Catégorie : Psychée (Page 9 of 40)

Livre Human Givens (J Griffin, I Tyrrell) – extraits 1

Livre Human Givens (J Griffin, I Tyrrell) – extrait 1

 

Dans les forêts tropicales d’Amérique du Sud on trouve plus de 8200 espèces d’orchidées. Chaque espèce requiert des conditions spécifiques pour se développer. À savoir la richesse du sol, le type de sol, les nutriments, la température, la lumière et l’ombre, son potentiel de pollinisation et tout un tas d’autres spécificités propres à chaque espèce. Plus le microclimat et spécifique plus les plantes sont rares et exotiques. Plus la plante est commune et moins complexe est l’environnement et plus la plante est résiliente.

N’importe quel jardinier qui voit qu’une plante ne fleurit pas va immédiatement reconnaître s’il s’agit d’une déficience de l’environnement, par exemple pas assez ou trop d’eau de l’ombre ou alors du soleil qui va empêcher sa croissance, ou alors si la plante est touchée par une maladie qui compromet son intégrité biologique et donc sa croissance.

Tous les organismes recherchent de la nourriture pour croître et se développer, et en retour renvoient du matériel qu’on dit déchets vers l’environnement qui va recycler ces matières encore et encore. L’oxygène est le gaz de rejet d’une plante par exemple, il devient l’énergie ressources pour la vie animale.

Si nous considérons les êtres humains de la même façon que le jardinier étudie ses plantes, nous pouvons nous poser la question suivante : de quels nutriments physiques, psychiques et sociaux cette créature a besoin pour qu’elle se développe de façon fructueuse par rapport à sa nature profonde ? Que faut-il à cette personne pour développer ses capacités naturelles et faire rayonner son identité profonde ? Et que lui faut-il pour se connecter de façon harmonieuse dans son environnement, pour participer au collectif ?

Et un humain a besoin non seulement de nourriture matérielle, mais aussi de nourriture mentale émotionnelle et spirituelle pour se développer harmonieusement. 

 

 

L’amour du travail, un choix !

Encore un choix ! Celui de l’Amour du travail.

Je peux aller au travail en me disant  » oh là là encore une journée de travail, j’ai un agenda avec des choses pénibles, je ne suis pas sûr de moi en fait  » ou bien  » je vais apprendre de nouvelles choses, mon travail routinier je vais l’aborder autrement et lui donner du sens, je vais mettre de mes talents naturels dans mon travail, je vais être surpris par plein de choses, le travail fait partie de ma journée, je vais y trouver des petits plaisirs certes mais des plaisirs quand même »

Tous nos actes sont dirigés vers la recherche du plaisir et le rejet du déplaisir : si j’aborde mon travail comme un déplaisir, je vais vivre mon travail en mode rejet, en mode stress, en mode contradiction entre ce que je voudrais faire et ce que je dois faire.

Si j’accepte que le travail ne représente pas un plaisir immense et n’est pas mon objet de bonheur absolu, mais que c’est moi qui peux trouver un plaisir certes modéré, mais quand même calme et détachement dans ce temps et cet endroit, je peux modifier mon état interne de stress et de frustration.

Il est également possible de se mettre dans une bulle de protection, pour vivre ce moment agité, avec des personnes peut-être pas sympa, des tâches pas drôles, de façon détachée.

Par la suite, on peut mettre de soi dans le travail : qu’est-ce que je peux apporter de moi, de mes valeurs et de mes talents et comportements, de mes apprentissages acquis dans ma vie personnelle, dans mon travail ? le travail se transforme alors.

Alors, je peux même trouver du plaisir dans mon travail.

Ne pas attendre du bonheur qu’il soit total, intense, explosif permet de vivre d’apprécier aussi les moments qui sont « juste » agréables. Mettre de soi dans ce qu’on fait permet de rendre agréables des moments qui sont en eux-mêmes peu excitants.

Le fait de trouver une tâche agréable ou non est une évaluation, un jugement, qui nous renvoie à développer des émotions qui y correspondent.

Mais une tâche est toujours neutre ! Une activité quelle qu’elle soit est neutre ! C’est nous, par notre évaluation, qui lui donnons une couleur agréable, désagréable, excitante ou même dégoutante !

Nager dans une eau à 10°C puis faire du vélo puis de la course à pied, c’est un moment de grand bonheur pour un triathlète, et pourtant les mêmes activités sont horribles pour beaucoup de gens !

Certes, récurer les toilettes n’est pas excitant, mais l’activité est récurer les toilettes, c’est tout, elle ne porte en elle aucun jugement ! Par exemple, il suffit de penser au fait que les toilettes seront propres après, de penser au fait que l’hygiène est quelque chose d’important, pour modifier l’évaluation. On peut même se rappeler que beaucoup de gens sont incapables de faire ça, et donc d’être fier d’en être capable. On peut même penser que l’on a fait un « progrès » dans la tête par rapport aux gens qui s’arrêtent à leur dégout de cette activité. etc… ça peut aller loin.

Ca me rappelle cette histoire vraie de ce prisonnier condamné à vie aux USA qui a trouvé le bonheur en prison, par le fait de reconsidérer son existence, en précisant que comme il n’a pas le choix d’être en prison ou libre, il a commencé par cesser de se plaindre car ça ne lui apporte rien de positif, puis a petit à petit reconsidéré toute son existence. Il est devenu un « vieux sage » à qui beaucoup voulaient rendre visite …

Le travail n’est d’ailleurs pas une prison, et chacun peut soit faire son travail dans la survie ou dans la joie de la vie, une joie permanente, non explosive, intérieure, celle du maximum de paix.

Dépression : un état ou une maladie, un choix à faire

Tout le monde a le droit de considérer la dépression comme un état, l’état dépressif, ou comme une maladie. La dépression répond à des critères, elle est reconnaissable à ce qu’on appelle des symptômes. Mais elle touche des personnes, qui sont uniques.

Les mots et le sens des mots est important, et va renforcer l’état dépressif ou la dépression.

Dire « ma dépression », c’est s’approprier ce qui correspond à une maladie, une anomalie. C’est déprimant. Non, ce n’est pas une « réalité », c’est un choix ! Un choix de langage.

Dire « la dépression » c’est déjà commencer par séparer la « maladie » de soi. C’est tout autant une « réalité », non ? La réalité dépend de la perception, mais aussi de l’interprétation. Or, dans la dépression, il n’y a aucun perception extérieure, c’est un état intérieur.

Dire qu’on est dans un « état dépressif » modifie encore la scène, puisque cette façon de parler de la même chose que précédemment détache la dépression de la permanence, et de la maladie, et de soi. Il n’est plus question de maladie, c’est un état. C’est aussi une impermanence, car personne n’est dépressif 24/24. Enfin, si c’est un état, ce n’est donc pas soi.

Mieux encore, dire que c’est un état se rapproche des notions d’état d’humeur et donc des processus corporels qui sont en place : hormones de la dépression, dé-pression de la bonne humeur, effondrement de la bonne pression, un état dépressif est une situation d’effondrement, avec cet état moral qui tire vers la tristesse profonde, avec ce vortex qui tire vers les profondeurs, avec ces idées négatives permanentes, avec cette interprétation extrême et systématiquement négative des choses, même quand parfois on se dit  » oui je sais, je ne devrais pas, je voudrais bien ne pas tout prendre mal, mais c’est plus fort que moi, je n’ai pas de pouvoir » : c’est bel et bien un état !

Que cet état soit classé comme maladie, à quoi ça avance ? Déclarer cet état « maladie » va casser la personne, lui ôter son pouvoir, son espoir : elle est « victime » d’une maladie, une maladie est quelque chose qui lui arrive, qui lui tombe dessus, alors qu’elle a déjà le moral dans les chaussettes. Cette « maladie » va conduire aux sparadraps que sont les médicaments chimiques qui vont déresponsabiliser la personne, lui ôter tout pouvoir sur son état. La maladie va alors laisser la personne dans sa croyance qu’elle ne peut rien y faire, la personne ne va pas bouger, et ne pas bouger est justement renforcer l’état de dé-pression ! Cercle vicieux qui peut dure longtemps …

Les mots ont un pouvoir, et ils sont un  choix ! Les mots génèrent des réactions internes, et ces réactions internes sont dirigées soit vers le découragement, la dépendance, la dépossession de sa vie, et les hormones du stress vont se renforcer ; ou bien à l’opposé, les mots vont générer des réactions dirigées vers l’espoir, la perspective, vers cette lueur d’espoir qui brûle au fond du coeur, si ténue souvent mais toujours présente, et avec beaucoup de bienveillance et de non-jugement, ce sont des hormones de la sérénité qui peuvent être produites, avec le concours de méthodes, pratiques et techniques souvent simples.

Chacun choisi ses mots, et choisi ses croyances. Mais vouloir imposer une manière de voir négative, et asséner des coups au moral déjà défaillant des êtres affaiblis, et prescrire de la chimie et des années de psy qui ressassent le passé, ce n’est clairement pas le choix d’un coach, qui va s’intéresser à la personne, à l’être humain, à l’espoir, dans le non-jugement, en valorisant, en accompagnant.

CNV Outil de réflexion

Outil de réflexion personnelle

Utilisez ce document pour enregistrer vos pensées et réfléchir aux défis auxquels vous avez été confronté.

 

Considérez un défi auquel vous avez été confronté au cours des six derniers mois…

Quel était l’événement ?

 

 

Comment vous êtes-vous senti par rapport à cet événement ?

 

 

Quelles émotions avez-vous ressenties ? Listez les émotions

 

 

À quoi pensiez-vous lorsque l’événement s’est produit ?

 

 

Comment avez-vous réagi ?

 

 

Pourquoi pensez-vous avoir réagi de la sorte ?

 

 

Comment cela a-t-il affecté la situation ?

 

 

Comment cela a-t-il affecté les autres ?

 

 

 

 

 

IDENTIFIEZ LA CHAINE REACTIONNELLE

 

Déconnectez-vous de votre réaction émotionnelle : respirez profondément :

 

1) Décrivez la situation sans jugement / ni diagnostic / ni étiquette : l’événement

 

 

2) Décrivez vos pensées, émotions, ressentis corporels

 

 

3) Décrivez sans jugement / ni diagnostic / ni étiquette : votre réponse comportementale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

DANS LE PRESENT

Connectez-vous à votre propre empathie : quels besoins sont troublés / non nourris à l’occasion de cet évènement ?

 

La situation a bloqué le flux naturel joyeux de la vie en vous : où dans votre corps, quelles sensations, quelles couleurs, quels ressentis ?

 

 

Listez les besoins non nourris :

 

 

 

Quelle serait votre réponse à la situation SANS répondre à votre réaction émotionnelle ? Si vous ne vous étiez pas senti : émotions…. Comment auriez-vous réagi ? Tout en n’oubliant pas vos besoins ?

 

 

 

Connectez-vous à l’empathie et sans jugement avec l’autre personne et découvrez quels besoins ne sont pas nourris en lui / elle, qui ont causé son comportement ?

 

 

Comment pourriez-vous formuler une phrase :

 

Je suis _______ (émotion)   mon besoin de  ______  (besoin non nourri),  j’ai besoin que tu  _____ (requête)

Ou

Peut-être que tu es (son émotion) , qui répond à ____ (son besoin) j’ai besoin que tu exprimes ce que tu attends de moi

 

 

 

Depression : Traitement rapide de l’état dépressif

tiré de « Rapid Depression Treatment Free Video Series » de Mark Tyrrell

Rapid Depression Treatment Free Video Series

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Séance 1 : CALMER
Ecouter puis tout de suite
Respiration profonde.
Expliquer l’état dépressif comme général, pas particulier, pas unique mais toujours selon les mêmes modalités (prépare la dé-identification à l’état), c’est un état et pas une maladie, personne n’est jamais déprimé 24/24 etc…
Vers le Futur : Demander quelles sont les ressources, et quels seraient les désirs pour le futur ne pas laisser rester dans le passé/présent. Ceci suscite l’ESPOIR.
Devoir simples :
Prendre des notes sur 3 évènements positifs chaque jour
Selon le Vakog : prendre des photos, écouter de la musique, faire de la cuisine….
Faire faire des promenades

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Séance 2 et suivantes
Relaxation par la respiration
Questions socratiques pour calmer les pensées extrêmes
Valoriser encore plus
PNL jeu de rôle par rapport à la problématique
Devoir : faire la respiration de relaxation à la maison
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Atelier découverte de soi PNL – les valeurs

Nous ne nous penchons que rarement ou jamais sur la signification personnelle de nos valeurs.

Atelier : Quelles sont tes valeurs ?

Pour une valeur :
Qu’est-ce que cette valeur veut dire pour toi ?
Concrètement dans ta vie ?
Et quels mots, sensations, souvenirs, part de ton identité tu y rattaches ?
Si cette valeur était une couleur/chanson/oeuvre d’art/odeur/sensation ?

Ce qu’elle n’est finalement PAS par rapport à ce que tu imagines être la définition commune/collective de cette valeur ?

Qu’as-tu appris de toi par cet exercice ?

Le partage avec les autres : qu’est-ce que tu remarques comme richesse dans ces différentes manières de vivre la même valeur ? Est-ce que cet échange ouvre les tolérances et la bienveillance et comment ?

 

Atelier découverte de soi PNL – VAKOG

Atelier : quelles couleurs/sons/sensations/odeurs/textures

signifient

nos émotions, nos souvenirs, nos moments de vie, nos chers, notre quotidien du matin du soir
Ensuite nos hobies, loisirs ?
Ensuite nos croyances ?
Ensuite nos valeurs ?
si j’étais une couleur/chanson/parfum/texture ?

 

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 8 – La PNL et la rechercher de l’alignement des structures profonde et de surface

Les structures profondes correspondent à notre identité et à nos valeurs. Elles s’expriment au travers de nos capacités et finalement dans nos comportements.

Nous créons pour cela des « modèles », une collection de modèles qui composent nos cartes du monde.

Plus la structure profonde est riche, plus nous avons de possibilités d’élargir le monde, de souplesse, de lâcher-prise et de prise de recul.

L’un des buts de la PNL est d’identifier les généralisations, omissions et distorsions problématiques.

La modélisation permet justement de changer de modèles, ou de les enrichir, pour créer les chemins les plus pertinents entre nos structures profondes et de surface. C’est comme ça qu’on peut être plus aligné.

Un jeune qui veut être footballeur parce qu’il se passionne pour ce sport peut ne pas être en phase avec les valeurs véhiculées par ce sport dans sa « réalité ». Ou à l’inverse, une personne qu’on pousse vers le métier de boulanger parce que c’est un métier porteur et que pole emploi lui offre la formation peut ne pas du tout avoir les capacités de ce métier.

Nous avons tous les capacités de nos valeurs et croyances, et pouvons les exprimer dans un contexte qui est favorable : Vouloir forcer le talent ou se forcer à avoir un comportement qui ne correspond pas à nos valeurs mène au mal-être et selon moi aux maladies, car le corps n’est pas séparé de la tête et du coeur, nous formons un tout.

Nos modèles peuvent nous induire en erreur et mener vers un chemin qui n’est pas le sien. Changer les modèles peut permettre d’aligner les valeurs avec les capacités et les comportements pour évoluer de façon harmonieuse dans un contexte qui plait.

« comment je sais que je sais cela ? »

« comment je sais que j’ai cette compétence ? »

« comment je sais que tu sais ? (quelque chose) ?  »

 » comment je sais que tu as telle compétence ? »

 » par quels moyens on développe une connaissance ou une compétence ? »

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 7 – les Transformations : Généralisations Omissions Distorsions

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 7 – les Transformations : Généralisations Omissions Distorsions

Les structures profondes que sont les concepts, les expériences sensorielles, émotionnelles, les apprentissages, sont reflétées au travers des structures de surface que sont les mots, les signes, les symboles.

Entre les deux doivent obligatoirement opérer des transformations.

Par exemple « ma mère » renvoie à tout un tas de souvenirs, émotions, une part d’identité, des sons, des images mentales, un sens … que je ne vais pas exprimer à chaque fois en détails quand je pense à ma mère, ou que je parle de ma mère. Je « vis » cette expérience « ma mère » quand je pense à elle.

Entre le monde vaste de tout ce qui structure (profonde) « ma mère » pour moi, et l’utilisation des mots, signes et symboles qui sont des structures de surface, j’opère des transformations.

– Généralisation : des fragments de l’expérience « ma mère » se détachent de l’expérience d’origine, singulière et personnelle, pour pouvoir généraliser le « concept » de mère : ma mère, ta mère, sa mère, leur mère, notre mère … renvoient à chaque fois à une « réalité » différente, singulière. Pourtant, grâce à la généralisation, nous pouvons tous utiliser le mot « mère » de façon commune, bien que les vécus soient très différents. On observe qu’on peut même parler de la mère dans des langues différentes. Le langage est structure de surface. Le mot mère ne peut pas être structure profonde, car chaque langue possède son mot propre qui y correspond : mère, mother, mutter, mama, etc…

De plus, je « vis » cette expérience « ma mère » à chaque fois que je pense à elle, et je vis cette expérience à chaque fois d’une manière un peu différente, en fonction de mon humeur, en fonction du contexte dans lequel je pense à ma mère : si je parle d’elle de manière très intime, ou si par exemple je te dis « c’est une recette que m’a transmis ma mère », auquel cas ma mère n’est pas le sujet principal (mais c’est la recette). Mais j’utilise à chaque fois le mot « ma mère ». La généralisation nous permet de communiquer, de signifier, de symboliser notre monde personnel et commun.

– Omission ou Sélection : Nous sélectionnons certaines parties de nos expériences, et en excluons d’autres. Par exemple, dans un environnement bruyant nous pouvons sélectionner la voix de notre partenaire de conversation. Nous sommes obligés de passer par ce processus de sélection pour réduire là aussi le monde de telle manière à pouvoir gérer le vécu. Nous en avons besoin. Ainsi nous procédons à des réductions qui sont différentes en fonction des personnes, des cultures, des contextes. L’omission est aussi celle qui nous exclue, ou qui retranche une partie de notre affect, et nous pouvons en être blessé quand quelqu’un retranche une partie qui nous est chère dans le sujet qui est discuté.

– La distorsion ou déformation : Ce mot évoque plutôt la transformation qu’effectue notre imaginaire. Nous devons être capables de dénaturer et déformer (distordre), ou encore de travestir la réalité pour la « manipuler », par exemple imaginer une nouvelle manière de faire. Les inventions scientifiques et les artistes sont des expressions de la capacité à la distorsion. Nous en avons besoin.

Nous devons être capables de généraliser, sélectionner et dénaturer nos vécus pour pouvoir nous débrouiller dans le monde qui nous entoure. C’est même indispensable pour la survie de notre espèce !

Question : certaines personnes sont-elles plus proches de leurs structures profondes et ne savent-elles pas bien procéder aux transformations vers des structures de surfaces. Peut-on parler en ces termes pour les personnes qui sont autistes ou apparentés tels ? Dans ce cas, on s’intéresse non pas au langage, mais plutôt, en amont, au processus de transformation dont le langage est l’expression.

Les structures profondes sont personnelles, singulières, évolutives au fil de l’existence, et inconscientes. Nous ne jetons que très rarement, ou jamais, un oeil sur nos structures profondes.

exercice : se pencher sur une valeur, par exemple la liberté, décrire tout ce que ce mot représente pour soi, dans tout ce que ce mot a de très personnel, aller de plus en plus vers l’expérience singulière de ce mot. On peut aussi, par exemple, parler de « ma mère » et aller au fond de ce vécu très personnel. Il en ressort que nous avons des expériences très différentes les uns des autres de ces concepts pourtant généraux de « liberté » ou « ma mère ».

Les structures de surface ne sont pas seulement celles de la communication avec l’extérieur de soi. J’ai besoin des symboles, signes, simplifications (généralisation, omission, distorsion) pour me débrouiller avec le monde, même avec moi-même. Par exemple, si je veux écrire un article sur ce livre, j’utilise tout un tas de simplifications pour me concentrer sur la compréhension puis sur la traduction avec mes mots de la partie du livre dont je veux parler dans cet article. Je ne m’attache pas à mon environnement, ni à mon ordi, ni à la taille des caractères, je me concentre sur ce dont j’ai besoin pour écrire. J’ai besoin de cela pour écrire.

J’ai besoin de me mettre en état de conscience modifiée pour écrire, d’ignorer les distractions que peuvent être les sons autour, le vent qui agite les arbres, etc…

Je peux en arriver à oublier d’avoir une position correcte et de me retrouver avec un mal de dos à force de rester ainsi focalisé.

De cette même manière, le processus de transformation peut être source de conflit interne ou externe, si je vais trop loin dans la généralisation, la sélection ou encore le travestissement de ce qui se passe.

 

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 6 – Structures Profondes, Structures de surface, et transformations

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 6 – Structures Profondes, Structures de surface, et transformations

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Selon la théorie de grammaire générative de Noam Chomsky,

– les pensées, concepts et idées produites à partir des images mentales, représentations sensorielles correspondent aux structures profondes,

– elles s’expriment au travers de structures de surface comme les mots, les symboles, les signes,

Par exemple, le mot mère renvoie à un grand nombre d’images mentales, des émotions, des souvenirs, de concepts, de sens différents (ma mère, ta mère, la mère nature …).

Nous utilisons les mots, les signes et les symboles pour représenter notre monde intérieur. La structure profonde se reflète dans la structure de surface verbale.

Entre les deux s’opèrent des transformations, et des simplifications. Voir le bille suivant.

 

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