Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 20 of 57)

Méditation par visualisation avec Mantra

visualisant dans l’espace devant soi le Bouddha Shakyamouni ou une autre figure inspirante et réciter une pratique rituelle ainsi qu’un mantra qui leur sont associés. Cela arrêtera toute distraction externe ainsi que toute pensée conceptuelle et permettra ensuite de concentrer l’esprit en un point. Cette technique permettra de réaliser le calme mental très rapidement, en cette vie même.

Méditation pour l’esprit agité 3 : visualisation vers un objet extérieur

si des émotions telles que le désir-attachement ou la colère nuisent à la concentration, dirigeons immédiatement notre conscience visuelle ou n’importe laquelle de nos consciences sensorielles vers un objet extérieur afin de distraire notre esprit. Ainsi, la conscience mentale sera attirée naturellement et on oubliera la perturbation précédente. En voyant l’esprit ainsi redevenu serein, il est possible de le ramener immédiatement à la méditation. Cette technique peut contribuer à l’atteinte de la concentration.

Méditation pour l’esprit agité 2 : compter les respirations

si l’esprit est agité à cause de l’attachement à des préoccupations reliées au travail, aux amis, etc…, on peut utiliser la technique du compte de la respiration, en comptant « 1 » pour l’inspiration, « 2 » pour l’expiration, ainsi de suite jusqu’au compte de « 7 », en essayant de conserver l’esprit concentré intérieurement. Si cela ne fonctionne pas, on recommence en comptant jusqu’à « 9 ». De la même façon, on peut recommencer le processus pour se rendre à « 11 », « 15 » ou « 21 ». On dit qu’il s’agit de la meilleure façon de mettre un terme à la distraction et de garder l’esprit concentré.

Méditation pour l’esprit agité 1 : par visualisation

Si l’esprit éprouve des difficultés parce qu’il est distrait par des pensées conceptuelles dérangeantes, il est possible de visualiser que tous ces éléments perturbants s’échappent du corps sur-le-champ sous forme de lumière ou de fumée noire, lors d’une expiration naturelle. Lors de l’inspiration, on imagine qu’une lumière blanche pénètre en nous et purifie notre esprit.

Meditation : La technique des « neuf cycles respiratoires »

 

La technique des « neuf cycles respiratoires », permet de purifier les blocages du corps subtil composé de canaux et de vents.

Tout d’abord, les cinq centres d’énergie (chakras) où circulent les vents sont : 1) le chakra de la grande félicité situé au sommet de la tête, 2) le chakra de la jouissance situé au niveau de la gorge, 3) le chakra du Dharma situé au niveau du cœur, 4) le chakra de l’émanation situé sous le nombril et 5) le chakra qui entretient la félicité situé au niveau de la région secrète (c’est-à-dire le sexe).

Associés à ces cinq chakras circulent cinq vents : 1) le vent imprégnant de couleur bleue pâle, 2) le vent ascendant de couleur rouge, 3) le vent vitalisant de couleur blanche, 4) le vent de glissement régulier de couleur verte et 5) le vent d’élimination de couleur jaune. Cette technique permet de purifier les cinq émotions perturbatrices que sont : 1) l’aversion, 2) le désir-attachement, 3) l’ignorance, 4) la jalousie et 5) l’orgueil.[1]

Avec cette technique permettant de purifier les blocages du corps subtil (canaux et vents), le calme mental ainsi que d’autres qualités ne seront pas difficiles à obtenir et pourront être actualisées en cette vie même.

Pratique

On fait d’abord trois respirations en expirant de la narine droite et en inspirant de la narine gauche. Ensuite, on inverse l’ordre pour trois respirations, en expirant de la narine gauche et en inspirant de la droite. Pour terminer, on fait trois respirations en utilisant les deux narines simultanément.

Habituellement, on ne fait pas mention des canaux et des vents dans l’enseignement des soutras[2]. Toutefois, il est très utile d’en parler ici afin de savoir comment purifier les vents subtils.

Meditation : Préparation 2

https://www.centre-paramita.fr/blogs/meditation/preparations-3

 

 

Les préparations

Après avoir nettoyé la salle de méditation et avoir disposé des objets servant de supports de visualisation, prenons la posture en sept points:

1) Asseyons-nous sur un coussin, le dos surélevé par rapport au devant du corps, dans la position du lotus. Il est aussi convenable de simplement croiser les jambes. En cas d’incapacités physiques, on peut simplement s’asseoir sur une chaise.

2) Les deux mains reposent dans le moudra de l’équanimité méditative, les paumes vers le haut, la main droite repose sur la main gauche. Les extrémités des pouces se rejoignent vers le haut, ce qui représente l’union de la félicité et de la vacuité. La forme, ainsi produite, symbolise que cette union est la source d’émergence de tous les phénomènes. Les deux mains doivent être placées environ quatre centimètres plus bas que le nombril. Ce point est très important car c’est à cet endroit qu’est généré le feu interne (toumo en tibétain).

3) Le dos doit être aussi droit qu’une flèche. En effet, si le corps est droit, les canaux d’énergie subtile et les vents qui y circulent le seront aussi. Ainsi, l’esprit deviendra malléable.

4) Les dents et les lèvres sont dans une position naturelle et le bout de la langue touche au palais. Cela préviendra l’assèchement de la bouche et empêchera que la salive ne s’écoule hors de celle-ci lors d’absorptions méditatives profondes.

5) La tête est légèrement penchée vers l’avant.

6) Les yeux regardent vers le bas suivant les ailes du nez. Cette technique aide à prévenir l’agitation et le relâchement mentaux. Il est parfois expliqué de méditer les yeux complètement fermés ou encore en regardant devant soi. Cela n’est toutefois pas conforme à la tradition suivie ici. En effet, en méditant les yeux fermés, on risque de devenir facilement en proie à la léthargie, au relâchement mental, à la torpeur, au sommeil, à la fatigue physique ou mentale, etc… À l’autre extrême, les yeux complètement ouverts peuvent conduire à l’agitation, la dispersion et la distraction. C’est pourquoi les saints maîtres du passé expliquent qu’il faut méditer les yeux juste entrouverts pour se prémunir contre ces difficultés.

Certaines personnes trouvent toutefois plus facile de méditer les yeux fermés ou les yeux ouverts et ne sont pas aux prises avec les difficultés mentionnées ci-haut. Le but de la méditation étant d’atteindre la concentration, si une technique nous convient mieux qu’une autre, il est permis de l’adopter. Le fait d’avoir les yeux fermés ou ouverts n’est qu’une condition extérieure. En effet, le calme mental et la concentration s’atteignent par la conscience mentale et non par la conscience visuelle.

7) Les épaules sont droites, ni trop tendues ni trop relâchées, juste un peu surélevées, à la manière d’un oiseau qui s’apprêterait à s’envoler.

Le Coeur

Le Coeur est l’organe Empereur en Médecine Traditionnelle Chinoise. Il est le siège du Shen, et des 5 Shens. Le Shen est l’esprit, au sens spirituel, et les Shen sont les propriétés spirituelles, psychiques et émotionnelles des 5 organes. Le Shen se reflète dans le yeux : « il a un beau Shen » dit-on d’une personne qui rayonne du regard.

C’est ça, dont je parle, quand je parle de la Vie en moi que je crois éternelle. Quand je serai sans vie, ce Shen disparaitra totalement. On voit parfois des gens qui ont un Shen faible, si faible qu’on ne le perçoit pas.

Le Coeur est autre chose que cet organe vital pour la médecine allopathique qui oublie l’aspect sensible de l’être humain.

 

Je crois en ma Vie éternelle, et à la mort de ce corps

Ce corps dans lequel je vis les joies et les peines, les douleurs et les jouissances, cessera de fonctionner. La Vie partira, ailleurs, rejoindra le grand tout dont l’incarnation actuelle fait partie, sans la carne.

Ce qui m’anime, c’est la Vie, c’est cette indescriptible énergie qui fait mon coeur, mon coeur-figuré et je décris là autre chose que mon coeur-organe. Le coeur est l’organe Empereur en Médecine Traditionnelle Chinoise. Il est le siège du Shen, l’esprit, au sens spirituel, qui se reflète dans les yeux, cette lumière dans les yeux, c’est le Shen. C’est ça, dont je parle, quand je parle de la Vie en moi que je crois éternelle. Quand je serai sans vie, ce Shen disparaitra totalement.

La Vie est éternelle, c’est mon choix. La Vie éternelle dont je parle est la Vie dans tous les sens : depuis le BigBang et peut-être même bien avant, dans le sens où cette expansion de l’Univers peut avoir suivi une contraction du précédent, et comme j’aime à le penser les contractions et les expansions de l’Univers forment une respiration de la Vie, de manière éternelle, c’est-à-dire sans début et sans fin.

La Vie, c’est aussi cette transformation permanente que nous pouvons observer autour de nous : rien n’est figé, tout évolue en permanence. Même la pierre du socle de la Terre, le Granite, évolue et se délite en arènes granitiques. Tout, absolument tout évolue, en permanence, le rythme est plus ou moins rapide, ou lent.

La Vie est éternelle par nature, nul besoin de qualifie la Vie d’éternelle.

Pour moi, la Vie est une énergie, universelle, omniprésente, unifiée elle est partout, elle remplit même le vide, les 96% de l’Univers qui sont dits vides. Seulement vides de matière, pas d’énergie de Vie.

La Vie est une énergie, et l’énergie n’est pas matérielle. D’ailleurs, la physique décrit l’énergie comme immatérielle aussi. En physique, l’énergie a besoin de précurseurs, de substrat. Elle est un résultat, alors que dans ma croyance, l’énergie EST, elle est la VIE.

l’environnement ou la Nature

Les mots : Parler de notre planète comme la nature ou l’environnement change le sens, dénote les valeurs et valide les comportements.

Si on considère tout ce dans quoi nous vivons et dont nous faisons partie comme la nature, nous lui donnons un mot qui donne un sens, une existence, une légitimité, une réalité. Il est difficile de considérer la nature comme une « chose » extérieure que nous pouvons exploiter sans nous soucier des répercussions.

Tandis que le mot environnement implique que nous n’en faisons pas partie, nous en sommes séparés, nous ne réalisons pas que nous en dépendons, que nous en faisons partie. L’environnement nous environne, c’est autour de nous, nous en sommes le centre, ce qui renvoie à la vanité humaine qui se croit supérieure à tout et en tout. Se croire supérieur et plus fort que tout induit la négligence, celle de prendre soin de notre équilibre de vie en tant qu’êtres humains, de nos fragilités, et renforce l’illusion que nous serions soit-disant indépendants de la nature, de la planète.

Or, nous ne pouvons pas manger du plastique ni respirer un air différent : changez le taux d’oxygène de 2% et nous mourrons. Nous sommes dépendants de l’eau, de l’air, des plantes, du vent et de la pluie, etc… nous faisons pleinement partie de la nature. Alors que dire « nous faisons partie de l’environnement » est un non-sens, on ne peut pas être à la fois dedans et séparé.

Les mots sont lourds de sens, ils découlent de nos valeurs. Et ils dirigent nos comportements. Choisir le mot environnement n’est pas mon choix. Je préfère le mot nature.

 

Les conventions deviennent des vérités.

Si, pour décrire notre monde, nous parlons tous d’environnement, nous suivons tous une conception d’une nature séparée, d’un humain supérieur, d’un monde qui est à notre disposition et que nous pouvons exploiter.

Si nous utilisons le mot nature, nous adoptons le concept d’une entité vivante, inclusive, nous sommes plus enclins à en prendre soin.

Chacun a le droit d’utiliser les mots qu’il veut. Si je croise une personne qui utilise le mot « environnement », j’en sais plus sur ses valeurs et son comportement vis-à-vis de la nature. Pour autant, je ne suis pas obligé de partager sa vérité, et je peux utiliser le mot nature, car j’agis d’une manière différente vis-à-vis du vivant, car ce mot correspond à mes valeurs, et mon comportement en découle. Et puisque je veux continuer à cultiver ces valeurs, j’évite d’utiliser les mots qui sont contraires à mes valeurs. Les mots se réfèrent à des valeurs, et quand on partage un mot, on partage des valeurs, et on valide des comportements. Alors tout le monde a le choix de ses mots, et de ses valeurs, simplement nous ne sommes pas obligés de suivre les vérités d’autres.

Ces différences génèrent parfois des conflits, des incompréhensions, et des mises à l’écart. On peut assez vite se retrouver mis à l’écart quand on ne partage pas le vocabulaire, les valeurs, les comportements. D’un autre côté, c’est en disant, en expliquant, en allant vers l’autre que les vérités peuvent changer, évoluer. Beaucoup de certitudes absolues d’hier sont devenues des absurdités. N’ayons jamais peur de ne pas penser comme les autres.

La prison, ça sert à quoi ?

Si la prison était un endroit d’où les gens « mauvais » sortent « bons », ça se saurait. C’est un endroit glauque, de peur, de violence, de terreur, de bruit et de brutalité. Comment quelque chose de positif pourrait-il sortir de prison ?

Je peux concevoir que les gens puissent sortir effrayés de prison, dégoutés, avec l’idée de ne surtout plus jamais y revenir. Mais la peur n’a jamais été à l’origine de la joie : les deux sentiments fondamentaux ne sont pas miscibles.

Qui a déjà fait du bien en étant séparé, mis à l’index, condamné, rejeté ?

Les gens ne changent pas de mauvais à bons en leur faisant du mal. Qui a déjà vu cela ?

En imposant la violence, l’isolement, notre société civile cultive la division, la séparation, et le cancer dénommé « j’ai raison, tu as tort ».

D’autres voies sont possibles

Quand on évoque que d’autres voies sont possibles, s’élèvent des  » anarchiste !  » alors même que la personne n’a pas encore exprimé ce que seraient les autres voies … condamnation par avance, une fois de plus, séparation, division, jugement …

Une des voies seraient de condamner les « condamnés » à oeuvrer pour le bien commun. Être obligé de faire le bien. Bracelets aux chevilles, les prisonniers seraient des personnes, pas des condamnés. Une catégorie, large, de personnes emprisonnées pourraient correspondre : tous ceux qui ont de l’amour pour leurs proches. La plupart des prisonniers sont des personnes qui aiment d’autres personnes, et ne leur font aucun mal.  L’idée est de les « condamner » à considérer toute personne humaine comme digne de leur respect, de leur intérêt, de leur attention, en somme d’une forme d’amour fraternel.

 

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