Catégorie : Méditation&Spiritualité (Page 18 of 58)

Les trois trésors sous un angle différent

Se contenter de ce qu’on appelle des faits ne m’a jamais convenu. J’ai besoin de l’autre versant de mon existence, à savoir le sens des choses. La matière des choses, sans oublier le sens des choses.

La réalité est basée sur nos perceptions, qui ne restent jamais perceptions du moment qu’elles atteignent le mental, qu’il soit conscient ou inconscient.

Par exemple, un parfum nous renvoie à la mémoire olfactive qui lui correspond.  Du moment qu’un parfum a été perçu, il correspond à son moment, à sa scène de vie, à ses émotions, ses personnages, ses couleurs, ses sons etc… Rien de ce que nous avons déjà vécu ne peut être neutre, par les renvois que produit la mémoire. Ainsi, un traumatisme peut être retravaillé en re-modélisant son ancrage, pour détacher l’évènement de son expérience sensorielle. A toute expérience sensorielle correspondent tout un tas d’éléments. Que ce soit à un niveau conscient ou inconscient.

Mais les expériences nouvelles, jamais vécues, sont également impreignées, ou plutôt pré-impréignées. Face à une situation inconnue, nous allons rechercher les éléments qui peuvent être communs à des repères déjà connus par le passé. Nous avons une tendance naturelle à nous référer au déjà connu, pour nourrir le besoin fondamental de sécurité.

L’enfant est ouvert, il est en permanence dans l’expérience, mais il est également vulnérable. L’adolescent est « influençable » car il n’a pas encore les codes pour détecter ce qui est potentiellement dangereux pour lui. Mais il continue de faire des expériences. C’est l’âge du corps, de l’innocence, de l’expérience pure, sans filtre.

L’âge adulte est une longue et lente expérience où l’inconnu est (censé être) sous contrôle. C’est l’âge où par le faire l’on constitue lentement les fondations des besoins fondamentaux de tout être. Nous faisons aussi face à la « nécessité » de protéger la famille et de guider ses enfants face à l’inconnu de la vie. C’est l’âge du mental, également celui où le soi n’a qu’une toute petite place.

Ensuite, à l’âge mûr, certains humains rouvrent les barre-hiers pour re-découvrir le non-connu, s’ouvrir et se re-découvrir eux-m’aimes. C’est l’âge du coeur, de la spiritualité. La spiritualité habite toujours dans le coeur, elle ne peut être dans le mental. Le mental est perturbateur, contraignant, contrôlant.

L’origine, la vitalité, l’Essence-Ciel.

 

Macramé

Du mot arabe « Migramah », qui signifie « serviette rayée », « frange ornementale » ou « voile brodé ». Uune autre origine serait le mot « mahrama » qui signifie « mouchoir » en arabe et en turc, puis importé en Europe par les Génois avec le sens de « petite serviette de toile brodée et frangée ».

 

Qu’est-ce que le Qi Men Dun Jia ?

traduire de manière assez simple par « les portes mystérieuses qui cachent Jia ». Jia étant le général en chef, à savoir soi-même. Les chinois aiment donner des noms de rôles gouvernementaux aux personnages, on parle de l’Empereur, le Premier Ministre, le général des armées etc…
Dans un hologramme qui représente les différentes facettes de votre Être, se trouve quelque part le Jia. Il s’agit donc de le trouver dans une figure de signes.
Exemple :
il peut servird’alternative plus ou moins au BaJe, l’astrologie chinoise,  sous une forme qu’on appelle de destinée, basé sur vos données de naissance il va nous dire quelque chose de d’assez précis, d’assez coloré sur qui vous êtes.
On peut aussi l’utiliser en mode divinatoire pour sentir où va l’énergie d’une situation exactement comme on le fait avec le Yi King. Par rapport à un aspect stratégique il sera plus précis que le Yi King, c’est-à-dire quand on a une idée d’action quelque chose à accomplir un but à atteindre on peut interroger le QI Men pour nous demander comment y aller de la manière la plus efficace et dans ce cas là il est redoutable, il est précis et il va donner beaucoup d’indications spatio-temporelles et de manière de procéder pour arriver à aller vers ce qu’on veut.
On peut aussi l’utiliser comme le FenShui, ou comme le géobiologie chez nous, pour analyser les aspects terrestres des énergies.
Enfin, il existe le Qi Men Dun Jia spirituel, assez peu pratiqué.

l’âme de l’existence au travers du mouvement d’élévation de la Vie

Se fier et référer « la réalité » aux messages en provenance de nos cinq sens, de nos émotions et de nos raisonnements intellectuels mène à une conception de la réalité qui n’est pas construite sur l’Être. Ce sont des messages extérieurs, normatifs, normalisés, prémâchés, qui ne procèdent d’aucune démarche de compréhension, ils ne portent pas de sens : Il leur manque une âme.

Les messages en provenance de nos cinq sens :
La «réalité» est uniquement issue des perceptions sensorielles, ce qu’on appelle habituellement le factuel. Elle est quantitative, centrée sur des «objets», qu’ils soient des choses ou des êtres vivants car vus en tant que fonctions. On pense que ce qu’on voit, entend, sent, est vrai et que la vraie réalité se limite à cela. La «réalité» intérieure, celle subjective, qualitative, celle qui donne du sens, qui est source de compréhension de soi et de la vie, est inexplorée, et même rejetée au rang de fumisterie.

Les messages de nos émotions : Quand on croit les émotions. Identifié aux émotions, on évolue dans un monde très contrasté où l’on passe son temps à rechercher à ressentir le plaisir de façon immédiate et intense, ou à exprimer la colère, ou alors à fuir ce qui pourrait être désagréable. C’est un état de dépendance au monde extérieur.

Les messages en provenance des raisonnements intellectuels : Survalorise les connaissances et le raisonnement intellectuel, au point de croire que la réalité se limite aux représentations et constructions mentales induites par la société occidentale, l’école et les sciences matérialistes. Les décisions prises selon cette réalité sont considérées comme rationnelles. Les messages en provenance de l’intuition sont généralement inaudibles car elle n’est pas développée, même rejetée ou au mieux qualifiée de « coincidence » (non réelle car pas expliquée par la science des matières).

Il en résulte des existences menées à la hâte, tournées vers et dépendantes du monde extérieur uniquement. Le monde intérieur est relégué au stade de l’enfance, au mieux, ou à celui des visionnages de scénarios de films ou de livres. L’introspection est un mot généralement inconnu ou incompréhensible car inconcevable, et la contemplation est une perte de temps.

Notre société dite de consommation, mais également toute son organisation, éducative, sanitaire, est basée sur les principes de la réalité du seul cerveau gauche. Le cerveau droit a droit aux restes, et du moment qu’on peut le dénigrer, on n’hésite pas à tirer sur le soldat qui veut donner du sens à l’existence.

Selon les travaux du Dr. Ferdinand Wulliemier, un psychiatre-psychothérapeute suisse s’appuyant notamment sur les travaux de Ken Wilber avec une approche énergétique de la psychologie, nous évoluons au travers des strates d’un mouvement qui a une tendance à la montée, l’élévation, selon des principes orientaux.

Il décrit ces niveaux de conscience et de développement, ou stades évolutifs, selon trois phases successives :

• La première phase, appelée « pré‐personnelle », animale ou prégénitale, comprend les aspects bioénergétiques, instinctuels et pulsionnels de notre développement. les mécanismes de défense les plus primitifs de l’ego qui prédominent à ce stade, tels que la projection et le déni, la tendance à la comparaison et à la jalousie, et la tendance à rechercher la suprématie, le pouvoir et la domination, à être au‐dessus des autres. La plupart des adultes sont partiellement (ou complètement) bloqués à ce niveau psycho‐affectif, qui consiste à vouloir être le premier, le plus intelligent, le plus riche, et surtout avoir raison : c’est le modèle même de l’homo sapiens argento-adoratis, dans un ou plusieurs secteurs de vie.

• La deuxième phase, dite « personnelle », est celle des stades proprement psychologiques ou humains du développement de notre personnalité. C’est celle des rôles et des règles, qu’on vit entre 25 et 45 ans quand on construit sa vie autour des modèles de la société. Tout est rôle et ordonné pour construire une personnalité. C’est aussi le stade où on cultive encore le stade précédent dans les standards de possession, de compétition, d’avoir raison… mais on ne développe pas le soi intérieur.

• La phase spirituelle ou transpersonnelle. Au cours de cette phase, l’ego et la personnalité s’élèvent. On recherche du sens. C’est le stade où on se dit « et moi dans cette histoire (cette existence) ? ». C’est quand on ne se contente plus d’incarner les rôles de mari, de père, de collègue, d’ami … quand on a besoin d’autre chose.

C’est un stade qui est compliqué à vivre, car l’entourage fera tout ce qu’il peut pour empêcher cette évolution, qui sera jugée irraisonnée, affabulatrice, irraisonnable. La personne va également culpabiliser, car l’autre sera abandonné, et s’il y a rupture dans le couple ce sera sa faute et les enfants seront malheureux « à cause » d’elle. Tout est déjà prêt dans nos cerveaux pour que la personne n’ait même pas la tentation d’essayer, surtout les mères de famille !  Il arrive aussi, comme moi, que la personne « pète un câble » en quittant l’autre du jour au lendemain après des années de latence. Car c’est juste horrible de vouloir une autre vie alors que le conjoint n’a rien demandé, rien fait de mal ! C’est d’autant plus culpabilisant que c’est moi qui avais évolué, donc j’étais le coupable ! Et évidemment, ma conjointe avait besoin que je reste moi à ses yeux, ce qui n’était plus vraiment possible, j’étais le même, mais j’avais évolué. C’est une situation qui n’est pas complexe mais qui le devient par le jeu des rôles, de la morale, la morale sociale du deuxième stade, celui de l’existence par les rôles et les lois où l’individu n’a pas vraiment sa place. Une autre morale s’impose alors, celle de la vérité, celle de la réalisation de soi pour être une meilleure compagnie pour et avec soi et les autres. C’est à ce stade que se développe les plus belles relations, celles qu’on dit « adultes », empreintes de sens, respectueuses de l’unicité et de la singularité de chaque-un. C’est le stade où le Tao entre en action.

la mouvement de la Vie va vers le haut, vers l’élévation spirituelle qui est l’aboutissement des stades précédents. Personne ne cherche à rester au stade des besoins les plus primaires et veut se développer. L’erreur est souvent qu’on se contente de rester dans cette recherche du plaisir instantané, dans la conception uniquement matérialiste du bonheur, et quand le sens des choses ne dépasse jamais celui des 5 sens.

Le bonheur n’est pas l’absence de souffrance

Le bonheur n’est pas l’absence de souffrance, comme on ne peut pas espérer un ciel sans nuages  » : le bonheur est souvent confondu avec les moments de joie, de joie intense, ou conditionné à des critères de temps et d’intensité, ou à la présence d’une personne, de conditions de vie, d’activités…ce sont des moments de joie. Mais tout comme il n’y a pas de ciel sans nuage, il n’y a pas de vie sans difficulté. La difficulté fait partie intégrante de la vie, en est une condition nécessaire à la joie tout comme le jardinier a besoin de la pluie. L’objectif de l’être heureux n’est donc pas de repousser le plus possible le changement du moment que les conditions sont favorables à une paix et de s’investir dans les distractions, mais de cultiver le plaisir de l’effort, celui qui le rendra fort et stable dans la difficulté, confiant, dans une paix intérieure inébranlable. Pour que la joie ne le quitte plus, même dans moments difficiles.

La psychologie énergétique spirituelle

Les inspirations sont celles du Taoïsme, les principes fondateurs de la médecine chinoise, l’approche therapeutique de la MTC, une psychologie des humains (à contrario d’une clinique) dans une approche de la dynamique des mouvements perpétuels et de l’énergie une et universelle.

Les mouvements de l’esprit sont ceux du corps et du coeur.

L’Esprit, dans les fondamentaux chinois traditionnels, se trouve dans le Coeur. Le cerveau fait partie des moelles, sous la direction du Rein.

Chacun des 5 éléments est également associé à un aspect de l’Esprit. Celui du Poumon par exemple, est relié à l’Esprit de la matérialité, le Po, cette énergie-Esprit qui est issue de la Terre et qui retourne à la Terre à la fin de l’existence. Le Poumon est l’organe en relation avec l’extérieur, relié à la peau. Son énergie va vers l’extérieur, et protège.

Texte sur le thème de la cohérence

 » pourtant, je fais de la méditation  » ou  » pourtant je fais du yoga pour me sentir mieux par rapport à ma nervosité  » , ou  » pourtant je suis maintenant vegan « , ou « pourtant je mange bio » etc… « mais en définitive, ma vie n’a pas changé »

de là « c’est pas pour moi, surement, je suis pas fait(e) pour ça », ou « ces trucs de pleine conscience, la méditation, c’est vraiment de l’arnaque, c’est pour les perchés » ou « ouais, ils prétendent que ça change la vie, mais c’est juste du business », et l’entourage « ah, on est tous contents que tu en sois revenue, tu sais c’était vraiment pénible et ça nous faisait de la peine, et puis tu étais juste absente quand tu étais dans tes délires », ou « viens, laisse tomber ces conneries, on va se faire un bon gueuleton, et descendre quelques bières » …

Le parcours des personnes qui sont en quête de sens, en quête d’un mieux-être, qui ont simplement envie de retrouver un peu de calme intérieur est souvent semé d’embûches. Des buches qu’on se pose souvent soi-même sur la route du bien-être, à mon avis.

 

Le bien-être, un « état énergétique.

Le bien-être est un « état énergétique », non ? Tu ne le sens pas, là à l’intérieur, quand tu te sens bien ? Une douce chaleur, une légèreté, quand tout coule de façon naturelle, quand il n’y a pas de poids du passé ni d’obligations du « il faut ».

Le bien-être ne s’achète pas, on est d’accord ?

Le bien-être ne vient pas de l’extérieur : cette idée est hyper importante. Le bien-être peut-il se donner ? Je peux te le donner ? Non, je peux te donner des motifs de joie, je peux te proposer des mots et des objets qui vont flatter ton besoin d’être reconnue, ta sécurité, ton besoin d’appartenance, ou un autre besoin fondamental. Mais tant que tu ne ressens pas le bien-être en toi, mes plus couteuses flatteries ne feront pas effet. Prends par exemple les mêmes mots gentils prononcés par deux personnes : l’une que tu adores, l’autre que tu abhorres. Les mots sont les mêmes, mais tu y mets un sens différent. Et le résultat, c’est finalement toi qui le produis ! Car cette personne que tu adores, peut-être qu’elle m’est totalement indifférente, et je ne vais pas ressentir cette joie de la nourriture intérieure des besoins fondamentaux…

Le bien-être est un processus qui se passe à l’intérieur.

Comment le produire ?

Première étape, Ralentissez ! Nous ne sommes pas des machines !

Faire moins, et faire bien

Cultiver le calme intérieur pendant une heure de méditation par jour, c’est bien. Et si pendant le reste de la journée, tu speedes (tu es évidemment persuadée ne pas pouvoir faire autrement), penses-tu que ton calme intérieur va prendre le dessus ?

Ca me fait penser à ces gens qui ont le cul sur une chaise toute la journée pour ensuite faire une heure de sport trois fois par semaine. C’est bon pour le corps, mais ça reste ponctuel, et ça n’efface en rien le fait d’être statique toute la journée.

Ou encore, c’est personnes qui ne mangent pas un des repas pour s’empiffrer de malbouffe.

Ou encore, de faire une heure de yoga pour ensuite chauffer un plat cuisiné parce qu’il n’y a pas le temps pour se faire à manger.

Ou encore, vouloir soigner l’alimentation des enfants et les faire manger tôt pour soi-même ensuite manger à 22h30, et se coucher à 1 heure du mat pour se lever à six heures.

etc… nous sommes tous plus ou moins comme ça. Evidemment, nous sommes totalement persuadés qu’il est absolument impossible de faire autrement. Oui, c’est vrai, quand on veut avoir une vie de famille modèle, une maison avec piscine, deux grandes voitures, des loisirs, partir trois fois en vacances chaque année, tout en ayant chacun un boulot de cadre parce que pour payer tout ça, il faut du fric… C’est pas un peu le serpent qui se mordrait la queue ?  Pour avoir tout ça, il faut renoncer à quelque chose d’essentiel : le temps pour vivre.

Donc, l’idée est simplement vivre, laisser à nos existences la place de leurs besoins fondamentaux. Rire, s’amuser, jouer, donner du sens (nos hobbies où l’on fabrique quelque chose), des moments sans compétition, de l’entraide, se poser,

 

j’aime ce que vous dites

j’aime ce que vous dites

 » je sens que tu ne vas pas aimer ma réponse « . C’est comme ça que mon ame-ie Stéphanie a conclu une réponse qu’elle me donnait dans un de nos si beaux échanges.

Selon moi, il ne s’agit pas d’aimer ou ne pas aimer une réponse, voire de l’adorer ou de la détester.

Aimer ce qu’une personne dit, ce n’est pas aimer la personne ! Si on aime une personne pour ce qu’elle dit, pour ses opinions et ses vérités, on aime une chimère, et pas la personne.  On aime alors les comportements, ou plutôt l’expression externe de quelques-unes de ses idées et opinions.

Au fil de l’existence, nous changeons d’opinions, et ensuite de paroles, de comportements. C’est un processus normal, la vie est dynamique.

Aimer ce qu’une personne dit nourrit notre besoin fondamental de connexion, de lien, notre besoin d’alimenter nos idées, d’avancer et d’approfondir. C’est tout à fait légitime. Mais je pense que c’est à ne pas confondre avec la personne. Une personne, c’est bien plus que ses idées et opinions.

Combien de déceptions et de désillusions à croire que la personne EST ses idées et opinions ! Et on peut même être accusé de  » je ne te reconnais pas, tu n’es pas cohérent avec l’image que tu donnes de toi ».  Non ! on ne donne pas une image, l’image est fabriquée par l’autre !

On peut tomber en pâmoison devant un homme qui parle bien, devant un politique ou un chef d’entreprise, devant une personnalité, ou un gourou.

Mais il vaut mieux garder la tête froide, et utiliser son cerveau droit, prendre du recul et faire la distinction. On ne réagit jamais bien avec le cerveau gauche, celui qui focalise son attention.

Iain McGilchrist les hémisphères cérébraux

Pourquoi le cerveau est-il divisé ?

Il s’agit d’une invention des mammifères, le corps calleux, un corps de fibres à la base du cerveau qui relie les deux hémisphères. La division du cerveau remonte à des centaines de millions d’années, et l’asymétrie du cerveau remonte aux tout premiers réseaux neuronaux. Pourquoi cette asymétrie remonte-t-elle aux tout premiers réseaux neuronaux ? Cela découle d’un problème darwinien de survie.

Deux types d’attention

Comment faire preuve d’une attention étroite à l’égard de quelque chose que vous devez manipuler, de quelque chose que vous devez ramasser ?  Si vous êtes un oiseau, vous devez attraper la graine au sol rapidement. Si vous êtes un prédateur et que pour attraper votre proie, vous devez focaliser votre attention en détail sur ce qui est important pour vous pour l’action de ramener de la nourriture à la maison. Et cela nécessite une attention très ciblée.

Mais si c’est le seul type d’attention que vous pouvez porter, vous finirez par être le repas de quelqu’un d’autre pendant que vous faites le vôtre, car vous ne voyez rien d’autre que ce à quoi vous portez attention, vous ne verrez pas votre prédateur foncer sur vous.

Vous devez donc inscrire votre chasse dans un contexte sécurisé, un contexte plus large dans lequel vous connaissez les possibilités d’action. Et la seule façon d’accorder ces deux types d’attention en même temps est de disposer de deux masses neuronales, chacune capable d’accorder un type d’attention au monde : l’une étroite et ciblée et au coup par coup ; L’autre large, soutenue et vigilante.

Cela peut sembler anodin, mais le fait qu’il existe une manière différente d’être attentif change la manière dont vous êtes attentif et gouverne ce que vous trouvez. Ainsi, ces deux manières d’observer le monde construisent des images complètement différentes du monde dans notre esprit.

Hémisphère Gauche

Dans l’hémisphère gauche, le monde semble être constitué de petits morceaux sans contexte, sans signification, isolés, atomistiques. Et s’ils ont une quelconque signification, nous les assemblons d’une manière ou d’une autre dans un but qui nous est propre. Ils sont abstraits de leur nature incarnée, de leur contexte physique, relativement dépourvus de tout type de signification, y compris émotionnelle ou spirituelle. L’hémisphère gauche ne voit que ce qui est explicite. Il ne comprend pas des choses comme le ton de la voix, les expressions faciales, les gestes corporels, les jeux de mots, les métaphores, les mythes, les récits, les rituels. Il execute le simple travail procédural. Il est également très confiant dans le fait qu’il a raison, parce qu’il sait très peu de choses, n’a pas besoin de savoir plus, il pense qu’il sait « tout » puisqu’il se focalise, et plus on focalise, moins il y a de choses à savoir.

L’hémisphère gauche ne comprend pas le sens des choses, mais il peut faire certaines choses très rapidement, comme le fait un PC. Vous entrez des données, il ne les comprend pas, c’est à vous de comprendre, vous le faites avec les cerveau droit. L’hémisphère gauche est comme le PC de l’hémisphère droit, auquel nous pouvons faire confiance, parce qu’il est plus en contact avec la réalité à tous les égards.

Hémisphère Droit

L’hémisphère droit, quant à lui, a une vue d’ensemble et constate que tout est finalement lié à tout le reste et que, contrairement aux cadres fixes de l’hémisphère gauche, tout peut être considéré comme étant en mouvement constant. Rien ne s’arrête jamais dans l’univers entier. Il voit que chaque chose est ce qu’elle est uniquement dans le contexte où elle se trouve. Il voit que, par exemple, les animaux et les gens qui nous entourent sont incarnés, et que c’est une partie très importante de leur nature. Il voit la vie intérieure, il voit ce qui est implicite. L’hémisphère gauche essaie toujours de se référer à des certitudes, tandis que l’hémisphère droit essaie toujours de s’ouvrir aux possibilités.

 

Comment cela a-t-il changé ?

Dans la civilisation occidentale nous vivons dans un monde de l’hémisphère gauche, qui perçoit sans sophistication, sans tenir compte de ce que l’hémisphère droit pourrait nous enseigner.

Au cours de l’histoire de l’Occident, il y a eu trois moments où la civilisation a semblé incarner le meilleur des deux hémisphères, travaillant ensemble de manière fructueuse, dans la Grèce antique, autour du début de notre ère à Rome, et au début de la Renaissance en Europe.

La science, la raison, l’intuition et l’imagination, ces quatre éléments doivent être mis à profit pour fonctionner en tant que société, et comprendre qui nous sommes, ce que nous faisons ici, et comment nous devons interagir avec le monde en général. À ces moments-là, nous avons vu fleurir les arts et les sciences de façon coordonnées, concordante, parce que ces hémisphères se nourrissent l’un l’autre.

Dans ces premiers stades de la civilisation, les gens sont très ouverts aux possibilités, et c’est un état d’esprit très fructueux. Ils ont très peu de certitudes, mais ils savent que rien ne réussira s’ils ne se donnent pas d’essayer. Mais après un certain temps, les choses semblent se fossiliser, elles deviennent plus mécaniques, plus hiérarchiques, plus stéréotypées, plus bureaucratiques, plus légalistes. Et la part d’imagination qui nous aide à voir et à comprendre le monde dans lequel nous vivons commence à s’éroder. Et la civilisation s’effondre. Elle s’est effondrée en Grèce, elle s’est effondrée à Rome, et elle s’effondre pour nous aujourd’hui.

Lorsqu’une société devient une civilisation puissante, elle se dépasse elle-même, que ce soit en termes de territoire ou de puissance militaire et économique. Ce faisant, elle doit être capable de contrôler ou pense qu’elle doit être capable de contrôler une panoplie de plus en plus vaste d’éléments de la vie humaine. Et pour ce faire, elle a besoin de simplifier, et c’est comme ça qu’elle déploie un système bureaucratique, etc. Ainsi, lorsqu’une civilisation devient trop grande et se surpasse, elle s’oriente de plus en plus vers une sorte de pensée de l’hémisphère gauche qui l’aide à dresser la carte, la théorie, le diagramme de la vie plutôt qu’à s’occuper de la vie elle-même. Mais en oubliant le cerveau droit, nous avons tendance à parler avec le cerveau gauche, en termes très théoriques, celles de la politique, de l’économie, sur le comportement des gens, etc… En général, c’est inexact, trop simpliste, car l’hémisphère gauche ne sait pas contextualiser, prendre du recul, défocaliser, dédramatiser. Et alors, tout le reste de la compréhension de tout ce dont les humains sont capables, la vie, l’esprit, la vie de la moralité, de la beauté, de la bonté, toutes ces choses sont en quelque sorte laissées de côté, et deviennent d’une manière ou d’une autre marginalisées ou en tout cas secondaires.

Prendre soin de toi

prendre soin de toi : je ne sais pas si je le fais bien !

je pense que je ne le ferai jamais assez bien par rapport à ce que je voudrais, moi.

Prendre soin de toi, je peux le faire seulement par mes silences, par ma retenue, parfois par la manière de poser des questions … ou pas, avec douceur, avec tendresse … tendresse non pas pour ton corps, puisque je ne le connais pas, mais tendresse pour celle que tu es : avec toute ton histoire, avec tes blessures, et aussi avec tous tes traits de caractère, tout ce que je suis incapable de comprendre qui est pleinement tien, et avec tout ton quotidien que je ne connais pas. Comment prétendre quoi que ce soit, quand on connait si peu ? … c’est donc, seulement, une très humble intention.

Je ne veux pas réagir ou agir ou ne pas agir seulement en fonction de tes blessures, car tes blessures ne te surpassent pas, tes blessures ne sont pas au-dessus de toi, ou entre toi et moi : tes blessures font partie de toi. Apprendre à les apprivoiser, serait dans ma mission si je l’acceptais.

Ce que je vis, c’est un rêve, grâce à toi : tu m’ouvres les portes du rêve par ton infinie gentillesse ! Tu as, paradoxalement à tes blessures, une énorme capacité d’accueil et de bienveillance. Tu m’as ouvert la porte et j’ai envie de t’ouvrir la porte à toi, si tu veux entrer.

j’ai envie de dire des mots d’amour, juste à toi, et envie de les dire parce que c’est un baume pour mon coeur de les dire…les penser du moins, alors qu’ils ne sont même pas imaginés, et encore moins autorisés.

Mais est-ce que ce n’est pas déjà des mots d’amour ce que nous nous envoyons parfois, à demi-mots ? Dis-moi, à quel moment l’amour universel devient-il à l’amour de la personne incarnée ?

Le corps, les sens, les sensations les sentiments : Est-ce que finalement ce que nous nous montrons l’un à l’autre n’est-ce pas simplement, mais aussi magnifiquement, l’amour avec un grand A c’est-à-dire l’amour que nous avons en nous, à offrir à donner de façon inconditionnelle car étant en nous ?

Ce qui me paraît assez dingue c’est que, finalement, cet amour inconditionnel qui est céleste, qui est l’essence-ciel, se trouve au travers de l’Incarnation dans les corps. Nous sommes des êtres vivants, des êtres faits de cellules et de matière, et je pense profondément que nous n’avons pas le choix : tant que nous sommes matière, tant que nous sommes des êtres de lumière qui faisons cette expérience en la matière, nous n’avons pas d’autre choix que d’accéder à l’Amour par la matière.

La chair et du sang sont les vecteurs de l’Amour immatériel : je suis Amour et l’Amour est partout, mais j’ai besoin de ressentir l’Amour pour réaliser la présence de l’Amour ! j’ai besoin de ressentir la connexion pour savoir qu’il y a une connexion. Or, le ressentir passe obligatoirement par les sens. Et les sens passent par les cellules, par la matière.

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