Catégorie : Psychée (Page 2 of 39)

Les niveaux de Dilts

ENVIRONNEMENT Où quand avec qui

COMPORTEMENT  Ce que je fais qu’est-ce que je dois faire quelle action

CAPACITE / RESSOURCES Comment je peux faire comment je fais quelles sont mes ressources quel atout connaissance stratégie

VALEURS / CROYANCES : Le motif à l’action, le moteur quelle conviction ai-je, quelles sont mes valeurs

IDENTITE Mon projet de Vie est-ce que je serais pleinement moi-même

SPIRITUALITE : Ce dont je fais partie fermer les yeux se détendre se concentrer sur sa respiration le but est de se placer en pleine conscience de qui je suis au fond de moi-mêm

Aujourd’hui, j’ai déjà été …

Aujourd’hui, je prends le temps de contempler la journée se dérouler. Chaque instant m’offre son moment présent. Ainsi, aujourd’hui, j’ai déjà vécu tout un tas de petits moments au présent. Certaines n’ont pas été agréables, quand il s’est agit de retrouver un mot de passe. Mais la plupart sont magnifiques, il fallait seulement que je porte mon attention sur les moments de joie. Comme si les moments de joie n’avaient pas le même poids que les moments de non-joie. Ces petits moments de non-joie portent encore leur trace en moi, dans une envie de me détendre. Leurs traces s’accrochent en moi. Traces émotionnelles. Pourquoi n’ai-je pas encore appris à passer au travers sans générer autant de négativité en moi ? Pendant ce temps, les moments de joie sont plutôt inscrits dans l’instantaneïté, ils ne laissent pas de grandes traces en moi. N’ai-je simplement pas appris à les mettre en valeur ? Quand je pense à quelques beaux moments qui se sont passés juste il y a quelques minutes, je trouve qu’ils sont inscrits dans le passé : cette odeur de linge qui sèche près du radiateur, ces chants d’oiseaux, cette jolie mélodie au piano que j’entendais.

La Joie est un muscle, tout comme la non-joie. Cette dernière semble bien plus musclée que la première, chez moi.

Alors je ferme les yeux, je respire profondément, et je pense d’abord au moment de Joie passé, cette odeur de linge qui sèche, et je m’en imprègne : « oui, cette belle sensation est toujours là, elle est légitime, elle existe toujours en moi » Oui, car elle n’est pas dépendante du linge mais de ce qui se passe en moi, pas besoin que le linge dégage toujours cette belle odeur pour que je la ressente en moi, puisque ça se passe en moi. J’ai parfaitement le droit de revivre le passé heureux, si c’est mon choix. Ce qui m’importe n’est pas si c’est vrai ou pas, ce qui est important c’est « est-ce que ça me fait du bien ? »

Et pour le moment désagréable, celui du mot de passe perdu, celui dont je ressens encore les relents et même dans mon corps ? C’est pareil, je peux laisser aller, la situation est passée, elle n’existe plus, la situation ne m’impose rien. Donc, je peux, si je le choisis, respirer profondément, par le ventre, et laisser aller cette sensation désagréable. Je peux même utiliser une petite technique pour débarrasser l’émotion, qui ne m’appartient pas et que je partage : Où se situe l’émotion désagréable dans mon corps ? Quel est le trajet qu’elle fait ?  je définis petit à petit son trajet. un début, une fin. Et une fois le trajet ressenti ou visualisé, quel est le sens du spin du tourbillon de cette émotion sur le trajet ? La question semble étrange, je sais, mais dans quel sens tourne-t-elle ? Si elle devait tourner sur elle-même en tourbillonnant, dans quel sens ? Une fois défini le sens et le trajet, du début à la fin, je peux passer à l’étape suivante : Partir de la fin du trajet, inverser le sens du tourbillon, et faire le trajet inverse, jusqu’au point de départ initial. Ensuite je respire profondément, et j’observe. S’il le faut je referai ce trajet retour dans le sens inverse du spin. Jusqu’à sentir que l’émotion est détachée du moment. Je peux laisser aller ce moment, il est dans mon passé, il s’est produit, mais je ne le garde pas en moi, je peux le laisser partir, en paix.

Je reviens à la bonne odeur du linge qui sèche, et je m’en emplis encore une fois, et je fais grandir la sensation en moi. Elle prend toujours plus de place, elle m’emplit, elle parfume mon coeur. Que me dit-elle de beau, cette odeur ? Est-elle florale ? puissante ? pourquoi me plait-elle tant ? C’est cette odeur de douce chaleur, ces souvenirs d’enfance, quand Maman repaissait le linge, la quiétude que dégage ce phénomène de séchage, rien ne brusque, ça se passe en douceur, c’est une odeur de cocon, protectrice, l’enfant en moi se sent au chaud. Peut-être me vient-il d’autres belles choses à propos de ce moment où j’ai ressenti cette odeur, l’endroit où j’étais, ce que j’étais en train de faire, de regarder, avec qui j’étais, et je laisse grandir le beau moment, en moi, toujours un peu plus, grandir.

Pour moi, dans mon cas, c’était un moment fugace, ça n’a duré que deux secondes. Mais j’ai parfaitement la légitimité de faire grandir ce court moment, de le garder en moi, tout autant que je choisis de garder ou de ne pas garder ce que je veux de cette existence. Car ma réalité est faite d’une foule de ces petits moments, auxquels j’ai accroché des émotions, qui me font voir la vie d’une façon belle ou moche. C’est mon choix, finalement. Et je choisis d’être en paix.

 

Les Valeurs : soyons spécifiques

j’ai trouvé cette très belle phrase d’intention sur une site d’un organisation humaniste : «  Nous rêvons d’une Humanité plus juste, plus altruiste, plus alignée, plus cultivée ; une Humanité qui place une confiance inébranlable en la capacité de l’Homme à tendre vers une existence plus haute « 

Les personnes qui tombent sur ce genre de site sont en quelque sorte pré-sélectionnées. Celles qui restent sur ce site après avoir lu cette phrase sont des personnes qui adhérent à une idée générale. Mais ensuite ? Ensuite, nous avons chaque-un(e) notre propre compréhension de cette belle phrase. Essayons d’être spécifique pour en tirer quelque chose :

« Nous rêvons » = j’ai envie de dire : seulement ? j’attends, en tant que lecteur, une réponse du comment concrétiser ce rêve.

« d’une Humanité plus juste » = quelle justice ? On peut penser qu’il est injuste (vis à vis des Français) à que les migrants viennent en France ; On peut tout autant penser qu’il est injuste (vis à vis des migrants) de laisser les migrants dans la misère. Etc : tout dépend quel point de vue on adopte, de son histoire personnelle, de son cheminement personnel, de ses idées et vérités propres.

« plus altruiste » = voilà qui semble plus spécifique, et sélectif vis à vis de l’adhésion qu’on peut porter à ce mot. Quoique, cette valeur pourrait faire l’objet d’un atelier, car elle renvoie à des résonances énergétiques spécifiques qu’il serait intéressant de cultiver.

« plus alignée » = humm, alignée sur quoi ? où ? quand ? comment ?

« plus cultivée » = l’idée est spécifique, mais de quelle culture parle-t-on ? Toute culture est imprégnée de significations communes à échelle régionale, de langue, de vérités communes, de goûts, d’arts locaux. Nous oublions souvent, à mon avis, en Europe, que nous avons une culture bien à nous, et que d’autres cultures ne valent pas moins que la nôtre.

 » une Humanité qui place une confiance inébranlable en la capacité de l’Homme à tendre vers une existence plus haute » = la notion d’existence plus haute est radicalement personnelle. Chaque personne aura sa propre idée, ses propres espoirs, de ce que constituerait une existence plus haute. Selon le passé, selon les idées, selon ses vérités…

En somme, je pense qu’il serait intéressant de préciser ce que chaque personne d’un groupe comprend et ressent à partir de cette belle phrase.  Partager les compréhensions personnelles permet de s’enrichir de l’autre, de développer la tolérance, la compréhension de l’autre, d’étendre ses propres significations. C’est en précisant les choses qu’on peut élargir son monde, sa réalité, et s’ouvrir d’une façon différente à l’autre. Par ailleurs, ressentir cette phrase, c’est-à-dire aller à la rencontre de la résonance corporelle de ces mots, permet de dé-moi-iser les significations qu’ils portent, pour leur faire prendre un sens dés-émotion-nisé, ceci pour prendre conscience du concept d’un point de vue plus neutre.

C’est ce genre d’atelier que je peux proposer. Durée 1 heure, minimum 2 personnes, max 6 personnes.

Out of the box : les perceptions forment notre réel

 

Les perceptions participent à l’état dans lequel on se trouve, quel que soit cet état. Dans l’état de veille, on perçoit les choses, nous vivons dans le monde de la perception. Dans l’état de rêve, les créations mentales se conforment de nos perceptions. Dans l’état de sommeil profond, il n’y a plus d’identification avec le corps, et donc pas de perceptionsTout autant que l’état transcendantal, où l’on peut toucher la connexion avec le tout.

Nos perceptions sensorielles nous renvoient aux significations de ce que nous percevons. En naissant, ce que nous percevons nous étonne, nous fait peur, nous amuse. Au fil de la vie, nous construisons une encyclopédie de significations « raccourcis », des concepts et des choses.

Ainsi les perceptions ont forgé notre « réalité ». Une partie vient de ce que nous héritons de nos ainés, qui ont donné avant nous des significations à ce qui est perçu pour élargir toujours plus ce que nous appelons la connaissance. Une partie est consensuelle, commune à un groupe de personnes, c’est ce qu’on appelle la culture.

Mais force est de constater que notre « réalité » est une construction, parfois complexe, de significations accumulées, assimilées, automatisées. La « réalité » est propre à l’humain, elle n’est pas universelle. La « réalité » est également propre à chaque personne, dans sa singularité. Et nous baignons dans cette pseudo réalité, sans jamais nous arrêter.

Pour tenter de se départir quelques instants de cette pseudo-réalité, on peut faire l’expérience suivante : regarder un arbre, puis petit à petit oublier son espèce, sa taille, sa couleur, et toutes les significations symboliques de l’arbre, oublier d’où il vient et là où il pourrait être transformé, oublier ses propres peurs ou joies envers les arbres, oublier petit à petit tout ce qui « fait » cette chose que nous nommons arbre, jusqu’à oublier le fait d’y rattacher le mot arbre : Défocaliser la perception des significations, et entrer dans la connexion avec « lui », ce « je suis » qui est soi.

La Joie de Vivre se trouve dans les moments simples, accessibles, faciles

Vendre du bonheur , un autre bonheur

Imaginez un traitement médical pour à la fois le mental et le corps qui pourrait diminuer les troubles cardiovasculaires, libérer de la dépression, booster l’immunité, améliorer le sommeil, qui donnerait du sens à la vie, réduire les douleurs et se sentir vraiment bien !

Ça semble vraiment superbe comme traitement médical n’est ce pas ? quand est-ce que ce traitement sera disponible ? Comment se le procurer ? Non je ne suis pas en train de parler donne nouveau blockbuster médicamenteux mais je suis en train de vous parler des effets de la joie de vivre. Pas de bonheurs scintillants et de stars de télé, non, juste des bonheurs simples !

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Le quotidien peut être horriblement sérieux, mais ce n’est pas ça vivre et à force d’injonctions, d’objectifs, de rechercher la rentabilité et la performance et de courir derrière le temps, on oublie de vivre !

Les personnes qui ont une tendance au perfectionnisme, ou à l’alcoolisme de travail ou encore d’autres pathologies de la sériosité trouve inacceptable de se faire plaisir et encore moins de faire quelque chose juste pour le plaisir.

Le stress subi et répété réduit progressivement les plaisirs simples et naturels de la vie. Une vie stressante peut inciter à se tourner vers des expériences agréables de plus en plus intenses et artificielles.

Lorsque l’investisseur citadin à la course effrénée prend l’habitude de consommer des jeux ou que la mère célibataire débordée s’abrutit devant des programmes stupides jusqu’à pas d’heure, ils ne font qu’essayer de se débarrasser de tout le stress d’un seul coup. Mais bien sûr, le « plaisir » éprouvé peut en fait entraîner une souffrance plus grande (et plus de stress) à l’avenir.

Les personnes qui sont dans un état déprimé ou dans des états de colère chronique voient souvent la vie d’un point de vue extrême, en mode tout ou rien, « rien ne marche jamais » « ça se passe toujours mal »…

Plutôt que de rechercher dans la mémoire des moments extatiques et sublimes de pur bonheur, cherchons simplement des choses qu’on avait « bien aimé faire » avant de se sentir mal.

 

Evoquer des souvenirs heureux du passé

Vous est-il déjà arrivé d’être avec des amis et d’évoquer des souvenirs de bons moments passés ? Et en faisant ça, pouviez-vous ressentir des sensations de ce moments, retrouver l’ambiance de joie, les rires, des odeurs, des ambiances lumineuses…

C’est comme ça qu’on peut se remémorer des plaisirs simples, comme par exemple une promenade pourtant simple et peu longue, ou jouer de la guitare, ou de regarder des vidéos marrantes, ou de danser sur du disco…

Voir un enfant rire, prendre du temps pour humer des roses, contempler un coucher de soleil, voir détaler un lièvre, l’odeur des épices dans une cuisine … ou tant d’autres petits plaisirs qu’on trouve proche de soi et sans effort, chacun peut trouver ces petits plaisirs.

La joie peut être simple ET merveilleuse ! C’est une ouverture d’esprit que d’apprécier comme un « grand » plaisir un vécu qui est « simple ».

Et les effets cites plus hauts sont tous liés à la joie, la simple joie de vivre !

 

Prescription de Joie

Il EST TEMPS DE SORTIR DE LA BOITE ! OUT OF THE BOX !

Mais bon sang, qui vous oblige à cette vie ? quelle liste impressionnante de croyances sont à l’œuvre ?  Vivez !

D’abord, on respire, profondément, par le ventre, tranquillement, et on allonge la respiration, on allonge l’expir et on inspire en gonflant le ventre, (personne ne regarde)

Puis allons vers le RESSENTIR : trouvez un souvenir heureux et SIMPLE, ressentez-le, dans le corps.

Là, vous produisez déjà des endorphines, l’hormone de la joie. Pas besoin d’aller à l’autre bout du monde ou de plaisirs artificiels.

Autorisez-vous à cette détente. Autorisez-vous à simplement être VOUS, sans être le rôle dans la famille, ni la position sociale et professionnelle, juste VOUS, sans poids, sans la lourdeur de la responsabilité.

Repense à ce souvenir d’un moment simple, et trouves-en un autre si tu préfères.

Ne cherche pas à être dans la perfection de la méditation, ni à contrôler ta respiration, laisse-là juste se poser doucement et s’allonger.

Ressens donc la respiration dans ton corps, tout simplement, suis la sensation de montée et de descente de la respiration, sans l’analyser, sans vouloir la comprendre. RESSENTIR.

Aucune autorisation n’est requise pour se sentir bien. Ressens ce souvenir d’un bonheur simple, et laisse-toi trouver cette simplicité merveilleusement simple, d’une simplicité merveilleuse, la mère veille sur toi, sans prétention, tu n’as pas besoin de paillettes ni de diamant, juste le moment d’un vécu de joie, accessible, banal, on n’a pas besoin de plaisir de star

Une fois que l’on a vendu les avantages et la nécessité de plaisirs plus sains, on peut prescrire de la Joie de vivre.

Chaque personne possède ses propres voies vers la Joie de vivre, simple, accessible ici et maintenant, en établissant un échéancier et selon la manière de fonctionner propre à chaque personne.

Chacun a le choix de sa propre réalité, et aucune n’est fausse

Qu’est-ce que la REALITE ? ça dépend, chacun a le choix, et aucune n’est fausse.

je me permets de reprendre un bout d’un post de Forum publié par le pseudo « Fredocaster » :

Imaginez deux états, triste et joyeux, et à gauche d’une égalité, une combinaison linéaire des deux états désignée par la lettre Psi. L’équation est:

Psi = Alpha |triste> + Bêta |joyeux> où Alpha et Bêta sont des Nombres complexes.

Lors de l’interaction avec l’environnement, il y a intrication à ce dernier par prise de trace partielle, de sorte à révéler un état particulier, triste ou joyeux.

Qu’est-ce donc que la réalité ? La combinaison linéaire des deux états avant mesure par l’environnement ? Où la réalité est-elle le résultat que révèle la mesure ? À vous de choisir !

Mécanique quantique et représentation classique post mesure ne sont que des modèles d’appréhension du monde et de ses constituants.

Où est la réalité dans tout ça? Elle est là où on choisit de la situer 🙂

 

Einstein et le Qi

Einstein en 1905 démontre que E=mc2, que toute énergie suit la loi de la lumière.

dans un article très court qu’il publie en septembre 1905, Einstein fait l’hypothèse qu’on dispose d’un corps qu’on chauffe et qui donc émet de la lumière, alors si la température de ce corps est faible la lumière émise par ce corps sera de la lumière infrarouge donc invisible. Mais c’est quand même de la lumière. Cette lumière comme on sait n’a pas de masse, donc quand on chauffe un corps il émet des ondes électromagnétiques, qui elles-mêmes n’ont pas de masse. Ce que montre Einstein, c’est que même si les particules émises par ce corps sont sans masse, le corps perdra de la masse du seul fait qu’il perd de l’énergie. Et ce que montre Einstein par sa formule c’est que la quantité de masse perdue par le corps est égale à l’énergie qu’il a perdu divisé par le carré de la vitesse de la lumière. Même si la forme sous laquelle le corps perd de l’énergie n’est pas lumineuse, ce sera quand même E = MC2 qui sera la formule permettant de comprendre le bilan énergétique du processus. La vitesse de la lumière n’est plus seulement la vitesse d’un phénomène physique particulier qu’on appelle la lumière, elle devient une constante fondamentale de la physique qui intervient dans tous les processus par lesquels un corps peut perdre de l’énergie, y compris les processus non lumineux.

 

Tout ce qui est manifesté est énergie, et par là même, tout ce qui n’est pas manifesté est énergie potentielle. L’énergie est dans tout ce qui est (la masse), c’est la potentialité du Ciel Antérieur, et elle se manifeste par le mouvement, c’est le Ciel Postérieur. Du moment qu’elle est en mouvement, elle se transforme. Et quand Etienne Klein parle de dégradation, cela correspond en MTC à l’érosion de l’existence.

les caractéristiques du trouble de la personnalité borderline

les caractéristiques du trouble de la personnalité borderline

Le trouble de la personnalité limite est un diagnostic psychiatrique caractérisé par une instabilité de l’image de soi, des relations interpersonnelles et des émotions, ainsi que par un comportement impulsif. Le TPL englobe un large éventail de symptômes qui ont un impact significatif sur la vie quotidienne d’un individu.

Il est essentiel de reconnaître que le TPL résulte d’une interaction complexe de facteurs génétiques, environnementaux et neurologiques. Le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) définit les critères diagnostiques suivants pour le TPL :

Efforts frénétiques pour éviter un abandon réel ou imaginaire.

Relations interpersonnelles instables et intenses.

Troubles de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image de soi.

Impulsivité dans les comportements potentiellement dommageables pour l’individu.

Comportement, gestes ou menaces suicidaires récurrents.

Instabilité émotionnelle due à une réactivité marquée de l’humeur.

Sentiment chronique de vide.

Colère intense et inappropriée ou difficulté à contrôler la colère.

Idées paranoïaques passagères liées au stress ou symptômes dissociatifs graves.

Les traits que j’ai remarqués chez certains clients sont les suivants

Propension à la jalousie et à un fort sentiment d’insécurité émotionnelle

Propension à l’automutilation

Méfiance alternant avec la crédulité

tendance à tenter de manipuler émotionnellement les autres afin de se sentir plus maître de la situation

Incapacité à contrôler son comportement

Propension à exalter des personnes ou des idées, puis à les dévaloriser par cycles

Diminution de l’empathie parfois

Labilité – sautes d’humeur très soudaines, qui tendent à réagir au stress et oscillent entre la dépression, l’anxiété, la colère, l’enthousiasme et parfois rien du tout.

Antécédents de « ponts brûlés » avec des personnes en raison d’accès de rage et/ou d’une instabilité émotionnelle générale.

Penser « tout ou rien ».

Une image de soi et un sens de l’identité changeants – des sentiments de dévalorisation et d’auto-dévaluation, alternant parfois avec des sentiments de grandeur.

une tendance à mal interpréter les intentions ou les expressions faciales des autres, à se sentir offensé ou insulté alors qu’aucune offense n’a été voulue ou n’est perceptible.

Le diagnostic culpabilité et responsabilité

Certaines personnes sont très enthousiastes à l’idée d’un diagnostic, car elles y voient une explication claire de la façon dont leur vie s’est déroulée. Elles peuvent y voir une déstigmatisation, voire une sorte de statut. D’autres l’utilisent comme un moyen de se soustraire à leurs responsabilités et à leur obligation de rendre des comptes. Après tout, si je peux attribuer mon comportement à un diagnostic, je suis tiré d’affaire.

Un autre risque est qu’une fois étiqueté, on en vienne à penser que l’on est incapable de changer parce que « les substances chimiques de notre cerveau sont toutes mauvaises ».

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