Catégorie : Psychée (Page 10 of 40)

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 5 – Structures de surface et structures profondes

Nos perceptions et nos interactions avec notre monde extérieur proche est la plus proche de la surface. Notre structure profonde correspond à nos expériences sensorielles et émotionnelles. Les pensées, les idées et les concepts sont les résultats de ces expériences nos structures profondes.

La structure profonde est notre monde interne. Il est d’une richesse incroyable, nous ne pouvons y accéder que par petits morceaux, et nous les oublions souvent. Alors nous simplifions le monde.

Nous ne les détaillons pas à chaque fois que nous les utilisons. Nous passons par la simplification des structures de surface : Le langage, les symboles, les expressions du visage, les chansons, des expressions populaires, les signes, les panneaux routiers, les sigles.

Entre la structure profonde et celle de surface s’opèrent des pertes, des généralisations, omissions et distorsions.

exemple : chacun d’entre nous a appris à écrire son prénom avec soit une des mains. Mais bien que n’ayant jamais appris à le faire, nous pourrions tous écrire – grossièrement – notre prénom de l’autre main ou même avec un stylo en bouche, ou même du pied dans le sable avec l’orteil.

La structure profonde de l’écriture n’est pas rattachée à une main, elle peut être rattachée à différentes structures de surface.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 4 – généralisations, omissions et distorsions.

Les pensées, les idées et les concepts sont nos structures profondes. Nous ne les détaillons pas à chaque fois que nous les utilisons. Nous passons par la simplification des structures de surface.

En faisant cela, nous procédons à des généralisations, omissions et distorsions.

La généralisation est le processus qui va me faire généraliser une expérience particulière et la généraliser à toute la catégorie dont l’expérience est un exemple. Ce processus est indispensable pour notre survie. Par exemple, il est essentiel de rattacher la notion de danger à TOUS les lions, une fois que j’ai assimilé UN lion qui fonce sur moi à la notion de danger. La généralisation standardise le monde.

L’omission est le processus de sélection qui va porter une attention sélective à certaines caractéristiques d’une expérience vécue et en exclure d’autres. Par exemple, dans un restaurant bruyant, la capacité à filtrer son attention auditive sur la personne avec laquelle on parle et à exclure les autres conversations. L’omission réduit le monde.

La distorsion est le processus qui nous permet de modifier notre expérience du monde par l’imagination. Elle est créatrice, et est à la fois utile et dangereuse. La distorsion déforme le monde.

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Induction de l’escalier – Hypnose – Mark Tyrrell

Même si vous n’aurez pas besoin de l’utiliser à mesure que vous vous entraînerez et que vous deviendrez plus flexible avec l’hypnose, c’est un bon outil pour vous aider à apprendre vos schémas de langage.

– Proposez à la personne de s’imaginer en haut d’un escalier de dix marches. (Il peut s’agir d’un escalier en colimaçon, droit, en pierre, en bois…)

– Suggérez que l’escalier mène à un endroit très paisible.

– Suggérez qu’ils se détendent progressivement à chaque marche descendante. Comptez à rebours à partir de dix pendant qu’ils descendent chaque marche, en faisant coïncider votre compte avec l’expiration. Baissez et ralentissez votre voix au fur et à mesure et faites appel à tous leurs sens en leur faisant remarquer les différents détails de la scène.

– Au bas de l’escalier, suggérez qu’il y a peut-être une porte, un portail ou une arche et qu’ils peuvent marcher ou passer dans un endroit relaxant (cela peut être un jardin, une chambre, une plage…).

– Inversez la procédure pour les sortir de la transe, en comptant de un à dix pendant qu’ils montent l’escalier et en terminant éventuellement par une suggestion de vigilance.

La répétition de cette induction créera un lien entre le processus de décompte et la réaction de relaxation, ce qui peut être utilisé pour une auto-hypnose rapide.

Remarque : il peut arriver qu’une personne ait peur de descendre les escaliers ; dans ce cas, vous pouvez utiliser un chemin ou un ascenseur à la place.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 3 – la carte n’est pas le territoire

Une abeille qui a la même scène visuelle devant elle ne verra pas la même chose que vous, son organisation sensorielle est différente.

Un enfant pas non plus. Les sens sont les mêmes, mais la signification des choses n’est pas encore construite.

Nous nous construisons des multitudes de représentations du monde, et les accumulons au fil de l’existence.

De la réalité qui nous entoure nous dressons des « cartes » à partir des informations collectées par nos sens et leur connections avec les expériences passées et les significations que nous leur donnons.

Ainsi, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise carte du monde.

Ce sont ces « cartes » qui déterminent notre façon d’interpréter et de réagir au monde qui nous entoure. Elles déterminent aussi comment nous donnons sens à nos actes.

Ce qui nous limite est généralement la carte du monde et non  pas la réalité externe, qui est neutre.

La PNL permet d’élargir et d’enrichir nos cartes du monde : plus notre carte du monde est riche, plus nous avons de possibilités.

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Pour que cela soit possible, il faut commencer par s’autoriser la flexibilité. Ce qui a marché par le passé peut ne plus fonctionner, ou moins bien marcher si un élément extérieur évolue. Et le propre de la Vie est d’être en mouvement permanent. Il est facile de croire que ce qui a marché avant devrait continuer de fonctionner de la même façon.

Ainsi, la rigidité ne permet pas de trouver des solutions, seule la flexibilité permet d’adapter, de créer, de stimuler des nouvelles solutions.

Si quelque chose ne fonctionne plus, il faut introduire du nouveau. Or, le nouveau, c’est par définition de l’inconnu : la peur de l’inconnu, la volonté de maitriser empêchent l’introduction de cette part d’inconnu.

Pour élargir la carte du monde, on utilise justement les outils PNL.

Si je vous demande de déplacer une chaise d’un bout à l’autre de la pièce, c’est facile. Si ensuite j’introduis par exemple le fait de vous priver de lumière, vous êtes dans le noir total, vous serez obligé d’introduire du neuf dans le processus « transporter la chaise à l’autre bout de la pièce », à savoir utiliser des ressources.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 2 – l’Acronyme P.N.L.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 2 – l’Acronyme P.N.L.

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Programmation : Nos processus d’apprentissage donnent lieu à des programmations, qui nous permettent de donner du sens, de la signification, d’automatiser des processus appris pour les reproduire, notre quotidien est rempli de ces programmes automatiques. Nous les utilisons pour interagir et pour répondre aux sollicitations.

Neuro  : nous éprouvons et expérimentons le monde sensoriellement via des processus pilotés par le système nerveux. De plus, la pensée, la mémoire, la réflexion, l’imagination etc… sont des processus cognitifs pilotés par le système nerveux.

Linguistique : Le langage stimule et modèle l’activité de notre système nerveux, il lui permet de le monter à la surface pour stimuler le système nerveux d’autres personnes : communiquer. Les techniques de PNL ont besoin du média qu’est le langage pour fonctionner.

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Certains programmes peuvent être plus ou moins efficaces ou empreints d’erreurs de programmation, ou perturbés par des émotions, quand justement les processus neurolinguistiques génèrent des difficultés à agir ou à interagir. La PNL existe pour reprogrammer des processus qui nous dérangent dans notre quotidien, pour acquérir des processus, nous répondre de manière plus efficace à notre environnement ou aux difficultés qui se présentent à nous. Etant donné qui ces processus sont présents à chaque moment de notre vie ils s’appliquent à tout et à tous. La PNL n’est pas une discipline qui s’adresse à des domaines particuliers de la vie, que ce soit la santé ou une science ou un sport ou un métier. A l’inverse, la PNL n’est pas une solution mais un outil, une compétence que l’on acquière.

Livre Modéliser avec la PNL R Dilts – 1 : La Modélisation

C’est quoi la Modélisation, et pourquoi elle est si importante ?

 » Donnez un poisson à un homme et vous le nourrirez une journée. Apprenez-lui à pêcher et il se nourrira toute sa vie «  : La Modélisation, c’est « prendre modèle sur », reproduire, apprendre, assimiler, intégrer, et finalement automatiser le processus dans le subconscient.

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Si un homme « témoin » voit un autre « actif » exécuter une tâche, une figure, un mouvement, un sport, jouer d’un instrument de musique, donner une conférence, quelque soit la compétence, il a, deux choix :

Le rejet, le jugement que ce que fait l’actif est dangereux, irresponsable, tricherie, indu, acheté, magouillé, faux…dans notre société, ce qui n’est pas approuvé par une majorité consensuelle est jugé comme interdit ou à interdire. Ce qui n’entre pas dans la normalité est exclu, condamné, pourchassé. Le « témoin » développera une appréciation négative, ce qui générera opinion négative, rejet, colère, envie, frustration, tristesse, condamnation, tout cela procède de la peur.

Ou alors, il peut entrer dans l’interaction, s’intéresser à l’activité et à la personne. Si l’activité qu’est en train  d’exécuter l’actif lui plait, c’est-à-dire si ça éveille en lui de la joie, le témoin peut observer la manière de faire, la copier, se l’approprier et donc personnaliser la technique, c’est apprendre, assimiler, intégrer. Au bout du processus, l’activité sera « automatisée », il n’aura plus besoin de réfléchir à chaque geste, le processus fera partie des nombreuses programmations du subconscient. Alors, le plaisir de faire l’activité sera une source de joie dans sa vie.

Exemple : Le fils voit son père conduire sa voiture. L’enfant grandit et devenu jeune adulte, il a envie de conduire lui-même. Il va donc apprendre. Au début, jeune conducteur, il devra réfléchir à tous les gestes qu’il faut executer pour conduire une voiture. Au fur et à mesure, il assimile les tâches à executer et se met à conduire de façon « automatique ». Plus tard, il veut conduire une moto. Le principe est le même, le code de la route le même, la technique est différente. Il va alors apprendre plus vite à faire de la moto.

Exemple : Nous avons tous appris à écrire notre prénom de notre main, gauche ou droite; A partir de là, nous avons assimilé une technique, et nous pourrons grossièrement écrire notre prénom sur le sable avec le pouce du pied, ou alors avec un stylo tenu en bouche. Nous n’avons pas besoin de réapprendre le processus, nous l’appliquons seulement de manière différente. Et avec de l’entrainement, nous pouvons devenir ambidextre assez rapidement.

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Le principe de la modélisation repose sur l’assimilation de nouvelles entrées dans notre vie.

Nous avons le choix de rejeter toute chose nouvelle, et de rester là où nous sommes. C’est le cas de toutes les personnes qui ont décidé, souvent de manière inconsciente, qu’il n’y a plus rien à apprendre, qu’ils savent tout, que les idées d’ailleurs sont mauvaises.

Ou alors, nous pouvons nous ouvrir et agrandir notre monde, l’élargir.

idées reçues sur la confiance

L’un des aspects délicats de la confiance est le langage que nous utilisons. Changeons donc trois hypothèses ou perceptions erronées sur la confiance.

1 – l’objectif est d’accroître la confiance. La confiance n’est pas une question de quantité, mais de qualité. Pensez à quelqu’un dans votre vie qui a brisé votre confiance. Ce n’est pas que vous avez baissé un cran votre confiance, non ! vous ne voulez plus lui accorder votre confiance. Nous ne mesurons pas le degré de confiance, mais les personnes. Ainsi, nous faisons confiance aux autres, la confiance n’est pas attachée à la personne ou à un élément extérieur. Ce que nous voulons, c’est accorder notre confiance à des personnes dignes de confiance.

2 – l’idée que nous pouvons construire la confiance. C’est une drôle de façon d’envisager la confiance, car elle vous fait penser que vous avez le contrôle et que vous allez construire quelque chose, alors que ce n’est pas ainsi que cela fonctionne. La confiance se gagne en permanence. La confiance est quelque chose qui vous est donné, qui ne s’acquiert pas. Nul ne peut acheter ou la construire la confiance qu’ont les autres.

3 – La confiance serait une confiance générale, et d’absolu. La confiance est contextuelle et subjective. Donc, vous devriez toujours penser que c’est faire confiance à quelqu’un pour un ou des sujets précis. Même quelqu’un qu’on aime profondément, n’aura pas ma confiance sur tout, et c’est ok : ma conjointe n’est pas moniteur de parachutisme, ce n’est pas à elle que je vais demander conseil pour mon premier saut en parachute.  De même, si plus tard ma conjointe devient moniteur, je lui ferai confiance pour mes sauts en parachute.

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Hypnose : exemples universels d’hypnose commune

Concentration de l’attention sur un point précis (idéal pour commencer une induction hypnotique !)
 Être absorbé par un film, un livre ou une conversation
 Rêvasser et perdre conscience de son environnement
 Pratiquer un sport ou s’adonner à un hobby.

Engourdissement hypnotique
 Faire une boule de neige à mains nues
 Dormir sur un bras ou s’asseoir sur une jambe trop longtemps
 Se faire anesthésier chez le dentiste
 Perdre la conscience de son corps au moment de s’endormir.

Mouvements inconscients
 Lever le bras pour serrer la main de quelqu’un
 Attraper une balle
 Gratter une démangeaison
 Freiner quand vous êtes à l’arrière d’un véhicule
 Taper du pied sur de la musique.

Régression en âge
 Regarder un vieil album de photos
 Sentir une odeur d’enfance
 Discuter généralement de l’école, des jeux de l’enfance, etc.

Hallucination négative (ne pas remarquer quelque chose qui est là)
 Ne pas voir ses clés alors qu’elles sont sur la table devant soi
 Ne pas remarquer le bruit des trains qui passent devant votre maison après y avoir vécu un certain temps.
 Ne pas remarquer ses lunettes sur la tête.

Hallucination positive (imaginer quelque chose qui n’existe pas)
 Imaginer redécorer sa chambre
 « Reconnaître » un ami dans la rue qui s’avère n’être qu’un inconnu
 Avoir des amis imaginaires dans son enfance.

Distorsion du temps
 Expériences du temps qui passe vite : fêtes, vacances, sommeil
 Expériences du temps qui passe lentement : longues files d’attente, regarder une horloge, journées/soirées remplies d’événements différents.

Amnésie
 Ne pas se souvenir du nom de quelqu’un même s’il est sur le bout de la langue.
 Les personnes et les faits que vous avez appris à l’école mais dont vous ne vous souvenez pas.
 Après un bon repas, vous ne vous souvenez généralement pas de chaque ingrédient ; vous appréciez simplement l’ensemble de la nourriture et de la saveur.

Une fois que vous aurez exploré ces exemples, la question suivante pourrait vous être utile : Quels autres exemples pouvez-vous penser à une réponse inconsciente ?

 Apprendre à se faire confiance ?
 Maîtriser une compétence ?
 Vos goûts changent ?
Comment pourriez-vous utiliser le même principe que nous avons utilisé ci-dessus pour susciter n’importe quelle réponse à laquelle vous pouvez penser ?

Le pilote et l’avion, autre version

 

Ne t’est-il jamais arrivé de commander un dessert au restaurant alors que tu avais déjà le ventre plein ? D’avoir entendu cette petite voix te dire « non, je n’ai plus faim, je n’ai pas besoin de dessert », mais tu en prends quand même… 🙂

La connexion corps cerveau. On peut avoir les meilleures intentions du monde, du moment que c’est le cerveau qui dirige, le corps ne va pas répondre. Le cerveau est le logiciel et le corps est la matière.

 

Se rendre compte de ses propres programmations, de ces réactions automatiques est le premier pas vers la rectification de ces programmations erronées. Se rendre compte de cela, c’est prendre du recul sur soi-même, c’est avoir de l’introspection, c’est comme faire un pas de côté par rapport à soi-même et s’observer. Cette observation, c’est une forme de méditation qui permet dans un premier temps de prendre une décision opposée à celle qui est automatisé. Les personnes qui réagissent de façon automatisée reproduisent toujours les mêmes schémas robotisés.

 

Quand j’explique que je pratique la PNL et l’hypnose douce, j’explique que parfois, on peut se rendre compte de schémas réactionnels qui ne nous font pas du bien, ces  » défauts « , mauvaises habitudes, réactions inappropriées ou excessives qui nous rendent les relations ou le quotidien parfois compliqué. Ca peut être de s’énerver vite, de fumer, de grignoter, d’avoir des angoisses, des tics, des tocs, de procrastiner ou au contraire de ne jamais trouver de paix…etc…tout ça correspond à des schémas réactionnels automatiques et inconscients, et la PNL et l’hypnose peuvent aider à les rectifier.

Quand j’expose ceci, j’entends ou je devine régulièrement une idée reçue :  » j’ai peur de ne plus être moi-même si je remets en cause mes façons de fonctionner  » , comme si c’était une manipulation.

On est bien d’accord que ce qui serait critiquable, serait  » tu devrais fonctionner de telle manière dont je te dis de faire  » ? Eh bien, justement, la PNL permet de s’aligner avec ses propres façons de fonctionner, l’idée c’est  » telle façon de fonctionner, qui semble ne pas te convenir vraiment, est-elle en phase avec tes valeurs, avec la personne que tu ES vraiment ?  » et sinon  » voudrais-tu lui donner une autre orientation ? si oui, laquelle, car  tu peux choisir « .

On a tout à fait le droit d’observer ses propres schémas, et le fait de les observer ne va pas changer la personnalité ! C’est une peur infondée, et le simple fait d’observer peut éclairer.

Eviter la culpabilité

La culpabilité est à éviter, car elle empêche d’avancer. La culpabilité, c’est contourner l’action. Le fait de punir n’a jamais été un apprentissage de sagesse : la punition peut éventuellement mener à ne pas reproduire un comportement, mais du moment qu’il n’y a pas d’acquisition de sens, tant que le sens de l’action n’est pas compris, la raison de la « mauvaise » action ne sera pas comprise et la personne vivra dans la frustration, la colère, d’où des addictions ou des comportements d’évitement.

En toute bienveillance

Eviter de juger, pendant juste 2 petites minutes. Ces deux minutes seraient bénéfiques à énormément de personnes. C’est un exercice que je propose en préalable, car on n’arrive pas à avancer dans le jugement, dans le diagnostic, dans l’évaluation. Ils sont tournés vers le passé et vers le déjà-connu.  On n’agit que dans l’action et vers l’inconnu, à savoir le non-déjà-connu.

Identifier ce qui pollue, renforcer ce qui nourrit

D’abord, on va s’appuyer et renforcer tout ce qui nourrit : toutes nos capacités naturelles sont des talents ! Changer le mot capacité par talent, ne coûte rien, mais change le sens !

Ensuite, identifier ce qui ne correspond pas à mon épanouissement, c’est identifier ce qui me pollue, ce qui ne correspond pas à mon vrai moi.

Donc, c’au contraire de la remise en cause de ma personnalité, d’éliminter ce qui nuit à l’expression de mon meilleur moi c’est une affirmation de ma personne !

C’est de meilleures chances de succès de meilleures chances d’être bien avec moi-même et avec les autres, en harmonie.

Identification à des opinions.

Dans le rejet et la méfiance que je rencontre parfois, je ressens une identification à ses opinions et à ses certitudes, aux vérités, qui semblent déstabiliser.  Mais si une certitude me mène à des comportements qui me nuisent, me mène à des idées négatives de la vie ou des autres, dois-je me blâmer ou blâmer les autres en restant arcbouté  à mes certitudes ? Me lamenter, me flageler, ou condamner les autres ?

Le fait de condamner les autres est très courant, et jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, même notre Président s’adonne à ce comportement immature.

Car les vérités évoluent ! Une personne qui pense toujours de la même façon sans savoir évoluer est-elle une personne « fiable, sérieuse » ? … OK, si je crois au Père Noël parce que, petit, j’y croyais et qu’il est hors de question de changer de croyance sinon je ne suis plus moi, que pensez-vous de moi ? … Il suffit de se tourner un peu vers soi-même pour se rendre compte qu’une personne qui s’identifie à ses vérités aura du mal dans la vie, car la vérité évolue, et ça s’appelle la maturité.

S’identifier à des vérités, c’est de laisser piloter par des automatismes. Il m’arrive régulièrement d’être contredit par une personne qui me donner un exemple totalement inverse à une de mes croyances. Alors, je change ma croyance, je l’enrichis, et parfois il m’arrive de vraiment l’abandonner. Il est où le problème, finalement, de savoir évoluer ?

L’idée n’est pas de changer les personnes, l’idée est que chacun d’entre nous puisse être beaucoup plus en harmonie avec ses vrais besoins et ses vraies envies, et être moins piloté par des automatismes qui sont parfois erronés.

Il ne va rien se passer dans le corps du moment que le cerveau continue de réagir selon des mêmes automatismes erronés.

Le cerveau pilote énormément de choses mais il comporte parfois des erreurs de programmation. Ce sont par exemple nos mauvaises habitudes. Nous sommes tous sujets à des mauvaises habitudes pas des mauvaises programmations.

Vouloir forcer le corps ne sert à rien sur le long terme, car si les mauvaises habitudes ne sont pas effacées, au bout d’un moment on va se retrouver à nouveau au stade du départ, en ayant en plus générer des frustrations entre-temps.

La PNL et l’hypnose en recours

Pour rectifier un processus automatique, j’utilise la PNL et l’auto-hypnose, des moyens simples et naturels, sans aucun effet indésirable, pour me sentir plus en harmonie avec mon environnement.

Un environnement incertain est source d’identifications

Souvent, je remarque que c’est quand mon environnement est incertain que je m’identifie à mes croyances. Les opinions et certitudes sont des croyances liées à des émotions instables. Alors, je perds mes nerfs et je deviens mes émotions, je les incarne au lieu de les laisser passer.

Ancrage

Il nous faut souvent de l’ancrage, de ne pas avoir besoin de trouver sa place dans l’environnement, mais d’être soi, partout, à tout moment, serein et en paix, dans n’importe quelle situation. Ce n’est jamais une situation qui est porteuse de tension, mais la manière dont nous les vivons. Voilà pourquoi la confiance en soi et l’estime de soi sont essentielles :

Une confiance en soi et non pas en des vérités figées qui sont extérieures et apprises de façon bête et méchante, mais une confiance appropriée. La confiance fait référence au « faire » : avoir le comportement et faire en toute confiance, en toute confidence avec mon être vrai : l’estime.

L’estime de soi, se réfère à l’être. Être soi permet d’être dans la singularité épanouie de la créativité permanente et libérée de Soi.  Visez les artistes, les sportifs, les gens connus et reconnus, qui « brillent de tout leur Être », que ce soit dans la rue ou à la télé.

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