce que prononcée par le nom moins célèbre Jules César quand il conquit la France, et il la conqua vite, et il la conqua bien. Mais nous allons voir comment :

En ce temps là les Français avaient la Gaule. Aparté : La Gaule est un long manche destiné à faire tomber les bonnes poires et les pommes pourries, par exemple, et non pas ce à quoi tu penses petit coquine.

Alors forçément, une Gaule ne faisait pas le poids face aux lances romaines, quoique à l’armée j’ai connu un gars qui en avait une vraiment grosse…Leur chef était Gétorix, cousin d’Astérix, mais en plus bête.

Après la défaite, son nom devint le nom d’une boisson alcoolisée, et pour se consoler de la défaite, les Gauliens lancaient « tiens Marcel, verses un Gétorix! », au lieu de l’usuel « viv’ment la guerre, qu’on se tue (© le pépé de Séverine) ».

Les Gaulois étaient analphabètes, c’est à dire qu’ils ne savaient pas monter un âne, ce qui est embêtant car comme on dit en vieux françois : « qui l’âne ne monte pisse de honte, qui l’âne ne monte pousse sa fionte ».

Et en plus ils ne savaient pas lire car sinon ils ne se seraient pas pointés à Alésia, où tout le monde leur avait dire d’aller : « Allez z’y à !, allez z’a vite ».

S’ils avaient lu les livres d’Histoire ils auraient été malins et auraient asséché le rubicon comme ma voisine assèche mes yeux et ma gorge d’un coup en se penchant à la fenêtre pour accrocher son linge, dévoilant les petits globes dans son décolleté innocent comme des dunes que je franchirai bien même par 50 dégrés à l’ombre après deux jours sans eau.

Mais de cette phrase il n’aura pas échappé à ta sagacité la portée symbolique, ou la symbolique portée, je ne sais plus qui porte qui, à la fin.

Car pendant que le chef gaulois contemplait le coucher du soleil derrière les collines ondulantes et verdoyantes de la Bourgogne pré-Colombienne, César, lui, nourrissait son chat en préparant son plan : Il fit savoir que pour chaque Gaule coupée, il offrait une mansarde au légionnaire, et une mangeoire aux sardes et ils étaient légion.

Une fois les Gaulois gaulés, César posit son chat, se levit, s’avancit, et disit : « Veni vidi vici », ce qui veut dire à peu près en mauvais italien « je suis venu vider les cabinets (© P. Desproges) ». Sur ce, bonne journée !

 

 

2 Mars 2003

Les paysages défilent et perdent leurs couleurs comme le soir tombe sur la Terre,

Les méandres paisibles et paresseux des cours d’eau charrient les débris d’émotion

Chaque arbre s’enfuit dans le temps qui crie la distance qui nous sépare

Je reviens du pays de ton absence

 

Là-bas le vent balayait mon esprit encombré des volutes de ta présence

Et les vagues ramenaient sans cesse ton image sur la grève

Lancinante mélodie de ton éloignement, chaque vague déroule un peu plus ton éloignement

Sur les longues plages de ton absence

 

L’inavoué guerrier à l’âme perdue

Ne voulait plus croire à la flamme éternelle

Refoulant  dans l’ombre de ses rêves les matins clairs

Jusqu’à ce voyage dans ton absence

 

Quelle est donc cette chaleur sourde dans la poitrine, ce nœud dans l’estomac,

Ces jambes de coton qui pourtant me porteraient jusqu’au bout du monde

Pourvu que ma tête soit emplie jusqu’au plus profond de mon être,

de ton prénom, de ton prénom et encore de ton prénom, mon absente

 

J’ai laissé mon coeur là-bas dans l’écume de nacre

J’ai laissé mon âme là-bas dans les embruns du vent d’ailleurs

mon coeur attend que tu le ramasse tel un coquillage

mon âme viendra caresser tes rêves sur les rives de ton sommeil

 

J’ai laissé au vent là-bas le soin de faire chanter,

Une dernière fois mon cœur avant la fin des lendemains

Je n’en peux plus, lassé de chercher, buter et d’errer,

Dans les récifs des côtes de ton absence

 

Je reviens de ce pays-là, cœur et corps déchirés

Seule brûle encore bien malgré moi

La flamme de la vie cet espoir satané

Rapporté du pays de ton immense absence

 

Il faudra un jour que je m’endorme sur ces lointaines plages

Et mourir d’attendre que l’hypothétique délivrance de l’Amour

enflamme l’horizon et déchaîne les dieux du ciel

dans l’écume grelottante du clair de lune

 

irons-nous un jour sur ce bout de Terre

et nos pas accordés dans le mystère

unir nos vagues à l’âme et nos corps enroulés

au vent du pays de l’oubli ?

 

1er Aout 2004

Longue langue de terre posée sur l’horizon,

La lande se troue de hautes herbes jaunies,

Mes pas m’y portent, le paysage me transporte,

Sur les sentiers de cette autre Atlantide,

Ton absence prend forme dans ces altitudes.

 

Les chemins se croisent et les fourches me font douter,

De ma destinée que je pensais enfin tracée,

Jusqu’à ce jour de printemps, lorsque le temps s’est arrêté,

Quand se sont fondus dans l’instant le futur et le passé

Cet instant magique où nos routes se sont croisées.

 

Depuis, pris dans l’ouragan je tente de m’accrocher

Par tous les mots à ton parfum d’âme qui flotte en moi

Et chercher et planer dans les courants ascendants

Par dessus les plaines m’élever vers toi

Pour te rejoindre sur ton nuage, inaccessible

 

Mais je n’ai ni la force ni les talents

De me hisser sur les hauteurs de tes sentiments

Et je ne connaîtrai jamais la couleur de tes aubes

Et je ne jouerai pas la mélodie des crépuscules sereins

Dans la complétude d’une amitié partagée

 

Alors pour fuir ton silence assourdissant je m’enfuis, là-haut dans mon ermitage

Chercher un peu de toi au soleil couchant, quiétude de passage

Ta silhouette s’évanouissant dans la course d’un chevreuil

Tes gestes dans l’harmonieux balancement des branches

Ton parfum dans ces arbres aux fleurs blanches

 

Je veux rester là haut jusqu’à ce qu’une averse vienne me réveiller

Et me noyer dans ton absence et qu’elle cesse de me bruler.

Et dans l’espoir qu’un jour ce doux nuage blanc

M’enveloppe et m’emporte vers d’autres Terres

Je veux m’endormir dans le creux de tes rêves.

 

 

 

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