Catégorie : PNL (Page 3 of 5)

Croyances Comportement Ecologie et Identité – Robert Dilts

Rélfexions à partir du Livre de Robert DILTS –  « Croyances et santé » – Page 108 et +

Croyance : Robert Dilts décrit un cas de compulsion à la propreté.  La personne s’imagine que les puces sont partout. La personne est consciente que ce sont des puces imaginaires, mais elles sont réelles pour elle. Se lave les mains sans cesse. Elle en arrive à téléphoner moins longtemps à ses parents de peur que leurs puces ne la contaminent…oui, ça semble fou mais les croyances sont puissantes, surtout en matière de santé, on l’a vu pendant le Covid.
R.D. lui demande si les autres perdsonnes ont autant de problèmes  de puces qu’elle.
Réponse : Non
R.D. : donc c’est de toute évidence une allergie.
Il traite l’allergie en prescrivant des comprimés de sucre.
Niveaux touchés : croyance, comportement

Ecologie : 1 semaine + tard la personne est désorientée. Comme elle n’est plus allergique, elle ne sait plus comment s’habiller : sa croyance dans les puces lui avait fait changer des habitudes de vie, elle avait acheté une garde-robe deux tailles au-dessus de la sienne pour avoir des manches assez longues pour ne pas se « salir » les mains.

R.D. :  « souvent après avoir aidé à changer une croyance, les vieux comportements ne vont plus, et il faut aider à trouver des nouvelles stratégies ».

Anxiété – Outil de Coaching – Steve Andreas

Anxiété – Outil de Coaching – Steve Andreas

 

fermer les yeux

se mettre dans la situation (précise) d’anxiété
ressentir la sensation désagréable :
où se situe-t-elle ? faire préciser car son trajet se précise au fil du ressentir. Bien définir le trajet et l’ordre
Quelle est sa taille ? la forme ?
Quelle est la couleur ?
( Quel son/bruit ? Odeur ? Goût ? Texture ? )
Dans quel sens (rotation) tourne la sensation ? Horaire ou anti-horaire. si ce n’est pas clair, demander à la personne de tester les deux sens et de fixer le sens le plus familier

Ensuite :

Se remettre dans la situation désagréable
Changer le sens de rotation
et et changer la couleur pour une belle couleur
(Modifier les sons, l’odeur, le goût, la texture)

Faire vérifier
Si pas assez, recommencer

Accélerer la rotation dans le sens inverse
faire vérifier si ça s’améliore encore

Faire vérifier pour des situations futures (car l’anxiété est située dans le futur)

Une fois l’expérience réparée, faire appliquer à d’autres situations pour que la personne emporte la méthode avec elle pour qu’elle puisse régler d’autres situations d’anxiété en toute autonomie

 

Anxiété en Coaching

Le mot « inquiétude » est une non-quiètude. Elle mène à l’anxiété. Cette anxiété donne l’impression d’étranglement : on a du mal à respirer, la respiration est bloquée sans qu’on s’en rende compte. En anglais le mot worrying vient d’une vieille expression anglaise qui signifie « étrangler ».

( inspiré de Mark Tyrrell, Bruce Lipton, Joe Dispenza, des neurosciences … )

******

D’abord, ne pas juger

Quand on se sent inquiet, angoissé, anxieux, pris de panique, la première chose à faire est de ne pas la juger. Tout ce qui se remue en nous a une bonne raison, toutes les émotions y compris les plus « négatives » a une bonne raison, protectrice.

Parce que la peur protège. Rien n’est négatif, mais simplement certaines peurs peuvent être irrationnelles. Mais elles ont beau être irrationnelles, on a beau le savoir, on n’arrive pas à s’en défaire par le simple fait d’en pendre conscience.

C’est parce que les peurs s’inscrivent dans le subconscient. Et le subconscient n’a aucune notion de vrai ou de faux. Il réagit : il a appris à réagir un jour face à un évènement qui a déclenché une peur. Et il a mémorisé cette réaction et nous la ressert à chaque fois qu’il rencontre la même situation qui la déclenche.

Parfois donc, en fonction de notre passé, une même possibilité peut provoquer de l’anxiété ou non. Une personne ayant vécu un ouragan peut développer une peur irraisonnée quand elle se retrouve dans une situation similaire à celle où elle a vécu son expérience traumatisante. Du moment que le vent se lève de façon audible, et fait se balancer fortement les arbres, un réflexe de peur manique peut se manifester. Même si cette personne ne va probablement plus jamais revivre un ouragan. Ce n’est pas le contexte qui est en cause mais ce qui se passe dans la personne.

Ainsi une personne peut avoir peur des araignées et son voisin pas du tout, la première personne va fuir devant une toute petite araignée, le voisin va l’ignorer ou l’écraser (quoique, on peut penser que le fait d’écraser un animal aussi utile n’est pas lié à la peur…).

Dans les deux cas, le subconcscient réagit à un contexte, pas au sujet. Il est donc inutile et contre-productif de juger le sujet de la peur. En coaching on va s’intéresser aux processus qui sont inscrits dans le système de peur.

*************

Accueillir :

il est essentiel d’accueillir les anxiétés, aussi dérangeantes soient-elles, sans les juger. Accueillir les conséquences positives et négatives.

***********

La vraie et la fausse peur

Combien de fois en une année pouvez-vous comptabiliser le nombre de peurs réelles et légitimes ? Du genre un véhicule vous fonce dessus, un chien méchant pourrait vraiment vous sauter à la gorge : 2 fois, 3 fois, 5 fois par an ?

Combien de fois dans une journée avez-vous des inquiétudes, des angoisses, des pensées de perspectives négatives pour votre santé, pour celle des autres, pour la planète, etc toutes pes peurs qui sont finalement imaginaires : 10 fois, 20 fois, 30 fois ?

Nous ne sommes pas faits pour stresser en permanence. Le processus de fuite est salvateur dans un moment de vraie peur, mais il désactive notre système immunitaire, notre pensée raisonnée, et fait grimper la tension artérielle, chasse le sang du système digestif et inonde les muscles de sang et d’oxygène, raccourci la respiration et la rend superficielle.

*************

Quand s’inquiéter devient une habitude

L’inquiétude persistante peut se transformer en une habitude, une habitude désagréable dont il est si difficile de se défaire que les inquiets chroniques trouvent qu’il y a quelque chose de louche quand tout va bien.

C’est vrai par exemple des personnes qui passent leur temps à regarder les mêmes news et à y revenir alors même qu’elles savent que c’est de la redite et des mauvaises nouvelles.

Ces personnes trouvent toujours des justifications : «  je m’informe de ce qui se passe dans le monde », « la réalité est moche », « il y a toujours des choses nouvelles et intéressantes », etc… tout est bon pour justifier cette addiction morbide.

Par exemple durant la crise covid, quand ça allait mieux, certains s’en sont inquiété, et ont appelé de leurs vœux « tu verras très bientôt ça sera pire », et en effet le pire arriva ! mais ça c’est la loi d’attraction dont nous parlerons une autre fois.

S’inquiéter n’est pas anodin, cela a des conséquences. Plus on s’inquiète, plus on produit d’hormone de stress et plus on rêve la nuit. À leur tour, les rêves excessifs causés par des inquiétudes non résolues peuvent provoquer une dépression clinique. Et c’est là encore un autre sujet d’inquiétude. Cesser de s’inquiéter autant peut avoir de multiples avantages.

*************

Le rôle de l’imagination

L’imagination : elle est partout dans nos vies d’humains ! C’est peut-être même ce qui distingue l’homme des autres animaux ! Tout ce qui n’est pas palpable est imaginé.

L’anxiété chronique a été qualifiée de « trouble de la pensée », mais il s’agit plutôt d’une mauvaise utilisation de l’imagination. Et l’imagination n’est pas seulement « dans votre tête ». Elle a des effets mesurables et palpables, tant physiques que comportementaux.

Par exemple, les personnes jalouses peuvent imaginer toutes sortes de choses négatives sur les actions et les intentions de leur partenaire, souvent sans aucune preuve pour étayer leurs soupçons. Cela peut les amener à commettre des crimes terribles – tout cela parce qu’ils adhèrent au scénario créé par leur imagination.

**************

Le corps répond au stress et le stress répond au corps

L’imagination peut être utilisée de manière constructive ou destructive. Et puisque l’imagination est dans nos têtes, nous avons le contrôle sur nos imaginations, donc sur les émotions et les hormones qui sont libérées en fonction que nous imaginons le beau (hormones du plaisir et de la sérénité) ou le pire (hormones du stress, désactivation du système immunitaire, sensibilité à la douleur).

N’est-ce pas un peu facile de parler d’attaque de panique comme si elle venait de l’extérieur ? La panique est un état d’anxiété extrême qui attaque la respiration. Des études démontrent le lien entre les syndromes l’inquiétude et les précurseurs des troubles cardiaques (1)

*************

RESPIRATION

L’anxiété rend la respiration superficielle, et cette dernière est une réponse à l’effort. Sauf qu’on ne fait aucun effort physique. On n’a pas besoin de nourrir les muscles ! En nourrissant les muscles alors qu’ils n’ont pas besoin d’oxygène, par effet rebond on crée une hypersensibilité à la douleur.

C’est un effort inconscient de lutte interne contre l’anxiété : contre l’imagination, contre les idées qu’on se fait d’une situation. Dans ce cas, le corps répond à ce qui se passe dans l’état émotionnel. De même, la tension artérielle augmente, et le système immunitaire se désactive.

Mais si la respiration est une réponse à un effort imaginaire, on peut donc faire l’inverse : respirer lentement et longtemps à l’expir calme l’anxiété !

En effet, une respiration d’effort va chercher l’oxygène pour nourrir les muscles, et elle sera plus superficielle. De plus, l’air c’est la vie et le manque d’air est stressant. Ralentir et allonger l’expir a un grand effet anti-stress : petit à petit, rallonger l’expiration permet de calmer les anxiétés.

**************

SALIVATION

De même, mâcher un chewing-gum réduit l’anxiété : la salivation est un message au corps qui dit manger, et on ne mange pas quand on est en fuite. Le corps ne peut pas comprendre manger et fuite en même temps.

**********

POSTURES

La posture : Le stress implique une posture de fuite : se tenir droit, les épaules en arrière, le regard haut, avec le sourire, éloigne le stress de façon naturelle, car on ne peut pas être bien tout en étant mal.

**************

Corire ou ne pas croire l’anxiété

Nous avons tous des inquiétudes. Une personne anxieuse peut me dire : «  oui ok tu me dis que c’est mon imagination, mais je n’arrive pas à ne pas imaginer, tu vois bien c’est la réalité, ce qui se passe, et ce qui se passe est inquiétant ». OK l’inquiétude se présente à nous, mais nous ne sommes pas obligés de la croire !

Quand JC Grangé écrit un de ses romans sanglants, il n’y croit pas et il n’est pas lui-même effrayé par ce qu’il écrit, sans quoi il ne continuerait pas son écriture ! Et quand vous, lectrice/lecteur, lisez un de ses romans, vous n’y croyez pas non plus ! Vous avez le frisson, mais vous êtes en-dehors du livre !

Je peux par exemple imaginer que le plafond va me tomber dessus : c’est possible, mais pour autant, tant que je n’y crois pas, je ne m’inquiète pas ! Cela reste seulement une possibilité !

Ainsi, plutôt que d’essayer de « ne pas y penser » nous pouvons apprendre à nous détendre profondément tout en imaginant ce qui fait normalement peur.

On peut s’entrainer à prendre de la distance et voir les inquiétudes au loin, tout en se sentant toujours aussi détendu « ici ».

****************

EXERCICES A FAIRE CHEZ SOI

Dépression exercices à la maison

**********************

EXERCICES A FAIRE EN SEANCE

dépression anxiété exercices en séance

*************************

(1) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0167876022000940

(2) https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0005796715000431

(3) https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20622143/

Pont des Affects – Outil de PNL – Charge émotionnelle

Comme le chemin de vie.

Situation où la personne réagit de la même façon dont elle a réagit lors d’un souvenir ancien mais dont elle voudrait se débarrasser

1 – Raconter la situation non voulue

2 – Quelle est l’émotion ?

3 – Associer la personne à l’émotion  » quand tu penses à cette situation peux-tu ressentir cette émotion  »

4 – Ca se situe où dans ton corps ? (la tension émotionnelle)

5.1 – et y’a-t-il un son un bruit ou un dialogue interne qui accompagne cette sensation corporelle ?

5.2 – et y-a-t-il une image qui accompagne cette sensation ?

6 – Concentre toi sur cette sensation, avec cette image et ce son et associe-les

7 – Tu es la conscience internet et maintenant tu vas revenir à ce souvenir ancien et laisser venir ce qui remonte

*** souvent la personne ne ressent rien ***

+7.1 : Ok ne force rien, laisser de côté la nécessité de trouver un souvenir, mais concentre toi sur les sensations, le bruit et l’image, puis dis-toi à toi-même  » va à la situation initiale quand je ressentais cela  »

8 : « J’aimerais que tu te concentres sur ce sentiment associé avec l’image et le son, et permets à tout ce qui se passe de se produire et demande à ton esprit inconscient d’aller à la première fois que tu as eu ce sentiment. »

REVENIR A LA SITUATION INITIALE comme dans le chemin de vie

 

 approche narrative l’arbre de vie outil de coaching

 approche narrative,  une méthode L’arbre de Vie
voir la photo jointe
on demande à la personne de dessiner un arbre (avec les racines) qui permettent d’identifier les ressources sur différents plans : le passé, le présent, les compétences, les projets, les personnes importantes, les cadeaux de la vie.
C’est créatif, chacun dessine son arbre de vie.
Pour :
restaurer/renforcer l’estime de soi.
quand le coaching patine,
quand la personne a du mal à se valoriser.
Ca donne aussi à la personne la possibilité de se raconter la même histoire d’une autre manière, de positiver ses ressources, de voir dans un évènement « négatif » ce qu’il y a d’intention positive.
Ca permet à la personne de se rendre compte qu’elle a du pouvoir, le pouvoir de se raconter une autre histoire : pour les personnes négatives, pour ceux qui sont bloqués dans la narration de l’existence selon les standards de la société.
video où elle explique :
la personne référente est Dina Scherer, elle pratique aussi cela en entreprise, je n’ai pas encore regardé la vidéo

Le pouvoir de la physiologie pour changer d’état

(inspiré de Tony Robbins « pouvoir illimité » page 200 et suivantes)

 » Toute conduite humaine est le résultat de l’état dans lequel on se trouve. »

Dès qu’on adopte une attitude physiologique dynamique, on se met aussitôt dans un état identique.  Changez de physiologie et vous changerez d’état.

Physiologie et représentation interne sont étroitement liées. Si vous modifiez l’un des éléments vous modifiez automatiquement l’autre.  L’action sur la physiologie est un outil puissant du contrôle de l’esprit.  Quand votre physiologie s’effondre, l’énergie positive de votre état s’effondre également et inversement.

La physiologie est le levier du changement émotionnel.  Il est impossible d’éprouver une émotion sans que s’opère une transformation physiologique correspondante. De même il est impossible d’opérer un changement physiologique sans que se produise un changement d’état correspondant.

Il y a deux façons de changer d’État : soit en modifiant ses représentations internes, soit en modifiant sa physiologie : Changer de façon de respirer, de posture, d’expression, de gestes, etc.

– Représentation mentale vers état physiologique : Si vous vous dites que vous êtes fatigué, alors vous constituez la représentation interne qui vous maintient physiologiquement fatigué. Et inversement parfois on motive ses ressources nécessaires pour être en forme, et le corps répond.

Il en est de même dans l’autre sens, celui de la physiologie vers l’état mental.

– Physiologie vers mental : Si vous mettez votre physiologie dans les conditions où elle se trouve quand vous vous sentez fort cela modifiera vos représentations internes, et ce que vous ressentirez à ce moment-là.

Il n’est pas nécessaire de connaître les images qu’un être déprimé forme dans son esprit. Modifiez sa physiologie et vous modifierez son état.

Exemple pour tout état bas :  Tenez-vous droit, rejetez les épaules en arrière, respirez profondément et levez le regard droit vers le haut et formez un sourire avec vos lèvres. Dans cette position vous ne pouvez pas être triste, fade, déprimé. Votre esprit reçoit de votre corps un message lui ordonnant d’être en forme est en éveil et il le devient.

***************

Pour un Objectif donné (spécifique) ou pour aider une personne triste / déprimée à sortir de son état :

1  – questions

Questions sur la physiologie :
dans un état « fort »
comment vous tiendrez-vous?
comment parleriez-vous?
comment respireriez-vous?
quelle serait l’expression de votre visage?
Notez les modalités et sous-modalités : quelles seraient les sensations, les couleurs, les sons ? (à adapter en fonction du VAKOG de la personne)
Notez-les réponses.

Questions sur les Représentations mentales :  dans un état « fort »
à quoi penseriez-vous ?
comment vous structurez votre journée ?
vos actions ?
croyez-vous en vous ?
Notez les réponses.

Ces réponses permettent déjà une première dissociation de l »état déprimé. S’il le faut, faites faire une double dissociation du genre  » si vous voyez « (prénom) » de l’extérieur quand « (prénom) » est en pleine forme et heureux… » puis posez les questions.

 

2 -Recadrage

Mettez la personne dans l’état physiologique et mental dans lequel elle serait sur elle avait atteint l’objectif.
Note : pour une personne qui est déprimée, la faire retourner à un état non-déprimé est une chose, mais essayez d’apporter un « plus » dans le nouvel état.

A partir des réponses données précédemment :
associez oralement l’objectif fixé et, de façon dynamique, debout et en avançant en marchant vers l’avant (vers l’objectif) :
– Faites prendre l’état physiologique décrit en état fort
– Associez les représentations mentales décrites en état fort
Vérifiez si la personne se sent mieux
+ on peut associer des ancrages.

Dans les cas de forte dépression, on ne cherchera pas un résultat terminé lors de la première séance, mais on demandera à la personne de pratiquer une marche tous les jours jusqu’à la prochaine séance.

Coaching – les drivers

Les Drivers sont au nombre de 5

Ils correspondent à des injonctions que nous tentons en permanence de satisfaire. Nous avons tous les drivers en nous, mais certains sont plus présents, en fonction de l’étape de notre vie.

  • Sois parfait : ce sont les personnes qui ne se sentent pas bien tant qu’elles ne peuvent s’estimer parfaites, autant en termes d’actions que de connaissances.
  • Fais des efforts : c’est l’injonction qui dit que le moyen de réussir est d’essayer, ce sont des personnes qui ne sont pas dans une logique de résultat, de réussite, qui se contentent de tenter.
  • Sois fort : ce sont les personnes qui ne montrent pas leurs sentiments et leurs émotions car elles considèrent que ce sont des signes de faiblesse. Leur satisfaction est importante quand l’objectif a été difficile à atteindre.
  • Dépêche-toi : ce sont ceux qui sont en permanence dans le résultat rapide, ils n’ont pas de patience, ils veulent aller vite en toute circonstance et sont dans l’économie de ressources. Ils ne travaillent correctement qu’avec des délais serrés. Ils veulent toujours se rajouter des choses à faire, se dépêcher et ont une mauvaise gestion de leur temps.
  • Fais-plaisir : ce sont les personnes qui croient qu’elles peuvent rendre les gens heureux et se sentent responsables des autres. Elles ont besoin d’obtenir l’amour des autres et font passer le plaisir des autres avant le leur. Elles n’ont pas conscience de leurs propres besoins.

 

 Et pour le coach, pourquoi travailler sur les drivers ?

1- identifier ses drivers pour comprendre son comportement

Le travail du coach sera de permettre à son client d’identifier ses drivers dominants. L’identification des drivers permettra au client de prendre du recul par rapport à ses comportements habituels.

2- Utiliser les drivers comme ressources

Le coach s’attachera ensuite à mettre en lumière les bénéfices des drivers dominants de son client et à les utiliser comme ressources si cela permet à son client d’avancer vers l’atteinte de son objectif.

Tous les drivers ont des points positifs : le « sois fort » sait prendre des décisions sans état d’âme, le « fais plaisir » travaille bien en équipe, le « fais des efforts » adore la nouveauté….

3- Mettre en lumière les limites des drivers dominants et s’autoriser des permissions pour provoquer le changement

Le coach pourra également apprendre à son client à s’autoriser des permissions s’il sent que le driver dominant est limitant et empêche le client d’atteindre son objectif.

Le « sois parfait » a le droit de demander de l’aide, le « fais plaisir » à le droit de SE faire plaisir, le « sois fort » a le droit d’exprimer ses sentiments, le « dépêche toi » a le droit de prendre son temps et le « fais des efforts » a le droit de réussir.

 

Marschall Rosenberg et la Dépression

M Rosenberg : Dépression : Les personnes sont prises dans leurs jugements, avec la pensée dominante que quelque chose ne tourne pas rond avec soi-même. La dépression n’est pas un état constant. MR commence par dire à la personne en dépression qu’elle peut guérir cette situation si la personne arrive à exprimer ce qui est vivant en elle à l’instant présent. Il précise qu’il ne cherche à remonter au stimuli originel mais qu’elle raconte juste ce qu’elle vit maintenant.

Qu’est-ce que vous ressentez ? quels sont vos besoins non nourris dans votre vie ?

La plupart du temps la personne n’arrive absolument pas à identifier ses besoins. Car les personnes en dépression sont engluées dans les pensées, les jugements, les diagnostics les étiquettes à propos d’elles-mêmes et des autres.  » je suis nul, je suis un mauvais père, je suis une mauvaise personne, je suis paumé, je suis bête, je suis déprimé, je suis folle, je suis…je suis… » . la plupart du temps on trouve des jugements moraux, de valeur.

Il ne parle pas de leurs émotions, ni du passé, ne remet pas en cause leurs pensées et leurs jugements.

Il aide à identifier les jugements, et interroge les besoins non nourris qui leur correspondent.

Nous sommes éduqués à nous identifier aux pensées, alors que toutes les pensées stressantes, donc y compris celles menant à la dépression, et celles qui sont vivantes dans la dépression, sont en fait des besoins non nourris

Rappel ; chaque besoin non nourri correspond à des émotions, et chaque besoin non nourri est la manifestation d’un blocage de la vie en nous, qui essaye de s’exprimer.

Donc, la dépression elle-même est la manifestation de la vie qui est en nous, qui essaye d’exister, de circuler correctement, qui est bloquée (soit en stagnation soit en vide).

Il aide et mène la personne à prendre conscience que la dépression est un bon signal : qui nous dit que ce que nous pensons n’est pas bon pour notre bien-être et pour notre entourage.

il aide les personnes à prendre conscience des ressentis de la dépression, quand la personne pense ce qu’elle pense d’elle.

Etre conscient des jugements qui ont pour effet la dépression, permet d’identifier que ces messages ont une valeur et une utilité, celle de dire  » hey, un besoin en moi n’est pas nourri « .

Une fois qu’on a transformé les jugements en besoins non nourris, on sort de la dépression. On peut alors être triste, ou frustré, etc… mais on sort de l’idée que quelque chose ne tourne pas rond en soi, ce sont des émotions qui ne sont pas liées à des jugements contre soi.

Les Stratégies de survie par Virginia Satir

Les Stratégies de survie par Virginia Satir

 

la triade de congruence

V. Satir considère la triade de congruence comme suit : l’équilibre entre le soi, l’autre et le contexte, c’est à dire tout le reste : les autres « autres », les éléments, tout l’environnement.

 

V Satir est très claire au sujet de nos relations : nous ne pouvons être en vraie relation qu’avec un seul « autre » à la fois. Même si cela implique des changements très rapides, comme par exemple dans les interactions au sein d’une famille :  » l’autre » change à tout bout de champ allant rapidement du tiers  »other » vers « context » et vise versa en fonction de la personne à laquelle on s’adresse. La seule constante est le soi.

Ici, les êtres sont représentés par des images d’iceberg, car V Satir considèrait que nous sommes comme des icebergs, seule la partie de notre comportement avec l’extérieur est visible.

Quand on change d’interlocuteur les cartes des iceberg changent entre le tiers « other » et celui du contexte.

Ici, les êtres sont représentés par des images d’iceberg, car V Satir considèrait que nous sommes comme des icebergs, seule la partie de notre comportement avec l’extérieur est visible.

 

Le Chaos et les 4 stratégies  de survie

Quand nous sommes dans le chaos, nous entrons en mode survie. Nous mettons alors en place des stratégies de survie. V Satir en dénombre 4. Nous utilisons tous les stratégies de survie, avec des préférences selon les personnes et les situations pour une ou deux de façon plus fréquentes. Mais elles nous servent et nous sont nécessaires. Nous remettons alors en cause un ou plusieurs éléments de la triade de congruence.

Les 4 modes de survie sont :

 

La posture du blâme : l’accusateur, l’attaque, le reproche, la réprobation. Dans cette posture, la personne ne donne plus crédit qu’à elle seule et au contexte, mais ne donne plus aucun crédit à l’autre, c’est tous les moments où on rend « l’autre » responsable de ses émotions, de son état. Dans cette posture on est fréquemment soit en colère, soit encore déçu.

 

La posture lénifiante: oh excusez-moi ! il fait tout pour éviter et a peur de mettre l’autre en colère, c’est une position de soumission.Dans cette posture, on considère l’autre, on considère le contexte, mais on ne donne plus crédit à soi, on se dénie à soi toute valeur, on est déconnecté de soi. Dans ce cas, on est généralement dans la peur, mais on ne le sait pas soi-même et on ne montre pas la peur. Dans cette posture, on rejette généralement le fait de s’ouvrir et de parler de ses peurs.

 

La posture du super-raisonnable ou encore posture de l’ordinateur : dans cette posture, on agit de façon très académique et « parfaite » lisse. Dans cette posture le contexte occupe toute l’attention on est déconnecté de soi et de l’autre. C’est la posture du pseudo sage qui est détaché de toute émotion et relativise tout à l’extrême. Cette posture est parfois visible chez des enfants qui se prennent pour des grands. Chez les adultes, les personnes dans cette posture sont souvent isolées et ne peuvent intégrer un groupe de par leur posture.

 

la posture de l’évaporé : dans cette posture, rien n’est grave, on divertit, la personne est déconnectée à la fois d’elle-même, de l’autre, et du contexte. Parfois on commence par blaguer d’une situation dans laquelle on n’est pas à l’aise, pour créer une diversion. D’autres tombent soudainement de fatigue, ou fuient ou trouvent un prétexte pour cela, et d’autres encore peuvent utiliser des distractions comme l’alcool ou les drogues, les jeux, la télévision…

******

Comme déjà énoncé, nous avons besoin de ces stratégies, elles nous protègent et nous servent. C’est quand nous les utilisons de façon trop fréquente qu’elles desservent notre congruence. Pour réduire cela, nous pouvons (non pas chasser les stratégies mais) cultiver notre congruence. Pour devenir un niveleur, flexible, équilibré.

Et pour cultiver notre congruence, nous pouvons nous connecter du mieux possible à notre iceberg. Plus nous sommes connectés à notre iceberg, meilleure est notre communication.

L’iceberg de V Satir : nous sommes comme des iceberg, chacun d’entre nous. La petite partie visible est notre comportement, et tout le reste est invisible pour les autres, les émotions, les pensées, les attentes, les valeurs, et le SOI

(entretemps, Robert Dilts a proposé les niveaux logiques, qu’on peut adapter aussi, avec les comportements et l’envrionnement comme parties immergée de l’iceberg.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Older posts Newer posts »

© 2024 La Montgolfiere

Theme by Anders NorenUp ↑