Catégorie : Psychée (Page 20 of 40)

Quel moine es-tu ? une fable sur la rumination

Quel moine es-tu ?

 

Il était une fois, dans le Japon médiéval, deux moines. Ils appartenaient à un ordre qui avait des interdictions très strictes en ce qui concerne les convenances sexuelles. Il leur était interdit de parler des femmes, de parler aux femmes, de penser aux femmes ou de les regarder. Et certainement pas de toucher les femmes !

Un jour, ces deux moines ont reçu l’ordre de se rendre à pied dans un autre monastère situé à quelques kilomètres de là. Le temps était horrible et la route était détrempée.

À quelques kilomètres de là, la route prend un virage. Au moment où les moines prennent le virage, ils sont confrontés à une vision d’une telle beauté qu’ils sont arrêtés dans leur élan par la boue et la pluie.

Une belle femme portant un somptueux kimono orange, manifestement neuf, se tenait sur le bord de la route. Elle voulait traverser la voie boueuse, mais elle ne voulait certainement pas salir son resplendissant kimono.

Soudain, sans un mot, l’un des moines s’approche de la femme, la soulève, lui fait traverser doucement la route et la repose. Elle remercia le moine et sourit, et les deux moines continuèrent leur chemin. Mais l’autre moine était profondément choqué.

Ils continuèrent à marcher sous la pluie pendant plusieurs kilomètres, et finalement le moine choqué retrouva sa voix. Il se tourna vers le premier moine et lui dit : « As-tu la moindre idée ? Sais-tu seulement ce que tu as fait là-bas ? Non seulement tu as regardé une femme… tu t’es approché d’elle ! Tu l’as prise dans tes bras ! Tu l’as portée sur la route ! Je ne peux pas le croire ! »

Le premier moine se tourne calmement vers le premier moine et répond : « Tu as raison. J’ai regardé la femme directement. Je me suis approché d’elle. Je l’ai prise dans mes bras et je l’ai portée à travers ce chemin boueux. Mais je l’ai ensuite redescendue. Toi, mon ami, tu la portes encore. »

 

De l’injonction « sois heureux »

Coachs ou annoncés comme tels, guérisseuses, chamanes, conseillers en bien-être, naturopathes, psychothérapeutes, art-thérapeutes, etc… trop souvent j’entends des paroles qui se résument à :

 » sois heureux  »

ça peut être :  » on ne peut être heureux si on est dans la colère ou la peur « , ou  » on ne peut pas être en paix avec les autres si on ne l’est pas avec soi « , ou encore  » il faut éliminer les énergies qui nous tirent vers le bas pour pouvoir nous élever  »

La plupart du temps, ça part d’un bon sentiment : on voudrait voir la personne heureuse.

Mais est-ce qu’on dit à une personne malade  » on ne peut pas être heureux si on a un cancer « , ou encore  » pour t’élever, peut-être que tu pourrais penser à ne pas avoir ta sclérose en plaque  » ou encore  » si tu n’avais pas ce mal de tête aussi souvent, tu serais plus heureuse, tu ne crois pas ?  »

Ce n’est pas une méthode de donner des conseils sous forme d’injonctions déguisées.

C’est renvoyer la personne à ses souffrances, ça ne l’aide pas, et ça ne fait que creuser la plaie, et ce genre de  » conseils  » peut même aigrir la personne avec une pensée  » il/elle ne me comprend pas ».

C’est aussi d’une certaine manière démissionner de sa fonction de conseiller et/ou d’ami, car cette personne a juste envie d’entendre  » je t’écoute  » au lieu de  » je te dis ce que tu devrais faire  » que contiennent ces « conseils ».

ALORS QUOI FAIRE ?

Ecouter ! qui sait encore écouter ? Tout simplement ! Ecouter, c’est ne pas interpréter, car chaque-un possède sa propre carte du monde. Ecouter sans juger selon sa propre carte du monde, permet d’accéder à la carte du monde de l’autre, et puis d’entrer en connexion avec l’Être vivant que vous avez en face de vous.

L’Être : pas seulement l’ami, le client, le collègue, le pote, le voisin,
pas seulement ce que vous savez de cette personne, car vous ne savez que très peu de choses d’elle, même si vous êtes le conjoint … (d’ailleurs qui vous connait vraiment, vous ? Voudriez-vous qu’on vous connaisse vraiment ? non ? eh bien les autres pas non plus)
pas seulement ce que la « personne » exprime dans ses apparences, à savoir ses habits, sa coiffure, son apparence physique;

Nous sommes bien autre chose que tout ce qui se rapporte au « je ». Nous sommes aussi « suis » : je suis.

Les maux émotionnels comme la peur, la colère, la tristesse, le ressentiment etc… sont comme les maladies du corps : elles nous coupent du « je suis », et elles nous projettent dans l’urgence de retrouver la paix, la simple paix !

Celle qu’on n’a pas quand on a mal aux dents, ou mal à la tête : ce n’est pas autre chose que cela !

Dans ces moments-là, nous dire qu’on devrait quitter les émotions qui nous habitent c’est comme nous dire de quitter le mal de tête ou le mal de dents : ce n’est pas comme ça que ça marche !  Car « s’élever » et « prendre soin de son soi intérieur », concerne le « je suis », et ne se commande pas !

Ca ne se commande pas, ça s’acquière

La paix intérieure ne se commande pas. Elle s’acquière à force de s’exercer à l’intériorité, à faire de la place. Mais quand on n’est pas bien, les émotions sont comme une maladie physique, elles prennent toute la place des pensées. Les émotions rendent la vue trouble.

Et aux émotions répond le plus vite le mental, qui protège, le conservateur, celui qui ne veut pas bouger de ce qu’il connait. Dans un tel contexte, venir et dire  » il faut s’élever  » est une agression. L’enjeu est de calmer les émotions pour libérer la pensée, puis le coeur de ses chaines émotionnelles.

On peut faire quoi concrètement ?

On peut accompagner ! Ecouter vraiment, avec le coeur, sans juger, sans donner de conseils. Encourager. Ne pas insister trop sur les qualités de la personne. Rester doux, présent. Soyez présents physiquement : ne faites jamais de séances d’écoute par SMS ! C’est vraiment quelque chose qui limite énormément, et les pièges de l’écrit réduit sont très nombreux !

Calmer les émotions, c’est d’entrainer la personne à s’exprimer certes, et de l’entrainer doucement vers la liberté de la paix intérieure. Capter un souvenir heureux, capter une exception à la généralisation, puis très très doucement l’entrainer vers le positif. C’est un véritable travail de patience, car en tant qu’ami ou coach, on a tendance à vouloir aller trop vite, puisqu’on n’est pas dans cette pensée extrême.

 

 

Avant le Coaching, abaisser les tensions

Une personne prise dans les ouragans émotionnels n’est pas en état d’être coachée.

Pour le coaching, il faut que la personne ait un esprit qui puisse fonctionner avec les pensées. Or, quand on est en état de dé-pression, ou dans un autre état émotionnel psychique intense, les émotions submergent les pensées libres. Ainsi, le coach n’arrivera à rien, ou rien d’autre qu’agacer son client avec des paroles simples comme « comment pourrais-tu te projeter dans une situation plus souriante ? », qui va juste rendre impossible la connexion nécessaire au coaching.

Le coach n’est pas un ami, et vice-versa

Qu’on soit l’ami ou le coach, il est incontournable de commencer par abaisser cette submersion d’hormones des émotions, pour rouvrir en priorité les canaux de la pensée claire. En tout cas, plus claire. Y compris en passant par des conversations qui n’ont rien à voir avec le sujet du malaise.

Par exemple, le coach ou l’ami va emmener son coaché en balade à l’extérieur, ce qui fait circuler le Qi. A partir de là, le Shen, l’esprit, peut s’apaiser. Durant ces balades, le coach ne va pas commencer par aborder le sujet, à savoir la personne coachée. Il passera plutôt par des dissociations multiples, en l’amenant à parler de ce qu’il perçoit de l’environnement – naturel – dans lequel il évolue à l’instant même. Perceptions, ressentis, états corporels, sensations, le contact avec la nature permet de s’éloigner du mille-feuille émotions+pensées ruminantes pour ouvrir les « canaux subtils » comme on dit en Médecine Traditionnelle Chinoise.

Penser n’est pas motivation – le mental n’est pas moteur

Par la suite, l’ami aura son rôle, et le coach le sien. Le coach va proposer un parcours pour aller vers un autre état, c’est une démarche qui nécessite un esprit clair et une motivation ressentie et pas imposée par le mental. Parfois on a affaire à des personnes qui sont en mauvais état psychique qui se disent ou se sont entendues dire qu’elles ont besoin d’aide.

Alors le mental, le cortex frontal dit  » il faut le faire ». Mais si l’envie n’est pas là, il ne se passera pas grand-chose.

Mais le penser n’est pas une motivation ! Je peux penser que j’ai besoin de faire une randonnée. Mais si l’en-vie n’est pas là, je vais passer à côté de tout ce que je peux « vivre » durant une belle balade.

Question de timing

En tant qu’être humain, il est parfois difficile de voir une personne en souffrance ne pas arriver à avancer. Et quand cette personne affirme vouloir s’en sortir et qu’en même temps elle ne contribue pas à l’avancée que seule elle peut s’offrir, on se sent démuni; C’est à ce moment que la tentation de la « pousser » vient, c’est comme ça qu’on devient un parent conseillant ou même parfois directif.

Nous devons juste respecter le temps de la Vie. Nous sommes parfois devant des êtres qui sont dans des chemins boueux et nous voudrions tellement les en sortir, mais ce n’est pas notre rôle. Nous avons été éduqués dans l’urgence du temps de nos existences, dans le sacré de la vie humaine qui devrait être longue et seulement joyeuse, mais la vraie vie n’est pas ainsi faite.

Nous pouvons être à leurs côtés, et aucun coach ne peut rien pour ces personnes. Par contre, nous pouvons soulager leurs souffrances par la thérapie, et c’est là un autre chapitre, d’autres compétences, qui sont à mettre en oeuvre.

 

Allier les compétences

Pour traiter les souffrances, je préconise l’association de thérapie prioritairement au coaching.

J’allie pour ma part la médecine traditionnelle chinoise et le coaching, ou l’un ou l’autre.

Une personne qui est submergée n’a aucun intérêt au coaching, et la thérapie s’impose. Ensuite, le thérapeute ne doit pas, selon moi, être faiseur d’avenir pour la personne dont il a traité la souffrance. C’est le rôle du coach !

Le thérapeute ne traite pas la personne, mais le déséquilibre de la personne. Il a besoin d’accéder à la personne, le tronc et les branches, pour traiter les branches malades.

Le coach n’a aucune compétence pour traiter les déséquilibres (maladies), mais il s’intéresse à la personne. Le coach permettra à la personne de révéler les forces de sa singularité. Or, comment le faire si la personne est affaiblie ?

Ainsi, une association Coach + Thérapeute holistique me parait une formule gagnante, que j’ai déjà mise en oeuvre. Un jour une personne prise dans des peur-paniques venait me voir pour que je l’aide à trouver une suite à sa vie affective perturbée. Je l’ai envoyé chez une thérapeute, qui lui a ouvert les canaux du QI en deux séances d’EFT, une technique à laquelle le client n’aurait jamais adhéré (selon lui), mais qu’il a accepté parce qu’un coach, donc un non-thérapeute, l’avait conseillé en préalable au parcours de coaching.

D’ailleurs, au fait, cet homme ne croyait pas à l’EFT à l’issue de la première séance de thérapie. Puis devant les nettes améliorations qu’il ne pouvait pas nier, il a fini par adhérer. Comme quoi, l’EFT n’est pas un placébo…

Le Coach n’est ni thérapeute ni consultant !

Les compétences d’un bon Coach se trouvent non pas dans le sujet à traiter, mais dans le processus qui vous permet de progresser ! Le sujet, c’est VOUS ! ce n’est pas votre nouveau job, votre passé ou vos problèmes, votre projet ou encore vos rêves. Je ne vous apporte pas des solutions, je ne suis pas un thérapeute ni un consultant dans quelque spécialité que ce soit. Mon job c’est que vous puissiez voler libre, par vos propres moyens, sans avoir besoin de revenir me voir. Mon objectif c’est que vous soyez autonome et libre ! Comment ? par la valorisation de vos ressources, par les prises de conscience positives, par l’alignement entre vos valeurs et vos comportements, tout ce qui composera ces ailes de la liberté que je vous souhaite !

Alimentation et Santé mentale, l’apport de Julia Rucklidge

Le professeur Julia Rucklidge est une psychologue clinicienne d’origine canadienne. Elle est directrice du groupe de recherche sur la santé mentale et la nutrition à l’université de Canterbury en Nouvelle-Zélande.

Ses recherches sont centrées sur la santé mentale et la nutrition. Elle défend (en rappelant les limites du traitement par la médication) une alimentation saine pour combattre les grands fléaux de nos sociétés occidentales : dépression, TDAH, insomnie, anxiété, le stress et la démence sénile.

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Dans une conférence TED elle donne quelques éléments de son travail depuis plus de 10 ans et son unité a des dizaines de publications à son actif.

https://youtu.be/3dqXHHCc5lA

« Mes recherches et celles menées dans le monde entier ont montré que 60 à 80 % des personnes réagissent aux micronutriments, ce qui montre à quel point cette intervention est puissante. Et au niveau international, il y a maintenant 20 essais randomisés contrôlés par placebo. C’est l’étalon-or que nous utilisons pour prendre des décisions cliniques – qui montrent que nous pouvons réduire l’agressivité des prisonniers, ralentir le déclin cognitif des personnes âgées, traiter la dépression, l’anxiété, le stress, l’autisme et le TDAH ».

 On peut citer entre autres articles sur le lien entre alimentation et santé mentale :

Le régime méditerranéen et la prévention des troubles dépressifs

https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/210386

Portant sur 10094 participants « Nos résultats suggèrent un rôle protecteur potentiel du régime méditeranéen en ce qui concerne la prévention des troubles dépressifs »

 

Fast-food et dépression

Dans cette étude de l’Université de Cambridge, on lit sans surprise qu’« un risque plus élevé de dépression (est) associé à la consommation de fast-food »

https://www.cambridge.org/core/journals/public-health-nutrition/article/fastfood-and-commercial-baked-goods-consuming-and-the-risk-of-depression/CF02E46F44CFC28D5F4D151FAD39EC77

 

Alimentation naturelle et dépression

Cette étude britannique portant sur 3486 personnes sur un horizon à 5 ans montre que les aliments transformés sont un facteur de dépression alors qu’une alimentation naturelle est préventive de la dépression.

https://www.cambridge.org/core/journals/the-british-journal-of-psychiatry/article/dietary-pattern-and-depressive-symptoms-in-middle-age/96D634CD33BD7B11F0C731BF73BA9CD3

 

Alimentation pro-inflammatoire et dépression : Cette étude britannique portant sur 1068 femmes, conclue qu’« il existe une association entre le régime pro-inflammatoire et la dépression récurrente chez les femmes » https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616645777

 

Alimentation saine et santé mentale chez les ados

Et aussi, cette étude Australienne portant sur 3040 adolescents sur le lien entre une alimentation saine et la santé mentale : « Les améliorations de la qualité de l’alimentation se sont traduites par des améliorations de la santé mentale au cours de la période de suivi, tandis que la détérioration de la qualité de l’alimentation était associée à un fonctionnement psychologique moins bon »

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0024805

 

Alimentation et dépression

Et dans cette étude Australienne faisant le lien entre dépression et alimentation chez 7114 adolescents : « Nos résultats démontrent une association entre la qualité de l’alimentation et la dépression chez les adolescents, qui existe au-delà de l’influence des facteurs socio-économiques, familiaux et autres facteurs de confusion potentiels »

https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.3109/00048670903571598

 

Micronutriments et Insomnie

Cette étude a examiné l’effet de 8 semaines de traitement par des micronutriments à large spectre (vitamines et minéraux) sur l’insomnie, et conclue que les personnes ayant terminé le traitement ont rapporté des changements fiables et cliniquement significatifs de la sévérité de l’insomnie, de la dépression, du stress et de l’anxiété.

https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616631740

 

Nutriments et TDAH chez les adultes 

Julia Rucklidge a mené une étude – randomisée contre placebo – utilisant des minéraux et des vitamines pour le traitement du TDAH chez les adultes, et ce jusqu’à 15 pilules par jour contenant 36 nutriments. Sur une période de 8 semaines seulement, deux fois plus de personnes ont répondu dans le groupe des micronutriments par rapport au placebo ; deux fois plus de personnes ont vu leur dépression se résorber, dans le groupe des micronutriments. L’hyperactivité et l’impulsivité ont été ramenées à un niveau normal. Et un an plus tard, les personnes qui ont continué à prendre les micronutriments ont maintenu leurs changements ou avaient une amélioration supplémentaire, tandis que celles qui sont passées aux médicaments ou ont arrêté les micronutriments ont en fait montré une aggravation de leurs symptômes.

https://www.cambridge.org/core/journals/the-british-journal-of-psychiatry/article/vitaminmineral-treatment-of-attentiondeficit-hyperactivity-disorder-in-adults-doubleblind-randomised-placebocontrolled-trial/6DECDD36BD673FB31C92C64BAA9BBA14

 

Oméga 3 et risques de psychose

« Cette étude a porté sur 81 adolescents présentant un risque de psychose et les a répartis de manière aléatoire pour recevoir soit des acides gras oméga-3 sous forme d’huiles de poisson – des nutriments essentiels pour la santé du cerveau – soit un placebo pendant une période de 12 semaines. Un an plus tard, 5 % de ceux qui avaient reçu l’huile de poisson étaient devenus psychotiques, contre 28 % de ceux qui ont reçu le placebo. Cela représente une réduction de 80 % des risques de passage à la psychose, simplement en donnant des huiles de poisson ».

https://jamanetwork.com/journals/jamapsychiatry/article-abstract/210554

 

Les micronutriments et les maladies génétiques

« Une cinquantaine de maladies génétiques humaines différentes, peuvent être corrigées par l’administration de fortes doses de vitamines B » ./.. « de nombreuses carences courantes en micronutriments, comme le fer ou la biotine, provoquent une dégradation des mitochondries avec fuite d’oxydants, ce qui accélère le vieillissement et la dégradation des neurones ».

https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0003986103005939

« Une cinquantaine de maladies génétiques humaines dues à des enzymes défectueuses peuvent être corrigées ou améliorées par l’administration de fortes doses du composant vitaminique du coenzyme correspondant, ce qui rétablit au moins partiellement l’activité enzymatique. » https://academic.oup.com/ajcn/article/75/4/616/4689367?login=true

 

Apport d’acides gras polyinsaturés et fonction neurocognitives chez les enfants

Ou encore cette étude venant de Taiwan qui portait sur l’association entre l’apport en acides gras polyinsaturés (AGPI) et les fonctions neurocognitives chez les enfants souffrant de trouble de déficit de l’attention hyperactivité (TDAH)

https://journals.sagepub.com/doi/full/10.1177/2167702616637820

 

Valeurs la méthode – Outil de Coaching

COMMENT DEFINIR SON ECHELLE DES VALEURS ?

(aidé par le livre  » pouvoir illimité  » de Anthony Robbins)

1 – Définir le secteur de vie à traiter

Personnel, Intime, Amical, Famille, Social, Travail

2 – Déterminer la liste des valeurs

Qu’est-ce qui est le plus important dans … ?   À partir de la réponse donnée : pourquoi , pour quelle raison, qu’est-ce qui est plus important encore …

 

 

 

Valeurs les principes – Outil de Coaching

Etablir l’ordre de priorité des valeurs dans chaque secteur de vie.

Intime, Famille, Social, Travail, Personnel, Amical

Système de Valeurs = L’ensemble de ce qui est le plus important pour une personne, les idées de ce qui est bien ou mal, de ce qu’il faut faire ou pas, les réactions que nous avons face aux évènements de la vie. Les valeurs déterminent aussi ce que nous ne voulons pas.

On se sent bien avec soi-même lorsque nos comportements correspondent à nos valeurs. Connaitre nos valeurs et leur ordre de priorité nous permet d’être en cohérence, d’adopter les comportements qui leur correspondent, de repérer ce qui est incohérent et qui cause des interférences.

Adopter les comportements d’autres est ce qu’on nous apprend, mais tous ne nous correspondent pas. Connaitre ses valeurs permet de se défaire des comportements automatiques.

Valeur extérieures : La plupart de nos valeurs sont apprises et issues du principe punition et récompense.

Valeurs propres : celles propres à la personne.

Nos valeurs évoluent, nos comportements aussi / peuvent être adaptés.

Notre mode de vie et ses composantes reflètent nos valeurs. Attention ne pas juger depuis sa propre carte du monde : une personne riche peut vouloir une petite voiture modeste : beaucoup de valeurs peuvent y correspondre.

Chacun a sa propre échelle des valeurs et beaucoup de conflits et notamment des guerres trouvent leurs racines dans l’intolérance et l’ignorance des différences de valeurs.

la Culture d’un peuple correspond à l’agrégat de ses valeurs.

Comprendre le système de valeurs permet de comprendre le fonctionnement d’une personne (ou d’un collectif).

Cela permet de faire des choix, et des choix éclairés.

Ex : rester plus tard au travail ou bien rentrer dans sa famille ? Pour y répondre : qu’est-ce qui est plus important pour la personne ? Ce sera différent pour une autre personne, ou bien différent pour la même personne en fonction des moments de la vie.

Ex : avoir un gros salaire dans un travail qui ne plait pas. Pour celui qui place le salaire au-dessus cela ne pose pas de problème, mais celui qui accorde plus de valeur à avoir un salaire qui lui plait se sentira en conflit intérieur.

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COMMENT DETERMINER LES VALEURS

voir l’article suivant

 

 

le jugement empêche la responsabilité : vision de coach

J’ai un jour entendu parler d’un jeune homme qualifié comme délinquant et perdu pour la société. En effet, il avait produit une fausse ordonnance médicale pour obtenir les médicaments que sa mère doit impérativement avoir pour moins souffrir d’une maladie invalidante. Les médicaments « prescrits » étaient un renouvellement.

La réaction classique : « c’est mal, il doit être puni, ça lui apprendra ». La culpabilité bloque, fige, rabaisse. En le condamant, il n’aura pas compris le sens de son acte !

EN COACHING : on met le jugement de côté.

Par les questions, on peut d’abord trouver des intentions positives et qualités du jeune homme, comme le souci de sa maman malade, l’intention de trouver une solution rapidement, l’imagination, les efforts fournis pour imiter une ordonnance, et même le fait de surmonter sa peur, et d’avoir le courage de ses actes…

Par la suite, le coaching va questionner les conséquences positives et négatives de son acte. Et la personne va trouver par elle-même par quelles autres stratégies peuvent mener au résultat recherché.

Amener vers la compréhension …

Toujours par les questions, il réalisera l’intérêt collectif de respecter des procédures pour obtenir des médicaments qui peuvent être dangereux dans les interactions, dans les indications etc… et que si les médicaments ne sont généralement pas en vente libre c’est pour de bonnes raisons; Et aussi l’intérêt individuel d’être encadré par des médecins qui sont des professionnels des maladies, pour savoir décider des meilleures stratégies de soins.

Une personne qui comprend le sens de ce qu’il fait ou ne fait pas deviendra RESPONSABLE : REPONDRE DE CE DONT ON EST CAPABLE (ou habile).

Le simple questionnement dans le non-jugement peur à lui seul ouvrir bien des portes et apporter des réponses qui seront durables, car la personne se sera approprié ses propres réponses !

 

Astuces de Confiance en Soi

1   La confiance en soi peut s’apprendre : elle n’est pas figée.
« personne ne peut dénigrer ta valeur sans ton consentement « . C’est réexaminer les pensées qu’on a de soi-même, c’est remettre en question les fréquentations qu’on peut avoir de personnes négatives, c’est faire le tour des activités qui nous plombent et s’en détacher parfois contre les bénéfices qu’elles nous apportent.

2   faire le point sur la voix interne négative.
D’ailleurs c’est la voix de qui ? Est-ce une voix d’amour et de bienveillance ? De tolérance et de compassion ? Est ce la voix qu’on aimerait avoir avec une personne qu’on aime ? Ou Est-ce la voix d’autres ? Ne serait ce pas la voix du fameux « il faudrait « : Les parents dans leur rôle d’éducateurs, les enseignants, les autorités ?… il faudrait il faudrait il faudrait, culpabilisante, la culpabilité entrave toute valorisation

3   retourner un défaut en valeur
commencez par ne pas juger un de vos comportements et trouvez ce qu’il y a de positif, l’intention positive.

J’ai un jour entendu parler d’un jeune homme qualifié comme délinquant et perdu pour la société. En effet, il avait produit une fausse ordonnance médicale pour obtenir les médicaments que sa mère doit impérativement avoir pour moins souffrir d’une maladie invalidante. Les médicaments étaient simplement un renouvellement.
Si on met le jugement de côté, on peut trouver des intentions positives à son acte, comme le souci de sa maman malade, l’intention de trouver une solution rapidement, et l’imagination et les efforts fournis pour imiter une ordonnance et même le fait de surmonter sa peur, le courage de ses actes…

(En mettant de côté la culpabilité, on peut l’amener à envisager quelles autres solutions plus acceptables pour la société il aurait pu trouver pour arriver au résultat visé.  Rester dans l’interdît ne résoud rien et ne l’aide pas à voir plus loin).

4  écrivez vos superpouvoirs
le matin en commençant la journée. Toutes les qualités que vous voudriez avoir. On s’en fiche qu’elles soient beaucoup, un peu ou pas du tout les vôtres . Ex : force, courage, volonté, charisme, attrayant, efficace, rayonnant, …pensez fort à chaque mot, ce que représente chaque mot, et ressentez chaque mot !

5 soyez votre propre coach de motivation !
Que diriez-vous à une personne que vous souhaitez voir motivée ? Que diriez-vous à un ami pour le motiver ? En évitant le il faudrait, motivez une personne que vous aimez, avec positivité et avec compréhension, et reprenez vos arguments pour vous.

6 faites appel à un héros : que ferait une personne que vous admirez ? Écoutez ses conseils

Ces tips vous donneront une plus forte confiance en vous et vous apprendrez à accepter vos faiblesses en vivant avec, vous vous autoriserez des erreurs, et les autres vous feront plus confiance.

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